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118 commentaires


  1. Pierrot de Pont

    Sans fleurs ni couronnes.
    Puisqu’il est maintenant patent que le FdG est bien mort (ou en situation d’acharnement thérapeutique par ceux intéressés à le maintenir en coma dépassé pour le maintien de quelques places électorales), la question est de savoir qui (et quand ?) aura la franchise de l’annoncer officiellement. Celui-là fera oeuvre de salubrité publique pour l’avenir de la gauche réelle car persévérer dans l’actuel déni conduira à la mort de ceux qui continuent à se réclamer d’un sigle dont chacun sait qu’il n’est plus qu’un cadavre.
    Ainsi chacun se trouvera enfin renvoyé à ses responsabilités et l’on verra ce que font ceux dont le discours louvoyant creuse chaque jour un peu plus le trouble auprès des quatre millions d’électeurs du printemps 2012 qui attendent toujours que cet espoir, né à ce moment là, se concrétise en une véritable force politique humaniste et révolutionnaire. J’ai la générosité de ne pas détailler plus avant ceux à qui je pense, voués, si ce mensonge du FdG devait persister, aux poubelles de l’Histoire.
    Salut à toi Jean-Luc, et courage pour la quinzaine qui vient et espoir pour les temps d’après

    1. GRISEY

      Je me demande toujours pourquoi les quatre millions d’électeurs de 2012 n’ont pas signé pour la 6ème république ?

    2. Pierrot de Pont

      4 millions d’électeurs de Mélenchon en 2012 et pourquoi si peu de signataires au M6R ? Sans doute parce que les médias et aussi la plupart des hommes politiques s’étant pourtant déclarés favorables à une 6éme république sont restés particulièrement muets à ce sujet, y compris les autres grandes voix du prétendu Front de gauche !

  2. Ben

    Vous êtes quelqu’un de bien Jean-Luc, et ce désarroi ne vous rend qu’encore plus humain. Courage en effet pour les temps à venir.
    Avant d’officialiser l’avis de décès du FdG, je veux m’interroger encore. Soit, l’état actuel du rassemblement de la gauche fait peine à voir. Mais rappelons-nous quand même que l’idée de base d’un regroupement sous la même bannière FdG était une idée excellente ! En repartant de zéro, ne serait-ce pas nous contredire nous-même ? Pour faire quoi, créer un n-ième parti, qui serait au final encore plus seul qu’au sein du FdG ? Dans le même temps, oui, avec des camarades comme certains au PCF ou à EELV, même pas besoin d’un FN pour perdre. Alors quoi, relancer le FdG en clarifiant une bonne fois pour toutes les relations avec EELV et le PCF ? Que de questions sans réponse.

  3. OPTIMIST

    Je n’ai pas de malaise mais de la souffrance et beaucoup de lucidité devant les événements que nous traversons. Oui, Jean-Luc, je partage largement ton point de vue et ton appel à « serrer les rangs » car le ciel s’assombrit.
    Les femmes et les hommes que nous sommes ne supportent plus cette lutte des places de ceux, avides de pouvoir. Ceux-là prennent cette grave responsabilité de nous faire souffrir d’autant plus longtemps que cette politique continuera à nous détruire à petit feu, et pire encore, ils en sont conscients. Aussi, tu as le mérite de la clarté dans le cheminement de tes idées et c’est en cela que nous te faisons confiance.
    Remettons, aujourd’hui, l’esprit des Présidentielles dans nos têtes, mettons plus l’accent sur les causes que sur les conséquences. La mobilisation sera d’autant plus importante que nous nous intéresserons au quotidien de chacun, « l’Humain d’Abord » en précisant haut et fort ses possibles avancées sociales sur le SMIC, la Sécurité Sociale, l’emploi, la Santé, l’éducation… et j’ajouterai le soutien à l’économie locale, aux PME/PMI, la réforme de la fiscalité, le développement du tissu Associatif, le prix de l’eau, de l’électricité, en clair de tout ce qui touche à notre porte-monnaie et à notre bien-vivre. La Région aurait pu être un laboratoire significatif de nos décisions sur bon nombre de ces réformes. Ces questions qui nous préoccupent sont les véritables causes de la dégradations de nos vies et de nos vies et de notre environnement. Réparer ces causes, de fait en améliorera grandement les conséquences. Depuis, nous avons aussi rédiger une charte éthique de l’élu.
    Voilà Jean-Luc nos outils politiques permettant la prise de conscience ouvrant à un véritable engagement de chacun jusqu’à l’écriture collective de notre VIième République. Le ralliement de nos partenaires devrait se faire sur la base de ce contrat que nous devrions tenir dans le seul intérêt de nos concitoyens. A mon sens, rien ne nous interdit actuellement d’encourager des initiatives sociales et de nous y investir comme par exemple, la création d’une banque solidaire.

  4. Antraigues

    Cher Jean Luc, voici une info à mettre en perspective avec les déclarations de Gattaz. A Amiens, le lundi 23, madame Le Pen a été est reçue par le MEDEF pour un dîner feutré dans la brasserie « Chez Jules », puis a été reçue par le cercle patronal « Ambitions Grand Amiens » le 26. Info « Club Action Picardie », voir sur leur site.

  5. jean ai marre

    Cher Jean-Luc, je te remercie pour cette analyse des listes régionales qui sent le dépit et la colère refoulée. Cette chronique était prévisible à partir du moment où le logo Front de gauche appartenait à tout le monde et à personne. Déjà lors de la précédente élection, il y avait eu débat sur le droit d’afficher le logo FdG ! Pour que ce soit clair, ne faudrait il pas un accord qui interdirait à quiconque le droit de s’approprier le logo, si toutes les composantes ne sont pas rassemblées ?
    Concernant les assemblées citoyennes, on peut s’apercevoir, quelles sont noyautées. Pour quelles puissent avoir du sens démocratique, il ne faudrait pas (comme c’est hélas le cas) quelles soient dirigées par un parti. En région PACA, le PG traine les pieds, les verts sont présents dans les meeting, et les militants du PC tractent et collent !

    1. Sylvain COSTET

      Je n’ai pas l’habitude d’intervenir à répétition mais on ne peut pas laisser passer des généralisations hâtives qui nuisent plus qu’elles ne servent. On ne peut pas parler de noyautage des assemblées citoyennes. Il en existe un certain nombre qui regroupent réellement des citoyens membres ou non d’un parti sans prépondérance partisane, je sais de quoi je parle. Par contre ce qui est vrai c’est que certains partis (EELV par exemple) ont pris l’habitude à certains endroits de détourner la dénomination AC pour désigner des groupes qu’ils constituent avec leurs adhérents et des sympathisants sans carte. Dans ce domaine au moins il n’y a pas domination sans résignation des dominés. Donc, au lieu de le déplorer, les militants non-encartés à qui cela déplaît feraient mieux de s’activer pour faire évoluer ces groupes en vraies assemblées citoyennes. Le salut ne viendra pas d’en haut !

  6. mgvlg

    Pour ma part je n’ai pas la vision pessimiste et démobilisatrice de Jean Luc à trois jours du scrutin. Que la construction d’une alternative antilibérale soit compliquée dans un moment de défaite idéologique quoi de plus normal ? Il faut vraiment relire Gramsci. Il n’y aura pas de victoire politique sans hégémonie culturelle de nos idées ! Vouloir mettre les difficultés sur le dos des partis et des militants qui sont rassemblés dans le Front de gauche c’est essayer de trouver des raccourcis à une situation qui n’en aura pas. C’est analyser par le bout de la lorgnette une situation qui demande au contraire de la hauteur.
    Notre question de fond c’est qu’aujourd’hui ceux qui veulent contester le système dominant courent vers les solutions simplistes du FN par manque d’un projet crédible et rassembleur de transformation progressiste de notre société. Tout autre recherche des causes de nos difficultés nous éloigne de la solution et met la pression sur les militants les plus engagés aujourd’hui en les culpabilisant.
    Pour revenir aux régionales, nous vivons les municipales à l’envers ! Si à l’époque le PCF a fait des choix à la carte en fonction du vote de ses militants locaux aux régionales c’est le PG qui au lieu de conforter le choix cohérent national du PCF de privilégier la stratégie du Front de gauche à préféré avoir des choix locaux variables en fonction des situations en privilégiant la tactique aux contenus. Je pense qu’il n’y aura pas de…

    1. naif

      Il faut dire aussi que nous ne sommes pas beaucoup aidé par les médias. Je dirais que c’est même le contraire. Quant à nos pratiques sur le terrain et en responsabilités dans les territoires il doit y avoir d’énormes marges de progrès dans nos actions comme dans nos comportements. Depuis dix ans la presse régionale ainsi que les grands médias ont mis le paquet sur les faits divers ciblés. +70% de faits divers dans les médias depuis 2002. Les électeurs sont gavés quotidiennement d’incivilités, de cambriolages, de meurtres, de deal, de documentaires angoissants… Comment voulez vous que les électeurs analysent des situations qui s’imprègnent quotidiennement dans leurs cerveaux. Situations qui deviennent des réalités virtuelles dans des lieux où ces problèmes n’existent pas. 1% seulement de la population est politisée (en étant large), le reste vote au grès des évènements sans prioriser leur avenir et de façon amnésique.

  7. eric

    Bonsoir,
    Mr Mélenchon, à un moment vous avez pu prendre de la hauteur (laisser vacant la présidence du Parti de gauche) sans doute pas assez mais vous avez tout du même tenté de vous positionner en rassembleur et de toute évidence, il est ardu de convaincre des élus ou représentants de partis rompus à la duplicité politicienne, au niveau du bitume je vois ça, mais suis-je le seul ? Comme une cour de petite baronnie, un entre soi comme on dit. Rappelez vous, vous avez vous même fondé un parti et su convaincre une multitude de petits partis mais aussi un principalement important du à son nombre d’adhérents à les représenter à une candidature à une présidentielle dont vous estimez, je crois, qu’elle fut belle, ce dont je suis convaincu. Ainsi il est difficile d’admettre que cela a abouti à un groupe parlementaire réduit à voter pour à la prolongation de l’état d’urgence dont il ne saurai nous dire qui représente-t-il, nous dire exactement s’ils ont bien compris la notion d’écosocialisme. Vous avez deux ans mais vous êtes en bon chemin et désolé c’est votre boulot faut aller au bout.
    Cordialement.

  8. Vega

    Je crois que la plupart des partis de gauche se sont volontairement faits piéger par les méthodes du système. Ainsi ont-ils privilégié surtout la course aux urnes, le souci de maintenir à tout prix leur cote populaire, leur place personnelle dans les médias et la peur de prendre des risques pour rester raisonnable et respectable comme le système l’exige. En retour ils ont abandonné l’envie d’un programme de fond, la nécessité d’une stratégie intelligente d’ensemble pour parer aux coups des maîtres du monde et le goût de prendre des risques pour défendre des principes de droit et de liberté comme leur ont pourtant enseigné les grands de notre histoire : Robespierre, les communards, Jaurès et tous les résistants. Maintenant ce n’est pas à Mélenchon de tout porter sur ses épaules mais plutôt aux citoyens de donner du coude pour reprendre ce qu’ils ont vendu au système à savoir leur puissance d’être et d’agir.

  9. Jean-Pierre Boudine

    Jean-Luc, tu n’as pas de soutien politique plus sûr que moi, j’ai de l’admiration et de l’affection pour ton courage et ton action. Mais dans le moment présent, je veux souligner que dans le gâchis, tu as des responsabilités. Les dirigeants du PG, dis-tu, se sont montré « naïfs ». C’est vrai. Mais en te mettant en retrait de la direction du PG, tu as fais une erreur.
    Enfin, à propos du FdG, tu écris que pour toi, c’est la dernière fois. Mais c’est une fois, et même deux fois de trop. Lorsque Pierre Laurent s’est présenté avec le PS à la Mairie de Paris, le FdG est mort. Il fallait le dire, comme il faut le dire aujourd’hui. Nous pouvons très bien travailler avec le PCF, comme dans cette campagne en PACA avec Coppola, et comme en Languedoc. Mais il n’y a pas de FdG, c’est une fiction empoisonnée. Il faut repartir, non pas de zéro, mais d’un point raisonnable, autant pour le PG que pour le rassemblement de la vraie gauche.

    1. françois 70

      Le FdG est effectivement mort le jour où Laurent a rallié le PS à Paris. Je l’avais écrit ici même à l’époque. Je reste convaincu que Jean-Luc a un rôle à jouer dans la période qui vient, y compris dans la perspective de 2017. Je pense même que ce rôle peut être majeur, car il n’existe pas d’autre personnalité politique d’envergure susceptible d’incarner une politique de gauche et écologiste à la (maudite) présidentielle. Mais il y a une condition : la rupture (pourquoi pas dès dimanche soir ?) avec l’appareil du PCF qui roule pour Hollande.

  10. Barachois

    Je partage évidemment avec tous ici la formidable déception que représente le naufrage du FdG dans lequel nous avions mis tant d’espoirs militants. Je pense qu’il n’y a plus rien à attendre de ce côté là et qu’il faut passer à autre chose. Mais à travers ce commentzire je voudrais seulement pour ce soir attirer respectueusement l’attention de JL Mélenchon sur deux affirmations qui me semblent erronées. « Baisser les cotisations sociales payées par les salariés… » et « Les cotisations appartiennent déjà aux salariés et servent à payer l’assurance retraite, chômage, maladie, etc… »
    Les cotisations ne sont payées ni par les salariés lorsqu’elles sont dites salariales, ni par les patrons lorsqu’elles sont dites patronales. Elles sont prélevées sur la valeur ajoutée des marchandises et ne font que transiter par les entreprises. Elles appartiennent, et sont donc versées, à ceux qui les produisent : les soignants, les retraités, les chômeurs, et les familles. Ce serait déjà un immense pas en avant que de briser avec la définition capitaliste des cotisations.

    1. thierryjj93

      Les cotisations dites salariales sont prélevées sur la partie brute du salaire, ladite partie brute étant la traduction du montant figurant sur le contrat de travail. Ainsi donc, c’est bel et bien le salarié qui verse les cotisations.
      Les cotisations patronales sont calculées en fonction du salaire brut sous la forme de prélèvement non pas dudit salaire mais de la valeur ajoutée. Ainsi donc, c’est bel et bien l’employeur qui vers les cotisations patronales.
      La valeur ajoutée sert donc à financer d’une part les salaires dont les cotisations sociales et d’autre part les cotisations patronales elles-mêmes calculées sur la base des salaires !

  11. cosmos

    La lucidité est parfois un exercice difficile. Mais sachez que, nous, vos electeurs, lecteurs anonymes, isolés, sommes là, et invisibles pour toutes les raisons que vous connaissez bien. Nous ressentons si bien ce que vous exprimez ici. Tout ce à quoi nous assistons aujourd’hui nous fait ressentir ce que vous ressentez. Nous allons à la case Le Pen. C’est peut-être bien que cela se passe aux regionales. Restez tout ce que vous êtes, riche dans votre tête et votre coeur. Merci.
    Je ne sais encore ce que je vais voter dimanche. Mais je vais y aller. Le boycott n’est pas possible.

  12. gege

    Ras le bol de ces carriéristes qui sont près à s’allier pour la troisième fois avec leur tombeur, voyez qui dans le 93 a balayé leur majorité et qui est sur le point d’appeler à voter Bartolone au second tour en Ile de France. Dans ces conditions ce sera bulletin blanc, maintenant ça suffit. Nous avons besoin de clarté pour construire autre chose pour l’avenir. Quel gâchis dans une période où les tenants du pouvoir sont en piteux état.

  13. julie

    Cette saine colère en fin de billet me fait du bien autant qu’à vous j’imagine. Mais ne perdez pas de vue tout de même que tous les défauts, erreurs, petits jeux des partis FdG et plus sont le résultat d’une longue tradition de vos propres représentants dans les régions. Votre immense talent et implication dans le combat pour la vraie gauche n’a été que modérément répercuté ailleurs sur le territoire. Enfin c’est comme ça que je l’observe depuis le début. Hélas, tous ont besoin d’un mandat pour pouvoir survivre, qui leur en voudra ?

    1. Nicolas

      Permettez moi de leur en vouloir un peu, avec le cumul, les mandats successifs, cela devient du professionnalisme nocif à toute idée de démocratie. Pas étonnant qu’ils s’accroche comme une huitre sur le rocher, et c’est pas pour nous faire des perles. Cette gangrène nous conduit à cette situation, je suis fier de mes collègues PG qui se sont effacés pour rendre les rassemblements possibles, bien que cela ne soit pas équitable ni respectueux. C’est pourquoi je voterais pour eux, oubliant mon choix de ne plus voter pour ceux de leur liste qui ont laissé faire ce gouvernement sans résister à l’assemblée. Pour le deuxième tour sans engagement sur la charte des candidats, je maintiendrais mon vote du premier tour en espérant que ce soit encore pour cette liste de rassemblement qui est crédité de 15 à 16% sur deux sondages ! Gardons l’espoir d’un réveil du peuple face à cette chienlit gouvernementale.

  14. DOIDY

    L’apothéose lepéniste !
    Est-ce un effet de style ou un pronostic ? Quand j’en parle autour de moi en tant qu’élu local, on me répond que rien ne changerait dans le fond si l’extrême droite exerçait le pouvoir. Les gens pensent que l’obligation de respecter la loi et les très lourdes obligations administratives ferait qu’on ne s’apercevrait presque pas du changement, qu’on ferait notre devoir comme toujours et voilà tout même si on n’est pas content, sauf que l’argent public ne servirait plus à soutenir les inutiles… C’est parce que la politique est assimilée par la population et ses représentants à un exercice technocratique et non à une responsabilité citoyenne. Le débat est même devenu suspect, la légitimité ne se comprends que par rapport à la préservation des acquis. Le système d’information de masse est un outil effrayant au service du totalitarisme, il a effacé l’ambition de la république. Jean-Luc Mélenchon, nous crions dans le désert, la peur va s’insinuer partout, il faut qu’une voix s’élève pour que la lutte ne soit plus un euphémisme en cas de l’apothéose en question.

    1. JeanLouis

      J’ai aussi en tant qu’élu local la même expérience de terrain… et notre gauche est absolument invisible, inaudible. Ne surnage que de temps en temps Jean Luc Mélenchon et ses coups de gueule et c’est tout. Tous les repères sont perdus, les valeurs de la République oubliées, la recherche de boucs émissaires permanente. Les gens ne perçoivent au mieux comme alternative « crédible » que le coup de pied dans la fourmilière par l’intermédiaire du FN et au pire adhèrent à leurs idées. C’est assez effrayant !

    2. sergio

      Je pense que l’on peut lire le titre « l’apothéose lepéniste » comme une image ironiquement hyperbolique qui renvoie à la fabrication par les médias eux-mêmes du mirage FN. Les quotidiens et les JT ou JR font leur une de cette vague brune mise en scène depuis des semaines voire des années, au lieu d’analyser, voire d’informer les gens sur les manips opérées par le FN ou par les partis de la 5ième pour survivre.
      « Apothéose » puisque tous les chroniqueurs et éditocrates l’ont décidée depuis longtemps pour éviter de réfléchir sur les causes de l’abstention massive et des reports partiels sur le vote FN. Commode.
      Quels acteurs depuis 2012 désespèrent la classe ouvrière et les rmistes au point de les pousser à s’abstenir ou, marginalement, à voter n’importe quoi ?

  15. Barachois

    @thierryjj93
    Sauf à dire que, par exemple, une infirmière d’hôpital, en travaillant dans les conditions que l’on sait, ne produit rien mais coûte, la cotisation salaire qui la paie est bien produite par elle-même, et non par le salarié d’une entreprise quelle qu’elle soit. Même si le calcul du montant de la cotisation est basée sur une fiction nommée « salaire brut ». Remarquez que les cotisations, qui ne sont pas produites par le salarié, figurent sur la fiche de paie, mais pas le profit du patron, qui lui, est bien produit par le salarié. Il faut sortir de la lecture capitaliste de la cotisation, sauf à continuer dans le sens de l’échec comme nous le faisons depuis 30 ans.

  16. catherine dumas

    Pendant cette période la seule chose que craigne la masse qui, vivant cette réaction, a tout intérêt à la soutenir, c’est que la lumière ne pénètre pas dans cette sentine où se heurtent, se pressent, se bousculent, avec bruit d’argent qui dénonce l’oeuvre qu’ils y opèrent, les tripoteurs d’euros. Alors ce gouvernement, le présage de sa chute, c’est que les hommes de coeur et d’intelligence refusent de s’y rallier, ou que ceux qui s’y étaient ralliés par faiblesse ou par erreur s’en éloignent par dégoût, cet éloignement ne veut pas dire qu’il tombera demain. Pour qu’il tombe, la conscience publique n’aura qu’à le pousser d’un doigt !

  17. Michel

    Et oui dur dur ! Notre but, stratégie, objectif : rassembler, fédérer le peuple pour changer la société. Mais quand les partis se cantonnent à vouloir sauver leur peau, être à tout prix tête de liste pour être élu à tout prix, non on n’y arrivera pas. Je le regrette mais je pense que le FdG est mort, il faut passer à autre chose le mouvement citoyen large unitaire. Messieurs les partisans laissez vos appartenances dans vos poches le temps de construire ce mouvement qui vous dépassera. Comment ? Réunissons nous tous les collectifs tous les appels tous les mouvements, dépassons les élections, dépassons les appartenances partidaires ! Sinon on y arrivera pas et surtout pas de compromis, de magouilles avec le PS, c’est se qui nous décrédibilise.
    Solidarité, démocratie, écologie.

  18. André

    La situation actuelle me renvoie à l’année 1940 de mon enfance et je me prends à rêver d’un appel comparable à celui du 18 juin pour le sursaut contre la situation mortifère ambiante. Notre chance aujourd’hui est qu’une telle invitation s’inscrirait dans un contexte dont la dégradation n’impose pas (encore ?) la proclamation en dehors de nos frontières, et que présenté avec tout le recul utile par rapport au fonctionnement politique ambiant il est susceptible de mobiliser un potentiel significatif de citoyens capables d’opposer la résistance aux forces qui tirant bénéfice du système ne manqueront ni d’énergie ni de savoir faire pour le maintenir. En toute hypothèse, il ne reste plus beaucoup de temps pour prendre en compte l’avis des spécialistes de toutes disciplines selon lesquels l’urgence de la réaction s’impose.

  19. thersite 69

    Les groupes divisés qu’il s’agirait de rassembler à gauche envisagent seulement les regroupements permettant de passer la limite autorisant le remboursement des frais, selon les opportunités locales traditionnelles ? Quant au Front de gauche il appartient, localement, au groupe le plus implanté. Dans ma ville le collectif FdG est une politique du PCF pour renforcer le Parti et conserver ses élus. Je n’adhère plus au PG car ce serait cautionner à moi tout seul les décisions prises non pas entre nos partis divers au plan national, mais par le truchement d’une assemblée locale des communistes et sympathisants. Ils seront toujours majoritaires ! Et dans ces conditions, l’électorat potentiel non communiste ne vient pas à de telles assemblées instrumentalisées.

  20. JC

    Comment passer de Mélenchon à Podemos ou Syriza ?
    PS : il ne s’agit évidemment pas de dénigrer le talent ou le leadership de M. Mélenchon mais d’éviter une Bayrouisation de l’opposition de gauche.

    1. GRAY

      Attendez le résultat de Podemos avant de vous emballer. A qui P. Iglésias va-t-il s’allier, à quelles conditions et renonciations ? Si c’est pour un virage à 180 degrés, trahir ses électeurs comme A.Tsipras l’a imposé à Syriza, c’est pas le bon exemple. Comparer Jean-Luc à F.Bayrou, que je respecte, franchement notre porte-parole est d’une autre trempe. De Gaulle a été bien seul en 1940, seul contre tous, alliés à l’extérieur, Vichy, presse collaborant avec l’occupant à l’intérieur. Aujourd’hui, le Capital, la Finance et son ennemi, ce gouvernement, ces médias pourris ! Seul sur la ligne de crête chère à Jean-Luc. Souhaitons plutôt que la lassitude, l’écœurement ne le découragent. Tenir jusqu’en 2017 ! Après « Aléa jacta est ».

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