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621 commentaires


  1. dMc

    Je m’abstiendrai dimanche, mais ça c’est presque du passé. Bien que je reprouve cette élection, je pense à la présidentielle. Je doute que l’élan de la dernière ne puisse se renouveler, à cause des plaies des municipales et de ces régionales, sauf s’il y a une sortie par le haut avec un élargissement des alliances avec des groupes issus de l’éclatement du PS, des groupes écologistes et autres extreme-gauches. Il faudra trouver un autre nom que Front de gauche, aujourd’hui démonétisé, et supprimer dans la propagande les bannières des groupes et partis composant l’alliance. Je n’ai rien contre les partis qui sont notre tradition démocratique, mais leur désir de durer pour eux mêmes au lieu d’être des instruments périssables au service du peuple est aujourd’hui un terrible handicap, tant leurs images sont entachées de toutes les corruptions grandes ou dérisoires. Pour tout dire, je ne sais pas comment faire.

  2. André

    La crise ambiante et son expression de dimanche nous vaut un échange de bonne tenue et c’est plutôt réjouissant parce que c’est par là que pourra commencer la popularisation des idées et la proposition des projets susceptibles d’enclencher le mouvement vers « autre chose ». Concernant le débat le besoin pour beaucoup de « limiter la casse « ne manque pas de m’interpeller mais je voterai quand même blanc parce que voter autrement c’est pour moi cautionner le système qui nous a conduits au désastre actuel, l’élection de quelques FN n’étant pas selon moi à ce stade exclusif du sursaut souhaitable et attendu par une majorité de citoyens. Par contre comme Adrien je pense qu’il faut participer « au vote arraché de haute lutte par nos anciens » et avec Koyama « Surtout allez voter blanc, si vous n’êtes pas d’accord entre les choix proposés. » Il importe que la connaissance de ce vote l’emporte sur la considération de sa non prise en compte dans les résultats reconnus.

  3. Henry J

    Dans d’autres circonstances historiques, il est vrai, autrement plus dramatiques que celles que nous connaissons depuis dimanche, le poète Louis Aragon avait écrit dans la « La rose et le réséda“ : « Quand la grêle est sur les blés, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles au coeur du commun combat« . Le « commun combat » est présentement celui de barrer dans les urnes la route du pouvoir au néofascisme « au front de taureau » et à la droite extrême néolibérale en costume-cravate. Quand on peut ! Car selon les régions, la situation politique concrète est très diverse. Dans le Nord-Pas-de-Calais le bilan des socialistes de gouvernement et nos propres divisions nous ont d’ores et déjà exclus du combat électoral. Nous n’avons plus les moyens de faire barrage à la droite extrême et à l’extrême-droite. En Paca , idem ! C’est catastrophique et certains fins (?) stratèges politiciens du PS nous invitent à choisir entre la peste et le choléra ! Ailleurs, il n’est pas acquis que les exécutifs régionaux ne basculent pas du côté de la droite extrême et de l’extrême-droite car il y a deux données inconnues pour ce deuxième tour : l’abstention et le report des voix à « gauche » ! Nous sommes donc en face d’une crise politique majeure qui exige un « aggiornamento“ de la gauche française pour son « resorgimento ».

  4. TINE

    Capitalisme d’état ou capitalisme international ? Ni l’un, ni l’autre, ni front national, ni front républicain, un vrai front révolutionnaire !

  5. gege

    Il est fort intéressant de consulter les circulaires pour le deuxième tour de Pécresse et Saint-Just pour l’Ile de France, vous y voyez du presque mot pour mot, une affinité entre ces deux « complices ». Elle court derrière le FN. Mon manque d’enthousiasme pour ce Bartolone m’amène quand même à pencher pour le moins mauvais à première vue même si c’est en traînant les pieds.

    1. Denis F

      Mon pauvre à votre âge, que néanmoins je respecte, on a plutôt la vue courte. A priori le sigle UMPS ne vous a pas vraiment effleuré, il semblerait.

  6. laule200

    Le FdG s’est essoufflé sous l’emprise d’un système médiatique aux ordres, par le truchement d’un système électoral bidouillé, parce que l’air du temps est à la peur sans combat, mais aussi car il a su se rendre lui-même inaudible. Dont acte. Mais qui croyait qu’agréger plusieurs formations de la vraie gauche suffirait à dépasser les tares de la politicaillerie ? La démocratie dans nos partis fonctionne toujours par principe de délégation, les ambitieux y sont toujours légion, des élections dépendent leur survie, financière, etc.
    Je dis que le FdG n’était qu’une étape et qu’il a au moins servi à clarifier d’un point de vue idéologique la frontière qui sépare la gauche de la droite à l’intérieur du PS. A nous d’inventer maintenant le prochain chapitre, dont le premier acte fondateur serait la dissolution pure et simple de tous les partis qui constituent le FdG actuel. Partant de là, la méthodologie du M6R peut être l’outil de cette reconstruction.

  7. Goissédé

    Un grand nombre d’entre-nous savent ce qu’ils vont faire dimanche prochain.
    Pendant 50 ans mon réflexe était de dire : « Nos anciens se sont battus… Nous devons pour eux voter » pour quel résultat ? A-t-on le droit de juger ceux qui s’abstiennent , ils sont majoritaires et sont souvent ceux qui souffrent le plus ?
    La m6r peut être la solution pour réveiller ceux qui ne croient plus en rien, pour cela il faut plus de transparence.

  8. de Pontcharra

    Abstention. La moitié du peuple français ne vote pas. La plupart d’entre eux sont dégoutés par les politiques de gauche comme de droite, cela devrait suffire à vous interroger sur ce qui ne tourne vraiment pas rond dans ce système politique et ses institutions depuis plus de trente ans.

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