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78 commentaires


  1. Gilbert

    Face à une droite qui ne fait que se rapprocher du FN et des socialistes qui se droitisent les Francais ont oublié ce que gauche veut dire. Poussés aussi par une désinformation systématique qui ne parle que des 3 partis.
    Pour la première fois de ma vie je pense que je vais voter blanc. Pourquoi donner mon bulletin aux socialistes qui vont cirer les pompes aux électeurs du FN et de LR ? Je me dis quitte à aller au clache au moins je n’aurais pas participé à la gloire de nos ennemis. La gauche doit revenir. Sur mon bulletin j’écrirai Mélenchon.

  2. Francis

    D’accord avec @Cevennes 30, comment peut on dire combattre l’austérité et voter Bartolone, un des instaurateurs de l’austérité. Le Front de gauche n’aurait il pas encore touché le fond ?

  3. julie

    Vous nous aviez écrit Jean Luc dans votre dernier billet que vous seriez attentif aux commentaires de vos lecteurs pour vous positionner dans ce vote du second tour. A lecture de ces derniers, quasiment tout le monde refuse la fusion avec le PS qui sur le long terme nous dessert inexorablement et pourtant, vous continuez comme toujours et comme le PCF à vous rallier au PS ! Je comprends vos arguments mais je ne crois pas que ce soit la bonne solution.

  4. turmel jm

    Je ne sais pas si nous avons été humiliés mais en terme populaire je dirai que nous sommes habillés pour l’hiver, voir l’hiver prochain. Une bonne « dérouillée » nous avons pris, oui !
    Ce dimanche mon bulletin traduira une réflexion politique de fond. Jean-Luc Mélenchon dit vouloir la déroute de la droite et de l’extrême droite. Cette formule va satisfaire les caciques de mon parti (PCF) j’en conviens. Avec d’autres camarades nous préférons lutter pour la déroute des politiques de droite et d’extrême droite, la nuance est de taille. C’est la raison pour laquelle nous allons revoter pour la liste Dartigaulles. Ce n’est pas une question de sémantique, tout découle d’une clarification qu’il va bien falloir trancher en congrès, du moins nous sommes quelques uns(e) à lutter pour cela. Battre droite et son extrême cela suppose que le PS lui est toujours de gauche. A partir de là nos différentes directions, nos élus et d’autres camarades ont toute légitimité pour fusionner, se désister, s’acoquiner, se faire (…).
    Le débat devrait s’articuler ainsi; Le PS théorise t-il et applique t-il des méthodes libérales ? Ce parti est-il devenu un parti (d’élus) de centre droit ? Pour nous aux deux questions, la réponse est sans hésitation oui ! Si nous ne réglons pas au PCF ces interrogations, alors je crains que le voeu de Jean-Luc Mélenchon sera vain. La stratégie à géométrie variable sera de mise et les « vieux soldats » du militantisme d’entreprises à la retraites que nous sommes risquent d’être fatigués.

    1. PIETRON

      La litanie de la lutte pour la déroute des politiques de droite me semble bien réductrice. Un parti communiste ne lutte t’il pas contre le capitalisme ? Nuance de taille car lutter pour la déroute des politiques de droite sous entend la possibilité de s’allier à un parti comme le PS qui, sous entendu, pourrait éventuellement rallier le camp des anticapitalistes des communistes. Le programme commun a donné ce qu’il a donné me semble t’il.
      Non, mille fois non. Le PS, et ça ne date pas d’aujourd’hui, est un parti de la bourgeoisie (centre droit je sais pas ce que cela veut dire). On peut trouver mille et mille prétextes à un vote de « coalition », mais certains clivages rassemblés ressemblent plus à une adhésion au système plutot qu’à une lutte contre. Affaire de cohérence (surtout pour le communisme). Laurent, et les caciques, ont été absorbés par la mercantilisation politique. Leur confort, lui sénateur, les autres députés par exemple, a pris le pas sur les intérets de la classe ouvrière. C’est ce qui, en toute cohérence, m’a fait quitter ce parti il y a quelques années (l’ère Robert Hue. On voit où il est maintenant). Cela dit, le rouge est une couleur qui a encore de l’avenir. C’est peut-etre ce qui manque au FdG pour quelques entités politiques.

  5. Nicks

    Toute collusion avec le PS, en tant que parti ne peut que nous être préjudiciable. Il n’y a de perspective désormais que dans un mouvement de résistance dont vous pouvez être une des incarnations, mais à la condition que cela occasionne un rassemblement large, bien au delà de ce qu’on appelle aujourd’hui la gauche et qui est malheureusement rejetée ou ignorée par une grande majorité de la population, du fait des dévoiements en tout genre qu’a piloté le PS. Certaines propositions fondamentales pourraient entrainer une adhésion massive (réhabilitation de l’Etat en même temps que son contrôle démocratique, économie durable, géopolitique de la souveraineté et de la coopération). Ces thèmes, vous les maniez à merveille, mais vous êtes alourdis par de fameux boulets. Tant que les boutiques joueront, nous serons impuissants à empêcher le pire. Vous devez en tirer les conclusions, nous devons les assumer tous ensemble.

  6. laurentgantner

    Il ne devrait même pas à y avoir à discuter, à accepter ou refuser les 10% des sièges à pourvoir et acquis par le 1/10ème démocratique du versant minoritaire de la gauche française réparti entre 6,5% de EELV et 4% par le FdG (+1,5% à Lutte Ouvrière) d’après la moyenne de l’échelle nationale. Seulement encore faudrait-il être capable de s’en emparer en faisant appliquer la règle élémentaire de l’arithmétique politique et non pas les petits arrangements entre amis. Le problème avec ce versant minoritaire, à fortiori avec ce Front de gauche qui prétend le représenter, c’est que les plus grands donneurs de leçons ou qui en orientent le leadership viennent de parti qui n’ont pas obtenu de pourcentage au 1er tour de ces régionales 2015, notamment le PG, Parti de gauche dont provient JL Mélenchon. Un comble quand même mais le PCF n’est pas loin derrière…

  7. LARUE-VERSARI

    Depuis dimanche soir, je suis orpheline. Je vais devoir rejoindre « tonton Richert » qui a toujours été fâché avec ma famille. Je suis triste mais je ne me laisserai pas faire. On lâche rien !

    1. MICHEL E.

      Personnellement, je voterai pour JP Masseret éjecté du PS ! En souhaitant qu’il gagne et rejoigne JL Mélenchon. Je ne vois aucune raison de voter à droite.

  8. Julien

    Dimanche je voterai Bartolone, Dray (là j’ai beaucoup de mal ayant un minimum de mémoire), Cosse et les nôtres, mais sans aucune conviction sauf celle de ne pas contribuer à l’élection de Dame Pécresse. Cependant, j’aurais préféré le faire sans que les nôtres, du moins ceux du PG, y participent. Je crains que ce choix, certes cohérent de leur point de vue dans une logique régionale (peut-être cohérent pour les finances des partis aussi ?) nous pénalise grandement pour 2017. Fusion technique, certes, mais fusion. On (médias, FN) nous le ressortira « bagage accompagné » « rabatteur de voix ».
    Bon courage à vous Jean Luc, en espérant que vous nous représenterez, pour répondre alors à toutes ces futures invectives.

  9. Mel

    Bonjour et merci! J’ai le sentiment que tout cela doit être dit et expliqué, la manière comme vous le montrez, étant importante. D’abord écouter et réfléchir. Le coeur de la contradiction concrète est la mise en mouvement des assemblées de citoyens tout en menant la lutte politique au niveau national sous le pouvoir absolu des médiacrates, dans une contexte international de guerre psychologique qui laisse la place à la guerre tout court. Il va falloir creuser encore plus profond pour voir comment le peuple prend ses affaires en main aussi en dehors des élections qui ne sont qu’un des moyens de la lutte politique. Perso, à gauche, je désigne des responsables : les politiques qui refusent le non-cumul des mandats, la révocabilité des élus, l’écologie et la défense de l’internet, ainsi que les syndicats qui ont oublié longtemps leur rapport de classe avec le capital et ses serviteurs dans l’Etat. Après tout, les résistants furent bien peu nombreux en 39. Il nous faut préparer un Conseil National de Rassemblement.

  10. fed

    Je voterai blanc en Rhone Alpes car voter pour le PS c’est être d’accord avec la casse de l’état social qu’il exécute sur notre dos.

  11. acunzo

    Oui, mais pourquoi Bartolone, même si Pierre Laurent, même si les verts qui n’hésiteront pas à vous et à nous écraser à la moindre occasion, ils viennent de le faire, même si des camarades y sont. Les temps sont historiques, donc il faut des décisions historiques et quand on est un homme politique de votre niveau, avec vos analyses en très grandes parties justes, pertinentes et réconfortante pour le peuple et pour la gauche, vous avez le devoir d’avoir une vision de long terme. Et vous savez très bien que rien n’y changera si Bartolone passe à la place de Pécresse. Hollande fait pire que Sarkosy. Vous le dites tout est déjà décidé d’avance, les élections ne sont devenues que des paravents de conforts pour nos consciences occidentales molles. Ceux de 1789, de la Commune et de 36 rient sans doute de notre frilosité à prendre des risques. Alors à nous de préparer les conditions de la révolution qu’elle soit citoyenne ou pas et cela présuppose de prendre des risques. Mais les risques ne sont ils pas déjà devenus réalité ?

  12. Alain bobards

    Electeur en PACA, mon choix est fait. Ce sera vote blanc, par respect du droit de vote, lequel, rappelons-le, est un acquit, et parce que choisir entre la peste Estrosi et le choléra Le Pen m’est, tout simplement, impossible.
    Une petite info en passant. Les élus PS et un certain nombre de militants du Briançonnais, ont rendu leur carte, suite au retrait de la liste de Christian Castaner, sur l’injonction de Solférino !

  13. Max

    Oui les Français sont là, mais les Français sont fatigués de cette lutte qui semble perdues d’avance. Le problème de l’étincelle qui manque pour renverser la vapeur est que si vous l’allumez vous même vous ferez le jeu des gouvernants. Vous serez pointé du doigt comme mutin et fauteur de trouble. Alors toute action sera tuée dans l’oeuf. C’est a nous le peuple de faire trembler le pouvoir. Ensemble.

  14. richard

    Bonjour à tous
    Je vais être court. Qui a déjà assisté à une présentation du budget par un conseiller régional dans sa ville ou une discussion sur les orientations du même conseil régional ? Pour ma part, jamais. Qui a pu débattre avec son député de la loi liberticide qui risque d’être renouvelé pour encore 3 mois ? Je pense que cela est aussi une des pistes de cette débâcle.

  15. magda corelli

    Merci de ces éclairages mais ils sont insuffisants pour moi. Comme vous avez pu le constater les sympathisants, les militants, sont vent debout contre les fusions techniques. En IdF les verts ont négocié la plantation de 1 million d’arbres, le FdG les transports gratuits des enfants jusqu’à 11 ans. C’est tout ? Mes sources sont une interview de Bartolone dans l’Obs. Il dit aussi qu’il est sur la même longueur d’onde pour tout le reste. Mensonges. Depuis 17 ans les
    travailleurs sont toujours transportés comme des animaux dans les transports en commun quand il y a des transports ! La vie n’a fait que se détériorer en IdF dans tous les domaines et cela malgré des conseillers du PG et pas des moindres.
    Je n’irai pas voter Pécresse (même si, sans la foi, j’aime les santons particulièrement ceux de Naples) comme j’en menaçais mon entourage tant ma colère était froide mais je ne voterai pas non plus pour Bartolone. Jean Paul Huchon a fait une politique de droite et il comptait bien continuer s’il n’avait pas été mis sur la touche et Bartolone fera de même. Quant au financement des associations c’était déjà du saupoudrage. Qu’elles trouvent d’autres sources et si en plus elles servent à mettre le couvercle sur les inégalités sont-elles bien utiles ?
    PS. Le PG a des problèmes en Normandie et c’est toujours les même coups bas de la part du PS, du PC et d’Ensemble si je suis correctement informée. C’est avec impatience que j’attends de savoir quel sera votre futur.

  16. michel60

    Jean Luc,
    Tu es (comme d’autre au FdG) aussi responsable de la confusion sur la nature du FdG. En effet parfois le PS est présenté comme « solférinien » car n’ayant plus rien de socialiste, parfois (dans ce billet aussi) tu parles de la gauche en englobant le PS et le FdG. Donc les « opposants de gauche » à une gauche qui ne l’est pas tout en l’étant quand même un peu, ne sont pas crédibles. Pour continuer dans la même veine on est contre les solferiniens qui ne sont plus socialistes mais on s’allie avec eux pour faire gagner la gauche. Du pain béni pour Marine le Pen.
    Après avoir voté avec enthousiasme pour toi à la présidentielle, je suis devenu de plus en plus sceptique sur le FdG (que le PC a sabordé) et au jour d’aujourd’hui sur le PG. Tant que la rupture effective avec le PS ne sera pas réalisée, tant que vous en resterez à des fantasmes de réformes de l’Europe (sous menace d’un plan B) vous serez illisibles au plus grand nombre. La gauche, vous y compris, est finie (le FdG n’est plus qu’une icône indéchiffrable que vous portez comme une croix), l’UE est moribonde et irréformable. On ne construit pas sur et avec des ruines. Osez, le chemin sera difficile mais au moins il sera tracé.

  17. robespierre

    Cher Jean Luc laissons le FN gagner et mettons en route la 6ème république. Les gens ne comprendront rien tant qu’il orront pas goûter au diable et après créons un nouveau parti de gauche sans alliance un seul drapeau un seul chef et le peuple suivra.

  18. André 83

    Bien d’accord avec @CEVENNES 30, on ne peut en rester à ces explications pour appeler à voter PS ! C’est un peu léger comme explication de vote d’une telle importance pour l’avenir. Avec cette argumentation, ce n’est pas demain que les abstentionnistes retrouveront le chemin des urnes ! S’il vous plait, après le FdG qui n’était pas clair et en mourut, n’adoptez pas, vous aussi, la langue de bois.
    Je souhaite qu’à partir de lundi les bouches s’ouvrent, mais bien du mal est déjà fait.

  19. Guy

    Le PCF de la Marne appelle à carrément voter pour le candidat de la droite dans la région Grand Est, au lieu de Masseret. J’ignore si c’est la consigne du PCF dans tout le Grand Est, mais comment s’associer à de tels partenaires qui ne laissent même pas le choix de conscience à leur électeurs en appellant délibérement à voter à droite contre ceux avec qui ils étaient associés hier, suivant ainsi les consignes des Cambadélis, Valls et consorts. Non vraiment trop c’est trop.

  20. PIETRON

    Le cartel Front de gauche montre ses limites.
    Aux présidentielles les gens votent pour un homme ou une femme (dans un cadre électoral totalement antidémocratique). Aux régionales, ce sont des listes. Un cartel de partis ce sont des opportunismes, des postes convoités, des « réseaux d’élus » à sauvegarder. Les abstentionnistes des régionales ne boudent pas (ou moins) les urnes aux présidentielles.
    Le problème c’est que les médias accréditent l’idée que les élections sont l’unique moment d’expression populaire. Quand on affirme que les classes moyennes (qu’est ce?) sont le « ferment révolutionnaire », il ne faut pas s’étonner que les classes populaires majoritaires se détournent d’une entité comme le FdG. Car finalement, il est de bon ton d’enfoncer le clou du mépris bien dit à l’égard de cette classe populaire, en effet Jean-Luc Mélenchon. Mais pour confirmer cette dénonciation il faut qu’en termes politique et social cette classe puissent se sentir soutenue. C’est sur ce terrain, un comble, que le FN a réussi son coup.
    Eh oui la classe ouvrière (employés inclus) existe. Exploitation, précarité, pauvreté, bref les conséquences du combat de classe mené par le MEDEF, LE PS solférinien, la Droite, et le FN en épouvantail intrumentalisé, sont terriblement d’actualité. Ce combat que menait le PCF n’existe plus. Mais on se rend bien compte du manque.
    Les fusions, les retraits, où qu’ils soient, nourrissent le FN. Niet. Ni PS, ni LR ! Ce serait…

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