Après le deuxième tour des élections régionales, ma déclaration évoque la COP 21. Ma surprise, ce fut d’être le seul à le faire. Ici, je fais un rapide bilan personnel de cet évènement. Et je donne un lien vers le bilan qu’en tire Martine Billard. Mais ce détail surligne le caractère irréel de cette nouvelle soirée électorale hors-sol. Elle concluait une séquence électorale spécialement glauque. Comment aurait-il pu en être autrement ? Depuis le 13 novembre, chaque jour s’est passé dans les images de l’état d’urgence contre le terrorisme.
Les Verts comptaient sur l’épisode COP21 pour percer à la faveur du retour du thème essentiel de la crise climatique. Cazeneuve a détruit cet espoir en criminalisant soigneusement l’image de tous les écologistes. Du grand art à coups à coup de résidence surveillée et de scènes de violences intervenant aux horaires médiatiquement productifs.
Après quoi recommençait en boucle le pilonnage médiatique sur la victoire annoncée du Front national et de la famille Le Pen. Du peu de jours qu’il est resté pour faire campagne, la scène publique a donc été dominée de bout en bout par les thèmes, le style, et le ton de l’extrême droite et du parti sécuritaire en général. Tout a été défiguré par cette obsession. Jusqu’aux stratégies de tous les partis alentours comme on a dû le voir pour le deuxième tour. Une catastrophe a été évité de justesse, mais à quel prix ? La moitié de la population française est désormais placée sous une administration régionale ultralibérale et ultrasécuritaire.
Mon post traite de l’affaire de l’attentat au cutter et de l’espoir d’avoir enfin une information factuelle débarrassée des jugements par a priori et des refrains des catéchistes des médias grâce à l’émergence des robots journalistes.
Le Front de Gauche ressort considérablement affaibli électoralement, moralement et financièrement des élections régionales ! Je n’y reviens pas. Pour autant, il n’est guère raisonnable de le passer par-dessus bord si l’on ne dispose d’aucune solution de rechange. Dit autrement : il est d’autant plus urgent de proposer une méthode de rechange que celle-ci s’est épuisée de l’avis général. Les Verts ont engagé un nouvel invraisemblable changement de pied sous la houlette de Cécile Duflot. Celle-ci propose son retour au gouvernement en échange d’emplois jeunes et deux ou trois autres caramels du même acabit. Ni la proportionnelle ni Fessenheim, ni, ni, ni…
Du coup c’est la surenchère à droite de tout l’attelage. Jean Vincent Placé dit qu’il parle mieux avec la droite et notamment NKM qu’avec moi. Je veux bien le croire. Du coup, les solfériniens jubilent et sont passés à l’étape suivante de la démolition générale du champ politique. Ils harponnent à présent la droite et sa ligne de fracture interne entre centristes et le reste qui est déjà en voie de satellisation autour des idées du Front National. Comme c’est exactement ce que j’ai tant de fois décrit et analysé ici, je n’insiste pas. D’ailleurs, la manœuvre est assez ostentatoire et mise en scène pour que nul à présent ne puisse plus rien en ignorer.
À ce rythme, il n’y aura plus de PS avant la fin de l’année 2016. Le cycle du parti né a Épinay en 1971 est clos et mort. C’est d’ailleurs ce que disait Jean-Christophe Cambadélis il y a de cela quelques mois. Je ne l’aurais pas vu dans le rôle du fossoyeur.
La COP21 s’est achevée. Bien sûr, je ne veux pas passer à côté de ce qui est positif. Je le mentionne parce que pour le reste et pour l’essentiel, je crois que cette conférence est restée en dessous de la main de ce qui est non seulement nécessaire mais même attdispensable. On doit être heureux que 195 pays se soient retrouvés et qu’ils aient pu adopter un texte sur le thème du dérèglement du climat. Ce thème n’aura donc mis que trente ans pour s’imposer sur la scène mondiale. C’est un délai très court si l’on tient compte de ce que sont les accords internationaux. Exemple. On n’a pu adopter qu’en 1993 la convention sur la destruction des armes chimiques. Quel délai après deux guerres mondiales où elles avaient traumatisé la terre entière ! Les États-Unis qui l’ont signée n’ont toujours pas fini de détruire leurs armes dans ce domaine. Comme ils avaient refusé de signer en même temps une convention sur les armes bactériologiques, il fut convenu de continuer les discussions. Elles continuent sans doute. Rien n’a bougé d’un millimètre sur le sujet. Et pourtant, on comprend facilement l’urgence dans ce domaine compte tenu de l’instabilité du monde.
Autre point positif : pour la COP21, les experts du monde entier disent que les diplomates français ont fait merveille dans leur métier. Cela prouve que leur administration ne doit pas être démantelée au profit de je ne sais quel improbable « service diplomatique européen » déjà si couteux pour ne servir à rien comme on vient de le constater une nouvelle fois. Dans ce contexte, j’ai noté également les hommages rendus de tous côtés au rôle de Nicolas Hulot et de sa fondation. Je crois que c’est important qu’une ONG de notre pays soit considérée comme une référence mondiale sur le thème numéro un pour le futur de l’humanité.
La COP22 aura-t-elle lieu ? Je sais bien qu’elle est prévue dès l’an prochain au Maroc. Heureusement ! Car au-delà, peut-être n’aurait-elle pas lieu. Parce que la catastrophe climatique, elle, pourrait s’être déclenchée bien avant la COP30. L’accord trouvé samedi à Paris entre les 195 pays n’est pas en mesure de l’empêcher. C’est un accord tellement plein de faux-semblants. Il fixe des objectifs que les négociateurs savent inatteignables du fait… du contenu de l’accord lui-même ! Je m’explique. Dans la déclaration introductive, le texte dit que les États veulent limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés maximum et si possible à 1,5 degré d’ici 2100. Mais dans le même temps, les engagements des mêmes États pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent seulement d’espérer limiter le réchauffement à 3 degrés ! Ces engagements sont annexés à l’accord. Qui croire alors ? L’introduction de l’accord ou ses annexes ?
La mention d’objectifs plus ambitieux est intéressante. Elle permet de fixer quels sont les enjeux et les points sensibles. Mais leur valeur est purement déclarative. D’autant que les engagements de réductions d’émissions sont eux-mêmes strictement volontaires et situés hors du champ juridique de l’accord. Ils n’ont pas fait l’objet de discussions pendant la conférence. C’est donc une tromperie diplomatique évidente et tout le monde le sait. Le texte se contente « d’insister avec une vive préoccupation sur l’urgence de combler l’écart significatif » entre les engagements et les promesses verbales… Comment combler cet écart ? Le texte de l’accord ne le dit pas !
« Ce volontarisme est affaibli par l’absence d’objectifs chiffrés à long terme » écrit poliment à ce sujet le journal Le Monde. En effet, l’accord ne donne aucune date précise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ni aucun volume d’émissions maximum. Il se contente de dire que les États « cherchent à parvenir au plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre dans les meilleurs délais » sans plus de précision. Et à « parvenir à un équilibre entre les émissions [liées à l’activité humaines] et les absorptions [liées à l’activité humaine] par les puits de gaz à effet de serre au cours de la deuxième moitié du siècle », sans échéance plus précise, là non plus. Aucun objectif à 2020, ni 2030 ni même 2050 ! Le flou le plus grand règne donc et chacun pourra estimer avoir respecté l’esprit d’un tel texte !
De ce fait, l’accord laisse ainsi s’entretenir de graves illusions. Ainsi, quand il fait sien l’objectif de zéro émissions « nettes » de gaz à effet de serre après 2050. C’est-à-dire zéro quantité supplémentaire après stockage ou captation du CO² émis ! C’est laisser la porte ouverte à une croyance dangereuse : celle selon laquelle on pourrait continuer à polluer comme aujourd’hui, du moment qu’on parvient à capter à proportion le CO². On connait déjà les polémiques à propos de l’idée de planter suffisamment d’arbres sur des surfaces immenses pour absorber ces émissions, quitte à sacrifier des milliers d’hectares de terres agricoles pour cela. C’est si discuté et si peu réaliste compte tenu de la déprime alimentaire qui s’annonce que personne n’y croit vraiment.
L’alimentation est d’ailleurs une autre victime des chèvres/choux du texte de l’accord. En effet, la mention de « sécurité alimentaire » a ainsi été introduite dans les considérants introductifs sous la pression de plusieurs ONG et États. Mais, cette notion n’est pas reprise à l’article 2 où elle devrait se trouver. Elle laisse la place à une vague promesse selon laquelle le changement climatique ne doit pas hypothéquer la « production alimentaire ». Or, ce n’est pas du tout la même chose de produire de l’alimentation que d’assurer la sécurité alimentaire des populations. Dans un cas, rien n’est dit ni sur le niveau ni sur l’usage des productions. Elles peuvent très bien être faites au seul usage de l’exportation par exemple. En revanche, la notion de sécurité alimentaire suppose d’apporter une garantie d’alimentation à une population ! Ce qui veut dire relocaliser et diversifier les productions sans se soucier de l’accès au marché mondial.
Tout le texte est dans le même esprit. Le financement, par exemple, demeure totalement invisible. L’accord reprend l’objectif d’un « fonds vert » de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Il doit servir à financer les projets des pays en développement en matière de réduction des émissions et d’adaptation au changement climatique. Mais l’accord ne détaille pas l’origine ni la forme de cet argent ! Y aura-t-il vraiment 100 milliards ? Qui les donnera ? Sera-ce de l’argent public ou privé ? Sous forme de dons ou de prêts ? Là encore, c’est le plus grand flou. L’augmentation du montant est même renvoyée à 2025. Quant à la notion de « pertes et dommages », son intégration est là encore purement formelle. De quoi s’agit-il ? De donner droit aux États de faire reconnaître des dégâts liés au changement climatique : baisse de production alimentaire liée à une sécheresse, littoral dévasté par un ouragan… Après une rude bataille des pays pauvres, la mention figure dans le texte à l’article 8. Mais l’accord dit explicitement que « l’article 8 ne peut donner lieu ni servir de fondement à aucune responsabilité ni indemnisation » des pays pauvres par les principaux pays responsables du changement climatique ! Encore une déclaration sans effet donc.
Toutes les organisations écologistes ont un regard critique sur cet accord. Certaines essaient de trouver des points d’appui dans le texte pour poursuivre la mobilisation. Mais aucune n’est dupe. Ainsi le Réseau Action climat qui regroupe de nombreuses ONG juge que « l’accord de Paris sera un point de départ indispensable pour répondre au péril climatique, mais il est insuffisant pour l’enrayer. Le mode d’emploi proposé dans l’accord reste vague et le calendrier repousse à plus tard les efforts à fournir tout de suite. (…) Si les gouvernements ne vont pas plus loin que ce qu’ils ont décidé à la COP21, nous nous dirigerons droit dans le mur ». Le directeur de Greenpeace International Kumi Naidoo estime lui que « l’injustice transpire dans ce texte. Les pays à l’origine du problème ont promis trop peu d’aide pour les populations sur les lignes de front du dérèglement climatique ». Il en va de même pour les Amis de la Terre selon qui « le gouvernement français cherche à sauver les apparences, mais il n’est en aucun cas en train de sauver le climat ». Le Parti de Gauche et Martine Billard, sa responsable en la matière, ne disent pas autre chose.
Étrangement, cette analyse des organisations écologistes contraste clairement avec l’enthousiasme de ceux qui se présentent comme leurs porte-parole en politique, Europe Ecologie-Les Verts. Dimanche soir sur France 2, pendant la soirée électorale, Cécile Duflot a ainsi félicité François Hollande et Laurent Fabius pour leur action sans émettre la moindre critique ! Dans un communiqué, Emmanuelle Cosse, Julien Bayou et Sandrine Rousseau ont salué « un accord historique ». Rien de moins ! On se pince en lisant des phrases comme « en l’adoptant, les pays du monde montrent qu’ils mesurent l’ampleur et les dangers d’un dérèglement climatique non maîtrisé ». Ou encore quand les dirigeants d’EELV écrivent que « la volonté de rester en deçà de 2 degrés de réchauffement en moyenne est une avancée réelle » alors que les engagements pris sont très loin de cet objectif. C’est se payer de mots et mépriser l’intelligence des militants écologistes qui savent de quoi il retourne. Comment ne pas s’interroger aussi sur le décalage entre le commentaire du directeur de Greenpeace sur « l’injustice » de l’accord et le communiqué d’EELV pour qui « la question de la justice climatique a été au cœur des négociations à juste titre. En permettant aux pays en développement de s’adapter, les États les plus riches ont reconnu l’importance de mettre en œuvre une justice climatique » ? Croire qu’avec cet accord « la voie est désormais ouverte pour aller vers des économies 100% renouvelables » et qu’il faudra seulement « à l’avenir être vigilant quant à la mise en œuvre de cet accord » est soit d’une naïveté confondante soit d’un cynisme absolu.
Pour ma part, je vous renvoie à l’analyse fine réalisée par l’association Attac. Elle est résumée en quelques lignes : « Un accord à n’importe quel prix n’était pas le mandat confié à la COP 21, François Hollande et Laurent Fabius. Utiliser les termes « ambitieux », « juste » et « juridiquement contraignant » pour présenter l’accord de Paris est une escroquerie intellectuelle. Y accoler la référence à la « justice climatique », sans contenu, est méprisant envers toutes celles et ceux qui se mobilisent en ce sens depuis des années. Faut-il rappeler que cet accord de Paris entérine des [engagements nationaux] qui préparent un réchauffement climatique supérieur à 3°C, sans se doter des dispositifs pour revenir sur une trajectoire inférieure à 1,5°C ou même 2°C ? L’accord de Paris n’apporte rien de plus que les engagements individuels des États : c’est un accord à la carte qui permet à chaque État de faire ce qu’il veut en matière d’émissions de GES. Il est temps de tourner la page des énergies fossiles. Pas de faire semblant ». Le porte-parole d’Attac France Thomas Coutrot met le doigt là où ça fait mal : « le très pâle accord reflète l’impuissance des gouvernements à s’attaquer aux causes réelles des dérèglements climatiques. Rien d’étonnant : l’avidité des multinationales, les énergies fossiles et l’obsession de la croissance sont considérées comme des données intouchables. La France se prétendait exemplaire, elle ne remet pas en cause ses propres projets climaticides ».
Que faire devant cet accord ? D’abord éviter de s’illusionner sur son contenu. Ensuite le faire connaitre et travailler texte a la main pour élever le niveau de conscience civique au sujet des questions climatiques. Ensuite encore, appuyer les différentes organisations sociales, écologistes et citoyennes qui appellent à se mobiliser pour continuer les pressions plutôt que d’adresser des louanges d’amnistie à ceux qui ont élaboré ce texte. À nous enfin de proposer pour notre pays de montrer l’exemple en adoptant l’objectif d’une France avec 100% d’énergies renouvelables en 2050, c’est-à-dire sortie des énergies carbonées et du nucléaire. Nous montrerons ainsi que nous ne nous résignons pas à la catastrophe. Mais, parce que le pire est désormais probable, nous devons aussi travailler activement à un plan global d’adaptation de la France aux effets du changement climatique, en métropole et dans les outre-mers. Nous n’avons en effet pas d’autre choix que de nous préparer à assumer demain les conséquences dramatiques des fautes des dirigeants d’aujourd’hui.
Pendant une journée, un attentat bidon au cutter a nourri ce que la sainte corporation appelle un « emballement médiatique ». C’est-à-dire que pendant une journée, sans autre preuve que l’envie d’en rajouter pour faire gicler l’adrénaline, des envoyés spéciaux, lecteurs de prompteur et autres gugusses ont fait peur à tout le monde gratuitement sans vérification ni prudence. Une honte pure, un échec total du métier qui rappelle une fois de plus l’état de délabrement de cette sphère médiatique en proie au sensationnalisme et addict au buzz. J’en étais là de mon ébahissement quand j’ai lu quelque chose que beaucoup d’entre vous savaient sans doute.
Il existe des robots journalistes. Nous le savions. Mais ils ont fait l’essentiel du travail de compilation et commentaires succincts pour les résultats des régionales, commune par commune. Le Monde, L’Express, France Bleu et Le parisien les ont utilisés ce soir-là à grande échelle. Pour faire ce travail qui nécessiterait une armée de journalistes, un algorithme a remplacé tout le monde. « Et ce sans aucune erreur » se réjouit le directeur des rédactions du Monde » (un humain).
Le journal Les Échos publie à ce sujet une interview très décoiffante de Hilde Van Der Kaa une chercheuse de l’université d’Eindhoven aux Pays-Bas. Selon elle la crédibilité comparée des robots et des journalistes humains pour le lecteur dépend du sujet. On s’en doutait. Mais voici le plus drôle. Les lecteurs ont trouvé étranges les articles sur le sport écrit par des robots et ne les ont pas appréciés. Par contre, les articles sur l’économie ne les ont pas surpris ni dérangés ! Sans commentaire. Il est vrai que la récitation du catéchisme est facile à greffer sur n’importe quelle donnée, n’importe quel sujet. Une machine s’en sort sans difficulté.
Pour les spécialistes, ce genre de travail sera celui des agences de presse du futur. Vaste programme. Pour ma part, ce qui me réjouit c’est que le recours au robot implique une très nette séparation du récit factuel et du commentaire. Fini, donc, peut-être, le commentaire se substituant à l’information. Il ne restera donc plus grand-chose à faire pour une grande partie des médiacrates qui se sont toujours abrités derrière leur prétention à « informer » en recopiant les dépêches d’agence pour bourrer le crâne à chaque ligne. Quel risque ? Que le robot raconte n’importe quoi et notamment de choses qui ne sont pas vraies ? Qu’il provoque un effet de resserrement des centres d’intérêts des lecteurs à ce qu’il diffuserait en boucle ? Mais c’est déjà le cas sans robots ! La preuve par la journée « d’emballement médiatique sur l’attentat au cutter » ! La différence, c’est que les robots sont perfectibles et leur algorithme évolutifs. Tandis que les médiacrates et la sainte corporation refuse toute mise en cause et ne reconnaît jamais aucune erreur.
Mais le même directeur du Monde rappelle quand même que ce système a cependant ses limites. « Il faut être sûr de la nature des données et il faut qu’elles aient un sens sans jugement de valeur ni analyse » déclare-t-il ! Un comble ! C’est exactement ce que l’on attend d’habitude, non ? C’est pourquoi, selon lui, cela ne saurait remplacer le travail des journalistes. J’en conclu exactement le contraire. Pour faire disparaître les distorsions de faits par l’analyse et le jugement a priori, mieux vaut un robot qu’un humain. De plus, évidemment, un robot coûte bien moins cher qu’un journaliste. Par conséquent, si l’on s’en tient à ce qu’écrivent (pour l’instant) les journalistes en matière d’économie, l’avenir ne fait aucun doute : ils seront bientôt remplacés par des robots plus « efficients », plus « compétitifs », plus « rentables », prêts à travailler la nuit, le dimanche et même les jours fériés. Bref, les employés modèles dont rêvent Macron et les journalistes économiques. Du moins, jusqu’à ce qu’ils soient eux-mêmes menacés par ce système inhumain. Dans tous les sens du terme.
84 commentaires
DEVILLE
Je pense que désormais et plus que jamais, il faut clairement mettre en avant des propositions concrètes plutôt que de se sentir obligé de taper sur le PS ou Hollande : 6ème République, salaire maximum, revenu maximum, écosocialisme (oui parler beaucoup d’écologie, il faut), propositions concrètes de lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale etc. Rabâchons ces thèmes lorsque parole nous est donnée plutôt que d’utiliser le temps de parole déjà très restreint à taper sur d’autres. Ouvrir une voie, proposer un chemin, attirera davantage que de critiquer les autres. Les autres sont déjà au fond du trou (l’indicateur est l’abstention), il est donc inutile, chronophage et surtout contre productif de leur enfoncer la tête sous l’eau car cela nous fait rentrer dans la politicaillerie quotidienne, rejetée par le plus grande nombre de citoyens. Il faut donc parvenir à se démarquer des autres dans l’esprit des gens et apr conséquent, ne plus jamais faire cette erreur terrible des régionales, de se rapprocher ou d’appeler à voter PS, ceci nous ramène au fond du saut systématiquement, c’est suicidaire.
En résumer, émettre des propositions positives, concrètes jusqu’aux présidentielles couper tous les ponts avec le PS. On va y arriver mes chers camarades, si nous diffusons du positif, nous devons nous-mêmes être persuadés que ce message sera entendu.
Emmanuel B
Entièrement d’accord. Il faut se concentrer sur des propositions concrètes et enthousiasmantes. Et même dessiner plus clairement les contours de la 6ème république que l’on souhaiterait. L’assemblée constituante reste floue à mes yeux. Proposons au gens de voter plus et plus souvent, d’être plus impliqués dans la vie politique, dans la vie des entreprises, dans la vie culturelle, dans la vie scientifique. Parlons de l’économie de la mer, parlons du salaire maximum, de la révolution fiscale, mais parlons aussi des biens communs, du financement participatif, de l’open source, de l’open hardware, des supermarchés collaboratifs, du revenu de base, des monnaies numériques, des fablabs, des habitats mutualisés, du rachat de terre pour les paysans, des scops, que sais-je encore ? Parlons de tout ce que les gens créent sur le compost du capitalisme ! Parlons de ce bouillonnement créatif et citoyen qui passe en dehors des radars médiatiques. Donnons lui la force de s’organiser et de se propager à plus grande échelle.
Denis F
Vous voulez convaincre les gens de vous suivre,
Hyper simple, le trytique est le suivant : SMIC à 1700 euros net/mois pour 32 heures/semaine, la retraite à 60 ans pour tous y compris les fonctionnaires, retour au franc monnaie nationale étalonné sur l’euro.
Comment vous le faites et y arrivez, les gens s’en foutent, faite le c’est tout… Et les laïus ça suffit !
Ensuite les recettes et les moyens c’est le problème de ceux qui veulent travailler pour la France et non plus pour leur gueule, c’est même pas un problème de parti politique, cela ils ne servent plus à rien, c’est seulement un problème d’intelligence, et ces derniers temps, +de 50 ans, elle fait cruellement défaut chez les décideurs de tout ordre. Et que personne vienne me traiter de démagogue, car c’est totalement réalisable, l’argent existe et on sait même où il se trouve, faut avoir des couilles pour aller le chercher ou le faire revenir, c’est tout. Je sais c’est déjà énorme, mais y a pas d’autre solution dans l’immédiat, après on verra, alors les utopistes et les intellos restez à la maison car il s’agit bien de demain dans l’immédiat, donc de faire dans le simple et le concret.
jean ai marre
Comme toujours, excellent message. Pour la Cop21, comme pour tout se qui touche à l’écologie, il y un axiome incontournable. Les libéraux ne feront d’écologie que si ça génère du profit !
Concernant la reconstruction de la gauche, ce qui serait original et salutaire c’est que les partis de la gauche radicale créent un rassemblement incluant associations, activistes et non-encartés, pour aboutir à un programme porté par une personnalité difficilement attaquable sur une carrière politique personnelle. Et que ce mouvement prenne part aux luttes, sans attendre les prochaines élection, pour montrer qu’il est possible de sortir du discours fataliste. Que les citoyens, droits sur leur deux jambes, en dehors de tous sondages, affirment leurs volonté.
jiji2
EElV est un parti d’opportunistes, de pédagos étriqués et boursoufflés, sans ligne, sans consistance, qui ne pèse plus rien dans le paysage politique. Ajoutons à cela l’infamie de la trahison. Il ne s’en relèveront pas. Faisons rentrer au bercail les brebis égarées chez le « grand méchant loup » par désespoir. La technique du chiffon rouge dans laquelle est passé maître François Hollande est désormais avérée aux yeux de tous et vient d’être illustrée magnifiquement. Marine Le Pen ne sera jamais élue. L’ultime espoir repose en l’état actuel, sur les épaules de Jean-Luc Mélenchon, seul, je dis bien seul à pouvoir incarner une véritable ligne de progrès.
Constant, visionnaire, fidèle à tes idées, Jean-Luc trace la route avec tes fidèles qui restent nombreux en dépit de la désinformation quotidienne. Au delà de la vraie gauche, c’est bien évidemment tout un pan du peuple de France qu’il est nécessaire d’entraîner. Rude tâche. (La dénomination Parti de gauche ne paraît plus adapté à la situation actuelle). Les mots parti et gauche ne font plus partie du logiciel des jeunes et semblent totalement démonétisés chez nombre de nos concitoyens.
Alain COLLET
Rappel historique. 2005 campagne unitaire contre le traité européen, 2007 échec à la présidentielle. 2012 bonne campagne unitaire, échec aux législatives. La V° et sa présidentialisation à outrance est définitivement un terrain miné.
En 2017 on va encore se fracasser sur cet obstacle. C’est pourquoi il me semble qu’il faut donner la priorité, dès maintenant, à la désignation des quelques 590 camarades mandatés pour être candidat aux législatives. Ensuite désignation d’un(e) porte parole pour la présidentielle. Si absent du 2° tour, pas de consigne, et tous nos efforts sur les législatives. C’est par notre capacité à relever le défit des législatives (appuis sur M6R, programme sur une demie page, choix des candidats, un an pour faire campagne…) que l’on peut peut-être renverser le cour de cette sinistre période.
thierryjj93
La désignation des 590 candidats pour les législatives de 2017 doit se faire hors des contingences partisanes mais dans le cadre d’un soutien d’une candidature dont les principaux axes doivent être la VIème République, la règle verte et une Europe citoyenne avec refus de toute alliance avec les partis de droite dont font partie le PS et EELV.
suzanne 26
Et nicolas Hulot ? Je me rappelle qu’il avait dit qu’il avait voté pour vous en 2012. Et là, disparu de la scène alors qu’il a été le grand organisateur. Bizarre, bizarre. Il a gardé une image d’homme honnête et intègre pour beaucoup de gens (malgré les critiques des gauchistes) et surtout ce n’est pas un homme de parti. Ça serait bien un partenariat avec lui.
DUCHENE JEAN
La catastrophe n’a pas été évitée car l’enjeu ne se situe pas dans l’arène électorale. De ce point de vue, le FdG n’a à l’heure actuelle plus aucune perspective électorale et plus aucune stratégie. Or il semble que ce soit la seule qui soit envisagée. L’avenir et le rapport des forces se situent sur le terrain de l’action sociale. Que propose le FdG et Jean-Luc Mélenchon pour mobiliser les salariés sur le seul terrain qui peut faire évoluer ces rapports de force, celui des revendications et de l’action sociale ?
naif
C’est bien le boulot des syndicats ! Ce n’est pas à JL Mélenchon de mobiliser les salariés dans les luttes. Il donne l’éclairage, la vision, et la stratégie pour rassembler ceux qui ont intérêt à se retrouver dans les urnes et dans les luttes. Mais ce n’est pas à lui de dicter le comment faire aux syndicats.
cantau ML
Le PS n’est pas de gauche, surtout aucune alliance, aucun ralliement. Le PS n’est pas démocratique, et sûrement plus républicain. Je crois que ce parti veut entraîner les citoyens sur une gouvernance unique (droite/gauche), avec, non plus des oppositions, mais un bouc émissaire, une sorte de diable qu’on sort de la boîte quand on se trouve en mauvaise posture, je pense là à Marine Le Pen. Je dis honte à cette posture politique, absolument dangereuse pour ceux qui pensent que l’équilibre vient de la tension des oppositions, et ceux qui croient encore à la démocratie, je redis honte à cette posture des faillis politiques. Mais le plus inquiétant, c’est que cette posture perverse pourrait être bien reçue par les Français. Ne pas confondre union et servitude volontaire.
Révolver
Exemple de proposition concrète pour 2017, afin d’aller vers une société où l’égalité ne serait pas un vain mot, mettre fin à cette injustice fondamentale très répandue au sein des services étatiques et para étatiques, les écarts de salaires entre titulaires et non titulaires ! Il ne suffit pas que les premiers jouissent d’une plus grande sécurité de l’emploi, on les rémunère également beaucoup mieux alors que le travail est, lui, égal pour tous. Des centaines de milliers de personnes vivent cette inégalité au quotidien et en conçoivent une amertume grandissante, or de simples décrets permettraient de régler ce problème.
Barnola
A propos du « 100% d’énergie renouvelable à l’horizon 2050« , le journaliste de Liberation S. Huet, président de l’association des journalistes scientifiques a publié sur son blog une analyse très intéressante sur « le mix électrique 100% EnR de l’Ademe » daté du 9/11/2015.
Antoine
Personnellement, je n’ai aucune confiance aux résultats de votes électroniques dans les grandes villes. Le Front de gauche est la seule alternative politique qui tienne la route, dommage que sa composante se tire dans les pattes et le discrédite. Pour ma part, j’attribue l’échec à l’énergie dépensée à combattre le FN. Je trouve ridicule d’occuper ce terrain instrumentalisé à outrance. Un peu long à développer, mais pour résumer, il faille se battre pour un programme et non pas contre ceux des autres (en tenant compte des phobies et des besoins d’être rassurés d’une partie d’un électorat qui autrement voterait contre son intérêt réel). La prise de conscience doit se faire sur des valeurs partagées, mais également sur ces craintes pour lesquelles vous n’apportez que des réponses philosophiques et aucun argument concret qui puisse renverser la tendance. C’est ainsi que l’UMP, PS, FN vous relèguent dans les oubliettes électorales indépendamment du fait, que ces peurs primaires soient justifiées ou non. La peur, n’est pas sensible à la raison et c’est en cela qu’il est si facile de nous mettre la pâté.
Il est nullement question de renier les valeurs profondes de la gauche, mais de tirer un enseignement et de proposer du concret qui puisse satisfaire un électorat qui vous échappe. Bref, d’être dans l’obligation de parler d’un tabou. Là où l’on divise pour mieux régner est le levier de la victoire. Un piège à cons très efficace à voir nos résultats !
Maurin
Il fut un temps où le FdG propsait un débat démocratique et rationnel sur l’énergie nucléaire civile avec référendum à la clé poour faire trancher le peuple quand les choses seraient enfin clarifiées et non passionnées ou idéologiques. Que s’est-il passé ?
L’UNSCEAR organe de l’ONU, équivalent du GIEC produit aussi des rapports réguliers. Le dernier sur Fukushima conclut sur le caractère « insignifiant » (c’est bien le terme utilisé !) sur une très grande part de la zone poluée par le Césium 137. Alors qui croire, l’UNSCEAR ou les radiosceptiques ? L’analogie avec le climat est frappante. D’autant plus que les progrès avec la génération 4 sont considérables tant en matière de déchets que de risques de prolifération ou d’accident. Le nucléaire fait partie de la solution et non l’inverse. Il permettra d’avoir le temps et l’argent pour passer plus sereinement aux renouvelables classiques. C’est en tout cas le point de vue de nombreux écologistes anglo-saxon. Nicolas Hulot en fut un au début de sa carrière. Et bien sûr le père de l’écologie moderne James Lovelock.
RV
Comme vous le dites si bien, c’est le FdG qui mettait cette proposition sur la table, pas le PG. Vu l’état du FdG, il y a fort à craindre que cette proposition ne passe à la trappe. Ce serait assez regrettable !
RQ
Le faible niveau de l’accord de la COP21 n’est que le reflet du manque de vision des Etats sur les solutions pragmatiques qui permettraient de contrer le réchauffement climatique.
Et le nucléaire, s’il ne peut évidemment être toute la solution, doit néanmoins assurément faire partie de la solution
Que l’on mesure les risques du nucléaires (accidents, déchets, démentelement etc….) à l’aune des risques du réchauffement climatique qui sera aggravé si on sort du nucléaire ! Et aussi à l’aune des risques des énergies renouvelables (qui ne sont pas nuls non plus). Et des contraintes qui existent pour les faire progresser massivement à la hauteur des fossiles dont il faut se débarrasser après avoir fait tous les efforts d’économie d’énergie (mais rappelons nous que le confort, l’activité économique, c’est de la transformation de choses, donc de l’énergie). Et ces contraintes existent en terme de minerais et matières premieres nécessaires aux machines captant les ENR, des contraintes d’espaces, d’acceptation sociale etc…
jlmld
Enfin quelques positions responsables à propos de nucléaire sur ce site. Maintenant que le parti dit « écologiste » change de direction pour rejoindre l’autre rive, alors qu’il était manifeste qu’il n’avait jamais eu l’idée de rejoindre la notre.
LE GALL
les « verts » sont ce qu’ils sont… Ce qu’ils n’ont jamais promis, c’est une alliance avec nous. Je dois dire que je ne vois pas bien l’intérêt de s’énerver après eux, si ce n’est pour provoquer une nuage de fumée, en espérant dissimuler nos chers « partenaires » du PC qui, eux, sont supposés être à nos côtés. Dès la semaine dernière, la pravda Lagardère s’empressait de donner la parole à … Julien Dray, pour vanter l' »alliance populaire », le nouveau gadget de Cambadélis. Le PC est le cancer du FdG depuis le début. Mais après tout, il arrive que certains fassent le choix du déni, et de ne pas se soigner.
Roux
Juste une remarque sur la triste affaire du cutter. Je l’ai découverte en lisant un tweet de Clémentine Autin qui fut une des premières à lancer l’information.
Noëlle NM
Normal de part de cette opportuniste aux dents longues dont la seule préoccupation est de planter des couteaux dans le dos de Jean-Luc Mélenchon (bien peu rancunier à son égard d’ailleurs !)
Henri92
Le FDG est mort, le PS et le PCF l’ont tué, les résultats électoraux en sont la preuve. Tu es le seul homme politique avec une audience suffisante pour reprendre la lutte avec des objectifs impératifs : plus aucune liste ou collusion avec le PS (mettre le PCF devant cet impératif ou le quitter) et une position enfin claire sur une sortie impérative de l’UE et de l’€ (la capitulation de Tsipras nous prouve qu’on ne pourra jamais rien faire de l’intérieur) ceci avec tous les partis de gauche d’accord avec cette position. Je fais partie des nombreux Francais aux valeurs de gauche et j’ai refusé, comme de nombreux amis, ce chantage du vote pour Bartolone et voté blanc, je te le redis sans regret, au 2eme tour en 2017, il sera hors de question de choisir entre LR, PS ou FN si il n’y a qu’eux, et je ne serais pas le seul.
Il n’y a pas d’autre choix que de t’envoyer au charbon, les Francais ne votant plus pour un programme mais pour un homme, régime présidentiel et médias obligent. Je ne vois personne d’autre qui ait la visibilité, la carrure et l’honnêteté politique pour le job (la hargne et la haine des médias et libéraux à ton endroit montre leur peur de cette éventualité.) Saches que si tu le fais de nombreux Francais déçus de cette politique libérale pourrie te suivront, moi le premier. Je te souhaite beaucoup de courage car tu en as vraiment besoin. 2016 sera dure et 2017 encore plus.
« Qu’ils s’en aillent tous »
Henry J
Si, comme il est dit ici, EELV n’est pas fiable car prompte à regagner la droite centriste ou le PS, si le PCF est le cancer du FdG (l’anticommunisme étant bien, lui, le cancer qui ronge la gauche dite radicale et pas seulement elle, car du FN à certaines composantes du FdG, dont le PG, en passant par la droite extrême, les centristes et le PS, il en est le dénominateur commun), alors, faire alliance avec qui et pour quoi faire, si l’on veut être présent au rendez-vous de 2017 ? Nous avons à peine 18 mois pour répondre à ces deux questions.
Fulgence
@Y.Blanqui
Tu prends tes désirs pour des réalités. Voilà belle lurette que seuls les communistes en se torpillant eux mêmes à coups d’union de la gôche plurielle, de Marchais, Hue, Laurent et les autres sont les seuls anticommunistes !
Palumbo Viviane
L’idée de la sixième par constituante doublée d’un référendum populaire est excellente et il y a dans l’air comme une appropriation de cette idée de tous les côtés. Il faut donc tout axer dessus : renforcer la visibilité du mouvement m6r.fr et surtout pas d’élus à des mandats actuels ou passés dans le lot, du sang neuf, des jeunes et une parité sans faille. Je voudrais beaucoup que pour commencer on trouve un couple d’élus qui prenne la tête du mouvement afin qu’il soit lisible, bien sûr l’idéal serait J-L et Raquel, enfin pour moi et en effet penser après 2017 surtout si J-L n’est pas au second tour et hélas tout est possible !
Swift69
Oui Raquel Garrido, soutenue pas Jean-Luc Mélenchon, serait un bon choix parce qu’il ne faut pas rêver, d’ici 2017 ça ne sera pas mûr, il faut penser à 2022 et d’ici là, au lieu de parler de « visibilité » comme les communicants de Macron, initier des mouvements sociaux comme par exemple contre l’Etat d’urgence. Je trouve que le FdG est très faible sur ce coup or c’est là que ça se passe la domestication des masses en ce moment.
Donato Di Cesare
Je confirme que l’idée de la VI° République et d’une constituante doit être le moteur pour 2017, car chaque fois que j’en parle, ça fait mouche. Je suis chauffeur de taxi.
alain G
Ouf ! Du coup ça fait froid dans le dos ! On se rend bien compte que tout cela n’est que du bidon, tant au niveau de la cop21 que pour les robots journalistes, que pour la destruction des armes chimiques, que pour Nicolas Hulot, qui entre nous n’a pas arrêté d’envoyer des mails à la France entière pour récolter du fric pour alimenter je ne sais quel réel ONG ou autre organisation pour en fait ne faire qu’intellectualiser les problèmes de réchauffements et gigantesques pollutions que nous tous faisons subir à notre planète. Tout le monde le sait et le sent, le diesel ça pue et ça pollue, toutes les usines polluent, l’agriculture aussi, les avions n’en parlons pas, etc. et rien ne sera jamais fait avant que tout s’effondre et que nos pauvres gosses subissent encore et encore notre hypocrisie de beaux parleurs, au lieu de réagir ici et maintenant par des actions de réelles envergures qui seront la seule solution à nos problèmes de survie sur cette terre. Seuls les pays les plus riches devront faire l’effort crucial d’un arrêt définitif de leurs excès de toutes sortes. Demander aux pays pauvres et en voie de développement de faire des efforts alors que les autres se foutent d’eux est une gageure. Ce serait comme demander à un affamé de ne pas manger parce que les plus riches manquent de nourriture pour se gaver.
J’en ai marre d’entendre de beaux discours et de ne rien voir avancer. Ca pourrait encore durer des siècles, arrêtons ça pour nos enfants ! Merci.
richunter
Mr Mélenchon, comme vous l’avez si bien exposé lors de vos derniers passages médiatiques et sur une de vos dernières notes, le FdG s’est une nouvelle fois perdu dans des campagnes locales (par manque de lucidité et de clairvoyance ou bien par volonté de nuire au FdG ?) alors que toutes les autres composantes politiques faisaient une campagne nationale. Il est temps que cela cesse. C’est pourquoi, à 18 mois de l’élection présidentielle, il faut que vous installiez en leadership de l’opposition de gauche en faisant savoir que vous allez vous présenter et que vous appelez les autres responsables, les citoyens à vous rejoindre dans un mouvement dépassant le FdG. Pour des raisons dogmatiques, purement idéologiques, ces partenaires n’aiment pas l’idée d’un chef qui les mènerait au combat. Il se bercent toujours dans l’illusion que cela doit venir du peuple que c’est le peuple qui va se soulever tout seul, sans aucun guide ou leader. Or la 5ème République et la sphère médiatique nous dictent leurs règles du jeu et la personnalisation des partis politiques. Il faut faire avec pour gagner dans un premier temps puis après être en mesure de changer les règles. Les gens de gauche ne veulent pas prendre le pouvoir, ils veulent qu’un leader fasse une politique de gauche et respecte la mise en place de son programme. C’est tout ! Si nous continuons à nous tirer dans les pattes, si nous ne dégageons pas dans nos rangs un leader, nous serons balayés une nouvelle fois.
semons la concorde
Le leader ne suffira pas. Il faut créer un média video (du type de « là-bas si j’y suis ») pour de vrais débats de politique, d’économie, de société, d’écologie. Aujourd’hui, tous les débats sont verrouillés ou biaisés à la radio comme à la télé. Sans ce média libre en quelque sorte, la conscience politique ne sera pas au rendez-vous en 2017.
richunter
Il faut être lucide et pragmatique, un média « libre » ne se construit pas en un jour. D’autant plus qu’il n’aurait qu’un intérêt que si il pouvait toucher la masse des gens comme les médias actuels, c’est à dire de façon passive sans que les gens aient besoin d’aller le chercher comme « ici ou là-bas ». Nous sommes donc contraints de jouer avec la sphère médiatique actuelle. Mélenchon s’en sort plutôt pas trop mal et il faut qu’il continue et surtout, il faut que ses soi-disant compagnons de combat cessent de le poignarder à chaque qu’ils passent dans les médias. C’est notre cohérence, notre droiture et notre détermination à délivrer les mêmes messages sans jamais laisser l’impression que nous ne sommes pas d’accords entre nous qui permettra d’apparaitre enfin audible et identifiable comme une réelle alternative à gauche.
Dom 56
Si nous ne dégageons pas un leader, donc personnage visible s’exprimant clairement sur des orientations qui touche la vie quotidienne (en partenariat ou non) et ce n’en déplaise à certains qui pensent que tout ne peut venir que du peuple, 2017 ressemblera à ce que connaissons depuis plusieurs années à chaque échéance électorale. On restera invisibles et inaudibles ! C’est une réalité politico-médiatique incontournable. Il faut faire voler en éclat le couvercle qui fait que lorsque que l’on parle de la gauche, on voit une tête du PS ou du PCF apparaître sur les écrans. Et il ne s’agit pas là que l’envie de réduire tout débat à peu de chose, il y a bien des sujets à faire avancer par un travail de conviction à tous les étages de la vie sociale, l’un n’empêche pas l’autre. Alors Ok il existe Mermet et d’autres qui font un boulot génial, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan informationnel, rien ne remplacera un personnage référent comme l’est Jean-Luc pour faire face à cette donnée de la 5ème République et de son ambiance politique dans les chaumières.
Jean-Paul B.
Bonjour,
Enfin vous ouvrez les yeux sur la véritable nature de EELV, un rassemblement d’européïstes (voir le nom de leur « parti ») pour qui parler de souveraineté nationale et de frontières vous classe immédiatement dans la catégorie des fascistes.
La terrible défaite des régionales doit être mise à profit pour procéder à un examen de conscience sans complaisance sur les thèmes de l’Euro, de la souveraineté, de la prépondérance des choix du parlement français par rapport à ceux décidés et imposés par l’UE, etc.
Sans une ligne claire sur la souveraineté populaire et la souveraineté nationale, le Front de gauche ne pourra jamais représenter l’alternative crédible aux idées du FN et il s’éteindra peu à peu car il aura fait la preuve de son inutilité.
LE BRIS RENE
Pour une nouvelle forme d’union, la force citoyenne !
L’expérience en Normandie des Rassemblements Citoyens, aussi limités ses implantations, a permis l’élaboration d’une charte qui a mis en évidence le refus du comportement des élues dans le cumul des mandats mais surtout aussi sur le non respect des programmes. Ce rassemblement n’a pas permis de concrétiser une dynamique électorale. Le taux d’abstention au 1er tour des Régionales montre pourtant que les vieilles recettes de fausse union ne font plus recette.
Au lieu de tirer le bilan de l’échec, car la droite et l ‘extrème droite sont majoritaires même quand les « socialistes » ont la présidence de la Région (mais pour quelle politique ?), certains carriéristes de Gauche rêvent de revenir à des anciens modèles. Notre objectif doit rester de partir des préoccupations locales des citoyennes et des citoyens, y compris pour des débats nationaux ou internationaux, notre cadre étant les orientations politiques adoptées dans notre charte. C’est pourquoi un fonctionnement départemental s’impose pour plus de démocratie. La manière dont Isabelle Attard applique son mandat doit nous montrer la voie. Cela ne veut pas dire que les partis et leurs militants(tes) sont absents du rassemblement, bien au contraire. Dans un cadre de respect où chaque citoyenne ou chaque citoyen compte pour une(un), c’est le débat qui tranche !
Profitons d’une année sans conflit électoral qui divise les…