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84 commentaires


  1. DOIDY

    Si nous constatons que le FdG a vécu, mais que le PC continue de s’appuyer sur ce concept pour se maintenir, nous ne pourrons pas passer à autre chose. Si EElV a dominé les rassemblements citoyens dans les régions mais que sa direction renforce son ambition électoraliste pour la suite, le rassemblement non plus ne sera pas possible. Les 2 stratégies utilisée pour tenter une mobilisation face au libéralisme ne sont déjà pas convaincante pour les militants, comment le seraient-elles pour la population ? A la fin de l’été prochain les jeux seront sans doute faits, il va rester la première moitié de l’année pour caler une stratégie. Si des états généraux de la gauche ne se produisent pas pour désigner des portes paroles neufs qui parlent au nom de tous il n’y a pas d’espoir. C’est comme pour la cop, s’il n’y a pas de vrais accords la catastrophe climatique va se produire et s’il n’y a pas d’accord pour un vrai front populaire la catastrophe démocratique va se produire.

  2. serge Clérissi

    La volonté de changer le monde est marginale, il n’y a qu’a voir le score de la gauche (la vraie) et des verts pour se rendre compte que le peuple préfère supporter la tyrannie de la finance en échange d’un confort précaire, plutôt que de risquer l’affrontement et l’aventure de l’action.
    Camarade Jean-Luc Mélenchon, tu n’ignores pas que le moteur de la révolte et du vote radical de gauche est la misère ou la conscience humaniste. Or il faut bien constater que la conscience Humaniste est encore minoritaire. Je pense que le vote FN peut s’expliquer par le rejet du coté humaniste de la gauche, qui se pose en défenseur de l’immigré qui viendrai manger notre pain et insulter nos icones. Il sera bien difficile de sortir cette caricature de la tête du peuple dans un contexte d’austérité, en cela le gouvernement est responsable de la montée du FN. Le FN séduit donc une part non négligeable de la classe ouvrière par son idéologie simpliste dénonçant les effets et non les causes réelles. Il faut donc se battre sur les causes du racisme : les injustices sociales, le dépouillement de l’état, le détournement de la production au profit d’une minorité par la non régulation du marché, etc. Mais aussi se modérer sur la capacité d’absorption de l’immigration par la France.
    Je crains qu’il faille attendre encore que le peuple soit le dos au mur pour qu’il abandonne ses tyrans.

    1. Nadia Moisset

      Ou peut être que enfin on argumente contre le FN en démontant son programme par comparaison au notre. Non ?

  3. Nicolas

    J’espère que les leçons des régionales serviront à remettre le front de gauche en ordre de bataille pour 2017. Que les égos s’effaceront, et les objectifs soient clairement définis en écartant les girouettes de tout poil. C’est dés aujourd’hui qu’il faudrait éclaircir les engagements de chacun vis à vis de cet objectif. Si on attend un nième congrés fin 2016 ce sera trop tard, vaudra mieux partir seul avec nos 10%, on vous suivra. VIe République et constituante sont une évidence pour nous, mais pour la majorité des abstentionnistes il va falloir leur expliquer en quoi le changement de constitution , la fameuse règle du jeu, nous fera sortir de l’impasse austéritaire. Nous en remettre à une assemblée constituante de citoyen-ne-s peut paraitre loufoque pour refaire la constitution si on ne l’explique pas. J’espère déjà que tout le front de gauche est favorable à la VIe, les 100.000 signatures sur M6r nous montrent que l’esprit de chapelle passe avant l’intérêt général.

  4. Guillaumin Jean-louis

    Unissons le peuple autour de l’idée de la 6ème république, c’est la seule porte de sortie par le haut. Les temps vont etre durs, protégeons nos candidats, qu’il soient à la Presidentielle ou député de la constituante. Nous sommes déja une force qui compte. Solidairement engagé.

  5. domi

    Je ne rajouterai rien aux commentaires de @Henry et @richunter. Pour l’élection présidentielle il faut séduire la grosse partie du peuple qui en a ras le bol de toutes les girouettes, du capitalisme et donc de cette coalition libéraux et de PS. Ton équipe et toi êtes notre ultime espoir pour une France plus belle.

  6. PIETRON

    Une chose est certaine, celles et ceux, par millions, qui ont intéret au changement profond, ne savent plus où ils en sont. Le rouleau compresseur médiatique, économique, politique, philosophique est passé par là. L’Europe capitaliste et sa propagande puissante ont fait le reste. L’ensemble accompagné d’un opportunisme individuel phénoménal de la part des « mandatés » nationaux.
    Hélas, le Front de gauche et son cartel n’a pu apporter ses lumières du fait de ses divisions, ses opportunismes, ses stratégies perdantes. Aujourd’hui, c’est le monde du travail, les chomeurs, les retraités, qui cherchent des voies de sortie, des propos qui sonnent vrais, des actes qui soient à leur mesure. La plupart des centrales syndicales faillissent dans leurs devoirs, emportées qu’elles sont par un « réformisme » ou un « accompagnement » coupables des options Bruxelloises, ou de celles du MEDEF (c’est kif kif).
    Le discours politique doit s’adresser à ces travailleurs dans leur langage. L’exploitation sur les lieux de travail, la remise en cause des acquis sociaux, les salaires, la souffrance au travail, le profit maximum, etc., sont éminemment des orientations politiques. Celles de la finance ou du Capital. C’est comme on veut. Je ne suis pas certain que ces millions de gens sachent vraiment ce qu’il en est de la 6ème république. Cela sera d’autant plus profond s’ils ne sentent pas une « connaissance du réel » de ce qu’elles vivent. C’est simple pourtant.

  7. Jéjé

    Nous devons d’abord et avant tout trouver la réplique à l’argument qu’on nous oppose toujours : si on empêche les détenteurs du capital de faire les profits qu’ils attendent, ils vont investir ailleurs et condamnent le secteur, le territoire ou les populations non rentables à la misère. Nous devons approter à cette menace une proposition concrète qui permet de museler les marchés et les multinationales, tenant compte des échecs de la Grèce et la chute du Venezuela, et c’est une urgence vitale.
    En effet, le discours n’est plus « changeons de modèle social pour vivre mieux », mais « adaptez-vous à la mondialisation ou périssez ». J’ai entendu récemment un des brillants condisciples de Macron affirmer benoîtement que tous ne pourraient pas s’adapter et que c’était bien dommage, mais qu’il faudrait « gérer la situation ».
    La première variable d’ajustement de la rentabilité, ce sont les personnes, et dans cette optique, je suis fort inquiet du moment où les classes dirigeantes verront que le changement climatique menace aussi leurs fortunes et leurs revenus. Si on se refuse à adopter des modes de produiction moins polluants, la seule manière de réduire les gaz est de réduire l’effectif de la population à même de consommer. C’est ce qui est mis en évidence par la robotisation croissante de la produciton de biens et de services. L’oligarchie ne cherche plus à nous asservir, elle cherche à se passer de nous.

    1. richunter

      Les arguments nous les avons suffisamment. Ce qui maintenant, c’est notre capacité à les mettre en musique. Il faut constituer autour de Jean-Luc Mélenchon, une équipe qui veut gagner en 2017 pour le bien général. Une équipe déterminée, incorruptible et qui ne s’éloigne à aucun moment de la ligne directrice élaborée collégialement. Jean-Luc Mélenchon est là pour la défendre ainsi que les membres de cette équipe.

  8. Nadia Moisset

    Au final ce que nous disent les expériences de ces dernières élections, municipales comprises, aboutit à une nécessité d’organisation simple et bien connue et appréciée comme telle par tous les Francais. Un programme mis au point par un parti sérieux et non compromis et porté par celui-ci, le Parti de gauche, un leader apprécié pour son érudition, sa vision de l’avenir et son incorruptibilité, et on fonce avec ou sans le logo du Front de gauche, sauf s’il appartient au PG. Toutes les composantes du FdG ont failli durant ces élections, nous électeurs le savons, en avons marre, et voulons sortir définitivement de ces tambouilles. Ce n’est pas par hasard si au lendemain des régionales, alors que nous étions laminés, car invisibles de l’aveu même de Jean-Luc Mélenchon, les sondages nous rendus nos pourcentages à là présidentielle. Le PC et autres mouvements satellites nous rejoindront ou pas, mais ce sera clair et nous ne serons pas emberlificotés dans des attentes stériles et mortifère sur pour finir dans la division de nos forces sous l’œil goguenard ou méprisant des médiacrates.

    1. PG

      Le logo Front de gauche n’est plus représentatif puisque le PC l’utilise même à usage personnel, sur ses affiches lorsque il se présente tout seul et plus encore lorsqu’il s’associe avec le PS. Cela devient complétement néfaste et doit être abandonné. Si il est la propriété du PG faire comme pour le FN porter plainte contre ceux qui ne respectent pas cette propriété. Bien que l’on connaisse l’efficacité de notre justice qui dans l’affaire des faux tracts est parvenu a laisser tomber Jean-Luc Mélenchon alors que ce dernier était dans son droit le plus juste. Permettre à Le Pen de s’en sortir sans la moindre condamnation alors que cela concernait des élections. Mais de toutes façons il sera préjudiciable pour notre réputation et fera encore du buzz pour rien en calomnies et en divisions supplémentaires.

  9. TRIVELLY

    Le FdG est mort de ses querelles intestines, des vanités et ambitions personnelles de certains de ses membres, de la présence de trolls en son seing. Le ménage est à faire urgemment et le Parti de gauche également épuré doit prendre le relais. La tâche est immense, mais envoutante.
    Il faut faire vite pour les prochaines Présidentielles avec un programme précis, sans concessions, à de quelconques partis, et précisément aux « politocrates » style Pierre Laurent.
    Faire le ménage, paraît couteux en terme d’adhérents, mais nécessaire pour partir sur des bases saines, on ne bâtit pas dans le sable. Ce coût n’est rien, cher Jean Luc Mélenchon, si je puis me permettre cette familiarité, des divisions ou des meutes, si j’ose dire, sont prêtes à vous suivre et vous épauler. De chez nous, acharnés de cette extrême gauche que nous assumons avec plaisir, mais aussi de tous ceux qui ne veulent plus de cette politique et attendons un leader. Vous serez celui là, grâce à qui vous ne serez pas seul.

  10. Henry J

    Une des bonnes questions à poser et à résoudre rapidement : pourquoi, après les élections municipales de 2014, la gauche alternative s’est perdue une fois encore dans les mêmes tambouillesà l’occasion des régionales en 2015 ? Et là, pour le coup, ce ne sont pas les médias-chiens de garde du système qui sont à blâmer. Dans ces dernières élections toutes les composantes du FdG l’ont joué perso, s’alliant tantôt avec l’une contre l’autre, tantôt avec l’autre contre l’une. Au bout du compte, une cacophonie pas possible qui a persuadé bien des électeurs de s’abstenir ou de voter blanc et une Bérézina électorale. Il est temps en effet de se mettre autour de la table et de tout mettre sur la table. 2017 c’est demain !

  11. thierryjj93

    Tout à fait d’accord et par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon ne doit rien attendre des partis, y compris du FdG. Sa candidature doit être hors des contingences partisanes.

  12. Glières

    Comme vous, j’aimerais que Jean-Luc Mélenchon soit élu en 2017. Mais pour cela il faut laisser les partis à leur tambouille. Et pour ne pas jouer à nouveau les supplétifs anti-FN, il faut virer en tête au premier tour. C’est-à-dire percer à travers tous les candidats avec une stratégie conquérante que seule une personnalité de la trempe de Jean-Luc Mélenchon, de son expérience et de son charisme peut déployer. Une stratégie que seul un homme libre peut développer, à la différence de tous les candidats des partis en lice. Une stratégie qui s’adresse à tous les Français épris d’indépendance. Une stratégie de nature à ramener les citoyens aux urnes. Une stratégie simple axée sur un seul objectif, faire sauter les deux verrous qui bâillonnent la démocratie, sans laquelle plus aucun progrès humain n’est possible : la constitution monarchique de la 5ème république et l’Europe ultralibérale de Bruxelles.
    Un engagement qui soit clair et crédible et sans retour possible sous peine de forfaiture. C’est-à-dire un engagement à convoquer immédiatement après les élections une assemblée constituante en lieu et place des élections législatives et à organiser un référendum pour la sortie, ou non, de la France de l’Europe de Bruxelles pour une autre Europe, celle des peuples. S’entourer d’une équipe et d’un état-major qui ne doivent rien à aucun parti et lancer au plus tôt une souscription nationale pour le financement de cette campagne et le rétablissement de notre souveraineté.

  13. daniel mangione

    L’absence totale du Parti de gauche dans les medias de la soirée électorale du second tour des elections n’est pas qu’un choix des médias, c’est la conséquence logique de la disparition volontaire du PG en fusionnant avec les listes menées par les gens du pouvoir socialiste. La perte d’autonomie a été ainsi consacrée et les electeurs de l’opposition de gauche ne s’y sont pas trompés. Le prix politique à payer sera tres élevé, seules des propositions concrètes, immédiates pour ameliorer la vie des gens (salaires, retraites, logements, relance pour la satisfaction des besoins essentiels) peut faire la difference avec les partis soumis a la finance (PS, LR, FN) le discours politique même le plus juste comme celui de Jean-Luc Mélenchon ne peut plus être entendu par ceux qui souffrent de ce pouvoir. Il va falloir passer a une étape plus près du peuple. Oui ! Résistance !

    1. DERF

      La perte d’autonomie réside dans l’alliance avec EELV avant de s’unir avec nos vrais partenaires, ceux avec qui ont porte les mêmes valeurs malgré nos différences. Nous sommes tombés dans le piège du PS voulant faire disparaître le Front de gauche et sauver son allié libérale EELV. Piéger, nous avons collaborer à cela dans de nombreuses régions et notamment en Auvergne Rhône et dans le Nord. Alors ressaisissons nous, faisons vivre ce programme l’humain d’abord.

  14. DMc

    « Etrangement, cette analyse des organisations écologistes contraste clairement avec l’enthousiasme de ceux qui se présentent comme leurs porte-parole en politique, Europe Ecologie-Les Verts. »

    Je crois qu’il serait opportun de ne pas laisser le nom écologistes à ces gens là ! Le nom « parti de gauche écologiste » ou quelque chose d’anlogue me paraitrait bienvenu.

  15. Cheikh GAYE

    Excellente plaidoirie sur la démagogie dune telle conférence : on y a parle de solution pour 2030 et 2050, alors que tous les jours on pollue nos océans on verse des déchets nucléaires dans des espaces cultivables.

  16. Larmort

    Pourquoi le peuple voterait FdG quand une partie de celui-ci combine avec le PS aux élections ? Je me rends compte aujourd’hui que le PG est dans le rôle du naïf et que son travail ne profite qu’à des partis d’élus que sont le PC et EELV.

  17. mutti

    Je crois qu’il nous faut changer de regard, de façon de penser et donc de parler… […]

    [Edit webmestre : Oui ! Et également de façon de commenter un billet de Jean-Luc Mélenchon.
    Puisque ce fait vous a vraissemblablement échappé, ce billet porte essentiellement sur l’analyse de l’accord signé à l’issue de la COP21, à laquelle s’ajoutent deux petits sujets sur EElV et la dérive des pratiques journalistiques.
    Il se peut qu’aucun de ces sujets ne vous inspirent, auquel cas je vous rappelle que la pratique du commentaire est facultative, et qu’elle est normalement supposė suivre la lecture du billet et non s’y substituer.
    Bien sûr, cette remarque ne s’adresse pas qu’a vous, mais si les commentaires doivent se résumer à une longue litanie de yakafaucon sur le mode « plus sectaire que moi tu meurs », la fenêtre va se refermer bien vite.
    A bon commentateur…]

    1. Hélène

      Pertinent, le rappel du webmestre à la vanité des « litanies de yakafaucon » !
      Je venais de revenir sur le blog pour la première fois depuis mai 2012, espérant trouver une mobilisation lucide après tant de revers. Mais rien ne change ici non plus. Chacun refait le monde d’un commentaire définitif depuis sa petite fenêtre internet. Que ce soit pour dénoncer des boucs émissaires ou appeler à d’hypothétiques propositions, ce ne sont que des mots.
      Attali a vu juste : la politique ne peut rien pour une société de « résignés-réclamants ».

    2. Amand Christophe

      D’accord avec le webmestre mais je suis toujours surpris de voir autant d’éloges de Jean-Luc Mélenchon et si peu de critiques. Quand je lis de temps à autre les commentaires sur ce blog, j’ai l’impression que certains attendent un nouveau « Lider Maximo », peut-être un prophète en cette période de Noël.
      J’ai voté Jean-Luc Mélenchon à plusieurs reprises, j’ai aimé sa faconde, son intelligence, son énergie pour proposer une alternative démocratique au parti socialiste mais je suis désolé de voir autour de moi autant de gens qui l’ont suivi au départ mais qui s’en sont détaché progressivement. Moi aussi, j’ai eu des agacements, j’en ai parfois fait part ici mais le webmestre veille et si vous ne répondez pas sur le sujet abordé, ça ne passe pas.
      Il paraît donc impossible de critiquer Jean-Luc Mélenchon ici et d’essayer de lui faire entendre ce qui se dit autour de nous et ce que l’on ressent soi-même. Et si on prend ce temps, c’est parce qu’on aimerait aider à notre petit niveau Jean-Luc Mélenchon à être ce fédérateur de la gauche. Il n’y a pas de hargne au contraire. Je pense avec bien d’autres, que Jean-Luc Mélenchon doit accepter une discussion ouverte sur ses responsabilités dans l’échec de ce qu’il avait pourtant mis en orbite de façon magistrale : gestion de son égo, autres personnalités du PG étouffées, qu’est-ce que le PG en dehors de Jean-Luc Mélenchon, sujets clivants à gauche trop souvent développés (Chavez, Robespierre, Tibet), liens avec PC et Verts, choix d’aller au clash avec les journalistes. Voilà quelques questions…

  18. Fulgence

    « Le Front de Gauche ressort considérablement affaibli électoralement, moralement et financièrement des élections régionales ! Je n’y reviens pas. Pour autant, il n’est guère raisonnable de le passer par-dessus bord si l’on ne dispose d’aucune solution de rechange. »

    Merci pour ce constat éclairant et porteur de perspectives et d’espoir. Les salariés, les sympathisants (comme moi), les adhérents du PG y trouveront-ils leur compte ? On verra ça très rapidement, avec 2017 dans les starting-blocks.

  19. Adrien

    La COP21 est contenue dans le programme du FdG de 2011, tout y est, en partant sur la base incontournable de la répartition des richesses, qui, sans elle ne peut permettre de transition écologique. Nous avons le plus grand littoral maritime du monde, les plus grands « cerveaux », nous sommes la 6ème puissance mondiale, mais quand même restée une grande puissance. Alors pour nous, la protection de la planète ne serait qu’une étape scientifique que nous résoudrions avec une relative facilitée en appliquant notre programme pour un mieux être.
    Mais pour cela il faut impérativement que le FdG soit visible des citoyens et se dote d’une charte éthique type « constituante » qui servira de cadre entre tous les signataires. Cette charte devra être appliquée sans état d’âme, et le premier membre ou parti qui dérogera à cette charte par des comportements qui lèsent le collectif devra être exclu. « Il vaut mieux être seul que mal accompagné. » N’oublions pas que N. Hulot a voté au premier tour des présidentielles 2012 pour JL Mélenchon, même si je ne comprends pas très bien son implication au service des gouvernants qui appliquent une politique capitalistique de financiarisation mondiale.
    Oui je soutiendrai toujours J.L Mélenchon car il a œuvré plus que tous les autres pour l’unité du FdG et le rapprochement notamment avec EELV, hélas. Comment, avec le meilleur programme en matière Écologique et Sociale depuis 2011, avoir nous réussi à perdre 3 000 000 de voix en 3 ans.

  20. maïsanta

    Merci pour cette analyse sérieuse, argumentée et lucide de cette pitoyable COP21 dont l’indigeste storytelling n’aura dupé que les benêts d’EELV parmi ceux qui étaient sincèrement désireux d’un accord international ambitieux (donc contraignant!). En espérant que les rares à être restés lucides parmi les anciens de ce mouvement (je pense à Noël Mamère) vous rejoignent rapidement compte tenu de vos convergences d’analyse. Ca supposerait qu’il laisse de côté ses détestations personnelles pour faire prévaloir l’intérêt général devant le chaos qui s’annonce mais on peut rêver.
    En tout cas, je suis rassuré que, dans une précédente note de blog, vous ayez été clair sur les prochaines échéances et que votre candidature ne dépendra pas des minables calculs des Duflot, Laurent, Autain qui, pour de pitoyables ambitions, seraient prêts à « flinguer » (politiquement) notre seul réel espoir crédible d’être représentés dignement et efficacement, vous ! Quand on voit l’inconséquence politique d’une E. Cosse (cf votre débat avec elle sur Médiapart où toute analyse politique, mise en perspective historique, semblait lui passer à 10 bornes au-dessus de la tête…), d’un Laurent qui a si finement analysé les dommages causés par la propagande médiatique qu’il remerciait Chazal de lui consacrer 1 mn par an pour la fête de l’Huma (sans parler du fond où il saluait, il y a peu, l’accord inique signé par Tsipras), on se dit qu’il n’y a rien à attendre de leur opportunisme.

    1. Adrien

      @Maïsanta
      Chez EELV, aucune vaut la peine de « sacrifier » notre crédibilité en ayant l’espoir de leur intégrité écologique. Les vrais écolos sont en partie déjà au FdG comme Martine Billard etc.
      Notre programme suffisamment étoffé dans tous les domaines pour ne pas tomber dans le piège des réponses à ces journaleux concernant leur actualité de « chiens écrasés ». Restons sur notre programme, que notre programme. Il faut se battre avec les armes de ce que veulent entendre les citoyens. Leur pouvoir d’achat, leur quotidiens, donc, comment nous y arriverons, en coupant les racines du mal qu’est la financiarisation et marteler le salaire maximum, la refonte de la fiscalité par les 14 tranches d’impôts, la fin des niches fiscales, la relance par la politique de la demande, le renforcement des services publics, etc. et évidemment la planification écologique.
      Notre programme à lui seul suffit a convaincre et c’est pour cela qu’il faut s’en servir.

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