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71 commentaires


  1. françois 70

    Pourquoi pas une primaire des néolibéraux aux ordres du Medef ? Hollande, Valls, Macron et Cohn-Bendit y auraient toute leur place aux côtés de Sarkosy, Juppé, Lemaire et Fillon. Le débat politique et la démocratie y gagneraient beaucoup en cohérence et en clarté. Le vainqueur de cette primaire de l’oligarchie néolibérale affronterait Jean-Luc Mélenchon et Le Pen. Nous serions alors dans une situation de tripartisme véritable et correspondant aux clivages politiques réels !

  2. Badiou Marie-Andrée

    Vous êtes sensible, cher Jean-Luc, à la l’éducation et ce qui en découle, l’autonomie. Paolo Freire, pédagogue brésilien, qui a développé une « dialectique » pédagogique à l’endroit des opprimés disait que ces derniers devaient se débarrasser de la « conscience magique » qui les persuade de ne pouvoir rien changer et se résigner. A l’instar de Fernand Pelloutier qui préconisait d’acquérir « la science de [leur] malheur ».
    La signification que peut prendre, aujourd’hui, la lutte contre l’oligarchie réside dans cette conscientisation. Il me semble important de ne pas institutionnaliser la trahison en continuant la fréquentation de Pierre Laurent dont on n’attend plus rien.

  3. COURBOT

    Lecteur assidu du blog je m’y exprime cependant rarement. Car souvent en parfait accord avec son contenu. L’important ici est de contribuer sur des propositions qui peuvent retenir ton attention.
    Première proposition, lancer sur les réseaux sociaux un gigantesque appel pour affirmer le soutien populaire aux salariés condamnés et un engagement à ne pas voter au premier et second tour de la présidentielle pour le monarque, son gouvernement et les partis qui le soutiennent. Ceci afin d’appuyer où cela fait mal.
    Deuxième proposition. Pour être candidat à la présidentielle il faut obtenir 500 signatures, c’est dès maintenant qu’il faut labourer pour les recueillir. Cela permettra de créer un rapport de force au sein de la gauche non gouvernementale.
    Jean-luc pour finir un dernier souhait lorsque tu parles dans les médias, parle de notre programme, montrer qu’une autre voie existe, et reprends les arguments économiques développés dans ton post. Les figues sont toujours aussi juteuses en Aveyron!
    Bien à toi et à tous ceux qui nous soutiennent.

  4. Sylvain COSTET

    @ Francis :
    Tu apprendras qu’il n’existe pas que les 2 voies qui consistent soit à attendre la génération spontanée d’un mouvement populaire soit à compter sur un signal venu d’en haut. Il y en a une autre que je te conseille fortement qui consiste à se bouger là où on est pour inciter les gens à s’organiser, choisir leur destin et avoir la volonté de le prendre en main sur le long terme. Nous sommes nombreux à montrer que c’est possible. Cette démarche, qui évite de confondre vitesse et précipitation, nous permettra non seulement de gagner du temps mais d’aboutir à un autre résultat qu’au sursaut ponctuel suivi du repli et de l’amertume qu’on a eus faute d’enracinement populaire après les élections de 2012. On n’avance pas en rejouant éternellement le même scénario.

  5. Denis F

    Oui il faut signer la pétition des « Goodyears ». Je l’ai signée, mais mieux encore, il faut boycotter les produits du groupe Goodyear-Dunlop-Falken-Sava-Fulda-Debica, c’est un minimum que tous les salarié(e)s de France et d’Europe doivent faire, et nous pouvons le faire facilement sans craindre de ne plus rouler, nous avons à notre disposition pleins d’autres marques de pneumatiques. Ne pas oublier les Contis par la même occasion, boycotte aussi pour Continental-Uniroyal-Barum-Général Tire-Semperit-Gislaved qui eux aussi se sont conduit comme des salopards avec les ouvriers français. Le boycott est une arme que tous les salarié(e)s peuvent utiliser sans bruits, mais terriblement efficace si tout le monde s’y met, ne jamais oublier ils sont 1%, nous 99% et c’est nous qui les faisons vivre.

    1. Fulgence

      Goodyear a retiré sa plainte. C’est Hollande, Valls, Taubira et le PS qui poursuivent coute que coute dans l’acharnement de classe. Medef, PS, ils sont tous dans le même sac et la réponse dépasse le boycott d’une marque de pneus. Il faut sortir des impasses dans lesquelles on s’est fourvoyé de façon à être audibles le jour où le peuple n’en pourra plus de toute cette racaille parasite et méprisante.

    2. Denis F

      @ fulgence
      Et alors ils n’ont pas licencié 1400 personnes alors qu’ils réalisaient des milliards de bénéfices, j’ai entendu des voix ou c’est réel. De même pour les Contis et Continental. Bien sûr que les pourris dans cette affaires se sont nos gouvernants, eux aussi vont se retrouver boycottés en 2017, ou alors j’y comprend plus rien et nous ne méritons que ce qui nous arrive en pleine gueule, avec des raisonnements comme le votre on comprend mieux la réalité actuelle.

    3. Fulgence

      @Denis F
      Absolument d’accord avec toi. Parler dans le cas des délégués CGT de Goodyear de l’acharnement de Taubira et Hollande à les faire condamner comme des assassins n’est pas dédouaner le capital financier qui brise des milliers de vies, des régions entières sans conscience sauf celle du profit. Quand le PS choisit le camp des vampires de la mondialisation et se fait systématiquement le commis de ses basses oeuvres, il faut aussi le dénoncer. Il me semblait que ça allait de soi sur ce site. Il faut croire que non!

  6. Pulsatilla

    Bonjour,
    Je ne comprends pas pourquoi un tel débat, car il est évident qu’à l’heure actuelle, la justice n’existe plus. Tout le système est à revoir, une sixième république est plus que nécessaire avant une révolution qui pourrait s’avérer regrettable.
    Citoyennement

  7. madeleine63650@hotmail.fr

    Pétition signée pour les Goodyear depuis le premier jour de sa parution. Il faut que le peuple de France soit debout et dans la rue aussi pour faire entendre ses grondements de colère. Et dire, qu’il ne veut plus de cette justice inique, du désarroi auquel il est en proie, avec des licenciements qui bouleversent ;a vie entraînant tout ce que Jean-Luc a énuméré.
    Non et non a des primaires, ainsi d’ailleurs qu’à un désistement républicain qui ne fait que nous engluer au coeur d’une toile d’araignée comme pour les dernières élections régionales.

  8. Michel 65

    L’ombre de Jean-Luc Mélenchon plane sur cette proposition tordue de primaires des gauches. Brrrrrrr ! Soit il est cité mais alors il en est exclu ou bien il faut qu’il s’y plie coûte que coûte, soit il n’est pas cité et là, alors, des regards, des gestes, des expression du visage disent « non il fait peur ». Attention il est là ! Non là ! Ou ? ben par là je crois.

  9. Sam Larnax

    Retour à l’époque d’Emile Zola, Rougon Macquart et la bête humaine. Notre gouvernement nous a fait revenir en arrière. Je crois relire ces livres en lisant ces ahurissants récits.

  10. Jean-Paul B.

    Bonsoir,
    D’accord avec vous M. Mélenchon sur le caractère politique du verdict contre les Goodyear, je prendrai ma part pour les aider à faire annuler cette peine scandaleuse par la Cour d’Appel.
    Concernant maintenant la fiabilité de ceux que vous avez essayé de regrouper pour les régionales (EELV, Clémentine Autain, PCF, ND, etc.) et qui vous l’ont si mal rendu, laissez moi douter d’un tel équipage. L’UE et la zone Euro sont l’antidote contre toute politique mettant l’humain au centre de tout. Ces drôles d’alliés croient (ou font semblant de croire?) qu’ils pourraient mettre en oeuvre en France une politique économique autre que l’ordo-libéralisme tout en continuant à faire partie de l’UE et en conservant la monnaie unique. Soit ils sont (au choix) naïfs, pour ne pas dire incompétents, soit ils nous mentent pour être élus, comme Alexis Tsipras a menti à ses électeurs. C’est pourquoi en 2017 je ne voterai que pour un candidat qui annoncera clairement sa volonté de sortir de l’Euro et s’engagera à demander rapidement au peuple, par référendum, l’autorisation d’entamer ce processus. J’espère que vous serez ce candidat. Par contre si ce candidat n’existait pas, les jours d’élections présidentielles, législatives ou régionale, je n’irai jamais plus au bureau de vote.
    Merci et courage pour tout ce que vous faites et avez fait pour que notre patrie républicaine reconquiert sa pleine souveraineté.

  11. bataillon

    Socialistes ou gens de droite et extrême droite, les élus guignols oeuvrent encore et toujours pour les intérêts qui les ont fait élire. Déliter le droit du travail, écraser les syndicalistes, paupériser encore et toujours pour donner toujours plus aux actionnaires, voilà le vrai visage de nos « maîtres » que nous avons élus de force, contre notre gré au nom d’un droit acquis « de haute lutte ». Qui s’élèvera contre ces parvenus ? les cohortes de consommateurs et leurs chariots de supermarchés ? Les accédants de banlieues criblés de dettes et de crédits ? Allez, camarades, encore un effort, avant que d’être ensevelli vivant par le tandem Macron/Valls.

  12. Rodriguez

    Le jour de l’appel des goodyear, mais aussi le jour de l’appel d’Air France, il faudrait non seulement appeler à de grosses manifs nationales, mais aussi à une grève interprofessionnelle et intersyndicale. Je ne rêve plus depuis longtemps au grand soir. Mais je rêve, par contre de luttes unies, combatives, solidaires.
    Fenêtre sur l’utopie « Eduardo Galeano, Paroles vagabondes » « Elle est à l’horizon, dit Fernando Birri. Je m’approche de deux pas, elle s’éloigne de deux pas. J’avance de dix pas et l’horizon s’enfuit dix pas plus loin. J’aurai beau avancer, jamais je ne l’atteindrai. A quoi sert l’utopie ? Elle sert à cela : à cheminer. » En cheminant, on gagnera sur l’action collective contre l’individualisme et on construira des solutions innovantes pour l’humanité.

  13. Adrien

    Merci encore de votre plume si agréable à lire même si les sujets sont dramatiques, mais c’est grâce à vos analyses je peux diffuser à mon copieux carnet d’adresse mail vos lettres reçues par mail.
    Quoiqu’il arrive, je resterais un fidèle à JL Mélenchon à qui nous devons tout l’espoir d’un changement, et je regrette profondément l’intermède de ces 3 années durant lesquels ses soi-disant ami(e)s lui ont soigneusement glissé des peau de bananes sous les pieds en pensant qu’à leur égo de position salariale d’élu(e)s. Ils portent seuls la responsabilité d’avoir détruit toute l’espérance de ces 4 millions d’électeurs de 2012, qui au lieu de progresser lors de toutes les élections intermédiaires, n’ont fait que décroître. JL Mélenchon en 2012 était l’homme qu’il fallait et son appui sur le programme du FdG « l’Humain d’abord » posait réellement le renouveau de notre société sur les bases retrouvées du CNR. Pour qui et pourquoi, les propres dirigeants à son côté au sein du FdG lui ont miné le chemin qui conduisait à une victoire de 2017 ? Je pense qu’une partie des réponses est décrite plus haut mais aussi sont apportées dans cette primaire à gauche souhaitée par Pierre Laurent PCF, et Julien Bayou d’EELV. Non ! Il ne faut pas y participer à cette mascarade. 2011 a démontré la perversité de ce système à l’américaine.

  14. Bertrand

    Bonjour,
    Je reste persuadé qu’il faut réellement effectuer un contre pouvoir économique. Les élections sont détournées. Que nous reste t il ? La liberté d’entreprendre. Il faut créer des scops dans tous les secteurs. Ne plus acheter un seul produit de sociétés appliquant une politique sociale inacceptable. Refuser de prendre des billets d’avions dans des compagnies qui ne rémunèrent leur personnel seulement que quand l’avion vole. Ne plus accepter d’être complice. Je viens de découvrir qu’il n’est pas possible de faire un brevet libre au même titre que la licence libre des logiciels. Cela permet à des sociétés de prendre en otage des brevets et de faire des profits par ce racket. Est-il légal et possible pour un mouvement politique de désigner des listes de produits (services et matériels) pouvant être consommés et des listes noires ? Ou bien sans donner de consignes établir un tableau avec des critères à remplir pour être acceptables : grille salariale respect du personnel, respect de l’environnement. Ceci peut être appliqué à tous les domaines. Le pouvoir s’il ne peut pas être reconnu démocratiquement il faut l’exercer à un autre niveau. Cela signifie que chaque fois qu’un service disparait car il manque des critères d’acceptabilités il faut que ce partit organise la relève et le remplacement. Un parti entrepreunarial au sens noble de terme. Un tableau en partage sur Framacalc avec des critères définis collectivement ?

  15. Gérald

    Goodyear, Air France, etc., chacun devrait savoir que justice n’est en fait que vengeance (lire la généalogie de la morale de F. Nietzsche). Ici c’est celle de la bourgeoisie, du patronat, des media, et bien sûr de l’équipe Hollande.
    Primaires. Mais elle est où la démocratie dont tout le monde se gargarise tant ?

  16. bob.pollet

    « Quant à moi, je dis que si Hollande ou Valls ou Cohn Bendit ou qui sais-je encore de cette mouvance emportait ce vote, comment pourrais-je le soutenir ensuite après avoir échangé avec eux autant de critiques sur le fond ? »

    Et pour amplifier la forte cohérence de ta question, camarade, je pense qu’il est urgent, dés maintenant, d’affirmer que nous citoyens bien à gauche, nous voterons contre les précités au premier comme au second tour avec un bulletin blanc. Choisir au premier tour et éliminer au second en se rabattant sur un moindre mal n’a rien à voir avec notre future et 6eme République. N’attendons pas sa venue pour la vivre déjà !

  17. reneegate

    Comme vous avez raison. Et si c’était une excellente opportunité de ne plus représenter que la gauche. Un projet à 2 étages, le premier étant de restituer notre souveraineté (ou notre indépendance pour les frileux) c’est à dire notre droit à agir dans les règles de notre république : liberté, égalité, fraternité. Faire nos preuves dans un cadre restreint mais fondateur. Ensuite… la vie nous l’apprendra.

  18. Renault

    PG, parti de gauche. C’est quoi la gauche pour les masses ? Le PS ouvertement a droite, le PC qui lui mange dans la main, EELV idem. La confusion est totale dans les esprits. Les médias ne parlent-ils pas des difficultés de la gauche en parlant du pouvoir ? Ne faudrait-il pas se rendre plus lisible en nous renommant « Peuple de progrès » ou « Amis du peuple » ou « Pour le peuple » mais sortir du mot gauche qui englobe trop de perversité.

    1. daper philippe(B)

      Si le processus décrit par Jean-Luc Mélenchon pour arriver aux condamnations des syndicalistes de Goodyear est vrai, et j’ai bien peur que cela ne soit vrai, alors le PS en est arrivé à l’ignominie pure et simple et doit impérativement être considéré comme un ennemi de classe et combattu en conséquence.
      Quant à la proposition de @Renault(36) de se séparer du mot « gauche » tant perverti, elle pourrait séduire. Mais tout compte fait, quand j’entends la facho bleu marine en remettre des couches partout au nom du peuple français à tout bout de champ, l’idée me paraît moins évidente. Nous qui savons si bien définir nos idées d’un vrai progrès, pourquoi pas alors évoquer la solidarité que nous devons entretenir pour y arriver. « Les Solidaires », cela sonnerait bien, non ?

  19. JeanLouis

    Dans le billet de D Porte dans un des derniers débat sur arrêt sur image on voit Hollande en 2011 devant les Goodyear dire que non au grand jamais il ne faut condamner des syndicalistes et que lui sera toujours là pour les défendre. Plus qu’éclairant s’il le fallait encore sur la duplicité du personnage !

  20. lenormand

    Au point ou en est le FdG, pourquoi ne pas envisager un front des républicains (hors extrême), un nouveau CNR. Que notre pays retrouve son indépendance et quitte l’organisation européenne actuelle, l’OTAN ! Après il sera possible de pratiquer une autre politique que celle, libérale, qui nous est imposée.
    Allez Monsieur Mélenchon, courage !

    1. morvan

      Le « Front CNR » avait cette particularité de réunir certes des républicains de tous bords, mais qui venaient de combattre ensemble, dans une vraie guerre, pour une même cause, et contre un projet de société(s) inique(s). Aujourd’hui, c’est le néolibéralisme qui impose, et non propose, le maintien ou l’avènement de sociétés iniques, et les droites, dans lesquelles j’inclus le PS tel qu’il se manifeste depuis 4 ans, sont globalement en accord avec ce schéma, et le réalisent. Alors, avant de songer à bosser avec eux (et encore faudrait-il qu’ils en soient repentis), je chausserai mes grandes lunettes et j’examinerai de près les concepts que l’on prétend me donner en pâture, genre « état de guerre », « état d’urgence prolongé », pour m’y inciter. Je rajouterai l’adjectif social(e) ici et là.

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