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126 commentaires


  1. DD

    Le fascisme rampant progresse comme un cancer. Nous n’avons plus de gouvernement : c’est Washington qui donne les ordres. Si nous voulons nous en sortir, pendant qu’il est encore temps, la révolution doit être frontale. Le premier acte en est le recouvrement de l’indépendance nationale intégrale. Sortir de l’Europe, de l’Euro et de l’OTAN. Le second acte est la construction du socialisme issu de la lutte des classes. Le temps n’est plus au blabla. La maison brûle.

  2. AF30

    @JeanLouis
    M Filoche et ses 30% sont un très bon exemple à suivre compte tenu du succès qu’ils ont dans l’orientation suivie par le PS et dans la politique de droite menée par le gouvernement. J’aime les colères de Filoche, c’est ébouriffant. Il faut espérer qu’il lui en reste encore un peu, de cette colère, avec le rapport remis par la commission Badinter. Il est à supposer que depuis longtemps au BN du PS lorsque Filoche intervient tout le monde se met en pilotage automatique en attendant la fin.

    1. JeanLouis

      Je suis complètement d’accord avec vous et je me « bats » avec Filoche pour lui dire que sa stratégie de changement de l’intérieur n’a aucune chance. Est il sincère ou n’est il qu’un leurre pour alimenter la division à gauche comme bien d’autres ? Mais je faisais allusion à une dernière intervention sur le site de las bas où il décrit sa vision des primaires, une fois établi un programme avec tout le monde, y compris nous, et sans les Hollande, Valls, Cambadélis… Cela mérite réflexion, car autrement il y a risque d’éparpillement des voix à un premier tour de l’élection. Mais bon qu’elle peut être la validité, l’honnêteté d’une primaire ?

  3. Jean ai marre

    Faut dire où se trouve le centre de gravité de la gauche. Va-t-on le positionner entre les frondeurs, frustrés du PS et le PC ? Ou entre le PC, le PG, et les autres composantes qui forment le Front de gauche ?
    Quand on voit comment les réformateurs annoncent les primaires. « Les primaires des gauches et des écologistes », ce qui fait apparaître une évidence : que les écologistes ne se rangent pas dans la gauche et veulent la jouer perso ! Sans faire un procès d’intention à ces verts, il sont quand même soupçonnables de laisser choir ce rassemblement du premier tour pour aller rejoindre le camp Hollande si celui ci a besoin de voix pour battre le FN. Même raisonnement pour les frondeurs ! Donc il est salutaire pour avoir une lecture claire, de situer le centre de gravité de la gauche. Comme parait-il ce n’est pas une affaire de casting (la forme) il est naturel de déterminer le fond, c’est à dire de se mettre d’accord sur un programme intuitivement saisissable par tous, où la question de l’écologie, de l’euro et de l’Europe sera définie.

  4. André

    Comme @Jean ai marre, je pense que l’urgent est «de se mettre d’accord sur un programme intuitivement saisissable par tous ».
    Pour le reste et notamment concernant l’insistance récurrente à rallier des appareils porteurs de 1 à 3 % des voix, il est grand temps de se demander si la démarche est compatible avec le retour du grand nombre d’abstentionnistes devenus tels par rejet du fonctionnement politique dont les acteurs de ces structures sont ressentis comme acteurs assidus.

  5. gege

    Le black-out a fonctionné avec le doigt sur la couture du pantalon dans cette classe dite « dévouée à l’information ». Ces partisans de la liberté d’information et de la démocratie ont tous oublié qu’un évènement était né pour contrer enfin cette Europe de la finance et de l’autocratie. Bravo à tous ces milliardaires qui contrôlent la liberté de la presse dans « la pluralité ». Baissez les masques, le carnaval se termine. Pour 2017 la route s’éclaircit.

  6. Nicolas

    On a quoi à perdre à vouloir partir des bases du programme de 2012, l’humain d’abord, à attendre que les apparatchiks se décident en fonction de la direction du vent, à considérer qu’il reste quelque chose de gauche au PS, que les écologistes ou labellisés écolos se positionnent en fonction de l’écologie et pas en fonction des portefeuilles. Il est temps de mettre en avant ce programme comme candidat pour 2017, avec la sixième république et l’écosocialisme. On pourra rajouter la fin de l’état d’urgence, dernière béquille de ce gouvernement de faussaire pour montrer un semblant d’autorité et de puissance. Sortir de ce carcan européen est une priorité , je ne vois pas d’autre solution pour rassembler le plus grand nombre. Reste à trouver comment le présenter et le faire comprendre à ceux qui ne croient plus en la politique. L’intendance suivra !

  7. Fulgence

    L’Humanité, le PCF, Cécile Duflot, la médiacratie Hollando-compatible, le « tout sauf Mélenchon » autorisé ont trouvé leur gourou, leur messie pour 2017. Taubira ! Parée de toutes les vertus, la pasionaria immaculée, après trois ans de gouvernement de droite, de justice anti-syndicalistes, douce avec les corrompus, les patrons voyous, cruelle avec les femmes martyrisées, est désormais la favorite des grandes manoeuvres et petites combines. Une seule solution, Mélenchon candidat, vite, et des comités de soutien dans toute la France pour ouvrir enfin le vrai débat sur les vraies solutions.

  8. breteau jean claudse

    Il est malhonnéte d’inventer une histoire basé sur l’anti communisme, pour se faire plaisir. Les communistes ne s’aligneront pas, ça devrait étre une évidence ici, derrière un des représentant de l’oligarchie et actuellement président de leur république. Que les « frondeurs » cherchent à sauver le traitre est une évidence, mais cela n’en fait pas un candidat de gauche et je refuse cette entourloupe pilotée par l’Elysée, la primaire. Peut étre faudrait-il voir plus loin que le bout de son nez, ce n’est pas Mélenchon, mais la gauche qui est visée par cette manœuvre, s’y intéresser de l’intérieur pour mieux comprendre ce leurre et le contourner peut étre utile, sachant que le poids des 120000 communistes sera déterminant pour choisir le bon candidat pour 2017, mais seulement après avoir décider du projet politique qui doit étre l’objectif numéro un. Qu’importe le candidat et plusieurs sont crédibles pour nous représenter. Faire de la politique me semble plus utile aujourd’hui que de la science fiction dans laquelle se complaisent certains.

    1. Francis

      Le chef de file des socialistes « frondeurs » vient de donner une indication précise du périmètre de la primaire qu’il souhaite. De Hollande à Mélenchon. Absurde et révélateur de la manœuvre en cours. Comme s’il y avait quelque chose de commun entre la politique de Hollande et les propositions de notre gauche. Entre ceux qui soutiennent le capital financier et les traités européens qui emprisonnent les peuples dans une dictature qui n’ose pas dire son nom et ceux qui veulent une société humaine, libre et fraternelle. Ceux qui prêtent une oreille attentive à ces manœuvres de diversion en accréditant l’idée qu’une union peut être envisagée avec le PS (ou une partie de celui-ci) sont désormais fixés. Ils n’est plus question pour « les frondeurs » de demander un changement d’orientation politique. Ils sont obnubilés par une primaire destinée à faire renter tout le monde dans le rang pour sauver les meubles socialistes et au passage leur siège à l’assemblée.

  9. bob.pollet

    Jean-Luc marie une élocution assez élaborée avec une vitalité, un dynamisme, un côté rentre-dedans. Finalement, la septième fonction du langage c’est l’allégorie de ce que tout le monde cherche. Prendre le pouvoir aujourd’hui, cela veut dire prendre l’Assemblée et le contrôle des chaînes de télé, soit les deux sièges du discours. Ce n’est pas neutraliser les casernes, c’est prendre le contrôle de l’endroit où on va pouvoir donner des ordres aux casernes. Le langage est plus fort que les armes. La maîtrise du langage, c’est le pouvoir. Et perdre du temps pour savoir qui va être dans X mois notre porte parole des « bien à gauche », c’est laisser les médias donner du pouvoir aux autres candidats sans que le peuple puisse écouter et apprécier tout de suite nos alternatives.

    1. Dudul

      Le pouvoir serait plutôt de trouver l’angle d’attaque pour rendre réceptifs un nombre très important de personnes dont l’intérêt est de suivre le Front de gauche. La densité intellectuelle de Jean-Luc Mélenchon saute aux oreilles de ceux qui cherchent en eux-meme l’axe d’adhésion au changement, mais ce sont des convaincus, comme les lecteurs de ce blog.
      Pour avoir marché au rassemblement d’hier, sur une cause aussi majeure, gravissime à défendre, certes la météo ne s’y prêtait pas, je n’ai vu la jeunesse en nombre, le consommateur anesthésie le citoyen.

  10. Renault

    Je pense que l’urgent est «de se mettre d’accord sur un programme intuitivement saisissable par tous ».

    J. Généreux, plan A, plan A bis, Plan B1, B2, B3 incompréhensibles pour la base, donc ça ne peut accrocher.
    F. Lordon, bon philosophe peut-être, mais la philosophie est-elle la politique ?
    Si Jean-Luc veut une poussée du peuple derrière lui, je doute que Lordon et Généreux soient très mobilisateurs.

    1. Vassivière

      Des bases théoriques ne sont-elles pas nécessaires pour tracer des directions stratégiques crédibles ? Faute de ces apports, une partie du mouvement populaire actuel en est réduit à envisager Le Pen comme une solution. Syriza et Tsipras ont perdu la Grèce faute de cette réflexion. C’est le rôle des partis que de fournir au peuple des apports théoriques à intégrer à leur propre vécu et à leurs aspirations et c’est bien ce qui fait cruellement défaut actuellement. Merci à J-L. Mélenchon d’être moteur dans ce mouvement d’éducation populaire incontournable.

    2. Glières

      Un programme, quel qu’il soit et si beau soit-il, ne vaut que s’il est possible de le mettre en œuvre. Et pour qu’il le soit et que les gens y croient, il faut d’abord faire sauter les deux verrous que sont la 5ème république et l’Europe de Bruxelles. Si nous n’axons pas notre campagne pour la présidentielle sur ces deux thèmes et ces deux thèmes exclusivement, compréhensibles par tous et dont dépend tout le reste, nous ne mobiliserons pas le peuple. Les Français en ont marre de tous les programmes politiques jamais réalisés et de leurs bonimenteurs. Peut-on leur reprocher quand on voit notamment les trahissons du PS et de ses pseudos frondeurs, les reniements du PC et les rodomontades des soi-disant écolos ? Soyons clairs et offensifs sur un terrain ou nul autre candidat ne peut suivre. Ne tournons pas autour du pot. Sur la base et dès l’issue de cette présidentielle, programmons d’abord la convocation d’une assemblée constituante en lieu et place des législatives et un référendum sur le maintien on non de la France dans cette Europe-là. Les véritables frondeurs sont du côté du peuple. Qu’attendons-nous ? Le FN !

  11. Jean-François91

    Il devrait maintenant être clair que les primaires ont pour unique objectif de sauver le champ de ruines solférinien en empêchant à tout prix les antilibéraux de constituer une réelle alternative. Pour les Cohn-Bendit, Libé & Co, il s’agit d’organiser un cirque médiatisé qui reste centré sur le parti qui porte la responsabilité entière des méfaits des Hollande-Valls-Macron. Maintenir les innombrables déçus dans l’orbite de la nouvelle droite décomplexée, avec juste quelques leurres qui feraient croire à un choix. Nous n’avons rien à faire dans cette manœuvre qui remplace les discussions de fond par des futilités de personnes. Et il est vrai qu’en filigrane ont peut lire « tout sauf un vrai Front de gauche », « tout sauf Mélenchon ».
    Nous, nous voulons parler de programme. Quatre ans après L’Humain d’abord n’a pas pris une ride. Ce qu’il convient maintenant d’affiner ce sont les outils de sa mise en œuvre face à la dictature de l’oligarchie européenne. L’année 2015 a montré la dureté de la situation. Jean-Luc, lui, a montré sa capacité et sa détermination. Ne nous laissons pas leurrer par des chimères.

  12. AF30

    C’est un crève-coeur de voir l’attitude de P Laurent et d’autres au FdG. Ils se rendent plus souvent, pour ne pas dire en permanence, aux rendez-vous des socialistes qu’à celles du PG (Voir conférence plan B). Quant aux frondeurs, leurs actes parlent pour eux : aux assemblées soit ils approuvent soit ils s’abstiennent. Les MN Lieneman et autres ne sont là que pour faire diversion. La preuve l’inflexibilité droitière de ce gouvernement. Tous ceux là de Laurent à Lieneman n’ont plus malheureusement l’ambition d’une autre politique. Faudra faire avec et avoir beaucoup de patience.

  13. vendeville

    bonjour à tous,
    Arrêtons de faire des commentaires compliqués ! Faisons du concret avec le reste de la vraie gauche qu’il existe dans ce pays, nous avons encore un énorme potentiel, de révoltes contre cette politique d’austérité que nous imposent ces traites, Hollande et ses lèches bottes, pensons aux gens qui souffrent, rejetés de cette société ultra libérale, ceux qu’il ne veulent pas a adhérer a leur pensée unique, être transformé en moutons, ramollis par une dictature que je qualifierais pour l’instant de douce (du fait de l’appel des médias de créer des besoins de consommer frénétiquement, sans besoin réel qui est devenue une drogue pour beaucoup d’entre nous hélas) aux chômeurs contraint, aux retraitées méprisées (40 euros de rattrapage pour une année) par cette associations de malfaiteurs qui nous gouvernent actuellement, qui se vautre dans la gabegie financière et autres (la finance est son ennemie). Bref aux exclus de notre société, j’appelle a organiser une marche pour ce que je viens de citer, s’unissent, se reconnaissent et chassons ces traites de ce gouvernement d’incapables et de profiteurs, arrêtons les de nous mépriser, regagnez votre dignités a travers une énorme marche. J’en rêve et vous ?

  14. DOIDY

    Si on dit « c’est trop » mais que rien ne se passe, c’est que nous ne serons jamais des résistants. Jean-Luc Mélenchon a trop rapidement personnalisé sa candidature, comme si nous préparions la suite logique de 2012, mais les variables d’ajustement ont changé. La suite des échecs n’a pas mis en perspective une dernière étape victorieuse, elle programme l’effacement. En l’absence d’évènement significatif, n’importe quelle candidature au sein d’une division de la gauche sera comme l’administration d’une preuve de l’échec. Donc de l’obligation d’essayer le national socialisme. Le capitalisme et le fascisme sont des alliés historiques contre le front populaire, leur capacité à mentir est impressionnante. Si l’épreuve attendue se produisait elle serait très dure, voir la répression systématiquement organisé par les gouvernements d’unité nationale à l’initiative des pseudo socialistes, mais si elle ne se produit pas quelle amertume. Ce qui s’estompe c’est l’idée directrice d’un front animé par l’humain d’abord. Est-ce que l’alternative est un acte manqué d’avance ou un véritable chantier ?

  15. Goissédé

    Bien sur qu’il est important d’avoir un programme pour ceux qui peuvent encore, vu l’âge, participer à cette importante campagne de 2017. De même nous aimerions faire sortir la France de OTAN, avoir une Europe sociale… Compte tenu du rapport un contre tous, comme dit le proverbe « il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs », il me semble qu’il faut mettre en avant celui qui nous semble le mieux à même a nous représenter. Nous ne partons pas de rien nous avons « l’humain d’abord » et Jean-Luc Mélenchon a-t-il démérité en 2012 ? Il sait lire ce que l’on écrit.

  16. DIP

    J’ose espérer que l’appel de Cambadelis à convaincre Jean luc Mélenchon de participer à une primaire à gauche ne trouvera pas d’écho car aujourd’hui une primaire avec un candidat de la ligne PS en charge du gouvernement est tout sauf une primaire à gauche.

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