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153 commentaires


  1. PIETRON

    D’accord avec l’ensemble dans les circonstances actuelles. Sur le versant syndical il semble que certains amalgament tout et tout le monde.
    Le déclin moral global, qu’il soit politique ou syndical, touche surtout les directions de partis et les confédérations. Le monde unipolaire y est pour beaucoup. Ce monde capitaliste où seule ne compte que l’économie de la concurrence.
    Travailleurs, camarades, sont loin d’être désuets. Insoumis certes ça flashe et j’en suis Ok. Cela dit, il ne faut pas se faire piéger par un système qui exècre également ces mots, travailleurs, camarades. Pour cause ils ont une signification solidaire, combative et « anti système ». Ne pas consommer ce que ledit système donne à consommer. Si oui, c’est cela la désuétude.
    Un grand nombre de gens se battent au sein des boites (désuet?). Des milliers de syndicalistes (CGT la plupart du temps) sont virés pour leurs combats. Par les temps qui courent, il faut un sacré courage pour de tels affrontements car là se joue les rapports de force. Et là le risque est grand d’y perdre les moyens de sa propre vie (un salaire). Ce qui n’est pas le cas en politique (pas ce maudit lien de subordination). Hélas, les confédérations pour beaucoup sont engluées dans leurs liens avec la confédération européenne des syndicats, courroi de transmission de la commission européenne. Il faut le savoir et faire en sorte qu’un syndicat tel que la CGT en sorte.
    Bref, pas de condescendance.

    1. José Dos Santos

      Cette remarque sur la confédération européenne des syndicats (CES) est essentielle. En effet la CES étant financée à 70% par l’UE, il devient difficile de mordre la main qui vous nourrit ! La quasi totalité des syndicats en étant adhérants, cela donne certainement un début d’explication à la frilosité des dirigeants d’organiser autre chose qu’une journée d’action de temps en temps dont le patronat et le pouvoir se fouttent royalement. Le dernier grand rassemblement était pour les retraites et le combat à en plus été perdu. Cette corruption qui se généralise au niveau politique et syndical ne concerne évidemment que les dirigeants. Les délégués faisant ce qu’ils peuvent avec leur peu de moyens et surtout subissent le blocage des instances parisiennes. Il serait temps que la base ouvre les yeux et fasse le ménage en grand. Quand on sait par exemple que Nicole Notat est présidente du Siècle (rien que ça !) ou que Chérèque dirige Terra Nova, pour ne parler que de la CFDT. C’est pour services rendus à la classe populaire ? je ne le crois pas.

  2. MICHEL Danielle

    Enfin un éditorial vidéo positif pour Jean-Luc de la part de Denis Sieffert dans Politis.fr !
    Mais il ne peut quand même pas s’empêcher de déformer ses propos sur Poutine et son action en Syrie. S’il te plaît Jean-Luc, peux-tu t’expliquer avec lui car son inconditionnalité verte a du gros plomb dans l’aile et il commence à se laisser aller à te faire confiance. En parlant avec lui lors d’une grosse manif à Paris, il trouvait Michel Soudais trop ouvertement favorable à Mélenchon dans un journal très « verts » et bien modéré ! J’apprécie d’autant plus sa réflexion actuelle.
    Merci encore Jean-Luc d’avoir su saisir le moment et de vous être préparés, toi et ton équipe qu’on sent avec toi. Le travail des fourmis insoumises est à l’œuvre.

  3. Denis BOUILLON

    Cher Monsieur Mélenchon,
    J’ai écouté avec passion les différentes conférences que vous avez donné sur votre livre « l’ère du peuple ». Tout est dit et notamment sur le pêché originel du gouvernement de droite complexée actuel prônant la politique de l’offre. Cette politique de l’offre n’est viable que soit par la solvabilisation de la demande (recours massif au crédit ou transferts sociaux, on a vu s’effondrer le recours massif au crédit et on assiste à la destruction des politiques sociales de redistribution) soit par l’instauration d’un régime autoritaire pour brimer les conséquences de cette politique et notamment les combats syndicaux et sociaux. Ce projet de loi El Khomri […] n’est que le début des lois de contention et de compression nécessaire désormais à la survie du système.
    Bien à vous

    [edit webmestre : Il vous est peut-être « facile et agréable » d’insulter une Ministre en jouant sur son nom avec un manque de finesse abyssal, mais ce n’est pas autorisé sur ce blog. Cela devrait d’ailleurs l’être nulle part. Le degré zéro de l’intervention politique… J’ai rectifié, la prochaine fois je modère.]

    1. Francis

      Surtout qu’au départ c’est à M.Macron que l’on doit l’essentiel de cette loi. Ne l’oublions pas.

    2. maguy

      Bonjour, merci M. Mélenchon,
      Soyez assuré de mon soutien indéfectible, et malgré tout cela, prenez soin de vous. Une question, comment faire grimper le compteur des insoumis quand on n’a pas internet, et oui ça existe, je pense à des personnes âgées et qui sont acquises à votre cause. Il faudrait pouvoir disposer d’un formulaire que l’on soumettrait a ces personnes et qui vous serait retransmis. Je souhaiterais que l’on ne laisse pas au bord de la route des insoumis qui ne disposent pas de moyens informatiques. Je vais vous adresser ma contribution, et j’espère que je pourrai la renouveler assez souvent.

  4. ROLLAND

    J’approuve et j’appuie aujourd’hui la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017, car elle n’est nullement la preuve d’un individualisme et d’un refus du « collectif ». Cette accusation, assortie de critiques sur son caractère, masque mal le refus d’affronter le contenu de cette proposition. L’appel au collectif ne sert souvent que de feuille de vigne à des ambitions personnelles reculant devant une compétition perdue d’avance. Et il est des « collectifs » partisans dont l’individualisme électoral forcené a récemment fait des ravages. J’approuve parce que dire que « l’ennemi est la misère » va à l’essentiel, misères qui sont l’objectif et le moyen inavouables de ceux qui organisent la mondialisation, et sont bien décidés à conserver et même accroître leur puissance et leur domination, fût-ce par la guerre, à l’intérieur comme à l’extérieur de notre pays.
    Un souhait, que Jean-Luc Mélenchon continue sa route sans s’abaisser à entretenir, avec qui que ce soit, des polémiques inutiles, habilement suscitées par celles et ceux qui veulent faire diversion et détourner de l’essentiel. Un seule question à poser à ces laquais « Vous êtes pour ou contre la misère ? Vous avez 15 secondes pour répondre ».

  5. michal

    Primaire rime avec galère ! Vous avez raison de refuser cette stratégie vouée à l’échec et donc à une désillusion supplémentaire pour tous ceux qui aspirent aux véritables transformations, si nécessaires. Il est temps de construire (et non reconstruire) une alternative politique, économique, sociale, démocratique au service du peuple de France, en l’impliquant au maximum dans la démarche. Le temps sera t’il suffisant jusque 2017 ? En tout état de cause, la vie ne s’arrêtera pas à cette échéance.

  6. juju

    Bravo. La voie est libre. Plus de débat bidon et de collectif bidon. Fini les accords superficiels de certains avec le Front de gauche, puis les désaccords dès que l’élection se précise (municipale, régionale, départementale). Lamentables arrangements au coin d’une table au mépris des accords signés, de la parole donnée, de l’intérêt général. Voilà que le débat s’éclaircit. On vote pour 2017. On ne vote plus pour un parti avec les insoumis. Plus de coups tordus. Tous les vrais républicains, partageux, humanistes, pour le progrès social, pour l’intérêt général se regroupent. Du coup, l’horizon s’éclaircit. Chacun se retrouve et personne ne se perd. Magnifique.

  7. Kontarkosz

    Je viens de visionner votre intervention en direct avec les ouvriers de Vallourec sur FB, je trouve cette initiative très intéressante, qui plus est elle prive les médias de toutes interprétations fallacieuses dont ceux-ci sont friands, pourvu que cela nuisent aux mouvements les camarades qui se battent pour leurs emplois.Je vous invite à réitérer cette expérience.
    Vive la République!

  8. André

    Je partage le point de vue de @PIETRON et j’en tire l’assurance qu’il était important que la démarche soit faite en dehors des magouilles des appareils. […]
    Et j’ajoute qu’il est urgent de faire entendre que la politique en cours n’en est plus une à partir du moment où il n’y est plus question que de stratégie pour prendre (ou reprendre) des places et en aucun cas de la meilleure organisation possible pour le bien-vivre ensemble des citoyens.

  9. ceach

    Je vous soutiens. J’ai inscrit quelques commentaires en ce sens sur les pages web de L’Humanité, journal auquel je suis abonné (bien que je ne sois plus au PCF depuis longtemps). Plusieurs échos positifs à votre candidature sur les pages internet de celui-ci, même si mon journal est désespérant à certains moments et c’est le cas actuellement. Tout un symbole l’autre jour, une photo sur une page relatant les agoras truc-muche ou les débats machin-chose, intervenants assis, et sur la page d’en face, un commentaire, douteux certes, de votre candidature, avec une photo de de JL Mélenchon, debout. La mise en page, involontaire sans doute, parle d’elle-même ! « Le journal de Jaurès » a du retard à l’allumage, mais ça va venir. Continuez. Un syndicaliste CGT.

  10. Louis31

    Bonjour Jean-Luc, bonjour à tous. Je ne parlerai pas de votre excellente prestation à l’émission ONPC, Les commentaires qui précèdent je crois, sont éloquents.
    Seulement ou vous avez, il me semble, « buté » ou disons été « pas trop clair », bien que je comprends que c’est difficile de s’expliquer quand on vous coupe la parole à tout instant. La sortie de l’EU, La sortie de Euro. Pour la sortie de UE et l’Euro, vous avez dit, ou écrit, (je ne sais plus) « Si je dois choisir entre la souveraineté de mon pays et l’Euro, je choisis mon pays. » « Si je dois choisir entre la souveraineté de mon pays et l’UE, je choisis mon pays. » Ces deux courtes phrases, suffisent à toutes explications, et je ne vois pas qui en France peut être contre ou cela seront considérés comme des traîtres à la nation. Quand à la question sur la Syrie, je crois que cette question va vous être posée dans tous vos rendez-vous, donc il faudra bien la mettre au point pour annuler tout débat.
    […]

  11. Ant

    Monsieur Mélenchon. Je soutiens votre démarche mais j’ai des doutes sur l’organisation actuelle de votre campagne. Je trouve intéressant de proposer à vos lecteurs d’apporter des contributions sur des thèmes. Néanmoins en tant que simples citoyens, nous ne disposons pas de l’expertise nécessaire sur les questions économiques qui sont beaucoup trop complexes. Ce n’est pas à nous de faire le programme ! Je pense qu’il serait nécessaire de créer un collectif d’économistes qui fasse des propositions sur tous les sujets essentiels : chômage, sortie de l’impasse européenne, dette, retraites, transition écologique etc. A l’image de ce qui a été fait par le collectif d’audit de la dette où des propositions ont été faites. Je n’avais pas voté pour vous en 2012 car je pensais que vous étiez un démagogue en proposant le Smic à 1700 euros. Les gens ne croient plus aux promesses, ils veulent comprendre comment on résout concrètement les problèmes et comment on finance. Si cela était si simple, dans ce cas, pourquoi pas un Smic à 3000 euros? Les PME, à l’équilibre financier parfois fragile, seraient déstabilisées par une augmentation brutale des impôts et des salaires. Même chose sur l’euro dites nous enfin précisément comment on sort de ce carcan en évitant le chaos économique. Pour l’instant je trouve votre programme trop imprécis, je ne suis pas convaincu.

    1. CLAUDE J

      Les partis « de gouvernement » appliquent-ils une politique économique qui vous convainc ? De plus en plus de chômage, de plus en plus de précarité, de plus en plus de personnes dans la misère, de plus en plus d’enfants sans toit, et aussi de plus en plus de pollution, de plus en plus d’attentats, de plus en plus de guerres, etc. Mais c’est vrai, les riches sont de plus en plus riches. Youppi !

    2. Juy Raphaël

      @ClaudeJ a raison @Ant. Vous demandez « Comment on sort de ce carcan en évitant le chaos économique ? » Mais nous sommes déjà dans le chaos économique ! Simplement nous en avons pris l’habitude et les mécanismes de « la servitude volontaire » font que l’on préfère toujours une misère, un chaos connu à une autre situation, dusse t-elle être aussi chaotique, mais inconnue.
      Votre phrase « Ce n’est pas à nous de faire le programme ! » illustre clairement la question de la division du travail politique entre gouvernants et gouvernés qu’il nous faut aujourd’hui dépasser pour faire advenir la révolution citoyenne. Il ne peut y avoir de délégation à quelques experts si l’on veut résorber cet écart car c’est le processus de construction collective des contenus, du programme, qui permet l’appropriation collective de la démarche, et, in fine, l’impulsion citoyenne massive. Je suis sûr que vous avez d’ailleurs un avis éclairé dans un domaine au moins.

  12. marianne31

    Du même avis que @Ant. Je ne vois pas comment de simples citoyens peuvent diriger un pays. Nous avons besoin de vous, monsieur Mélenchon, à la tête du pays avec des économistes et des gens qualifiés.

    1. Renault

      Erreur, il faut de tout monde pour faire un monde. Si vous le mettez dans les mains des seuls spécialistes, ils se l’approprieront et les autres seront marginalisés et évincés. En quoi un petit ouvrier ou paysan n’a pas plus de bon sens pour gérer le monde qu’un trader ? Mélenchon a la barre, mais avec tout le monde notamment le bas peuple qui connait la souffrance.

    2. Francis

      Nous pouvons fixer nos priorités. Choisir par exemple entre les énergies polluantes ou les renouvelables. Savoir si nous préférons payer des chômeurs ou créer des emplois utiles à la collectivité. Savoir si nous voulons céder au capital privé les activités utiles à la collectivité ou si nous voulons qu’elles soient gérées par le secteur public, associatif ou coopératif. Quand nous disons que le peuple doit gouverner c’est bien de cela qu’il s’agit ? Choisir, élire et contrôler et éventuellement destituer.

  13. Criton

    @Pietron.
    Nous parlons ici d’arriver au pouvoir n’est pas ? Nos luttes syndicalistes dans les “boites” comme vous dites, sont certes actuelles, majeures et plus qu’honorables. Mais n’oubliez pas que seulement 9% des salariés en France sont syndiqués. Ne soyons ni nombrilistes, ni naifs. Si l’on veut le pouvoir, la stratégie est obligatoire. Il faut ratisser large. Il faut donc se tourner vers les 90% de salaries qui ne sont pas militants, qui n’ont pas de carte, qui n’ont pas envie qu’on les appelle “camarade syndicaliste travailleur” ne vous en déplaise ; les jeunes qui, isolés, sans futur, votent FN, car nul n’a eu le langage approprie envers eux (comment les interpeller ? Camarades ?) ; ceux qui n’ont ni job, ni syndicats ; les chômeurs (travailleurs ?) ; les retraites miserables qui ont froid et faim et qui se moquent de la lutte syndicale car ils vont bientôt tomber malades, tous ceux qui n’entendent ni gauche, ni droite, et donc ne voteront pas pour des discours partisans, qui flattent le communiste en nous. Voyons plus grand, plus loin.
    Si l’on veut le pouvoir il faut un langage plus universel, qui parle a tous et a toutes. Tant que nous aurons le vocabulaire technologique du syndicaliste, nous serons tout petit, puis nous deviendrons périmés, suranné. Un parti désuet ? Mélenchon se présente hors parti, pour tous les Francais et même plus, pour l’ecologie, la planète (universel !). Partisans, ne lui compliquez pas la tache.

    1. André

      Je suis oh combien d’accord avec @Criton. La réussite du mouvement à créer impose que soit trouvé « le langage approprié » susceptible d’ intéresser enfin tous les hors systèmes divers et de les persuader que c’est possible de faire autrement et qu’il en va de notre avenir que ce soit le plus tôt possible.

    2. Adrien

      Oui, les abstentionnistes attendent autre chose comme langage qui souvent frise l’ésotérisme. En tant qu’ancien syndiqué CGT FERCsup élu, je peux dire que notre langage était adapté, et la notion de camarade n’était pas de rigueur, car certains ne se reconnaissaient pas dans cette appellation.
      Très juste sur JL Mélenchon qui se propose hors parti, et il y a très longtemps que je l’ai écrit sur mes commentaires qu’il faudra bien qu’un jour soit établi une charte qui verrouille les égos au sein du FdG, soit de partir seul pour arrêter les « ronds de jambes » des susceptibilités des dirigeants opportunistes qui nous ont pourri les 3 dernières élections. A nous de diffuser largement par Internet le maximum d’infos de jlm2017 pour que les citoyens aient une autre info que celle des « chiens de garde ». Alors oui et je souhaite que JL Mélenchon contacte d’autres figures non encartées, non pas que je sois contre les partis car ils sont nécessaires, mais uniquement dans la mesure ou ils sont sincères dans leurs luttes au service du collectif, et c’est pour cela que JL Mélenchon a tout à fait raison de se projeter comme l’incontournable tête de liste de la seule gauche humaniste.

  14. Nicolas

    Il faut voir où on en est arrivé en confiant les rênes du pouvoir aux sachant et autres parvenus, pour la majorité n’ayant jamais connu la précarité et la disette. Les bonnes idées ne sont pas l’apanage des grands esprits, à tous les niveaux chacun de nous est un spécialiste dans sa tâche ou sa passion. C’est un enjeu des groupes jlm2017, d’inciter ceux qui se sentent exclus ou ignorants à exprimer leurs envies, critiques et souhaits. Chaque citoyen doit se sentir égal à l’autre, même si il a moins de culture, d’instruction ou de savoir technique.
    Quand à la loi travailler plus pour gagner moins, à chaque fois il y a des provocations pour faire passer les autres, cela fait du buzz et occupe l’espace médiatique et les frondeurs pourront faire des amendements pour les supprimer, leur donnant bonne conscience et un air de gauche. Vraiment minable ce retour au 19ème siècle. Même les apprentis seront corvéables à merci. La commission européenne peut dormir tranquille, leurs directives sont suivies à la lettre, le bon élève s’applique. Maintenant c’est sur la boussole du pédalo doit être bloquée sur tribord depuis cette fumeuse renégociation du traité. Vive la VIe et jlm2017, l’espoir est là !

  15. YMazot

    @ant et @marianne31
    Je dirais que si de simples citoyens ne peuvent pas diriger un pays, de simples politiciens non plus, preuve à l’appui ! Les simples citoyens ont des idées, et notamment connaissent les problèmes auxquels il faut apporter des solutions urgentes. Les beaux discours conçus dans les tours d’ivoire, c’est cuit et c’est tant mieux. Par ailleurs, beaucoup d’intérêts contradictoires étant en jeu, je suis favorable à la parité sociale à tous les niveaux de responsabilité, avec contrôle et surveillance des actes et des résultats des élus.

    1. ant

      Je pense que chacun de nous dans son domaine est meilleur connaisseur que l’élu qui est un citoyen comme les autres. Je partage l’idée que chacun puisse s’exprimer sur le projet et que son élaboration soit rendue publique. Mais de la même façon, l’élu n’étant pas spécialiste dans tout, il doit pour faire les bons arbitrages, s’entourer des personnes compétentes et qualifiées dans leurs secteurs d’activités. Il faut pouvoir s’appuyer sur le savoir d’économistes et de spécialistes pour le construire le projet. Pour être libres de nos choix nous devons avant tout être éclairés et bien informés. Sinon nous pouvons nous laisser abuser par des slogans faciles et démagogiques du genre « mon adversaire c’est la finance » avec des promesses qui n’engagent que ceux qui les croient et qui ne se traduisent par rien de concret. C’est grâce à l’ignorance des électeurs en économie que les libéraux peuvent imposer leur domination sur la société.
      D’autre part, je ne comprends pas lorsque vous dite qu’une fois élu une assemblée constituante vous quitterez la présidence. Je pense que ceci est incompréhensible pour les Français car nous ne voulons plus du capitaine de pédalo mais nous avons besoin d’un capitaine !

  16. gege

    Demain s’ouvre le salon de l’agriculture. Devant le désastre de la politique agricole commune parmi les petites et moyennes exploitations, la razzia que font les multinationales de l’agroalimentaire et le mécontentement justifié des paysans, le défilé des politicards qui va suivre avec de belles paroles du type baisse des charges sans aller au fond des vraies questions, je pense qu’il serait bon qu’une voie discordante face irruption à ce salon pour proposer d’autres solutions que celles que distille la FNSEA qui a toujours soutenu cette politique de l’Europe de la finance.

  17. Bertrand

    L’éco socialisme me parait la bonne synthèses de la réponse à apporter de ce que la science nous apporte comme éclairage sur notre ecosytème. Les maux sont une production/consommation basé sur des critères de concurences artificiels qui obligent à consommer une énergie toujours plus grande pour sois-disant innover et faire consommer. Toujours créer le besoin. Inversons la pensée et partons des besoins et analysons les offres. Quels sont les besoins qui ne sont pas couverts pour le plus grand nombre par une production respectant l’environnement et le personnel ? A partir de là on a une base de travail pour engager de nouvelles productions qui pourraient être prisent en charge par des créations de Scop. A court terme il semblerait que le fait que la main d’oeuvre française soit plus productive qu’ailleurs soit une des motivations de vouloir l’utiliser d’avantage. Peut être qu’une lente et volontaire dégradation de cette efficience rééquilibrerait la situation. C’est le principe de management par le noeud coulant, on serre on serre et avant que la victime étouffe on désserre un peu. On finirait presque par remercier de leur bonté le bourreau.
    En attendant les élections, je ne crois pas beaucoup aux manifestations. C’est un peu comme si pendant l’occupation de la 2e guerre, les résistants marchaient dans la rue pour demander d’arrêter. Il me semble qu’ils ont agi un peu differemment mais je suis trop jeune pour savoir exactement comment.

  18. Stella

    Je propose une déchéance du titre « de gauche » pour Hollande et son gouvernement.

  19. Lagrange

    Continuez ce combat comme vous le faites avec une grande détermination, c’est vous qui faites la bonne analyse sur la situation politique actuelle. Nous sommes derrière vous, pour le mener jusqu’au bout, c’est a dire changer cette société , et déjà cette constitution.
    Votre vision de l’avenir ( vous êtes le seul à en offir une), nous donne d’immenses espoirs pour nos enfants.

  20. Pierre de Marseille

    Je crois avoir compris le but final de Hollande. Soumettre son texte de loi à notre réprobation, et ensuite de dire au Medef, vous voyez, il n’en veulent pas. La suite pour la campagne, dire, vous voyez j’ai bien défendu les travailleurs ! Ce serait très Hollandien !

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