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112 commentaires


  1. Le.Ché

    C’est certain qu’il faut sortir du nucléaire et le plus rapidement possible sera le mieux, malheureusement les socialistes ne sont pas pour ça c’est dommage car ça permettrait de créer beaucoup d’emplois sans parler de la sécurisation de notre pays.

  2. laguepe

    Cher Jean-Luc, une petite nuance concernant les protéines animales. Je suis un grand amateur de viande rouge, un viandard comme on dit. Soit, j’ai tort. Mais rassure-toi, comme bon nombre de ces amateurs, j’ai largement réduit cette consommation. J’en mange maintenant rarement. Pour une simple raison : je n’en ai plus les moyens.

  3. semons la concorde

    Merci pour votre engagement en matière d’écologie. Je partage votre désir de voir fermer les vieilles centrales et celles qui sont submersibles près des côtes. Nous avons des talents en France, on sait produire des panneaux solaires qui combinent production d’électricité et de chaleur. Combien de temps faudra-t-il attendre pour une production massive de panneaux solaires à des prix raisonnables ? Beaucoup de particuliers et de communes pourraient s’y intéresser pour devenir indépendants en matière d’énergie. Ce gouvernement, c’est le bateau ivre… pas de cap, pas de projet, juste des recettes éculées et rétrogrades.
    Je suis contente de voir que votre production de vidéos va bon train. Les vidéos de 5mn sont idéales pour les actifs à l’emploi du temps chargé. Pour les débats j’aimerais voir beaucoup de débats contradictoires avec des acteurs de la société civile et des spécialistes (genre Mr Jancovici sur les gains de productivité et la transition énergétique). Nous avons besoin d’entendre des vérités qui sont cachées ou déformées par nos media.

    1. D.Mino

      L’idée de débats, ou plutôt rencontre-échange, avec des personnalités de la sociètè « civile » (je mets entre guillemets car cela peut laisser entendre hors du champ politique) porteuses d’analyses dans des domaines particuliers, est à développer, sans esprit de récupération, mais d’enrichissement mutuel. Je pense que des rencontres-échanges entre Jean-Luc Mélenchon et Paul Arriés, Pierre Rabhy, Aurélie Trouvé, Serge Portelli, Frédéric Lordon, Patrick Quillet (le Yéti) et d’autres, sans qu’elles débouchent forcément sur un soutien, ne peuvent qu’enrichir et élargir notre projet et éviter le piège de « l’homme providentiel seul contre tous » que certains nous opposent.

    2. Graindeville

      Oui à de plus nombreux débats, laissant place à la contradiction. C’est dans des échanges du type « Pas vu à la télé », que Jean-Luc Mélenchon se montre le plus convaincant et bien plus que dans les médias où son discours n’évite pas toujours l’écueil du dogmatisme ou de la vérité assénée. La bataille des idées, c’est avant tout une bataille de communication. Pour susciter l’adhésion, les politiques, souvent accusés de surdité, doivent savoir puiser dans les vertus du dialogue et ne pas occulter la complexité.

  4. Girolles36

    Le débat sur les protéines est le sujet principal de notre siècle. On ne peut effectivement nourrir la population exponentielle de notre planète qu’avec des protéines végétales. Le problème des protéines animales est simple, il est lié principalement à l’« hydro-pédologie » des zones humides, ce que l’on appelle en « PAC » les prairies permanentes. Jusqu’à présent nous ne mangeons pas d’herbe, c’est les vaches qui s’en chargent et qui créent le cycle primaire lait-bouse-méthane, la sélection et la génétique s’étant chargées ensuite de transformer les vaches écossaises des tourbières en prim’holstein des usines à 1000 robots…

  5. gilbair

    La distribution de pastilles d’iode est l’aveu de la part des pouvoirs publics que l’accident nucléaire est possible.

  6. georges celadin

    La question du nucléaire n’a jamais été soumise à referendum, pourquoi ? Rendons les gens juges du problème. Proposons un referendum argumenté et informé au pays. Ne demandons pas une réponse crispée par l’émotion, mais chaque camp pourrait proposer un scénario énergétique avec un calendrier et un suivi d’évaluation. Il suffit de respecter la volonté populaire. Cette idée est respectueuse de tout le monde et engagerait l’avenir de notre pays dans l’intérêt général.

    1. zolla

      Accepteriez vous le résultat de ce référendum?
      J’en doute …

  7. tchoo

    Le problème de l’électricité nucléaire, dénoncé par tous les opposants depuis bientôt 50 ans, c’est que le cout du traitement des déchets et du démantèlement des « usines » n’a jamais été pris en compte dans son prix.
    Et pour les déchets, déterminer un cout de traitement est d’autant plus difficile que l’on ne sait pas les traiter.
    Cette industrie est une impasse, elle aura permis une transition pour aller vers quelque chose de plus adapté à notre planète, pourvu que nos grands mammouchis cessent de s’entêter dans ce chemin qui nous mènen le plus surement du monde à une catastrophe

    1. RQ

      Le cout du démantèlement et des déchets est bien pris en compte dans le prix de l’électricité : renseignez-vous.

  8. Appéré bruno

    Bravo pour ton positionnement sur les protéines animales ! Et on peut encore aller plus loin en terme de changement culturel en s’informant sur les dérives de l’industrie agro-alimentaire relatives à la production et la consommation du lait et des céréales contenant du gluten et leurs impacts sur la santé.

  9. Adrien Morla

    Merci pour cet article Monsieur Mélenchon.
    Je suis d’accord avec vous sur la quasi totalité des points. Concernant le retraitement des déchets radioactifs des centrales nucléaires actuelles, il existe des projets de réacteurs de IVe génération qui permettront d’utiliser ces-dits déchets pour produire de l’électricité. Une avancée technologique qui selon moi est non négligeable et pourrait, peut être, enfin mettre tout le monde d’accord sur la question du nucléaire en France. Car « sortir du nucléaire » concerne l’arrêt des réacteurs nucléaires d’aujourd’hui (fonctionnant par fission nucléaire) et qui sont potentiellement dévastateurs d’un point de vue écologique. Qu’en est t’il de la fusion nucléaire ?
    Celà étant dit, la construction de centrales nucléaire sur des zones à risques (proches de la mer, failles sysmiques, etc.) n’aurait même pas du faire l’objet de débats hier car il s’agit aujourd’hui d’un danger permanent.
    Bonne continuation.

    1. Renault

      Je crois bien que le surgénérateur de Creys Malville devait fonctionner avec des déchets des autres centrales. On a vu où cela à mené : 1 mort. Il ne faut pas tergiverser, c’est non au nucléaire et passer à autre chose.

    2. Michel L

      Plutôt que de ré-inventer le surgénérateur qui, en plus d’avoir coûté une blinde n’a jamais produire le moindre kilowatt, ne vaudrait-il pas mieux se pencher sur de nouvelles filières comme le font les chinois et notamment la filière au thorium qui promet des centrales sûres et sans déchets à ce que je crois en savoir. Malheureusement les infos sur cette technologie sont difficiles à obtenir sur le net. Peut-être des plus spécialistes que moi (pas très difficile) pourraient nous donner des informations plus précises sur cette technologie.

      [Edit webmestre : Peut-être le fait de ne rien connaitre de ce sujet, comme vous l’avouez, et de ne pas trouver d’informations sérieuses (ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille) aurait dû vous éviter ce commentaire qui promet (croyez-vous savoir) des centrales propres et sans déchets… Croyez-moi, pour qui sait, votre déclaration est à hurler de rire. Un réacteur au thorium est précisément un surgénérateur. Et pour amorcer un cycle au thorium, il faut disposer de quantités importantes de plutonium239 ou d’uranium235 très enrichi, qu’il va contribuer à multiplier. Donc du nucléaire militaire… Voilà pourquoi la Chine, entre autres, s’y colle. Je sais ce dont je parle. Je n’ai pas toujours été webmestre…]

  10. Jean-Paul B.

    Bonjour,
    cher Jean-Luc Mélenchon, je m’étonne que vous vous étonniez encore de l’absence des dirigeants du PCF à la triste commémoration de l’accident de Fukushima (les autres ça nous intéresse pas). Ce parti, pour lequel j’ai depuis très longtemps voté et jusqu’à il y a peu, n’a jamais voulu faire un examen minutieux et objectif de l’utilité de produire de l’énergie avec le nucléaire au regard des plus récentes connaissances scientifiques. Malheureusement cet aveuglement volontaire va conduire de plus en plus de gens ayant encore de la sympathie pour l’idéal que représente le communisme démocratique, à se détourner des candidats de ce parti. Cet affaiblissement sera néfaste pour la vraie gauche et les dirigeants du PCF en porteront l’entière responsabilité. Il est encore temps pour eux de réviser leur position sur ce sujet et sur l’Euro. Aidez les à en prendre conscience cher Jean-Luc Mélenchon. Vite le temps presse !

    1. berthier.gilbert

      La terre entière produit par an 13 000 Méga tep d’énergie de toutes sortes avec 7 milliards d’habitants. Si l’on considère que 2 tep par habitant est un seuil raisonnable, il faudra produire 18 000 Méga tep pour 9 milliards d’habitants dans 20 ans, en supposant une répartition uniforme.
      L’unité tep est un équivalent pétrole utile aux calculs. Actuellement, un Cubain consomme 1 tep, un Français 4 tep et un Américain des USA 6 tep. Alors on met tout sur la table pour résoudre le problème. Et faisons les comptes.

    2. françois 70

      Les apparatchiks productivistes du PCF défendent les centrales nucléaires, les aéroports inutiles, et même l’usine à gaz des primaires !

    3. RQ

      Le fait est que le parti pris antinucleariste de Melenchon, réduit le rassemblement possible par rapport à 2012 (l’idée du réferendum était bien meilleure). Et si l’objectif est de sortir du nucléaire ET du fossile, pourquoi n’y a-t-il aucun objectif concret d’arrêter les investissements dans le fossile ?
      Il est exigé la fin de Fesseinheim (pourtant rénové donc l’argent a été dépensé, ça serait donc un gouffre financier que de ne pas alors en tirer l’électricité désormais quasi gratuite puisque l’investissement a été fait) Idem pour l’EPR (pourtant quasiment fini, donc si on l’arrête, on perd tout ce qui a été engagé, c’est donc autant d’argent en moins pour la vraie transition énergétique). Et Bure.
      Mais où sont les projets de fermeture de raffinerie ? (si on veut moins de pétrole, ça serait logique). Où sont les demandes de fermer Total et toutes recherches de nouveaux gisements pétroliers de la part des Français, pour faire du renouvelable ?
      Melenchon se paye donc de mot, et nous finirons comme les Allemands, dans une atroce austérité. Car n’oublions pas que l’énergie est à la base de tout. Vouloir défier la physique ruinera toute perspective d’un programme d’élimination des inégalités et de sauvetage de la planète.

  11. Eric RAVEN

    Tout est dit et donne le tempo de ceux qui vont te suivre…
    Sortir le nucléaire de notre futur énergétique et faire entrer la conscience jusque dans nos assiettes.
    Merci d’ouvrir ce chemin de l’intérêt général humain !

  12. cerise

    Hier je me suis fait un steak qui vient de la ferme d’à coté, avant d’être dans mon assiette. C’était une génisse qui broutait tranquillement dans les prés et mangeait l’hiver des céréales produites sur la ferme. Dans mon village tous les agriculteurs sont éleveurs, l’histoire, la géographie, la sociologie, l’environnement du village c’est l’élevage, les gens sont autonomes pour leur production de viande et il y en a de reste (vendu sur les marchés alentour) sauf à la cantine où on sert aux enfants les repas les moins cher possible avec de la viande industrielle.
    Alors d’où je parle j’aimerai qu’on nuance le discourt. C’est l’agro-industrie qui nous tue, pas l’élevage et je redoute que le combat contre les protéines animales ne serve, si on ne précise pas, un peu plus la dépossession du peuple de son alimentation. La gestion de l’alimentation de masse est une catastrophe car elle est pensée comme telle.

    1. Invisible

      D’accord avec vous. Le fléau, ce sont les usines à mille vaches, hors de toute dimension humaine et donc incompatible avec un biotope dans l’endroit où elles s’implantent. Nourriture transportée par camions, déjections en surabondance, rationalisation du travail qui fait de ces emplois un asservissement et non plus une réalisation de soi.

  13. Thomas

    Rappelons d’ailleurs que la consommation de viande diminue depuis les années 2000 en France. Donc, on peut tout à fait prôner une consommation raisonnée de viande et mettre en avant de nouvelles formes d’agriculture dans le même temps. Les gens ne sont pas fondamentalement de terrifiants viandards dévorant la chair à pleines bouchées. Vous avez donc raison de rappeler la force des habitudes et la puissance d’une certaine « offre » qui produit en retour une demande.

  14. Christoy

    Pour ceux qui ne sont pas encore convaincu des propos de Jean-Luc Mélenchon sur le nucléaire, je vous conseille de lire ou de faire lire ce bouquin : « Résilience ».
    Il n’existe pas en format papier, il est distribué gratuitement en version numérique sur le net.

  15. Francis

    Oui il faut arrêter Fessenheim, vite. Cette centrale est construite au dessus de la nappe phréatique rhénane qui assure l’alimentation en eau de quelques six millions de personnes du Rhin supérieur (France, Allemagne et Suisse). Les radiers des cuves de réacteurs se trouvent quelques mètres au dessus de cette nappe qui est à ciel ouvert dans certaines zones de la plaine du Rhin. On imagine aisément les conséquences d’un accident nucléaire.

  16. Marc OLLIVIER

    Sortir de l’électricité nucléaire est d’ores et déjà une nécessité. Vu l’âge et l’état de nos centrales, nous en sortirons soit à la suite d’un accident gravissime comme celui de Fukushima, soit par une programmation raisonnée et sécurisée de leur démantèlement. C’est un point fort pour la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon s’il prend en compte cette dernière orientation comme un de ses éléments structurants, car elle s’intègre parfaitement dans ses objectifs de transition énergétique et d’éco-socialisme. Il ne faut pas sous-estimer l’enjeu énorme de ce démantèlement. Compte tenu du parc nucléaire français, ce programme nécessitera des milliers d’emplois spécialisés, non seulement les emplois existants dans la filière, mais beaucoup d’autres. Et il permettra à la France de développer une expertise scientifique et technologique qu’elle pourra exporter, en s’associant aux autres pays qui se sont engagés sur la même voie (Allemagne, Suède par exemple, peut être Japon…), compte tenu des besoins qui vont grandir dans le monde en la matière.

  17. Antoine Pyra

    Bonjour,
    Intéressant point sur les protéines animales. Un détail me titille. Vous dites que 40% de la production agricole est réservée à l’alimentation animale. Or, j’ai régulièrement lu un chiffre bien plus élevé, de 70% des terres agricoles consacrées à l’alimentation animale. Quelqu’un saurait d’où viennent ces chiffres ? Lequel est juste ?

    1. Raphaël

      40% de la production agricole, c’est à dire de céréales, protéagineux, qui pourraient être consommés directement par l’homme, servent à nourrir les animaux d’élevages, notamment ceux élevés en hors-sol. En gros, on peut dire qu’il faut 6 protéines végétales pour produire une protéine animale. Et aujourd’hui l’essentiel de ces protéines végétales sont des OGM. Destructeur pour l’environnement, notre santé.
      Dans les 70% des terres agricoles sont inclues celles qui servent à cette production, mais aussi les prairies pâturées ou fauchées, dont la production ne nécessite pas de travail (juste la récolte ou le parcage des animaux) et ne sont pas consommables directement par l’homme.
      L’élevage « à l’herbe » joue un grand rôle dans le maintien de la biodiversité, surtout quand il est mené sur un mode extensif voire pastoral. Sans élevage, plus de prairies !

  18. Atar13

    Cher Jean-Luc, merci d’ouvrir timidement les portes de la raison. Dommage de ne pas rappeler aux viandards que les viandes rouges ont enfin été déclarée par l’OMS comme étant cancérigène et que la voie du crudivorisme fait de plus en plus d’adeptes car les retombees en terme de santé sont flagrantes, je parle en connaissance de cause. Bien sur j’en mange encore un peu mais très peu. A ceux qui s’y interesse tapez « détox, hygiénisme, homeostasie » ou regardez les resultats prometteur de la ferme normande en permaculture du Bec Hellouin.

  19. Renault

    Le nucléaire c’est la mort. Les guerres en Afrique pour protéger les ressources d’uranium que les gens ramassent sans protection, et les résidus radioactifs laissés sur place. Les piques d’épidémies de leucémies aux abords de nos centrales qui atteignent les enfants entre autres. Les accidents bien connus dans le monde, pas de morts, pas d’irradiations ? Les déchets polluant pour des 100.000 ans pour les générations futures, devront être gérés alors qu’ils n’auront pas eu un seul KWH pour leur bénéfice.
    Et puis, le nucléaire, c’est la « dé-création », autrement dit l’inverse de la « création ». Qu’on le veuille ou non, il y a eu création un jour, des forces qui ont réuni les éléments de la matière (atomes ou molécules) et dont le nucléaire récupère cette force/énergie sous forme de chaleur en la détruisant la matière. Les radiations aussi détruisent lentement et imperceptiblement les enceintes des centrales métal ou béton, d’où les accidents inéluctables, et leurs conséquences incommensurables.

  20. Richard

    On oublie trop souvent de parler des déchets nucléaires dont certains sont hautement radioactifs (quelques milliards de becquerel par gramme) et à très longue durée de vie (2 millions d’année) comme le neptunium 237. Voilà ce que nous laisserons à l’humanité. Après eux le déluge !

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