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112 commentaires


  1. Goissédé

    Bien sûr qu’il est urgent de sortir du nucléaire, mais il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton. Démanteler une centrale demande un savoir faire et un suivi de tous les instants car le danger sera aussi important sinon plus qu’aujourd’hui. D’où l’importance de défendre EDF service public qui risque d’être bradé.

    1. Francine

      Comment souhaiter défendre EDF alors que ses cadres nous mentent et essaient de nous imposer le Linky qui va encore creuser le trou dans la caisse et avoir des effets sur la santé des personnes. Où les personnes atteintes d’électrosensibilité pourront-elles se réfugier lorsque tous les câbles électriques -qui ne sont pas prévus pour ça- émettront des radiations néfastes pour le vivant via le CPL. Oui les enfants continueront d’attraper « des maladies de vieux » et d’autres maladies vont exploser. Empoisonner, empoisonner… combien participent à ce jeu-là en travaillant dans des entreprises pour lesquelles l’humain ne vaut rien?

    2. Goissédé

      @francine
      Il est vrai qu’il y a longtemps que les cadres actuels ne sont plus formés dans nos écoles avec la notion de service public et les directeurs généraux encore moins, nommés par les hommes politiques que nous combattons
      Pour la petite histoire, dans les années 1970 nous aurions aimés vous avoir à nos cotés pour se battre contre le tout nucléaire, à l’époque nous étions peux nombreux. Il est vrai aussi que nous ne parlions pas de réchauffement climatique et nous soutenions les mineurs qui défendaient leurs emplois.

  2. marco polo

    Voici les bonnes interrogations sur notre devenir, c’est à la fois responsable et courageux. Le nucléaire dont on peut dire qu’il rejoint le productivisme, dans la dispersion et l’utilisation incohérente des énergies (qui s’incluent dans les énergies fossiles), dans l’alimentation, carnée ou végétale. Le plus difficile est de faire passer tous ces messages, notamment pour ceux dont la fin du mois sonne le 20 et souvent moins, pour ceux dont on coupe électricité et gaz parce que les moyens ne sont plus là, chômage, précarité obligent. Il faut impérativement présenter ces nécessaires orientations avec le redressement économique aboutissant à une juste répartition des richesses.

  3. Sparker

    S’il n’y a plus d’industrie de la viande, elle deviendra un marché de niche voir un produit de luxe. Il sera difficile de nourrir l’humanité avec de la viande de qualité ou bien ce seront encore ceux qui ont les moyens qui pourront se l’offrir faisant rêver ceux qui n’ont pas les moyens. Ce produit restera un étalon échelle de « bonheur » au moins de bien vivre.
    Je pense, à l’instar de bien d’autres qu’il faudra s’éduquer, au sens de changer nos moeurs, au végétarisme voire végétalisme qui constitue une alimentation largement suffisante et d’une richesse culinaire toute aussi émoustillante voir plus. De plus je pense qu’il faudrait sortir l’animal des « ressources naturelles ». Celui-ci à bien plus à nous apporter par ses moeurs, des fois bien plus beaux que les notres, que de garnir nos assiettes et ils ont une capacité d’évolution ce qui est à prendre en compte. A cette allure aussi nos arrières arrières arrières petits enfants ne connaitront que les animaux du musée.

    1. marco polo

      Pour avancer, tous les acteurs que nous sommes, ce que nous produisons, est nécessairement interdépendant. Les modifications dans nos comportements se succèderont, modifiant nos besoins. On ne peut donc pas concevoir se nourrir différemment sans concevoir d’autre méthodes de production, sans concevoir les revenus qui vont avec, etc.

    2. Raphaël

      Non, l’élevage « à l’herbe » de bonne viande coûte moins cher que l’élevage industriel, c’est juste que l’on ne peut pas en produire autant. Il faut donc apprendre à en manger moins, pour pouvoir en manger tous. Se passer complètement de la viande, c’est faire disparaître l’élevage, et avec lui la biodiversité des prairies, très importante notamment d’un point de vue floral. Sans parler de toutes les traditions qui y sont liées.
      L’aberration, c’est de cultiver à grand renfort de mécanisation, de chimie, et de biotechnologies des quantités énormes de nourriture pour engraisser à toute vitesse des animaux élevés en « hors sol », qui constituent aujourd’hui la plus grosse partie de notre alimentation en viande, notamment en poulet et porc.
      Mais encore une fois, l’élevage « sur sol » représente un grand intérêt écologique. Et permet de valoriser des ressources « gratuites » qui disparaîtraient sinon.

  4. Jacques Patron

    Bonjour,
    Je pense que nous ne sommes pas assez précis quand nous parlons d’économie de la mer et qu’il faut davantage développer l’idée quand on parvient à en parler dans les médias (difficile). Amitiés citoyennes.

  5. Yves Falck

    Le nucléaire dit « civil » a, en France comme aux Etats-Unis d’Amérique, des liens d’interdépendance très étroits avec le nucléaire militaire. La passion française pour le nucléaire a pour point de départ la volonté du général De Gaulle de doter la France de l’arme nucléaire. La force dite de dissuasion qui repose sur un scénario de destruction mutuelle assurée (mutually assured destruction) dont l’acronyme anglais MAD résume parfaitement la folie la plus terrifiante de l’histoire humaine a engendré, notamment en France, une forme subsidiaire de dérèglement (de tous les sens) liée à l’hubris d’une partie de nos élites et au noyautage par ces derniers et quelques autres intérêts particuliers d’une structure publique censée servir l’intérêt général.
    La fiction à laquelle semble croire de nombreux Français est que cette énergie produit une électricité bon marché. Cela n’a été vrai qu’à cause du lien avec la chose militaire qui a permis de couvrir les dépenses de recherche et de développement. Le coût pour l’environnement, les dépenses militaires pour sécuriser l’approvisionnement étranger, les dépenses de sécurisation ont peu été prises en compte. Les questions des déchets et du démantèlement des centrales, sans vraies perspectives de résolution, vont s’avérer excessivement coûteuses dans les années à venir et pour les générations futures.
    Il est grand temps d’arrêter les frais et de sortir du…

  6. Baptiste

    Je trouve qu’on risque d’aller d’une béatitude technoscientiste à une autre.
    Qu’en est-il des centaines de milliards d’euros à investir en lignes à haute tensions, réseaux, stockage d’énergie pour le tout renouvelable et les émissions de gaz à effet de serre qui y sont associées ?
    Peut-on chiffrer le coût d’un déploiement généralisé des compteurs électriques intelligents, d’un point de vue financier mais aussi l’espionnage généralisé que cela implique ? Ainsi votre fournisseur privé connaîtra votre pic de 980 watts quotidien lorsque vous allumez votre cafetière, et pourquoi pas revendra ces données au plus offrant. Je ne peux que déplorer les scandales et les échecs liés à Areva à EDF, c’est un peu notre programme F-35 (avec des dépassements moindres). Ironiquement, le renouvelable c’est des investissements lourds en nanotechnologies et en lignes à haute tension, qu’il faudra sans doute faire mais qui me semblent eux aussi incertains et sujets à gaspillages et corruption.
    J’étais de sensibilité écologiste et pro-nucléaire, rien n’empêche d’avoir une production nucléaire de 50% environ et de réduire les vitesses sur les routes, favoriser l’agriculture « bio » ou permaculture, des éléments de salaire maximum et ainsi de suite. Jusqu’ici je suis plus horrifié par les banlieues pavillonnaires et l’isolement social provoqué par la voiture, la télévision et les « réseaux sociaux » que…

    1. Francis

      Consommation électrique française par habitant 7 735 kWh en 2010 vs 1 548 kWh en 1961. Il y a donc de quoi faire en matière d’investissements pour réduire la consommation. Consommer autrement disons-nous. Cela passe par une politique volontariste d’économie d’énergie et particulièrement celle utilisée pour le chauffage. Les immeubles anciens sont des véritables passoires énergétiques. Nous ne pouvons pas raisonner sortie du nucléaire sans l’inclure dans un vaste plan d’économie d’énergie. Il ne s’agit pas de remplacer kwh par kwh le nucléaire par d’autres sources d’énergie, cela n’aurait aucun sens.

  7. Manu

    Réduire les protéines animales d’accord, mais de quelles protéines végétales de substitution parlons-nous ? On a déjà un problème avec l’apport en glucides des sédentaires trop élevé qui favorise l’embonpoint et le diabète, si on remplace viande, fromage, oeuf et poisson par des aliments végétaux plutôt protéo-glucidiques, ça ne va pas arranger les choses. A moins qu’on ait un plan à base d’algues à proposer ?

    1. Atar13

      Il n’y a pas de problème de manque de protéines, on en mange trop, mais ce sujet est trop vaste pour en discuter ici. Comment dire la plupart de ce que tu manges part, désolé pour le mot, mais part dans les chiottes. Je vois souvent des personnes très maigres et très dynamiques manger énormément et passant plusieurs fois par jour par les toilettes. La capacité d’assimilation de la plupart de la population est devenue tellement faible que tout est gaspillé. Une personne ayant un biote intestinal sain mange très peu, et assimile bien. Bref, cherche avec les mots clés biote intestinal, hyper perméabilité intestinale, acides aminés des graines, digestions énergivores des protéines complexes.

  8. DOIDY

    Partout où la gauche a remporté les élections pour mettre en place un partage des richesses, en Amérique du sud, les partis socialistes alliés avec la droite la plus dure réussissent à les mettre en échec, notamment par des attaques judiciaires et par un détournement des règles de la concurrence.
    Un formidable espoir est en train de disparaître, qu’en serait-il en Europe avec les mêmes adversaires en cas de réussite d’un plan B ? Le pouvoir du peuple a historiquement un destin tragique, les luttes d’aujourd’hui doivent penser à cela en même temps qu’à l’organisation du combat, pour essayer d’éviter la répétition de l’éternel retour de la réaction.

  9. LE GALL

    Des prises de position aussi radicales suffisent, à elles seules, à justifier notre prise de distance, enfin, avec le PC (ses dirigeants). Je trouve surprenant l’absence de mention de la Seine-Maritime qui, avec Paluel/Penly, doit être le territoire le plus nucléarisé du monde, et qui pourrait servir de modèle pour une transition vers cette fameuse « économie de la mer ».

  10. Netoyen

    « …Cela commence par la fermeture de la centrale de Fessenheim, l’arrêt de l’EPR de Flamanville et du centre d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure… »

    Ajoutez pour faire bonne mesure, car il faut aller jusqu’au bout d’une logique systémique complète, que le démantèlement sans au moins attendre une décrue radioactive conséquente est une hérésie. La logique de marché pousse EDF a faire la démonstration d’un savoir faire qu’il n’a pas et qui n’a pas d’avenir surtout en France. C’est en partie la raison pour laquelle EDF met autant de temps sur ses chantiers actuels. Nous ne savons pas quoi faire des produits radioactifs massifs de la déconstruction des réacteurs et des centrales, et la protection des ouvriers et techniciens est extrêmement couteuse, etc. Il y a beaucoup à dire encore.
    Il faut absolument intégrer ce point crucial à cette autre politique énergétique que nous appelons de nos voeux les plus chers, Jean-Luc. Elle a évidemment des conséquences notamment sociales qu’il faut sérieusement prendre en compte dans un redéploiement des plans de charge de travail pour ne pas abandonner nos frères et soeurs qu’on destine à ce type d’emplois mortifères. On aura besoin de tout le monde pour aller jusqu’au bout de cette…

  11. mariec

    Quoi que l’on puisse par ailleurs penser de Ségolène Royal, il est très injuste de lui reprocher la prolongation d’exploitation d’au moins certains réacteurs à 50 ans. Car cette prolongation est désormais une simple nécessité arithmétique, non seulement pour le PS, mais aussi pour toute formation politique dont le programme se borne à prévoir un arrêt du nucléaire en France « progressif » sur 20 ans. En pratique, avant la fin 2016, 42 réacteurs sur les 58 de l’hexagone auront déjà atteint ou dépassé 30 ans (ceux de Nogent-sur-Seine, plus récents, ne sont d’ailleurs même pas dans ces 42 là).
    Donc, sauf à y arrêter toute production au plus tard dans les 10 ans qui viennent, ce qui serait certainement souhaitable, et même dans les 5 ans qui viennent pour au moins 21 d’entre eux, une partie de ces réacteurs devra fatalement dépasser les 40 ans d’exploitation, et donc obtenir une prolongation décennale.
    Bref, même les écologistes d’EELV, qui persistent contre vents et marées à préconiser depuis 25 ans, à la suite des Verts, un arrêt du nucléaire en 20 ans, et pas une année de moins, serait contraints de prolonger l’exploitation d’une bonne partie des réacteurs au-delà de 40 ans pour respecter ce calendrier progressif. Comme l’avaient d’ailleurs fait les Japonais en prolongeant in extremis au-delà de 40 ans l’autorisation d’exploitation du réacteur 1 de Fukushima Daiichi quelques semaines avant la catastrophe du 11 mars 2011.

  12. Sebastien

    Merci d’avoir abordé plus clairement vos positions sur les protéines animales, c’est un sujet sensible qui froisse souvent pas mal de monde (surtout les non-végétariens), mais comme d’habitude, c’est fait de manière intelligente et en cohérence avec une pensée politique plus globale.

  13. Franck

    Excellente prestation à C/politique ! Je sais que ça doit être dur de se retenir de « crucifier » un Touati des fonds de bouteilles tellement il est ridicule, mais c’est un bon entrainement pour canaliser l’exaspération que ces troufions de la finance provoque, en détermination au service d’une répartie maitrisée. Bravo.

  14. naif

    Super. Excellente prestation à C/politique ! L’homme (Jean-Luc Mélenchon) a pris une épaisseur que je subodorais possible mais que j’attendais impatiemment. La transformation ressemble de plus en plus à l’idée que je me fais de l’homme d’état.
    Le terrorisme reste le handicap. Que faire si la campagne électorale s’embourbe comme en 2102 ? Il faut le prévoir. Voire l’anticiper.

  15. jaime

    Encore merci pour la clarté de votre réflexion, comme celle de ce soir sur France 2 qui je n’en doute pas réussira à créer par vos propositions et les nôtres une émulation et un espoir à horizon 2017.

    […]

  16. Dioler

    Bonsoir Jean-Luc,
    Merci pour cet article sur les protéines animales que nous consommons avec excès. Heu, es-tu vraiment convaincu lorsque tu écris que cette consommation excessive vient des temps profonds ? Alors nous n’y pouvons rien puisque c’est notre nature. Ces propos me paraissent dangereux. Et puis si nous consommons plus de viande que dans les années 50, c’est que nos revenus nous le permettent, ce qui n’était pas le cas de bien des ménages !
    Allez bon courage pour la suite.

  17. panda

    Ce soir vous avez été décapant contre Touati, venu à l’attaque avec comme entrée une comparaison avec l’URSS (a mourir de rire). Elégant dans le verbe et les argumentaires envers Mr Lepers, concret sur les contrats et les effets néfastes des CDD, etc. Un excellent moment de politique. Vous êtes encore monté d’un cran. Ne pensez-vous pas qu’il faille s’attacher à penser dans le cadre du travail et des emplois, aux conséquences immédiates de la robotisation, nanotechnologie etc. qui sont destructeurs d’emplois et d’une modification en profondeur de notre société.

  18. Bruno

    Formidable Mr Mélenchon a C/Politique un véritable homme d’état. Quelle belle prestation. Les Valls, Macron, des petits gamins.
    Vivement le 5 juin a Paris pour le grand rassemblement. Nous serons des dizaines de milliers d’insoumis autour de Mr Mélenchon.

  19. Jo

    Si Jean-Luc Mélenchon avait droit à la TV aussi souvent que Valls, Hollande et cie, il serait élu… avant même que les élections aient lieu !

  20. Nicolas

    Bel échange avec cette chef d’entreprise, pendant que d’aucun se pavanent devant un parterre de patrons en direct sur BFMtv pour un grand oral soit disant, il serait bon aussi de leur faire comprendre à ces petits patrons, artisans, auto-entrepreneurs, que leur intérêts est aussi dans la relance de l’économie, la remise à plat de la fiscalité, du programme l’humain d’abord et pas dans cette politique mortifère du trio UMP,PS et FN. J’arrive pas à gober LR !
    Quand au nucléaire, la politique de après moi le déluge est le symbole de l’irresponsabilité de la classe politique dans son ensemble, incapable de projeter le pays dans le long terme, si ce n’est celui des prochaines élections. Cela fait peur effectivement. Quand au monarque qui revoit la copie de son ministre un dimanche, cela serait en à mourir de rire si ce n’était pas si grave, on n’en attend rien, bien évidemment si ce n’est une énième entourloupe !

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