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149 commentaires


  1. camille

    Jean-Luc,
    Je suis avec intérêt mais ceci, l’évolution est notable sur un point, avant c’était l’UE on la change car on ne sera pas aussi mou que Hollande. C’était un plan A’. Te voilà avec un plan A ». Résultat ? Rien à en attendre. Pourquoi ? Parce que ton discours ne propose aucune voie de sortie de l’UE et de l’Euro précise. Quel texte utiliserais tu, l’article 50 prôné par l’UPR, ceux de la convention de Vienne prônés par le M’PEP, ou encore rien on s’en fout ? Tu l’as dit toi même, lorsqu’on prend le pouvoir il faut savoir précisément où on veut aller sinon le cours de l’histoire vous écrase. Désolé mais il nous faut une visibilité. Les classes populaires suivront elles un discours binaire « on la change ou on la quitte » sans précision. Compte là dessus et bois de l’eau, hors des pôles urbains et leur première couronne ce discours, comme d’ailleurs les « nuit debout » ou le militantisme PG est réduit à zéro, rien, nada, aucun relais, le quotidien domine.
    Si tu veux entrainer la population largement il te faut adopter un ligne plus claire. Porter comme horizon premier le retour à l’indépendance et la république, c’est du basique « gaullien ». Et les mythes ça compte, surtout celui là. Ou a minima donner clairement ton « plan B » en fait A », un vrai plan B clair et détaillé de sortie (texte, délai) en même temps. Faute de clarté tu peux t’asseoir sur un relais large populaire suffisant pour gagner et surtout tenir face…

  2. malinvoy

    Entièrement d’accord avec le raisonnement de @Camille. J’ajouterais que l’expérience (la Grèce entre autre) a montré que l’UE ne peut être changée de l’intérieur quelque soit notre poids économique. En résumé contrairement au raisonnement de Jean-Luc Mélenchon ce n’est pas « l’Europe on la change ou on la quitte » mais « l’Europe on la quitte pour la changer » c’est-à-dire que l’on sort de la bureaucratie (totalitaire) des institutions européennes pour instituer des relations équilibrées entre nations souveraines. Un détail, les dites institutions ne laisseront pas une minute de répit au nouveau pouvoir de gauche encore plus s’il s’agit d’un pays important comme la France.

    1. Donato Di Cesare

      Justement si, l’Europe, on peut la changer de l’intérieur à condition de peser économiquement et c’est le cas de la France.

  3. Rhodine

    Ne serait-il pas honorable d’annoncer dès à présent le soutien de l’autre gauche aux députés PS, MRC ou verts ayant voté ou votant ultérieurement pour une motion de censure contre ce gouvernement, aux prochaines élections ? Cela pourrait peut-être aider les récalcitrants à oser le pas ….

    1. BECQ

      Les prochaines élections, sauf accident démocratique, seront une présidentielle qui devra porter l’exigence constituante. Aucun des parlementaires ayant été élus précédemment ne pourra être candidat. Ceux d’aujourd’hui n’ont qu’à prendre et assumer pleinement leur responsabilité républicaine, en conscience qu’ils devront ensuite vaquer à d’autre occupations. Il n’y a donc pas à marchander avec eux, méthode trop souvent employée qui a fini de lasser les électeurs, électrices et citoyen(ne)s.

  4. André

    Non seulement les tentatives de ralliement de tout ce qui évoque la politicaillerie en cours n’apportent rien au mouvement mais elles en fragilisent la crédibilité. C’est avec et par les abstentionniste qui sont devenus tels en raison de ce fonctionnement ambiant que se renforcera la dynamique de la reconquête de la démocratie à condition qu’ils arrivent à ne plus douter qu’on est définitivement et fermement en dehors de ce système.

    1. ARDUS

      Tout à fait d’accord ! L’abstentionnisme a changé de nature en de développant ces dernières années. Il est devenu le refuge des dégoûtés du système, de ceux qui voient plus haut et plus loin. On devrait s’adresser directement et clairement aux absentionnistes durant la campagne sur la base d’un argumentaire dédié, c’est parmi eux qu’il y a le plus d’insoumis.

    2. L. A.

      @ ARDUS
      L’erreur récurrente est de considérer qu’un ensemble de personnes individuelles fonctionne comme un collectif structuré. Cela vient principalement du fait que, par commodité statistique, on donne un nom global à une catégorie d’individus, qui eux ne se reconnaissent pas comme un ensemble, ne fonctionnent pas ensemble, ne réagissent pas ensemble. L’exemple type qui me vient à l’esprit c’est « les piétons », définis ainsi par le Code de la route et non par les individus concernés, dont un bon nombre n’ont rien à faire du Code de la route et qui ne se perçoivent pas comme appartenant à une catégorie. On n’est pas « piéton » par communauté de point de vue.
      Ainsi, « les abstentionnistes » n’étant absolument pas un ensemble pertinent, s’adresser « aux abstentionnistes » n’a guère de sens. Quant à s’adresser aux insoumis, de la part de M. Mélenchon, c’est déjà le cas depuis des années me semble-t-il.

    3. Siamy

      @L.A
      On ne peut pas nier que pour bon nombre de personnes, l’abstentionnisme est motivé par le rejet d’un système, qui incite à mettre un bulletin dans l’urne tous les 5 ans sur la base d’un programme électoral qui s’avère par la suite totalement mensonger, et qui sous prétexte de représentativité, obligerait à avaler des couleuvres de la taille de celles que nous avons avalées depuis 2012 (pour ne citer que cette période). L’abstentionnisme est devenu un mode d’expression contestataire et dérangeant. Et c’est en cela qu’il constitue une communauté de point de vue. Et en effet, prouver aux électeurs qu’un programme électoral peut ne pas être un tissus de mensonges, et montrer en cela qu’on les respecte pourrait inverser la tendance.

    4. Invisible

      N’y a-t-il pas une grande masse de gens qui ne s’intéressent pas à la politique ? Certains se passionnent pour le show-biz ou la spiritualité ou la médecine chinoise et considèrent que la politique est un monde étranger à leurs préoccupations. Soit c’est en conscience qu’ils décident d’emprunter d’autres chemins de vie, soit c’est par ignorance ou par intuition que, oui, ils ne seront jamais impliqués, consultés, invités, par le système politique.

    5. Siamy

      @invisible
      La question qu’on peut se poser, est celle-ci, pourquoi une grande quantité de personne se passionne-t’elle pour la philosophie, la spiritualité, la médecine chinoise, la musique, la peinture, la littérature, la nature, et se détourne, non pas de la politique, mais de ce système politique représentatif qui pourtant lui aussi fait partie intégrante de leur vie ?

    6. patrice 30

      Il est vrai que les politiques ne sont pas des « têtes de gondole » ils n’entraînent pas grand monde. Mais il faut 50% des suffrages exprimés plus une voix pour être élu au second tour à la Présidentielle !
      Comme dit Fabrice Nicolino (blessé le 07 janvier 2015 dans l’attentat de Charlie Hebdo) dans le dernier n° de Charlie « On a le droit de réfléchir une seconde au retour de la droite au pouvoir après 2017. Putain on va prendre cher« . A méditer.

    7. Siamy

      La solution donnée par cette méditation a toujours pour résultat le vote utile. A méditer aussi.

    8. arthur 2

      L’abstentionnisme ? Sujet d’importance à fouiller. J’y voyais aussi un important réservoir de voix pour nous. Or, les événements récents (loi travail, traité transatlantique) m’ont donné l’occasion d’engager le fer avec 4 abstentionnistes que je côtoie (tranche d’age 60-70 ans). Leur position ne varie pas. Qui sont-ils ? Très actifs, impliqués avec responsabilité dans des associations (environnement, patrimoine, resto du coeur…) des points communs : grand égo pour certains, aiment le concret, perçoivent le résultat de leur engagement, souvent férus de nouvelles techniques, mais aussi des sensibilités différentes sur la solidarité, l’entraide. De quoi concocter une potion révélatrice.

  5. Carle

    Invité par Pujadas le 26 mai ? Sûr qu’après ce que Jean-Luc Mélenchon a dit du petit homme, les peaux de bananes vont pleuvoir sur le plateau ! Mais je fais confiance à Jean-Luc pour surfer dessus, surtout s’il les a mangées avant !

  6. Lionel Debraye

    L’Union européenne, nous ne la changerons pas. Nous la quitterons donc sans le moindre regret !

  7. Alain Doumenjou

    Totalement d’accord avec les propos de @Camille et de @malinvoy. La clarté s’impose sur un point d’une telle importance. Changer l’Europe oui, mais pour cela il faut au préalable en finir avec l’Union Européenne qui elle ne changera pas (sinon pour devenir encore pire) et dont les institutions sont parfaitement verrouillées pour faire obstacle à toute avancée sociale ou démocratique dont le capitalisme mondialisé ne veut à aucun prix.
    Excellente intervention d’André Chassaigne hier à l’Assemblée Nationale. Le spectacle des ricanements du trio Macron, Valls, El Khomri pendant que s’exprimait André Chassaigne à la tribune, était aussi répugnant que pitoyable. Plus jamais un vote de gauche pour le parti des traîtres et des imposteurs de droite qui grenouillent rue Solférino !

    1. Jacques

      En effet spectacle répugnant de la part de gouvernants indignes. Toute cette assemblée est à jeter.

    2. magda corelli

      Monsieur Chassaigne n’est pas toujours d’une grande droiture envers Jean-Luc Mélenchon mais je reconnais que son discours est très juste et de voir les bobines pleines de suffisance de ce trio minable cela décuple ma rage. Qu’ils disparaissent et vite !

  8. marco polo

    Je comprends parfaitement la position de @Malinvoy et de @Camille, je partage leur interrogation. Ceci d’autant plus que les préparatifs d’un nouveau traité européen va nous rendre prisonniers d’un système quasiment inextricable. Hormis d’en sortir. Vrai qu’il devient impératif de trouver et de donner les réponses. Parce que la-dessus repose tout plan pour une vraie politique sociale en France. Parce que les détracteurs attendent Jean-Luc au coin du bois et parce qu’il va falloir convaincre tout le monde et d’abord les craintifs qui croient encore que hors de l’Europe point de salut. Et que toute hésitation sera pris comme une faiblesse politique. En contrepoint à ceci, je pense que Jean-Luc a déjà réfléchi à cet aspect et j’en veux pour preuve son intervention à la conférence sur le plan B. […] Donc, je pense que la réponse sera nécessairement faite en fonction de l’évolution politique du peuple.

    1. Claude31

      Les réflexions de Jean Luc qui ont fait suite à la conférence du plan B de Paris et à celle qui a suivi l’ont amené à préciser qu’il pensait que probablement chaque pays qui envisageait de quitter l’union européenne aurait son propre plan B, adapté à sa situation.
      Mais je pense, comme certains ici, qu’il est impératif d’expliciter maintenant nos propositions pour le plan B de notre pays, si l’on veut donner à faire partager au plus grand nombre de nos concitoyens qu’un autre chemin réaliste et crédible est possible.

  9. Jacques PATRON

    Soyons organisés et vigilants pour le 5 juin.

  10. L'ariègeois

    Quand les fameux frondeurs, par la bouche de Benoît Hamon viennent nous expliquer pourquoi il ne voteront pas la censure avec la droite, c’est se ficher du monde. C’est même de la mauvaise foi. Qu’ils soient frondeurs ou pas, les socialistes sont tous les mêmes. De faux jetons. Qui y a t’il de choquant de voter une censure de droite contre un gouvernement de droite ?

    1. carette francis

      Quand il y a le feu dans la maison, on ne choisit pas de ne pas arroser les flammes parce que le tuyau d’arrosage est celui du voisin et qu’il n’a pas les mêmes idées que soi.

  11. Patricia

    Merci à Jean-Luc Melenchon d’exiter. Nous avons grandement besoin de vous pour impulser le reveil des accablés qui se taisent sous l’oppression, anéantis par la peur. Merci et puissiez-vous garder force et énergie, sans oublier votre entourage.

  12. Vega

    Ce nouveau traité européen qui s’organise dans les réunions de coulisses des eurocrates est effectivement à dénoncer et à expliquer le plus souvent possible puisqu’il nous donne une raison de plus de lutter contre cette première étape d’empoisonnement massif décidée par les eurocrates, la loi EL Khomri. Il faut renverser la situation et leur pourrir la vie à notre tour car ils ne s’arrêteront pas à cette première étape, comme on le constate ici. Nous n’avons plus rien à préserver ou à aménager dans cette démocratie anorexique qu’ils nous proposent de toute façon. Nous voulons organiser la nôtre de démocratie, plus riche et généreuse et en toute souveraineté. Nous ne réclamons rien comme dit Lordon. Nous nous imposons en exigeant un nouvel ordre économique et social plus égalitaire et soucieux de l’environnement qui ne peut se réaliser dans le système actuel et donc pas plus dans l’UE bien entendu. Le comprendre faciliterait un peu plus les bonnes stratégies, favoriserait les orientations de fond et surtout une rupture claire avec tous ceux qui défendent le cadre actuel en imposant illusions et fausses légitimités.

  13. BETEILLE Michel

    Merci Jean-Luc pour ton talent. Tu as le don de vulgariser tout ce qui concerne notre avenir, celui de nos enfants et de ceux qui suivront. Celui aussi de mettre le doigt où ça fait mal. Je veux bien sur parler de nos chers Sarkozy (mon préféré), Hollande énorme guerrier contre la finance, et le nouveau puceau qui se verrait grand vizir dans un proche avenir, ton ami Macron. Nous ne parviendrons jamais à gagner avec le système tel qu’il est. Tout est prévu. Tu n’auras pas les médias avec toi, plutôt des traîtres comme Laurent etc. Alors je me disais que peut-être, avec les circonvolutions de circonstance, on pourrait envisager de discuter avec le NPA, LO, les VERTS (les vrais), les cocos, et d’autres bonnes volontés, on sais jamais hein ? A plus Jean-Luc.

    1. Claude31

      Les invectives ne servent à rien et sont contre productives. De plus, envisager ou croire qu’il est possible de faire quelque chose avec la secte LO, témoigne d’une grande naïveté pour le moins.

  14. ACOUNIS Henri

    Quitter l’Europe oui certes, mais le problème de fond c’est que les Français tiennent encore à l’Europe comme les Grecs en leur temps, maintenant je n’en sais rien ? Il nous faut une action pédagogique qui montre à chaque étape que l’on ne peut rien faire avec l’Europe actuelle. Mais je pense aussi que ce schéma idéal ne tiendra pas car aussitôt une premier sondage favorable à Jean-Luc Mélenchon on verra toute la finance, la commission entrer en guerre. Taux d’intérêts qui grimpent, rappel brutal de notre déficit etc. et on sera conduit à radicaliser nos propositions.

    1. sergio

      « Les Français tiennent encore à l’Europe »

      Voilà une affirmation qu’un référendum démentirait immédiatement et impitoyablement. En revanche les issues restantes et les risques pris par notre sortie sont un autre sacré problème. En tout cas le fameux et euphémistique « déficit démocratique » de l’UE est plus que jamais d’actualité, tout comme celui de la 5e République en France. L’UE étant devenue en plus, le pire des carcans libéraux et atlantistes qui asphyxie tout vrai débat et toute réflexion politique alternative dans chaque nation.

  15. Frédéric Poncet

    Non, la loi Travail ne fait pas disparaître la hiérarchie des normes ! Elle déplace la ligne entre le domaine de la loi et celui de la négociation collective. Elle prévoit de réduire le champ de la loi à presque rien, mais la hiérarchie des normes sera toujours consubstantielle au droit civil (ou romain). Il y a suffisamment à dire et à combattre contre cette loi, n’inventons pas des combats hors sujet.

    1. Claude31

      Bien sûr que la loi travail fait disparaître la hiérarchie des normes pour aboutir à ce qu’un accord d’entreprise plus défavorable à ce que prévoit la branche ou la loi soit adopté, résultant d’un rapport de force défavorable des travailleurs face à leur employeur dans les petites et moyennes entreprises, via le chantage à l’emploi. Cela entraînerait un véritable dumping social au sein des branches dans le cadre d’une concurrence exacerbée pour remporter des parts de marché et cela sur le dos des salariés. Cela augmenterait la précarité des salariés qui conduirait elle même à réduire l’activité et l’emploi. Cette inversion de la hiérarchie des normes constitue le coeur de la philosophie de la loi travail dictée par la commission de Bruxelles, comme a eu l’occasion de le démontrer, preuves à l’appui dans un précédent post, Jean-Luc Mélenchon.

    2. Poncet

      L’article 1134 du Code Civil n’est pas abrogé. Une convention, quelle qu’elle soit (le terme désigne aussi les contrats, accords, etc) doit donc être « légalement formée », c’est à dire conforme à la loi. Si la loi, fut-ce une ordonnance, dit que la durée hebdomadaire maximale de travail est de 72h (par exemple), nul accord ne pourra prévoir davantage. C’est cela la hiérarchie des normes, et pas autre chose. Cette loi est pourrie, mais ne lui prêtez pas des vertus qu’elle n’a pas.

  16. Roland

    A ceux qui daubent sur LO, rappeler tout de même que Jean Pierre Mercier est numéro 2 de LO. JP Mercier est un des syndicalistes que l’on peut voir dans « Comme des lions« .
    Le sectarisme est trop souvent du côté des laudateurs de Jean-Luc Mélenchon.

    1. Roland011

      L’hôpital qui se moque de la charité. Le « sectarisme » oups ! Le grand soir ou rien. Résultat, rien, et la prime aux droites complexées ou pas. Mais cela permet de se gargariser « d’incorruptibles » et de pérorer sur l’anti-capitalisme, mais toujours rien de concret d’organisation de la société humaine imparfaite et divers. Idem la droite, « la gauche la plus bête du monde ». On n’est décidément pas sorti de l’auberge.

    2. NICO 75

      Aucun sectarisme, l’heure est au rassemblement sur un programme clair anti capitaliste. Moi je suis Mélénchonniste et aujourd’hui pour moi Mélenchon est notre meilleur atout pour les battre aux élections. Alors nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais nous sommes tous d’accord pour qu’ils s’en aillent tous. Alors je vous proposent de soutenir Mélenchon qui a au programme la 6ème république la tout le monde fera ses propositions.

  17. Régis de Nimes

    Le PS, appartient-il à la tradition historique Blum, Mitterrand, Jospin, une social-démocratie voulant adoucir les orientations du capital, « les frondeurs » ou bien au social-libéralisme voulant s’adapter au monde indépassable dicté par les marchés financiers ? Voilà pourquoi certains ont choisi de devenir communistes à partir de 1920.

  18. Gier 13

    L’exemple grec nous prouve que l’UE est impossible à « changer », impossible à réformer. Elle s’accroche à son crédo libéral comme l’évêque à la Ste Trinité. Il ne reste donc que la solution (qui va nous en faire baver) du départ. Ce sera un critère pour la présidentielle de 2017. Mais électeur de gauche, qui portera cette voix (et cette voie aussi !).

    1. Donato Di Cesare

      Sortir des traités et proclamer notre souveraineté est fondamental si l’on souhaite appliquer un programme autre que l’ordo-libéralisme Allemand et/ou Européen.

  19. PIETRON

    L’Europe est devenue un monstre glacé. En 2005, les Français, majoritairement, se sont prononcés contre le TCE. Les 2 droites n’en ont pas tenu compte. Si le mouvement des insoumis parvenait au pouvoir, une constituante naîtrait, puis une nouvelle constitution serait élaborée. Il serait donc question de l’Europe dans cette constitution, je présume. Au premier chef, il faudrait donc, soit proposer l’annulation des traités actuels et leur ré élaboration, soit la sortie de cette Europe capitaliste. Les capitalistes européens au pouvoir refuseraient cette éventualité, c’est certain. Il faudrait donc restaurer la « souveraineté nationale » (au sens nationiste). Celles et ceux qui pensent que la bourgeoise européenne acceptera le verdict des urnes en France au cas où le mouvement des insoumis serait majoritaire, se trompent. Ce serait un bon début. La France est un pays qui reste (qui est) puissant économiquement. Elle s’en sortirait (et mieux) comme bon nombre de pays européens non inclus dans cette UE.
    Si les insoumis faisaient un « bon score » (et non un score de témoignage » comme suggéré par certains), n’oublions pas les propos d’un membre du patronat français: « selon que le PCF est à 20% ou à 5% on ne peut mener la politique que l’on voudrait ». Les insoumis ne sont pas le PCF d’antan, mais leur postulat est « anticapitaliste ». Le MEDEF, la bourgeoisie, l’UE capitaliste, seraient dans l’obligation d’en tenir compte (la France n’est pas la Grèce) avant…

    1. Roland011

      « Si les insoumis faisaient un « bon score » (et non un score de témoignage) »

      Le bon score, c’est 1er ou 2ème, le reste est billevesée et ça sera reparti pour les serrages de vis quelque soit le droitier élu. Les pinailleurs jamais satisfait par la virgule ou le point qui manque auront encore gagné le pompon et pourront chialer et pester si si si ! Il ne s’agit pas de trouver le personnage ou le truc qui va par magie « tout régler », mais de se donner une chance d’inverser la donne. Et ceci dans la légalité actuelle qu’elle nous plaise ou pas c’est ainsi. Ou alors, les armes sic combien de division ?

    2. 59Jeannot

      Si la France sortait de UE, chaque pays retrouverait sa souveraineté, car, sans notre beau pays, l’UE éclaterait. Qu’adviendrait-il de l’Euro ? Pourrait-on l’organiser comme monnaie commune pour les paiements internationaux, chaque pays retrouvant sa devise nationale, indexée à l’Euro. Ainsi, grâce à sa fluctuation, la variable d’ajustement économique ne serait plus le salarié.

  20. pichenette

    En fait c’est clairement cette UE qui quitte les peuples, donc d’accord puisqu’elle veut vivre sa vie sans les peuples et même contre, les peuples la gênant dans ses projets aristocratiques de gouvernance, disons lui oui, le divorce peut être prononcé par accord entre les parties. A nous de vivre notre vie, choisir notre monnaie, notre gouvernement. Et devenons la France Insoumise qui ne tue pas les abeilles, qui laisse l’énergie emprisonnée dans le coeur des atomes ou dans les couches schisteuses, définissons nos besoins, nos pouvoirs. Faisons un pacte social, retrouvons le goût de l’engagement de la joie, créons une monnaie, le coquelicot ! Faisons travailler nos méninges d’abord pour identifier ceux qui ont intérêt au désastre ambiant, capitalistes de tous poils et les engourdis fatalistes, complaisants. La température de l’eau de la grenouille grimpe, grimpe bientôt la grenouille sera cuite. A nous de produire le battement d’aile du vulcain, cela tombe bien le printemps est là.

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