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149 commentaires


  1. FREDERIC

    « Union européenne » ? Quelle union ? L’union des banquiers, des gros industriels, des lobiistes, du CAC40 ? L’union de ceux qui possèdent ? J’ai d’autres valeurs à partager. L’Europe des peuples en marche n’est pas celle là.

  2. lenormand

    Se passera-t-il une révolution d’ici 2017 ? Je ne sais. Mais c’est vrai que l’on se rend compte que l’on vit une période plus que difficile voir étrange et que tous peut se passer.
    Un détail sans grande importance sur ce que vous dites sur Jeanne d’Arc. Pour la majorité des français elle représente encore le sursaut du peuple français, le début du renouveau de notre pays si mal en point à l’époque. Que déjà des Français s’opposaient à d’autres Français c’est évident et cela est arrivé souvent. En 1940 beaucoup de nos compatriotes étaient pétainistes et ils ont eu tort. Au 14eme siècle, il en a été de même. Vous le savez Mr Mélenchon, les symboles ont leur importance, surtout en ce moment.

    1. René-Michel

      Pour le peuple, analphabète, affamé, asservi, martyrisé par les nobles et le clergé pro anglais ou pro capétiens, la France n’existait pas, pas plus que la Pucelle. Les hordes de mercenaires, soudards, un siècle durant, ravagèrent, pillèrent les campagnes. Nul sentiment national si ce n’est la terrible situation des « Jacques », les famines…

    2. lenormand

      Vous avez bien sûr raison, d’après les historiens le sentiment national dans le peuple ne faisait que tout juste débuter au 15eme siècle. Je pense juste que dans la mondialisation qui sévît et dont on voit les effets néfastes, les injustices qui s’amplifient il est important que le peuple garde espoir en une possibilité de changement. C’est ce symbole que peut représenter Jeanne D’arc. Etre patriote et de gauche c’est possible.

  3. liu

    La France a encore toute sa souveraineté pour la simple raison qu’elle a un poids économique considérable dans l’Euro mais qui n’est pas utilisé par nos dirigeants pour changer les règles de fonctionnement de l’Euro et qui se plient à la vision macroéconomique absurde des dirigeants allemands.
    Il faut négocier, imposer, aux dirigeants allemands une relance budgétaire favorable à une transition énergétique en Europe et à l’emploi. C’est un bras de fer nécessaire, mais vous verrez que la population allemande finira par comprendre que l’écologie dépend d’une politique économique nouvelle en Europe. Les Grecs, Espagnols, Italiens suivront et approuveront un tel virage.

  4. Coxnubuk

    Bonjour, merci Jean-Luc une fois de plus de vos éclairages. Comme certains des commentaires je ne crois pas à la stratégie de « l’Europe on la change ou on la quitte ». Je suis de ceux qui pensent que mieux vaut annoncer fermement et clairement la sortie pour cause de désaccord. Cela permettra de changer le rapport de force et crédibiliser cette option en instruisant les différents points (étapes, impacts, mécanismes de substitution, protection contre attaques financière genre celle qui a eu lieu en Grèce). Il sera alors important d’aller jusqu’au bout de la sortie et retrouver les outils de souveraineté (je pense notamment à l’outil de création monétaire et au contrôle des banques privés). Il sera important de faire ce qui a été dit, à savoir aller jusqu’à la sortie de cette zone euro. Une fois sortis, nous serons alors à temps d’imposer nos conditions pour un « eventuel » retour sur d’autres bases. Bien à vous.

    1. Nicolas.B

      Je crois également que c’est la seule option valable, pour nous éviter la sempiternelle question, Et votre ami Tsipraz en Grèce ? Et rassembler la majorité des Français de 2005.

    2. marco polo

      Justement, c’est la confrontation entre le mieux être social et en face la volonté de l’UE et de la Commission de favoriser la finance qui va être le révélateur pour des millions de gens. L’impossibilité d’une politique sociale en Europe va aussi être regardée d’une manière pratique par les autres peuples européens et déclencher des réactions dont nul ne peut prévoir les effets à l’avance. Il en est ainsi pour les Français qui découvriront que rien ne sera possible dans le cadre actuel, qu’il faut le changer. C’est ainsi que je perçois la phrase « l’Europe on la change ou on la quitte« . Il faut surtout mettre en avant le réalisme d’une politique sociale anti-austéritaire avec les outils pour y parvenir, c’est-à-dire le ce que nous décidons de faire, et comment nous en trouvons les financements. La vérité du financement sera implacable comme argumentation.

    3. BIBI

      Non, je ne pense pas qu’il faille dévoiler tous ses atouts dès le départ. Dans une négociation il faut toujours garder les bonnes cartes pour le bon moment. L’effet de surprise est alors le meilleur allié. Jacques Généreux l’a très bien théorisé et nous savons ce que nous voulons faire. Dans une négociation votre adversaire doit connaitre les grandes lignes mais pas le détail. Jean-Luc Mélenchon l’a dit et redit, avec les traités actuels nous ne pouvons pas appliquer notre programme. Donc vous vous soumettez car le peuple l’a décidé, ou bien tchao !

  5. Pierre

    L’important est que le Royaume-Uni sorte de l’Europe (Brexit). Cette Europe en sera très affaiblie et l’Allemagne se sentira très seule, c’est à ce moment là qu’il faudra virer cette 5ème république en France.

    1. CEVENNES 30

      Les USA (le président Obama, menaces à l’appui), le FMI, l’Ecosse pèsent de tout leur poids pour que cela ne se produise pas, une grande campagne de propagande (c’est notre dernière chance avant le cataclysme du brexit) pour le maintien est en cours, j’ai bien peur que cette occasion soit manquée.

  6. Optimist

    L’Euro capitalisme, c’est ce poignard dans la plaie dont nous en sommes victimes. Sortir de cette Union européenne, c’est en extraire la lame, désinfecter la plaie jusqu’à sa cicatrisation.

  7. Frédéric Poncet

    Attention aux métaphores : elles sont utiles pour ramener l’inconnu au connu et expliquer des choses difficiles. Mais elles sont trompeuses car elles incitent à pousser le raisonnement par déduction, ce qui n’est fondé sur rien. Il faut se garder de transposer aux sciences sociales des connaissances issues des sciences de la matière ; ne jamais perdre de vue, par exemple, qu’en science sociale un « grain de sable » peut appartenir en même temps à plusieurs « tas de sable » différents. Seule la méthode est transposable. Je me garderai bien de caractériser la situation comme « surcritique », ce qui ne veut rien dire en science sociale, ceci étant dit, je partage l’idée que « L’évènement fortuit est au bout de la rue. » Par expérience, c’est presque une évidence. A propos, avez-vous une idée de la composition du gouvernement provisoire qui ramassera le pouvoir quand il sera à prendre ? Il est plus qu’urgent d’y réfléchir.

  8. bertgil

    JL Mélenchon doit étre plus clair et plus précis concernant les traités européens. Il doit expliquer si, oui ou non, nous en sortirons. Souhaiter négocier ? Il n’y a rien à négocier. Juncker n’a t il pas expliqué que les traités ne sont pas négociables ? Que les élections d’un Etat ne remettrait rien en cause. Il doit expliquer aux Français que la France souhaite retrouver sa souveraineté pleine et entiére. Que les salariés et retraités refusaient de servir de paramétres d’ajustement pour maintenir la compétitivité des entreprises, mais que en réalité ce serait pour augmenter les dividendes, etc.

  9. Goissédé

    De mettre le plan B avant le plan A ou le plan C, cela mènera inévitablement à discuter avec l’Europe, car ce ne sera pas bonsoir Madame je m’en vais. Comment peux-t-on dévoiler un plan B qui peut être modifié dans l’année compte tenu, entre autres, du devenir par exemple du choix des Anglais ?

    1. camille

      Je comprends mais pas d’accord. Proposer un plan B qui n’est qu’une évolution du plan classique « on va changer l’Europe » (la bonne blague) sous le slogan « on la change ou on la quitte« , sans rien préciser sur la procédure de sortie revient à ne rien proposer. Il faut dire comment avant. Quels procédure, texte et délai (M’PEP, PCRF et UPR sont clairs là dessus). Les évolutions en fonction des évènements sont valables dans tous les cas de figure de toutes façons donc l’argument ne tient pas.
      Donc j’en reviens encore une fois, Jean-Luc, si tu dis « on la change ou on la quitte« , tu dois être précis procédure, texte (ou non) et délais envisagés pour la négociation et la sortie. Je ne vais pas rappeler Mendès France quand même… Sinon nous ne sommes pas des gogos, la population n’a aucun intérêt à adhérer un tel flou guère différent d’un Hollande (je ne parle pas de ma vision personnelle). Une double proposition claire est obligatoire. Le flou c’est niet.

  10. annie

    « D’abord ne rien laisser voir, lancer des ballons d’essai, attendre, jouer à petite touches lentement déposées, jusqu’à ce que la situation paraisse « évidente » et ainsi de suite. »

    C’est également la façon de procéder des entreprises qui prévoient un plan social. En entreprise, les ballons d’essai, ce sont les rumeurs que la direction lance sur le lieu de travail. J’ai connu ça. Répugnant.

    1. Franck

      Si le plan social concerne les « fonds vautours » et les actionnaires sans vergogne, je suis pour. Comment croyez-vous que la démocratie puisse reprendre ses droits ? En le leur demandant bien gentiment ? En jouant sur leur sens aigüe du partage des richesses ? Ils utilisent des méthodes « répugnantes » contre nous, et bien qu’ils sachent qu’on ne leur fera pas de cadeau. Et qu’ils le sachent bien !

  11. Pierre

    Il faut appliquer la taxe Tobin que même Attac semble oublier.

  12. MAS Charles

    Vous avez deux boutons pour empêcher une bombe d’exploser « la loi dite El Khomri ». Vous appuyez sur le premier rien ne se passe. Vous n’appuyez pas sur le second quelque soit sa couleur ?
    Jean-Luc Mélenchon rode sa campagne dans ces conférences universitaires ou au Québec. Sa conclusion que je partage est que qu’une économie respectant la règle verte va s’imposer à l’humanité. Devant l’aveuglement des gouvernants soumis aux œillères du profit, il sera le seul à proposer ce qui ne sera encore qu’un choix en 2017, l’écosocialisme, en s’appuyant sur notre Frnce qui à la chance d’avoir cette énorme ouverture sur la mer pour réussir un changement de la société.
    Je regrette que « L’Humain d’abord » qui résumait tout ne soit pas la bannière de sa campagne plutôt que les insoumis. Je serai le 5 juin à Paris.

  13. Xavier Marchand

    Loi travail, c’est pas fini. Il y aura une effectivement une 2ème lecture. Dans plus d’un mois. Peu de gens le savent ! Mélenchon a raison de prédire la chute de Valls.
    Le premier 49.3 était un tour de chauffe, il y en aura un second. On connaît maintenant l’état des forces en présence. La censure est possible. Il est logique d’en appeler aux députés de la nation pour que notre Assemblée reprenne la main. La censure, c’est maintenant !

    1. René-Michel

      Un tour de chauffe ? Alors que ça fait 4 ans que Hollande fait pire que Sarko ! Les « frondeurs », sans parler des autres PS ne feront jamais rien de concret. La carrière avant tout !

  14. Kontarkosz

    Les médias nous saoulent avec l’âpreté, la dureté des manifestations, mais quand parlent-ils de la violence de l’ordre social qui doit être maintenu et préservé à coup de matraque, de gaz lacrymogène, et d’arrestations arbitraires ?

  15. socrate

    Si les députés socialiste forment une union pour voter une motion de censure de gauche et que la droite maintienne la sienne que se passer t’il ? Les voix se disperseront et la loi passera. Voila le problème qui nous guette en seconde lecture de cette maudite loi.

  16. yves

    Les routiers semblent vouloir se mettre en grève contre la loi travail. Valls peut sauter avant deux mois !

  17. socrate

    F. Hollande se déclare sur Europe1 etre la seule alternative a gauche. C’est beau d’être modeste ! Il réaffirme que la loi travail passera. Nous avons donc a la tête de l’état un autiste sourd qui se moque du monde. Encore un an avec lui. Comme ça va être long !

    1. sergio

      Nombreux amis ont souvent cité sur le blog de Jean-Luc le fameux « TINA » (There is no alternative) de Thatcher pour faire écho aux aboiements passés de Valls et maintenant de Hollande. Pas d’alternative à la politique ordo-libérale suicidaire exigée de Bruxelles, du FMI et du Medef. C’est beau d’entendre ce piteux argument d’impuissance et de capitulation d’un socialiste élu à la présidence pour « changer » la France.
      En espérant la mobilisation espérée par nous tous et par l’intervention de Chassaigne à l’A.N. contre cette loi (ainsi que le retour de tout le PCF sur une ligne claire de rupture avec les vendus).

  18. Maximilien R

    Jean Luc a tort d’attendre quoi que ce soit des fondeurs et de perdre son temps avec eux. François Cocq l’a très bien exprimé dans son article du 12 mai. Pour lui ce sont des agitateurs inutiles. Pour moi frondeurs ou pas, ces socialistes sont tous les mêmes chiens avec des colliers différents. Notre objectif c’est de faire comprendre au plus grand nombre le message de Malcom X en 1964, à tous ceux qui ne votent plus et qui est le suivant : “Un bulletin de vote est une balle. On ne vote pas tant qu’on ne voit pas la cible, et si la cible est hors d’atteinte, on garde le bulletin dans la poche.”
    Aujourd’hui les cibles sont bien visibles (Le PS/PCF les LR et le FN ) on sort donc son bulletin Insoumis(es) de la poche et on le met dans l’urne pour atteindre les cibles.

    1. Nicks

      Je ne pense pas que Jean-Luc Mélenchon soit dupe. Il est normal qu’il encourage des velléités d’insoumission quand elles semblent apparaître, alors qu’il porte un projet de rassemblement. Son propos est identifiant et a valeur de marqueur pour la suite. Nous verrons bien où se situe les rebelles « retenez moi où… » du PS dans quelques temps, du bon ou du mauvais côté de la barrière. Dans les deux cas, c’est le mouvement de la France insoumise qui servira de repère.

    2. Renault

      Ouille, ouille, ouille, quel pastis ! Simple, très simple et clair, décanterai beaucoup de choses et, comme disait quelqu’un « sous les pas du maître, les oreilles de ceux qui sont prêts à comprendre s’ouvrent toutes grandes ».

  19. Ducouret

    Voilà le temps de la révolte est venue. Nous, le peuple insoumis, relevons le défis que nous pose le gouvernement de Hollande. Nous restons soudés face à la démagogie des capitalistes et de leurs colistiés. Les lois scélérates de l’UE pour créer une mondialisation hyper libérale ne passeront pas. Le dumping de la main d’oeuvre à bas coup ne se fera pas. Hollande s’obstine sans comprendre le peuple, le petit roi va payer sa traitrise. Bloquons l’Europe, que toute l’europe des insoumis s’unisse pour créer un mouvement solidaire pour une Europe nouvelle, libérée des dogmes politique vieillissant. Unions des indignés d’Europe.

  20. Patricia

    Cher Jean-Luc, vous êtes un véritable lanceur d’alerte et un parfait acteur de l’intelligence collective. Merci pour votre propos et tous les commentaires qui en sont nés. Je me régale à vous lire tous.

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