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162 commentaires


  1. Redon

    Nouvelle définition européenne de la démocratie : déception, tristesse, vendredi noir, inquiétude, catastrophe, irresponsable, décision grave, coup dur. Et le camp vainqueur, il n’a pas le droit à la parole dans les médias ! A méditer sur la réaction des médias pour la place de Jean-Luc Mélenchon au deuxième tour.

  2. le révolté

    Trés bonne intervention de Jean Luc Mélenchon sur I>télé. Il faudrait que tous les Français puissent la voir, pour avoir une véritable idée de tout ce qui se joue pour l’élection présidentielle de 2017.

    1. Vassivière

      Totalement d’accord. Limpidité de l’analyse, calme de l’énoncé. À diffuser massivement sur les réseaux sociaux. Une version papier serait aussi nécessaire.

  3. Moretti

    Mr Mélenchon, c’était un plaisir de vous écouter sur I>télé. Vous gagnez en sérénité et par conséquent en clarté, on vous entend de mieux en mieux. La France est inquiète voire angoissée, elle a besoin d’un porte parole rassurant et encouragent à relever le défi. Vous avez les qualités et vous êtes déterminé, merci pour les efforts que vous déployez en vue d’être de plus en plus entendu par la France.

  4. lilgaby

    Sur le Brexit, lire l’entretien avec Stathis Kouvelakis, ancien de Siryza, publié dans Médiapart. Que dit-il ? Qu’il n’y a pas de réforme de l’UE possible car conçue par des élites pour que rien ne change. Verrouillée. « Le vote britannique est donc une occasion à saisir pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à un plan B, et sont conscients que de véritables alternatives impliquent une rupture avec l’UE. Que ce soit Jean-Luc Mélenchon en France, Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht en Allemagne, l’aile gauche de Podemos ou ceux qui ont quitté Syriza l’an dernier : toutes ces forces anti-libérales et progressistes doivent se saisir de ce moment, si elles ne veulent pas être gravement punies par une droite nationaliste et xénophobe qui capterait la colère populaire. Si la gauche qui se veut hostile au néolibéralisme continue à répéter la litanie de l’« Europe sociale » et de la « réforme des institutions européennes », elle ne s’enfoncera pas simplement dans l’impuissance, elle sera tout bonnement balayée. »
    Il est urgent que notre Gauche tienne ce discours, clarifie et dise qu’il n’y a pas de changement possible à l’intérieur de l’UE. Quittons-la pour mieux la déconstruire et la reconstruire avec les valeurs de justice, d’égalité, de partage, etc., une Europe sociale et éco-solidaire. Il faut du courage politique, que même Corbyn n’a pas pu avoir, mais il en va de notre survie, de notre crédibilité, de notre légitimité.

    1. Pauvre2

      Pour l’instant (d’après les sondages et tout ce que cela signifie), les Français sont d’avis de rester dans l’UE. Le plan A va donc servir à prouver aux Français qui pensent encore que l’Europe telle qu’elle fonctionne peut être réformée, ou qu’on peut modifier ici ou là les traités, va prouver donc que c’est impossible. C’est à ce moment que le plan B interviendra et que le peuple sera appelé à voter pour rester dans l’UE et l’austérité à vie, ou quitter cette UE destructrice des espoirs et des vies de tous les braves gens (et les autres). Personne ne doute ici, je l’espère, de la qualité stratégique de Jean-Luc Mélenchon.

  5. Aubry Brigitte

    Monsieur Mélenchon,
    Mon message fait suite aux informations de France Inter hier durant lesquelles les hommes politiques français ont été entendus, chacun évoquant la sortie de l’Angleterre de l’UE. Sans doute, vous le savez déjà, mais je suis assez édifiée, cette radio semble laisser penser aux auditeurs que le discours Lepen / Mélenchon est le même, « tous deux voudraient sortir de l’Europe », votre élocution a été coupée, et le message en devient moins audible, laissant ainsi planer le doute quant à votre position, qui pourtant est celle de faire évoluer l’Europe et les traités, car les peuples n’en peuvent plus. Le jeu des médias m’agace !
    Bon courage. Merci de tant d’efforts et d’implication.

  6. giuseppe

    Bravo pour les différents passages télé, que cela soit de la part de Jean-Luc Mélenchon ou d’Alexis Corbière (voir avec le type de la fondation Schuman). A faire circuler ! Là on est dans le bon. Il serait utile aussi de préciser quels sont les pays qui pourraient devenir des alliés dans la démarche du Plan A ou du Plan B. Dans les 6 mois à venir peut être ?
    Autour de moi,Le slogan « on la change ou on la quitte » fait tilt dans la tête de gens qui d’habitude pensait « tous pourris » ! […] Vivement le programme en tout cas.

  7. JeanLouis

    Cher JL Mélenchon, je suis sur votre ligne depuis 2005, j’ai voté pour vous en 2012 et je vais le refaire en 2017, je soutiens la France Insoumise financièrement et dans un des groupes locaux près de chez moi. Je souhaite donc insister sur l’urgence de définir une position claire, concrète sur l’immigration. Votre interview dernier sur I>télé ne donne pas de piste court terme pour cela. Bien sur il faut stopper les négociations des traités entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest par exemple ou en finir avec les guerres, bien sur il faut se montrer humain en toute circonstance. K Loach dit que la gauche doit se confronter au problème de l’immigration sans avoir peur de passer pour raciste, et je dirai cela risque de ne pas être compris dans tous les groupuscules de l’« ultra gauche » comme ils disent. Le vote britannique vient de le démontrer aussi cruellement, les travaillistes de Corbyn ont complètement sous-estimé l’attitude anti-immigration de leurs électeurs traditionnels, notamment la classe ouvrière, déstabilisée par des emplois mal payés qui sont occupés par des immigrés. Il faut être encore plus clair si nous voulons élargir l’électorat potentiel !

    1. CEVENNES 30

      Oui effectivement, Jeremy Corbyn qui faisait campagne pour le IN a été désavoué par une partie de son électorat et Pierre Laurent qui se vantait d’être sur une position proche de celle du leader travailliste, cette fameuse Europe sociale, cette Europe rêvée avec ce genre de discours, la rupture avec les couches populaires sera consommé définitivement.

  8. Jean Bonkar

    M. Mélenchon, vous vous trompez complètement dans votre analyse ds causes du Brexit, pour plusieurs raisons.
    La première est que les organisateurs du camp du Brexit sont tous des ultra libéraux qui n’ont que faire du social. La seconde c’est que les anglais ont élu les conservateurs aux dernières élections, dont sont issu aussi bien Cameron que Johnson. Il n’y a donc au R.U aucune tendance socialistes de fond, qui justifierais la sortie d’une Europe pas assez sociale. Bien au contraire, au milieu des relents de racisme et de xénophobie, les arguments pro Brexit ont été largement la volonté de se débarrasser des normes de l’UE. Donc plus de libéralisme. Le Royaume Uni n’est d’ailleurs pas franchement un exemple de vertus sociales, par rapport a l’UE, la seule chose de positive, c’est qu’au moins sans le Royaume Uni, une UE plus sociale est largement plus possible. La clique britannique libérale étant d’ailleurs les meilleurs alliés et les mentors des conservateur néo libéraux allemands et non l’allié de tous les allemands. Car la volonté d’introduire un salaire minimum, de la part du SPD par exemple, n’était certainement pas populaire, ni au près de Cameron, de Boris Johnson ou de Nigel farage, l’ultra droite xénophobe et libérale (a la Thatcher) du UKIP.
    Consternation donc de vous voir dans le camp des extrémistes de droite du UKIP en compagnie de Marine Le Pen. Reprenez-vous donc !

    1. Michel

      C’est un fait que Cameron s’est trompé dans son appréciation de la situation de la Grande-Bretagne, surtout après avoir fait passer sa cure de libéralisme. Le référendum, qui a permis à Cameron de faire ré-élire les conservateurs, lui est revenu comme un boomerang dans la figure ! Donc, je ne suis pas sur que cela soit aussi simple que vous le dites. Il n’est pas certain du tout que les Anglais qui ont voté pour le leave réclamaient plus de libéralisme économique. En d’autres termes, ce que vous écrivez revient un peu à dire que les déçus et les déclassés qui voudraient voter Le Pen car elle propose un référendum pour le Frexit seraient pour plus de libéralisme économique.
      A mon avis, ce qui va se passer en Angleterre va certainement être intéressant pour voir quelle est la véritable nature du vote à ce referendum. En attendant, les médias s’empressent de présenter le vote pour le leave comme étant essentiellement un vote xénophobe de la part des gens de plus de 50 ans. Un peu trop facile, non ?

    2. Jean-François91

      Oui, il y a une clique libérale au Royaume Uni, et il y a aussi des xénophobes. Mais le paysage politique ne se limite pas du tout à ces deux groupes face à des « braves gens » qui auraient tous voté pour le progrès prétendument symbolisé par l’UE, comme le claironnent les médias. Il y a aussi Outre-Manche, même si nos médias n’en parlent jamais, une gauche convaincue du caractère néfaste de l’UE, il y a eu de nombreux comités locaux ‘Labour for Leave’. Lisez ce qu’ont dit George Galloway ou Tariq Ali. La situation n’est pas aussi simpliste qu’on nous le serine. Avant de lancer des accusations à l’emporte-pièce, mieux vaut peut-être s’informer, notamment sur les rapports de force au sein du parti travailliste et regarder les cartes des votes ! Reprenez-vous donc !

    3. sergio

      @ Jean Bonkar
      Qui doit « se reprendre » véritablement ? M. Mélenchon rejoint bien des analystes du vote anglais, à savoir que ce vote est un vote de classe contre l’oligarchie et les technocrates libéraux au pouvoir dans l’UE. Pour prendre l’exemple d’un seul journal un seul jour, « Le Monde » du 26-27 juin donne un article de Philippe Bernard p. 6 sur la « division entre les riches et les pauvres » marquée par ce référendum ou bien le point de vue de Jean-Pierre Chevènement p 26 « Sortons du déni de démocratie » ou encore celui d’Arnaud Montebourg p. 9 « l’échec d’une Europe éloignée des peuples ». N’oubliez pas non plus la longue réserve de Jeremy Corbyn avant de soutenir prudemment le « remain ».
      Le camp des Trades Union et du Labour était aussi divisé que le pays lui-même. Cela n’amène personne à idéaliser le camp des pro-Brexit et à penser qu’il va mettre en œuvre un programme socialiste. Quant au SPD il se décide enfin et du coup à remettre en cause l’austérité de l’ordo-libéralisme de Merkel et des commissaires de l’UE. Dommage d’avoir dû attendre ce référendum pour s’émanciper de la droite. A côté de ces analyses déferlent chez nous les anathèmes libéraux habituels : « Mélenchon rejoindrait la position de Ménard » (aol.fr , les chaines publiques et privées en général). On entend des prophéties de Cassandre : les banques émues, les bourses inquiètes, l’impact économique négatif ou même des réactions hystériques…

  9. Bernard DOIDY

    Les évènements en Angleterre illustrent la situation que vivent tous les pays européens ! Des dirigeants qui gouvernent loin de la vie quotidienne des citoyens, une confusion concernant le statut de réfugié et celui de migrant pour l’accès aux droits des pays d’accueil, l’impression d’une impunité totale pour des multinationales qui pillent le monde, le champ libre pour des spéculateurs qui jouent cyniquement avec l’économie. La gauche anglaise existe mais ne peut se faire entendre, en Espagne la gauche est à un cheveu de pouvoir proposer son programme, en Italie l’indignation est bien présente. Soit la colère xénophobe, soit l’indignation progressiste vont devenir l’axe de développement pour effectuer les changements qui s’annoncent. Le rôle de la France peut être déterminant si c’est la France insoumise qui la représente, l’enjeu va bien au delà que ce qu’on pouvait penser, tout comme le Brexit dépasse carrément ceux qui l’ont défendu. La France Insoumise en fait, c’est sauver l’Europe en sortant de la forme actuelle de l’Union européenne. Est-ce que Jean-Luc Mélenchon concevait un tel enjeu en prenant ses distances avec le PS ? On dirait que l’histoire accélère.

    1. Michel

      Le problème c’est qu’il ne semble pas que Merkel ait envie de se retrouver a devoir discuter avec un pouvoir de gauche l’année prochaine en France (elle prend déjà ses distances avec Hollande), et elle va certainement s’évertuer à savonner la planche de la gauche pour la présidentielle en France, tout en favorisant au maximum une victoire de la droite, dans la mesure de ses possibilités bien sur. J’attends avec intérêt le résultat des élections en Espagne, qui pourraient changer encore un peu le rapport de force en Europe.
      Une remarque. Il est impressionnant de voir à quel point les esprits sont conditionnés aujourd’hui, même pour ceux qui vous disent que « la vie devient difficile », soit pour eux, soit pour leurs enfants. Pas question pour eux de remettre en cause la parole médiatique, ni d’envisager une alternative à la fuite en avant économique actuelle.

  10. Donato DI CESARE

    Je suis totalement d’accord avec vous Jean-Luc, votre intervention sur i-télé est fondamentale. Ce référendum et ce Brexit est une véritable aubaine, maintenant il faut enfoncer le clou jusqu’aux présidentielles de 2017. Ceux qui ont voulu mettre la poussière sous le tapis, en 2012, en nous détournant vers la viande alhal, ne pourront plus le faire aujourd’hui, tant le tas de poussière est visible et la ficelle un peu grosse. On ne lâche rien !

  11. Invisible

    Je déplore que les médias ( France Inter, France 2) font de vous, Jean-Luc, un euro-sceptique. Ils vous cataloguent dans des petits schémas didactiques à usage de la populace aux côtés de Dupont-Aignan et de la Le Pen. Hors, nous ne sommes pas euro-sceptiques. Nous sommes favorables à l’union européenne des peuples, à la libre circulation des gens dans l’Europe. En revanche, nous sommes des opposants de gauche à la politique qui est menée par les dirigeants européens actuels. Je me demande si tout cela est bien clair dans l’esprit des gens. Je crains que la pollution engendrée par par la sur-médiatisation du clan Le Pen n’ait fait de grands ravages dans la logique et le sens commun. A force de rabâcher leurs slogans insensés, il en reste une base de bêtise, une croyance, un mauvais fond qui se répand comme une tache d’huile. La responsabilité des médias est énorme.

  12. Nicolas F

    Cher Monsieur Mélenchon,
    Merci d’être là, de vous battre, d’expliquer, je suis derrière vous depuis des années. Je vous soutiens en essayant de convaincre toutes les personnes qui abordent autour de moi un sujet politique de nous rejoindre. Dans mon domaine, la musique, c’est parfois compliqué, vous connaissez les artistes… mais j’y arrive, et nous y arriverons avec vous. Lorsque vous parlez « de l’acide qui traverse l’armure », sachez dans ces moments là que nous sommes nombreux avec vous et que nous ne sommes pas dupes.
    Très cordialement.

  13. thierry

    Excellente analyse. Vous gagnez en sérénité, c’est bien, c’est mieux. Pas de souci, je vote pour la france insoumise en 2017. Le PCF se trompe (comme souvent) et est à la remorque des socialistes, dans des querelles de personnes et des enjeux de boutiquiers qui n’ont plus cours.

  14. Eric

    Je vis en Angleterre. Le traumatisme du Brexit n’a pas fini de secouer le pays. Pour ceux qui veulent faire de l’émigration un cheval de bataille, je leur suggère d’aller voir sur les réseaux les images des émigrants polonais attaqués par les voyous racistes et xénophobes encouragés par le vote des « protestataires » et par ceux qui voulaient simplement reprendre le controle de leur émigration. Si vous voulez ça, soyez au fait des conséquences de votre choix, et soyez certains que vous voulez ces conséquences. Le Brexit ne fut pas que le choix des conservateurs, de UKIP et de l’EDL, mais ce sont bien eux qui maintenant vont occuper le devant de la scène, et qui vont négocier le Brexit. Les réactionnaires blairistes du Labor sont actuellement en train de tenter un coup contre Jeremy Corbyn…

    @ Michel
    Et non, c’est la réalité, c’est pas un peu facile. Les gens ayant votés contre L’EU sont les gens qui en ont le plus profité, et ce faisant, ils ont bloqués mes petits-enfants les facilités dont ils ont eux bénéficié.

    @Jean François92
    Galloway est le type qui a déclaré de Hitler était en accord avec le Sionisme… Pas vraiment une référence…
    J’ai voté à l’époque contre le traité qui nous a été imposé par la suite, mais de grâce, que l’émigration ne soit pas le centre du débat. Parce que, moi, je sais et ressens dans la vie de tous les jours les blagues ordinaires anti-françaises, le racisme de bas niveau qui ne fait rire que ceux qui n’en sont pas la cible.

  15. adboc

    L’UE s’est fondée sur le plus petit commun dénominateur entre la monarchie et la république, la nation, et porte donc en elle tous les défauts intrinsèques de la nation. Le problème n°1 est l’existence même des nations, qui divisent l’humanité, et empêchent l’application des Droits de l’Homme, comme le simple article du salaire égal à travail égal qui n’est pas appliqué dans l’UE, parce que la nation a été érigée comme supérieure aux Droits de l’Homme, et les conditionnant, les divisant, de manière nationale. La nation est l’ennemie de l’Humanité.

    1. sergio

      Ni la nation, ni même l’Etat ni la société ne sont l’ennemis de l’Humanité. Ils protègent les individus par des lois. L’UE est une technostructure récente sans unité culturelle et emprisonnée dans des traités et dans un fonctionnement libéralo-financier antidémocratique. Ce qui divise l’Humanité sont les antagonismes de classes – les 1 % contre les autres- et la guerre économique entre les puissants.

  16. Jacques

    Triste week end.
    Décourageant de se battre pour des gens qui acceptent la domination des puissants et la destruction de la nature à leur détriment.

  17. julie

    Une autre leçon à retenir des résultats des derniers jours, méfions-nous des sondages ! Ils ne sont qu’un moyen de manipulation de plus dans les mains de ceux qui tiennent les manettes. Rappel, en 2012 Jean-Luc Mélenchon était donné en 3ème position et le score final a complètement discrédité sa candidature et son programme avec le résultat funeste des législatives.
    Et permettez-moi cette critique : les tweets prématurés de hier soir vont encore une fois joué contre notre camp. Quel diable a obligé son équipe de se fier aux sondages aux sorties des urnes, on venait de voir ce que cela a donné au Royaume Uni. Et tout ça après des excellentes interventions suite au Brexit et aux manifestations contre la loi El Khomri. Râlant.

  18. Christian M

    La position de Jean-Luc Mélenchon est très décevante ou tout au moins difficile à comprendre. Vous semblez faire du résultat de ce référendum une preuve supplémentaire du rejet de l’Europe telle qu’elle est actuellement par le peuple. Mais il n’a pas pu vous échapper qu’un très grand nombre d’anglais parmi lesquels les jeunes et tous ceux qui se projettent dans l’avenir veulent la poursuite de l’Europe et l’ouverture de leur pays. Cela est réjouissant et constitue déjà en soi un résultat à mettre au crédit de l’Europe. Pourquoi ne pas dire qu’il faut changer l’Europe sous peine de la voir se défaire sous les coups de l’extrême-droite, des nationalismes et de tout ce que nos pays comptent de xénophobes et de trouillards au lieu de dire qu’en l’absence de changement il faudra la quitter purement et simplement ? La quitter pour aller où ? Pour faire quoi ? pour bâtir quel monde ? Avec qui ?

  19. semons la concorde

    Le mur médiatique dressé contre la légitime aspiration à une vraie république de gauche : liberté, égalité, fraternité, sera bien plus difficile à abattre que le mur de Berlin. Il faut passer sous le mur médiatique, investir l’espace qu’internet nous offre. Avec des arguments et un projet clair. Sinon nous ne ferons pas mieux que Podemos.

  20. Renault

    Et si Jean luc prenait position que, si les chantiers NDDL, A45 sont entamés avant les élections et que, s’il est élu, ils seront remis en cause, comme Mitterrand l’avait fait sur le Larzac et la centrale nucléaire de Plogoff ? Les verts pourraient nous rejoindre depuis que Cécile Duflot s’est faite étrier par Cohen sur France Inter.

    1. DUDU73

      Bien d’accord avec Renault
      On pourrait rajouter le chantier de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin (30 milliards d’ Euros) soutenue par l’Union Européenne, et compléter la liste avec tous les projets de lignes TGV inutiles qui vampirisent l’argent public au détriment du service public des transports au quotidien, et plus globalement avec tous les grands projets inutiles imposés qui ne pas servent pas l’intérêt général mais des intérêts particuliers. La campagne pour les présidentielles de Jean-Luc doit se faire l’écho de toute ces luttes qui sont au coeur de la planification écologique. Ce serait aussi une reconnaissance de tous les militants et citoyens insoumis qui se battent pour l’environnement et une société humaine contre l’emprise des puissants lobbies.

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