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158 commentaires


  1. korzec

    Bonjour Jean-Luc,
    D’accord avec l’essentiel de ton analyse sur l’Espagne. Pas de précipitation, les chiffres ne disent jamais rien en eux-mêmes.
    Sur le PCF et le référendum, pas d’accord avec toi. Le PG aurait le droit d’avoir une position nationale, EELV aussi, le NPA également et pas le PCF ? On peut discuter sa position d’appeler à voter « oui » mais cet aéroport a une dimension économique et sociale nationale. En tout cas bien au-delà du département et même de la région. Sur l’utilisation du logo FdG, aucune importance. Je ne crois pas que les électeurs de Loire-Atlantique aient regardé ce détail avant de se prononcer. Le FdG est mort, c’est comme ça. Je considère que la campagne jlm2017 est sa continuation, il n’y a rien à jeter, bien au contraire. Je continue notre belle campagne jlm2017 à Pantin en essayant de lui donner un peu plus de dynamisme. A cet aprèm à la manif parisienne !

    1. MORVAN

      Bonjour, L’aéroport de NDL concerne tout le pays, le référendum que la Loire-Atlantique. Que ne ferait-on pas pour les projets inutiles et coûteux !

    2. Francis

      Chaque parti est libre de ses choix, évidemment. La question qui est posée est celle de la cohérence d’une alliance entre des partis qui ont des positions différentes. Il est clair que la direction du PCF ne partage pas les options éco-socialistes défendues par JL Mélenchon et ceux qui ont décidés de se regrouper dans le mouvement de la France Insoumise. Les militants du PCF qui se retrouvent sur les idées proposées par JL Mélenchon rejoignent individuellement ce mouvement, comme des dizaines de milliers de citoyens sans appartenance à un parti politique. C’est ça le plus important, pas les appareils qui ont d’une manière ou d’une autre des intérêts matériels à défendre.

    3. Jean-François91

      Le FdG a été un groupement porteur, mais ne l’est plus du tout maintenant et on ne peut pas le porter comme un pendentif qui n’engage à rien. Soit on considère que le FdG est mort, et dans ce cas on n’utilise plus ni ce sigle ni ce logo. Soit on considère que la chose FdG est en hibernation en attendant des jours meilleurs, et dans ce cas on se rappelle que le FdG rassemble différentes organisations et on se fait un devoir de n’utiliser FdG que lorsqu’il y a consensus entre les membres, ce qui reste assez souvent le cas, mais ne l’était pas, concernant l’aéroport de NDdL. La cohérence, voire l’honnêteté intellectuelle, semble à ce prix.

  2. Marianne Chambon

    Bonjour.
    Je viens de lire votre billet. Je regrette comme vous le recul en voix de Podemos. Toutefois contrairement à vous, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de mettre ce recul sur le compte de l’union avec le parti communiste espagnol. La peur du chaos, entretenue par les médias, après le Brexit, à mon avis, a malheureusement été la plus forte. Des journalistes français, correspondant des chaines de télés françaises se délectaient d’avance de l’impact que ce Brexit pouvait avoir sur Podemos.
    En ce qui concerne vos avis émis sur le parti communiste français, attention de ne pas aller trop loin et risquer une rupture totale au sein de la vraie gauche. Vous faites référence aux 4 millions de voix portées sur votre nom en 2012, elles comprennent aussi celles des communistes, la mienne aussi de communiste vous l’aurez compris. Les jugements péremptoires laissent des traces et peuvent le moment venu revenir comme un boomerang utilisé par les détracteurs de la vraie gauche, de droite et de gauche, pendant la campagne électorale. Continuez votre parcours, soyez patients avec vos partenaires et concernant l’Europe, faites bien comprendre que la priorité est de la changer et non de la quitter, décision ultime si on ne la change pas, afin que l’amalgame avec le FN, fait par les commentateurs, les ridiculise.

    1. Francis

      Je retiens de la théorie proposée par JL Mélenchon dans ses ouvrages et particulièrement dans l’ère du peuple que le changement sera l’œuvre du peuple lui-même. Ce peuple est effectivement divers, idéologiquement, politiquement, culturellement ou religieusement. Néanmoins il est unifiable car il a des intérêts communs et particulièrement un intérêt vital, l’écosystème dans lequel il vit. Cette réalité transcende tous les clivages. Concernant la direction du PCF, il ne s’agit pas de jugements péremptoires, il s’agit de la prise en compte d’une réalité hélas bien réelle. Les divergences sont indépassables et cela s’illustre dans les prises de positions des uns et des autres. Pour sceller des alliances il faut partager les analyses et les solutions à mettre en œuvre. Si sur des sujets majeurs tels la défense de l’écosystème et la mise en cause du productivisme prédateur il n’y a pas une communauté de vue, les alliances ne peuvent être que banalement électoralistes. On ne change pas fondamentalement de paradigme économique et social si les bases de l’analyse fondamentale ne sont pas clairement partagées. Il semble bien que cela soit le cas.

    2. Coulange

      Je tiens à rappeler que de tous les chefs de file à gauche, Jean-Luc Mélenchon est le plus soucieux de préserver l’avenir. Ce qui n’est ni le cas de Pierre Laurent, de Cécile Duflot ou D’Emmanuelle Cosse qui se sont tout trois fendus de critiques aussi acerbes qu’injustifiées vis à vis de lui. Ce n’est pas son attitude et une certaine critique des appareils me semble être un minimum dans le contexte de trahison du progrès au profit de…. de rien, quel dommage, adieu PCF !

  3. Karim

    Monsieur Mélenchon,
    Que voulez-vous dire par « sortir des traités » ? Pourquoi ne dites-vous pas « se retirer de l’Union« , comme c’est prévu et rendu inattaquable, par le traité de Lisbonne ? (Article 50 : Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.) Il va falloir préciser car le grand peuple français n’appréciera guère un enfumage à la Tsipras.

    1. Delecourt Sandrine

      Je me permets de vous interpeler sur quelques urgences. Quitter une maison en feu ne l’éteindra pas, comme d’utiliser le mauvais extincteur. Ne pas prendre le temps de tout lire ou écouter ne donnera pas plus de légitimité a vos ou nos aspirations. Et ne croyez pas que si on vous désigne une porte de sortie (article 50) nous évitera automatiquement tout danger car cela est un réel enfumage. Jean-Luc Mélenchon propose d’évaluer les dangers et d’évaluer les solutions. A nous Français de bien réfléchir (et tout est mis a notre disposition pour le faire ici en tout cas) et non obéir. Je souhaite vous avoir seulement donné envie de relire ou réécouter ce qui s’est dit a ce sujet.

  4. gfayard

    Notre combat se gagnera au niveau européen ou il est perdu d’avance ! Aucun peuple européen ne fera le choix de l’anti libéralisme tout seul, aucun, jamais ! Ta position Jean-Luc n’a pas assez de hauteur de ce point de vue là ! Tu sembles ignorer l’histoire et le fait que l’Europe et l’UE ne pourront être transformées que par un mouvement social et politique européen et c’est à cette hauteur là qu’il faut se placer. C’est la principale leçon de l’Espagne et du Brexit. Je n’apprécie pas du tout ton attitude et le ton sur lequel tu parles de ceux qui au sein même de tes soutiens te disent que tu fais fausse route sur la question européenne et plus globalement sur ton analyse du rapport entre la nation et l’UE. Sur cette question nous sommes à la remorque de l’histoire et si ne voulons pas nous en rendre compte nous le paierons !

    1. sergio

      En voilà des contre-vérités : « aucun peuple européen ne fera le choix de l’antilibéralisme tout seul, jamais ». (sic) Avez-vous lu seulement cette nouvelle Une de Jean-Luc Mélenchon ? Il y évoque les résultats électoraux européens récents où les peuples rejettent le libéralisme et son instrument privilégié, l’intégration européenne selon les traités signés : France et Pays-Bas en 2005, Irlande en 2008, Portugal, Grèce à trois reprises, sans compter la progression à l’intérieur des pays des partis anti-libéraux (Corbyn, Podemos, FdG en 2012).
      Sinon, puisque vous parlez d’Histoire, d’où viennent les principes des congés payés, la sécu, les Droits de l’Homme, l’abolition de la peine de mort ? Quel « mouvement social et politique européen » (sic) a existé et créé quoi que ce soit depuis l’UE ? C’est de la rhétorique creuse car les prises de conscience et les mobilisations des salariés et exploités ne peuvent se faire que dans leur cadre de vie et de lutte. La nation est ce cadre historique.

    2. Donato DI CESARE

      L’Islande, qui s’est dotée d’une constituante, qui n’a pas fait payer la faillite de ses banques par ses citoyens et dont la croissance progresse chaque année, a refusé de rentrer dans cette UE ultra libérale au service des riches. Jean-Luc a mille fois raison, il faut une autre Europe citoyenne, et qui mieux que la France peut changer la trajectoire de cette Europe ? La condition est d’ordre politique et seul Jean-Luc est clair sur ce point: « l’Europe, on la change ou on la quitte. »
      Merci à Jacques Généreux pour son passage chez Léa Salamé ce matin sur France-Inter.

  5. MPLangeais37

    Merci pour vos analyses. Celles-ci encore permettent de mieux comprendre et d’éclaircir les débats et les enjeux. Et surtout de sortir de l’état de sidération abêtissante dans lequel peuvent nous mettre les infos des médias. Je partage totalement votre point de vue sur l’utilisation du logo du FdG que s’arrogent sans vergogne certains du PCF comme un cache-sexe mortifère. Très bien votre intervention sur I>télé, claire et posée. Cet après-midi, manif aussi et encore avec les insoumis !

    1. semons la concorde

      Je pense aussi que le logo FdG permet toutes les ambiguïtés . S’il est la propriété du PG , il serait bon de le retirer . Sinon , s’en démarquer clairement . Les journalistes s’en servent régulièrement pour opposer les partis entre eux et semer la pagaille .

  6. Eric B

    Je soutiens l’ensemble de l’analyse sur l’Europe toutefois quelque chose me gène c’est l’insistance renouvelée du rôle majeur de la France contre l’Allemagne. Certes nos deux pays ont un poids prépondérant en Europe mais il serait contre-productif que nos autres partenaires se sentent exclus et pour ainsi dire à la remorque de l’attelage. Même si le moteur est là sans doute prenons soin d’associer dans la construction du rapport de force et dans les analyses et discours les autres pays. Ceci est d’autant plus vrai qu’avec le retrait des britanniques nous nous retrouverions en confrontation directe avec l’Allemagne, vieille antienne au relent de moisi. D’autant que si la Nation a un rôle à jouer, à terme si l’Europe des peuples se fait elle devra se dissoudre dans un ensemble plus grand la Nation européenne.

    1. René-Michel

      @Eric B
      Avant de parler de « Nation européenne » vous devriez vous renseigner sur la définition du concept de nation. Vous comprendriez que nation européenne n’a aucun sens contrairement à union, fédération…

    2. Pauvre2

      Le poids de l’économie est tel en Europe, que chaque « petit » pays devient plus ou moins le supplétif d’un plus grand. Même Hollande, s’est couché devant l’Allemagne de Merkel, c’est dire pour les autres. D’autre part, si vous lisez, écoutez les discours de Jean-Luc, il parle TOUJOURS de trouver des alliances à l’intérieur de l’Europe avec des partenaires qui sont actuellement sous la coupe de l’ordolibéralisme Allemand et qui rêvent sans doute, sans le dire ouvertement aujourd’hui puisque tout est bouché, d’autres choix pour leur pays. Ce choix différent ne peut venir que d’un mouvement comme le notre, à condition de convaincre les gens, le peuple, appelons ça comme on veut.

    3. René-Michel

      Avant de parler de « Nation européenne » vous devriez vous renseigner sur la définition du concept de nation. Vous comprendriez que nation européenne n’a aucun sens contrairement à union, fédération…

  7. LE RAY MICHEL

    Belle analyse, elle nous montre notre voie pour peut être, si nous ne nous fourvoyons pas avec les pratiques partidaires que nous avons vécu depuis des décennies ! Pour l’Espagne peut être que l’alliance avec les communistes espagnols a été assimilés à des pratiques partidaires que les gens ne veulent plus comme on le voit aussi en France. Mais quand même reconnaissons l’avancée en peu de temps Podemos a fait 20% et 70 députés. Ce n’est pas rien !
    La position du PC44 et peut être comme on le voit ailleurs une magouilles avec le PS, mais ce n’est pas étonnant, comme leur position sur le nucléaire. L’utilisation du logo FdG est lamentable même avec leur petite étoile, mais cela montre leur impasse et leur difficultés. Ils préfèrent surement négocier quelques places de députés avec le PS, plutôt que de construire le mouvement populaire que nous avons besoin et que nous sommes peut être en train de réaliser. Nous, les « insoumis » avec toi, car il en faut un, nous devons continuer à construire, sans compromissions avec d’autre partis et attention de ne pas paraitre comme les autres et je dis cela pour les responsables du Parti de gauche ! Et n’ayons pas peur continuons à ancrer, à convaincre pour continuer le début, pour gagner pour l’intérêt général humain ! bon courage Jean Luc, ne lâche rien.

  8. Hélène Lacheret

    Merci pour votre éclairage sur l’Espagne. Voter au vu et su de tout le village, ça, c’est de la démocratie ! On en apprend tous les jours sur les modalités d’expression démocratique chez nos partenaires européens. Courage à Podemos et à ses électeurs.

  9. Michel 65

    Bonjour, j’apprécie cette analyse sur les élections espagnoles, elle compense la réaction bien trop rapide au soir de ces élections qui criait victoire. Je pense qu’il faut prendre le temps pour comprendre ce qu’il s’est passé. Je partage la totalité des réflexions, a ce stade. Je pense cependant qu’il y a quelques autres raisons qui apparaissent et peuvent nous aider ici.
    Le mouvement social en Espagne est un peu au point mort, ainsi ces élections n’étaient pas « portées » par une poussée populaire. L’alliance entre Podémos et IU est très récente (trop ?) et elle à peut être apparue de circonstance, il faudra la fortifier. Enfin, le discours de Podémos, se revendiquant de la social démocratie (4ème ?) a-t-il été compréhensible ?

  10. adboc

    Le peuple n’est pas stupide, il est conditionné. Les enfants sont programmés dès le plus jeune âge à dire « je suis Français » ou ceci et cela, et ils finissent par le croire. Et les autres ailleurs, disent « je suis Allemand » ou « je suis Coréen », ou ceci ou cela, et chaque nation protège ses propres intérêts. Et l’Europe également protège ses propres intérêts. Mais de quoi protègent ces nations et institutions leurs intérêts ? Des autres intérêts des autres populations. Donc les nations et les communautés de nations divisent l’humanité en une bataille d’intérêts permanentes où finalement tout le monde est globalement perdant.

    1. Karim

      Avez-vous aussi « fini par croire » que vous écrivez en français, et non pas en allemand ou en coréen ? Oui bien est-ce juste une illusion et un conditionnement dès le plus jeune âge ?

    2. sergio

      Les peuples sont conditionnés ces temps-ci pour croire que la dilution des nations et de leurs cadres juridiques est le chemin vers le bonheur. Mais que met-on à la place des lois qui protègent les individus ? Des lois supranationales ? Ecrites par qui ? En fait vous confondez « intégration européenne forcée et libérale » et « internationalisme » . Ce ne sont pas les nations qui divisent l’humanité mais les appétits contradictoires et hégémoniques des puissants (multinationales, oligarchie des 1 %, dictatures) . Les nations enrichissent l’humanité de leur diversité.

  11. Delecourt Sandrine

    Je me lance malgré ma dysorthographie car après lecture de vos analyses et avoir suivi les liens inclus dans vos récits me fait comprendre que politicien (homme politique, définition donnée dans le dictionnaire ou une personnalité politique est une personne impliquée dans la vie politique, définition du web). Et les exemples de politicien connus mon induit en erreur sur l’ampleur de la tache d’un vrai politicien et justifie maintenant de son utilité et de ces grades en rapport a ces champs d’actions, etc.. Et merci a vous de me retirer mon once restant de culpabilité et de n’avoir jamais cédé a l’anarchie. Ceci dit prenant aussi conscience que nous, le peuple, ne pouvant disposer de suffisamment de temps pour vérifier, que si votre humanisme et votre volonté de nous impliquer nous donne confiance, il n’en sera pas de même avec d’autre politicien et que notre mouvement a une lourde tache pour nous préserver de tous les dangers. Merci encore pour votre travail.

  12. l'écossais

    Bonjour à tous et merci Jean-Luc pour le cap tenu. Les oligarques essaient de faire douter après le vote britannique, pour calmer toute reprise en main par les peuples. Ils n’ont aucun plan du tout ! Un peu de recul permet de comprendre déjà qu’on va reprendre le cours habituel des choses. Mais les faits sont têtus, nous aussi ! La politique vue par le prisme du FdG que j’ai fréquenté assidûment, ne m’intéresse plus, mais la voie proposée par Jean-Luc va ailleurs, et je souhaite y aller aussi. A bientôt Jean-Luc.

  13. Robert ARNAUD

    Si chaque fois qu’il est question d’Europe, on s’obligeaient tous à parler de « l’Europe actuelle, de l’Europe néo-libérale, de l’Europe telle qu’on la déteste », pour la différencier de l’Europe de Victor Hugo, celle que l’on a tous rêvé et que l’on rêve encore, l’Europe des peuples libres, de la coopération, de l’humanisme, du bien commun. Si seulement on faisaient tous l’effort de ce nuancier qui exprime bien plus que des nuances, on éviterait de se faire assimiler aux haineux et aux xénophobes ! C’est cette Europe là, la vraie ! L’autre celle qu’ils ont imposée et qui menace d’exploser en nationalismes exacerbés n’est qu’un leurre, une boite à fric et à privilèges pour l’oligarchie et les « importants » ! Vive l’Europe à construire et mort à cette mascarade !

  14. la pavana

    En effet voter en Espagne de surcroît dans un village est une épreuve. Dans ma boite à lettre, il y avait plusieurs enveloppes : blanches pour députés, marron pour sénateurs. La liste pour les sénateurs se fait par émargement, soit liste entière soit panachée. Donc dans ma boite la liste sénateur était exclusivement cochée PP, et dans les enveloppes blanches PP et Ciudadanos. A la mairie il m’a été répondu que ce n’est pas la mairie qui met les enveloppes mais les partis. Ce que je veux dire, que dans mon village à majorité âgée, on prépare chez soi les bulletins. Dans la salle de vote impossible de se repérer et dans l’isoloir pire ! Vous imaginez le résultat. Ici le vote ne reflète pas du tout le mécontentement, mais la peur.

  15. Degorde

    L’échec de Podemos n’est il pas dû, en partie aussi, à sa position pro-européenne et pro-euro ? Il n’est que de voir l’effet sans doute désastreux de la réaction d’Iglesias au Brexit. A cet égard il était récidiviste.
    Le 24 mai le quotidien « El Pais » révélait que Rajoy avait écrit à la commission européenne une lettre confidentielle datée du 5 mai pour s’engager à poursuivre dans la voie des coupes budgétaires après les élections. Au passage, c’est un pur acte de trahison qui consiste à s’entendre contre son propre pays avec une puissance étrangère, démarche adoptée depuis quelques jours par l’Ecosse également. Ca fait scandale. Mais quelles furent les réactions. Cuidadanos reprocha seulement à Rajoy d’aller trop vite, mais n’a pas condamné la démarche en soi. Plus intéressant encore et révélatrice ô combien celle de Podemos. Iglesias s’est contenté d’accuser Rajoy d’avoir un « programme occulte ». Notons bien, Iglesias n’a pas condamné la démarche qui consiste à faire allégeance à Bruxelles. Car ce parti, ne le cachons pas refuse bec et ongles de sortir de l’Euro et de l’UE. C’est ce qui a perdu Tsipras l’an passé. Ne pas le voir c’est se condamner à l’échec partout à commencer par nous si nous sommes au pouvoir. On ne peut pas dire qu’avec la Grèce un point de non retour a été franchi et ne pas en tirer les conséquences en refusant de mettre un référendum sur la sortie de l’UE des français. Ca va être dévastateur dans les semaines et mois qui viennent à mesure…

    1. CEVENNES 30

      Bonjour à tous,
      Oui, je suis totalement en accord avec ce que vous dîtes, Podemos s’est éloigné de sa base (Les Indignés) par sa position trop social démocrate, cette base qui souffre le chômage et l’austérité, son refus d’avoir une position ferme de condamnation et de sortie de l’UE. D’autre part durant cette campagne, le PSOE a passé plus de temps a taper sur Podemos, qui était la cible principale de toutes ses attaques alors que le parti au pouvoir PP est corrompu et dangereux pour le peuple espagnol. Ce sont les dignes héritiers du franquisme : « las cosas estan atadas y bien atadas ».

  16. Patrick Grézat

    Bonjour, les insoumis. En Espagne, n’oublions pas les centaines de milliers (1 million, plus ou moins) de migrants économiques à travers l’Europe voire plus loin. La survie éloigne bien souvent de l’intérêt commun et de la citoyenneté. Le Royaume-Uni, très ordo-libéral, en obtient encore plus et puis s’étonne que les citoyens disent non (les motivations sont multiples, elles ne sont pas que xénophobes ou identitaires, loin de là). L’Europe politique et citoyenne est plus présente sur notre territoire. Le collectif citoyen contre les traités de libre-échange (TAFTA, CETA, TISA) est composé de citoyens Belges, Anglais, Ecossais, Allemands, Hollandais et Français vivant ici. Notre Europe est humaine, la leur désunie et elle fait souffrir à cause de l’austérité. La lutte au quotidien ! Merci à toi ,Jean-Luc, de porter notre parole avec autant de détermination et de sens depuis février 2008, quand nous manifestions sur l’esplanade du château de Versailles contre la forfaiture du « Congrès » spoliant les Français de leur non au TCE et que tu nous as rejoints dans la manifestation.

  17. CLAUDEJ

    Jusqu’à présent, en Europe, les résultats des consultations des populations relatives à l’UE n’ont pas été respectés (France, Pays Bas, Grèce…). A mon avis, il y a peu de chance que l’expression du peuple anglais bénéficie d’un meilleur sort in fine. La bourse quant à elle a déjà compris, après les premières déclarations des dirigeants, que l’essentiel ne serait pas changé. Tout le monde est à la manœuvre (ou à la magouille), notamment pour dénigrer cette expression populaire comme vous le soulignez et aussi pour compliquer à l’extrême l’exécution de la décision prise.

  18. korzec

    « En France, Le PCF a choisi à une écrasante majorité de tourner le dos à ma candidature et de me combattre de pied ferme. « 

    Vous ne pouvez pas écrire cela comme ça. C’est un peu plus compliqué, un peu moins tranché en tout cas. Le vote des motions préparatoires au congrès n’exprimaient pas toutes cet avis. Et il y a déjà des milliers de communistes encartés qui vous soutiennent officiellement. La direction du PCF tranchera cet automne. Il sera bien temps alors de la critiquer si elle se range derrière un candidat PS ou vert. Pour l’instant, ne dites ou faites rien qui gêneraient des communistes dans leur mouvement éventuel vers votre candidature et votre campagne. Les déclarations de dirigeants du PCF (pas tous, loin de là) n’ont aucun poids politique au plan national.
    Un insoumis de Pantin content d’avoir fait une photo avec vous à la manif !

  19. antoine florian

    Il y a une erreur d’analyse au sujet des irlandais du nord, car ce ne sont pas des indépendantistes mais des irrédentistes qui veulent réunifier un pays artificiellement coupé en deux pour des raisons capitalistes en 1931.

  20. Xavier

    Oui le réferendum c’est la démocratie. Sur la loi travail, la tribune unitaire du Monde parait ce soir. Dans le prolongement on peut signer l’appel pour demander un référendum ici.

    1. MPLangeais37

      Non, le référendum n’est pas forcément la démocratie. On ne demande pas par référendum si on est ou non d’accord pour rétablir l’esclavage ! On se bat pour le retrait de cette loi inique et rétrograde. Demander un référendum sur le sujet revient à saborder le combat de centaines de milliers de personnes depuis des mois et court-circuiter les syndicats mobilisés. En outre quelle sera la question ? Qui la posera ? Descendez plutôt dans la rue, faites grève. Soyez insoumis !

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