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158 commentaires


  1. sergio

    Pascal Cherki, député parisien, sur LCP, avertit Valls et Hollande du risque qu’ils prendraient s’ils forcent le passage de la Loi El Khomri via le 49-3. La gauche alternative de Montebourg à M.-G. Buffet et de Chevènement aux écolos déçus par Emmanuelle Cosse, et tant de Français hors-parti ou peu politisés, rejoignent la France insoumise sur l’essentiel. Voilà ce qui importe pour 2017. Cessons donc nos gue-guerres.

    1. le révolté

      Je demande à voir tous ces soi-disants frondeurs et autres, aboient plus qu’ils n’agissent, ils sont juste là pour ramener tous les électeurs qui s’en vont du PS.

    2. sergio

      Rassurez-vous, @le révolté, je ne suis pas prêt de rejoindre le PS. Tant que des « frondeurs » diffusent le même discours que les syndicats et que la France insoumise, c’est toujours bon pour nous. Regardez, il y a même eu des syndiqués CFDT qui ont manifesté le 28 (voir la vidéo du blog) contre la Loi medefienne de Valls. Sûr qu’ils ne resteront plus longtemps dans ce syndicat mais ils nous rejoignent. Ce qui va compter c’est le bulletin Jean-Luc Mélenchon dès le 1er tour en 2017 et notre travail préalable pour amplifier la prise de conscience collective que la personne et le programme de Jean-Luc Mélenchon sont la seule alternative pour le pays et l’avenir.

  2. Carzo

    Je suis communiste et je soutien Jean-Luc Mélenchon. II faut s’unir, Front de gauche et tout les insoumis, mais aussi le PCF indispensable pour gagner.

    1. Charitat 05

      Je l’ai cru longtemps (plus de 30ans au PC) puis je doute de plus en plus de sa capacité à se réformer !
      Je suis un insoumis parmi beaucoup d’autres et le suis convaincu (oh! pas d’avoir trouvé un « sauveur ») mais que les temps que nous vivons n’attendrons pas les alliances partidaires et que les éternelles pirouettes n’y suffisent plus. Je n’ai pas repris mon adhésion à Ensemble pour les mêmes motifs. On tergiverse alors que ça urge, le programme que j’ai porté il y a quatre ans et conforme à celui que mon candidat de l’époque me propose, les législatives (plus important encore) doivent se faire sur des bases identiques et nous devons avancer.
      J’ai même émis l’idée que les députés qui ont voté la motion de censure de gauche soient considérés potentiels à leurs succession s’ils sont d’accord sur le principal (la 6eme et les réformes qui vont avec dont de nouvelles élections ensuite sur les bases nouvelles).

  3. Elisa

    Sortir des traités européens, cela me semble normal. Mais pour ne pas affoler les gens qui seraient d’accord, il faudrait expliquer qu’il s’agit de négocier un traité qui refuse le dumping social et oblige à l’harmonisation fiscale des différents pays : si certains ne sont pas d’accord, alors ils doivent la quitter (l’Europe). Est-ce utopique?

  4. Ribeyrol Claude

    Il est regrettable que la valeur de Jeremy Corbyn, un vrai homme de gauche, qui a toujours été un pacifiste exemplaire et un défenseur des droits des travailleurs anglais, ne soit pas ici analysée. Poignardé dans le dos par les partisans de Tony Blair, insulté quotidiennement dans les médias (y compris le Guardian), il aurait mérité notre soutien, ainsi que cette nouvelle gauche britannique qui l’a porté à la tête du parti travailliste contre les libéraux « blairites » style Valls ou Macron.

    1. JP77

      Moi j’ai compris que J. Corbyn était pour le « remain » dans l’UE tout simplement parce que le libéralisme au RU est pire que dans l’UE. L’UE serait protectrice, c’est dire où en sont les Anglais. Ces derniers n’ont jamais été tout à fait dans l’UE, et semblent ne pas vouloir tout à fait en sortir.

  5. Goissédé

    Après 4 lectures du passage concernant le PCF, je ne comprend toujours pas ce qu’il y a de choquant contre certains communistes. La véracité des faits n’est pas mis en cause mais la prose. Mettons nous à la place des insoumis-es, par exemple, qui se battent pour le NON à l’aéroport, ils ont matière à ne pas apprécier. De même l’ancien communiste de je suis n’apprécie pas de voir le PCF national soutenir une fédération PCF au détriment des fédérations voisines.

  6. Martine Paume

    Personnellement je n’ai pas lu de critiques contre le PCF, mais un fait, il nous relate ce qui se passe tout simplement, à vous d’en faire ce que vous voulez. Pour une fois, qu’il existe quelqu’un capable de nous éclairer, ne le critiquez pas trop, il y en a assez qui s’en charge et même des communistes. Je trouve que Jean-Luc Mélenchon a énormément de courage pour affronter tout ça,

    1. BIBI

      Tu as raison sur tout @Martine, analyser n’est pas critiquer mais éclairer par un avis. Ce que dit Jean-Luc Mélenchon me semble très factuel, et moi qui suis resté 23 ans au PCF je peux témoigner que beaucoup de communistes sont de vrais militants de gauche, mais malheureusement beaucoup fonctionnent encore comme il y a 40 ans. C’est à dire s’empêchent d’avoir un raisonnement personnel et attendent les analyses « d’en haut » avant de prendre position. Je ne suis pas à fond derrière Jean-Luc Mélenchon mais à fond derrière ce qu’il propose. Tout en ayant bien sûr beaucoup d’admiration pour l’homme et sa culture. Sans lui nous sommes démunis mais sans nous il ne peut rien. Nous sommes « condamnés » à faire ensemble ! (à gagner ensemble ?)

  7. JCV

    En référence aux Insoumis comme à Podemos, les communistes sont indispensables à la victoire. Mais, rappelons nous, que du moins depuis la seconde guerre mondiale, ils ne sont jamais aussi puissants que lorsqu’ils sont une force de l’ombre. C’est dit avec respect et sans aucune ironie.

  8. Citoyen

    Bonjour Jean Luc,
    Tout d’abord bravo pour votre travail et votre implication vous avez tout mon soutien et pensez à vous reposer de temps en temps pour être au meilleur de vous même.
    Comme beaucoup ici je pense qu’il ne faut pas tirer trop vite des conclusions sur ce qui s’est passé en Espagne. Peut-être une ou deux leçons à retenir. Effectivement je comprend votre mécontentement à l’égard du PCF ces derniers jours et les leçons de l’élection Espagnol. Je suis d’accord sur le fait que le PCF peut être un rebut pour pas mal de Français si l’on souhaite convaincre une plus grande masse de Français, notamment convaincre des sympathisants de droite s’étant car ceux de François Hollande ne suffiront pas.
    C’est la première fois que j’écris sur votre blog car je tenais à exprimer ma situation. Effectivement j’ai des parents de droite et à chaque fois qu’ils vous voit à la télé ils crient au communiste ! « C’est l’horreur lui c’est un communiste ! Il ne devrait plus exister de parti comme sa après ce qu’il s’est passé dans le monde » Ce genre de phrase je les subis assez souvent, je ne sait pas si j’arriverai à les convaincre de votre candidature car la marche est haute mais j’essayerai de le faire avant 2017, ne perdons pas l’objectif 1 pour 1.

  9. mcr69

    Avançons. Avançons nos arguments, avançons avec le programme concret des Insoumis, et les citoyens seront conquis et nous rejoindrons qu’ils soient communistes ou pas. Un cas d’arguments concrets qui rendent l’économie compréhensible et dont on peut se servir, voir la vidéo de Frédéric Lordon.

  10. Jean-Paul B.

    Bonjour,
    D’où je suis je vois les dirigeants du PCF, donc une majorité des adhérents qui les ont élus, avoir un discours et des actes qui sont totalement contradictoires. Contre la loi Travail, dite loi El Khomri, imposée (article 49-3) par le gouvernement « de gauche » Hollande-Valls à la demande de l’UE et du Medef, et listes communes (Paris) ou désistement automatique au second tour (presque partout) au profit des auteurs de ces méfaits (PS-PRG) contre les classes populaires. Contre les politiques d’austérité découlant des traités européens, mais frileux sur le rétablissement de la souveraineté nationale.
    Ce grand écart désoriente de plus en plus d’électeurs populaires et les incline à penser que le PCF n’a pas de solutions, qu’il fait semblant de s’opposer pour exister mais qu’en réalité il n’a plus qu’un objectif, « sauver » ses élus avec l’aide condescendante du PS et de ses satellites qui ont besoin d’une caution ! C’est ce genre de point de vue qui revient souvent dans les discussions que j’ai avec de nombreux collègues, dont beaucoup ont été ou sont toujours, syndiqués à la CGT. Le découragement des plus engagés, voila où est le vrai danger pour notre patrie.

  11. NICO 75

    La France insoumise est un mouvement en construction hors parti. Pour les investitures aux législatives je souhaite un tirage au sort de candidats volontaires. Pas question que les partis nous imposent quoique ce soit. A nous de définir le cadre et le nom que l’on va donner a notre mouvement pour qu’il soit représentatif au niveau national.

    1. Francis

      Si on opte pour le tirage au sort ce qui est sans doute souhaitable, il faudra toutefois veiller à ce que les candidats tirés au sort soient en capacité de conduire une campagne et de défendre le programme. Cela suppose donc qu’un système de qualification des volontaires soit proposé, accepté et mis en œuvre.

    2. Happifiou

      Je ne peux m’abstenir de vous remercier pour ce genre de déclarations pusillanimes qui sont, excusez du peu, à hurler de rire… en particulier celle de @Francis.
      « On », indéfini par essence, va donc opter. Mais « il faudra veiller », raison pour laquelle « un système… sera proposé, accepté et mis en oeuvre ». A aucun moment il n’est dit qui propose, qui accepte et qui met en oeuvre, sachant qu’un système parfaitement horizontal dont vous semblez vous délecter a les plus grandes peines du monde à « proposer », une réticence congénitale à « accepter » et une incapacité proverbiale à « mettre en oeuvre ».
      Pour ne prendre qu’un exemple, ma circo. Aux dernières législatives, le FdG ne s’est trouvé en capacité de présenter aucun candidat, faute de troupes. Pourtant (et je n’en dirai pas plus pour ne pas briser l’anonymat auquel je tiens dans l’environnement intolérant et sectaire des habitués de ce blog), c’est une circo. d’importance, facilement gagnable, la concurrence PS, LR et FN n’y alignant que des chèvres.
      Cette fois-ci encore, pas de groupe d’appui (j’ai bien pensé en créer un, mais les réunions tout seul, ça me parait pas très démocratique !). Je serais bien tenté également de présenter ma candidature pour les législatives 2017, mais à qui ? Bon, je me la présente tout seul, et je serai choisi, puisque j’effectuerai moi même le tirage au sort, avec 100% des chances de mon coté. Restera à financer la campagne, ce qui en l’absence d’«Insoumis» déclarés va pas être simple… Mieux vaut en rire.

    3. D.B

      Bonjour,
      Happifiou est certainement un comique, bien qu’une part de vérité puisse exister dans ses dires, il est mieux d’en rire. Suis je un sectaire ?

    4. Jean-François91

      Critiquer de fond en comble les limites de la pseudo-démocratie est vital, mais pour ne pas gâcher des énergies souvent ponctuelles (« feux de paille »), il est sans doute préférable de ne pas vouloir réinventer la roue à chaque demi-génération. L’« horizontalité » reste un mot très tendance devant un concept souvent bien flou dont on découvre vite les limites (une AG permanente cesse bien vite de représenter, voire d’intéresser, qui que ce soit). Sur le rapport de la démocratie aux nécessaires institutions, Frédéric Lordon est souvent éclairant, à propos de Nuits Debout (son blog) sur le mouvement du Chiapas ou dans son dernier livre « Imperium, structures et affects des corps politiques » (2015).

    5. Francis

      @ Happifiou
      Ne rabaissons pas le débat par des formules de meeting. Bien évidemment si dans votre circonscription qui serait prenable on ne trouve ni candidat ni citoyens désireux de s’engager dans un groupe d’appui, le tirage au sort ou la désignation d’un candidat va être un peu compliqué. Pour autant il y a fort à parier que le mouvement de la France Insoumise ne présentera pas une chèvre.
      Vous aviez bien compris que ma proposition concerne les circonscription dans lesquelles il y auraient plusieurs candidats qui obligatoirement souscriront au même programme. Il faudra bien trouver un moyen de les départager équitablement. Le tirage au sort me parait mieux indiqué qu’une primaire dans laquelle les groupes partisans peuvent faire jouer leur poids numérique. Il appartiendra au mouvement de définir ses règles et nous pouvons très bien imaginer que celles-ci ne soient pas identiques pour chaque circonscription. En tout cas nous ne pouvons fermer la porte à cette idée.

    6. 59jeannot

      Plutôt qu’un tirage au sort aléatoire, mieux vaudrait une primaire par circonscription, le web doit pouvoir permettre cela à moindre coût

    7. Sylvain Costet

      @ Happifiou
      Une circo entière avec une seule et unique voix Mélenchon à la présidentielle il n’y en a pas eu. Que ces citoyens n’aient pas voulu se placer sous la bannière d’un FdG plus ou moins contrôlé par un parti, on le conçoit aisément. Le problème est ailleurs : peut-être leur a-t-il manqué une proposition d’organisation réellement démocratique et totalement indépendante leur permettant d’essayer de prendre eux-mêmes leur destin en main. Car de toute façon si les électeurs veulent vraiment se regrouper ils le peuvent toujours de proche en proche puisque chacun connaît forcément une ou deux personnes qui ont voté comme lui. Evidemment il aurait été bien mieux de commencer en 2012, une implantation locale demande du temps, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
      Pour la désignation des candidats aux législatives, si on est vraiment dans la philosophie politique affichée par La France Insoumise, ce ne sera pas ce mouvement qui désignera les candidats mais les citoyens organisés localement de façon démocratique et en dehors de toute tutelle de parti, La France Insoumise n’étant que la marque regroupant visiblement ces candidats comme tenants de la même philosophie politique. Les membres d’une telle organisation locale savent qui, parmi eux, a le profil du poste. Le reste n’est plus que motivation et disponibilité.

    8. Happifiou

      @Sylvain Costet
      Je n’attendais pas de réponse, et certainement pas celle-ci. Je croyais que la conception de la gauche radicale qui s’exprime ici était simplement sectaire, je découvre qu’en plus elle est complètement déconnectée de la réalité. C’est probablement ce qui explique les résultats électoraux désastreux qui ont sanctionné toutes les élections depuis 2012.
      Votre description de la situation idéale où, localement, les Insoumis se regrouperaient spontanément dans un collectif parfaitement démocratique pour présenter les meilleurs d’entre eux aux élections est une vision extrêmement roborative. Hèlas, c’est un conte de fées. Ou de l’amateurisme.
      De plus, vous occultez complètement l’aspect financier d’une campagne électorale. La derniére fois que j’étais candidat à une élection législative, bien qu’appartenant à un grand parti national, j’ai dû souscrire un emprunt personnel de 105 000 francs. C’était en 1997. Et seul le candidat avait accès à ce type d’emprunt à taux 0 et à remboursement différé. Imaginez le pauvre mec tiré au sort à qui on va expliquer ça !
      Et rassurez-vous pour mon implantation locale, elle ne date pas de 2012, mais de 1987. Seulement quand il n’y a pas de force militante localement, il n’y a aucun moyen de supporter une campagne si on n’a pas le soutien d’un collectif plus large, comme un parti politique.
      Redescendez sur terre, à defaut de vous permettre de gagner, ça vous permettra au moins de comprendre vos échecs.

    9. Sylvain Costet

      @happifiou
      Pour ce qui est de la réalité, c’est effectivement elle qui tranche. La vôtre donne une circo où vous vous retrouvez tout seul, la nôtre un secteur où les citoyens de gauche sont organisés et actifs et en capacité de présenter des candidatures crédibles. De quel côté est l’échec ?

  12. Karl MORE

    Le leader du PP « s’est délecté de l’échec de la tentative de Pedro Sanchez le 4 mars, en qualifiant de « vaudeville » les négociations menées par les socialistes avec les libéraux de Ciudadanos, d’un côté, et la gauche radicale de Podemos, de l’autre ». (« le Monde » du 4 mai).
    Alors, socialiste radical, le PSOE ? Certainement pas ! Mais, à coup sûr, « radical-socialiste ».

  13. Jacques Arsena

    Il ne s’agit pas là de réunir des représentants de partis, de syndicats, d’associations ou d’individus au seul titre de faire valoir leurs courants ou leurs désirs. Le parti socialiste, pour ne prendre qu’un exemple, est plein de ces phénomènes et l’on voit bien la direction qu’il prend : le mur.
    Je viens d’apporter mon soutien à La France Insoumise non pas pour revendiquer des discours de chapelles trop entendus et si destructeurs, mais pour participer à cette création d’une nouvelle vision de la société plus juste, moins corporatiste, solidaire, anti-capitaliste et dont la voix serait entendu par les instances Européennes qui nous imposent des décisions alors qu’elles devraient être à notre service. Je souhaite participer à l’élaboration d’un projet plus juste, plus clair et dont nous maîtriserions les mécanismes par une représentation saine de notre société. L’assemblée constituante sera certainement la solution à cet enjeu pour autant que l’on évite de prêcher qui pour sa paroisse, qui pour sa maison, qui pour son groupe.
    Voyons la vie publique, cette politique si chère à nos pairs révolutionnaires, comme un creuset de créativité, d’innovation et de nouveauté. Finissons-en avec ces directives pour lesquelles à chaque poignées de mains de nos soit-disant représentants, nous ressentons une désagréable douleur entre les fesses.

  14. Bouy

    Avant le congrès du PCF, j’avais, en tant que communiste, informé mes camarades de Tremblay-en-France (93) de ma décision de m’inscrire dans la campagne jlm2017. Je n’ai reçu, en retour, que très peu de réactions critiques. Plusieurs camarades m’ont plutôt fait part de leur incompréhension face aux positions de la direction du PCF repoussant à une hypothétique « consultation citoyenne » la décision de l’engagement pour une candidature (celle de Jean-Luc Mélenchon paraissant, à leurs yeux, la plus évidente, avec « les réserves d’usage »).
    Définir aujourd’hui la position d’un parti par les seules déclarations des directions nationales ne suffit plus, les débats internes étant plus riches et complexes que les textes de blog (ou même de congrès) et autres tweets. Je n’ai d’ailleurs pas lu de texte de rupture avec Jean-Luc Mélenchon émanant de la direction nationale du PCF (mais, en revanche, des déclarations positives de communistes comme M.G. Buffet).
    Alors, lorsque je lis « Le PCF a choisi à une écrasante majorité de tourner le dos à ma candidature et de me combattre de pied ferme. Dont acte. », je me dis que Jean-Luc Mélenchon a une vision bien réductrice de ce qui se joue chez les communistes (où est « l’écrasante majorité » ?). Idem pour ce qui est des réalités diversement vécues du Front de gauche. Si un candidat de la gauche de transformation commence par exclure une composante de son succès passé et j’espère futur, confortant ainsi les méfiances de ses « partenaires », je n’aurais plus qu’à, moi…

    1. Goissédé

      Lisez les commentaires du blog et vous aurez en grande partie la réponse. La réponse est écrite aussi dans votre propre commentaire. Le choix de direction du PCF a été décidé par le vote de la grandes majorité des votants et l’orientation, que vous dénoncez, « hypothétique consultation citoyenne » n’est pas celle choisie par Jean Luc Mélenchon donc acte, en soutenant Jean-Luc Mélenchon les communistes comme tous les citoyens font une démarche personnelle (plus de 118 000 aujourd’hui).

  15. Bouy

    Avant le congrès du PCF, j’avais, en tant que communiste, informé mes camarades de ma ville de ma décision de m’inscrire dans la campagne JLM2017. Je n’ai reçu, en retour, que très peu de réactions critiques. Plusieurs camarades m’ont plutôt fait part de leur incompréhension face aux positions de la direction du PCF repoussant à une hypothétique « consultation citoyenne » la décision de l’engagement pour une candidature (celle de Jean-Luc Mélenchon paraissant, à leurs yeux, la plus évidente, avec « les réserves d’usage »). Définir aujourd’hui la position d’un parti par les seules déclarations des directions nationales ne suffit plus, les débats internes étant plus riches et complexes que les textes de blog (ou même de congrès) et autres tweets. Je n’ai d’ailleurs pas lu de texte de rupture avec Jean-Luc Mélenchon émanant de la direction nationale du PCF (mais, en revanche, des déclarations positives de communistes comme M.G. Buffet).
    Alors, lorsque je lis « Le PCF a choisi à une écrasante majorité de tourner le dos à ma candidature et de me combattre de pied ferme. Dont acte. », je me dis que Jean-Luc Mélenchon a une vision bien réductrice de ce qui se joue chez les communistes (où est « l’écrasante majorité » ?). Idem pour ce qui est des réalités diversement vécues du Front de gauche. Si un candidat de la gauche de transformation commence par exclure une composante de son succès passé et j’espère futur, confortant ainsi les méfiances de ses « partenaires », je n’aurais plus qu’à, moi aussi, « me tenir à…

    1. Vassivière

      Je ne sais qui de J-L. Mélenchon ou de la direction actuelle du PC a la vision la plus réductrice de l’autre. Oui 51% c’est une majorité. Et tant pis pour les militants de base dont les positions pro-Melenchon sont accueillies avec courtoisie et n’entament en rien la détermination de la direction comme depuis trente ans. Et je vous renvoie à la campagne de Dartigolles et Portes sur tweeter qui continuent à taper dur contre jlm2017.

    2. lilou45

      @ Vassivière.
      Laisse les taper tant qu’ils veulent. Des militants communistes de plus en plus nombreux rejoignent jlm2017, et pas des moindre, des vieux militants, qui ne comprennent pas les positions attentistes des dirigeants nationaux de leur parti. Ils ne reconnaissent plus l’esprit révolutionnaire de leur parti, et attendre début novembre pour prendre une décision pour mener la campagne leur semble une hérésie.
      Bon courage à tous.

  16. Renault

    Oui ou non, veut-on que ça change ? Alors on sait que pour avoir un candidat progressiste au 2ème tour il faut que toutes les forces progressistes oublient leur étiquettes (PC, EELV, NPA, LO, PS de Gauche etc.) pour porter un seul candidat capable de réunir suffisamment de suffrages, puis envisager la victoire au second tour. Alors, je répète, que veut-on ? LR, PS, FN et l’esclavage promis, ou la liberté et la vie ? Nous n’en avons qu’une.

    1. Roland011

      Ben, que voila du court et précis, et 100% d’accord

    2. PIETRON

      Hélas c’est bien plus compliqué que cela.
      D’autres diront que la liberté et la vie c’est la révolution socialiste au regard du fait qu’ils ne considèrent pas une « révolution citoyenne » comme étant véritablement ou pas du tout « socialiste » (socialiste dans un premier temps). C’est le cas du NPA et de LO (d’aucuns diront ironiquement les « purs et durs » mais c’est comme ça et ça se respecte, cela même si les contradictions du postulat dans les conditions actuelles sont importantes).
      EELV, franchement est-il possible de leur accorder un quelconque crédit.
      La direction du PCF est engoncée dans sa contradiction majeure, communisme et électoralisme. Je précise bien la direction du PCF, en effet ce n’est pas une écrasante majorité qui a rejeté l’alliance avec JL Mélenchon.
      PS de gauche. Cela prêterait à sourire. Le PS et ses tendances jouent ce jeu là depuis des lustres. Rien à attendre de ce coté là (sauf s’ils sentent qu’ils peuvent accéder au pouvoir et obtenir des postes à titre individuel. Aussi simple que cela. Leur blabla a traversé les décennies et est toujours à géométrie variable.
      C’est le mouvement social qu’il faut amener à soi par un programme terre à terre qui capte sa vie quotidienne d’exploité et lui donne les perspectives d’une autre vie que celle d’exploité à vie.

  17. Colin

    Les mots ont un sens. En opposant Europe/Nation on va droit au nationalisme. Je n’agite pas un vieux chiffon brun pour faire peur. Il ne me viendrait pas à l’idée de remettre en question la République sous prétexte que la 5ème est méprise le Parlement. De même la question n’est pas l’Europe mais l’idéologie monétariste qui a mis main basse sur cette construction.
    Et quoi, nous manquons tant de force, de courage, d’imagination et d’optimisme pour reprendre ce qui nous appartient ? Sommes-nous obligé de tout balayer, nos meilleurs espoirs avec ?
    L’idée d’une Europe solidaire a été massacrée, même si, ne soyons pas dupe, elle n’est pas née que sur de la philanthropie. Et qu’allons nous faire ? Nous accuser les uns les autres, qui les Allemands, qui les Français, qui les Anglais ? On me dira que c’est des dirigeants dont nous parlons, mais face à des démocraties on a vite fait de mépriser les peuples eux même.
    La construction européenne appartient aux citoyens, ni aux dirigeants ni aux financiers. L’Europe peut me protéger des abus du marché comme des abus de l’Etat. L’Europe peut être celle des protections sociales. Je suis jeune et peut être trop naïf. Mais la réalité est qu’autour de moi ceux qui veulent la fin de l’Europe sont pour beaucoup dans un pessimisme violent qui fait peur et peut nous jeter dans les bras de n’importe quelle folie idéologique.
    “L’histoire des peuples est l’histoire de la trahison de l’unité.”

    1. Roland011

      Ben, la, par contre, ce n’est plus du rêve mais de l’inconscience ! L’Europe peut me protéger des abus du marché, t’as raison. Elle est le marché « libre et non faussé », la violence par excellence.

    2. Colin

      @Roland011
      Ce que tu dis est exactement le problème sémantique que je dénonce. « L’Europe est le marché libre et non faussé… » ? Ca ne veut rien dire. La France est le marché libre et non faussé, hop, la France poubelle. La République est le marché libre et non faussé, hop poubelle…
      Un marché libre et non faussé est une des caractéristique du libéralisme, et il y a bien longtemps que l’on a dépassé le cap du libéralisme. Ce dernier, même s’il contient des injustices et privilégie les plus riches, défendait une régulation. Aujourd’hui c’est le monétarisme qui s’est imposé (école de Chicago) et c’est bien pire.
      L’Europe est ce qu’on en fait, c’est une bêtise de dire que l’Europe est juste un marché violent. Dire « c’est la faute à l’Europe » est une bêtise, il y a des choix politiques. Ils pourraient être tout autres même s’il fallait se battre pour, même s’il fallait souffrir pour. Oui nous pourrions construire une Europe protectrice. L’Europe est un processus révolutionnaire, la suite logique de 1789, la fin des grandes familles royales, ces cousinades qu’on appelle nations. Ce processus a échoué au 19ème siècle et a conduit au deux guerres mondiales. Depuis nous sommes enfermés dans un tout Etat providentiel et bureaucrate ou un pas d’Etat sauf pour protéger les plus riches. Il y a autre chose à créer citoyen ! Et ça passera par une Europe sociale et unie.

    3. AF30

      À Colin, un peu d’histoire pour éclairer le présent et décider du futur.

    4. Roland011

      « Dire « c’est la faute à l’Europe » est une bêtise, il y a des choix politiques. »

      Mais je n’ai pas dit « c’est la faute à l’Europe », mais la faute aux politiques menées par l’Europe « libérale, financière, avec l’approbation des gouvernements libéraux France comprise évidement (FN-UMP-PS-Ecolo). Il est donc indispensable de changer de politiques. Au niveau atteint par la chose et ses évangélistes, pour mon compte il n’y a pas d’autres solutions que de saborder cette Europe, quitte a reconstruire, plus tard après digestion, autre chose. C’est se faire illusion que de croire que cette Europe est réformable dans le sens humain.

    5. Invisible

      Les riches, eux, entre eux et pour leur plus grand profit, sont européens depuis longtemps. Ils se fréquentent dans leurs cercles, leurs palaces, leurs villégiatures et ils continueront à se rencontrer pour faire des affaire en économisant au mieux la main d’œuvre. Les rois se mariaient entre eux. Avant guerre, les nazis allemands sympathisaient avec la noblesse anglaise. etc ! Et Marine Le Pen danse au bal en Autriche. Et nous, nous tournerions le dos à ce qui rend le peuple libre de se côtoyer sans barrières ? Et la cour de justice européenne ? Et plein de trucs qu’il faudrait lister avant de jeter le bébé avec l’eau du bain. Ne faudrait-il pas plutôt avoir un président qui dise plus souvent « non » au lieu de signer tous les traités sans discuter ? Ne faudrait-il pas ressortir de l’OTAN ? N’y a-t-il pas plein d’autres luttes à mener ? D’ailleurs, on voit qu’en Angleterre, ceux qui ont bâti leur carrière sur la sortie de l’Europe se débinent lamentablement, révélant ce qu’ils sont : des incapables, des bonimenteurs.

  18. turmel jm

    Allez soyons précis. L’écrasante majorité du CN (organe de la direction nationale) du PCF a voté, c’est exact, à 85% un texte. Ensuite en congrès, 51% l’ont adopté. Là il s’agit d’une majorité (non écrasante). Et dans une trentaine de départements le texte de la direction se situe sous la barre des 50%.

  19. MOREAU Patrice

    Je ne peux oublier toutes ces questions depuis 2012. Où était la démarche unitaire d’un seul bloc du FdG contre la politique néfaste de ce gouvernement de gôche ? Où était la seule voix unitaire à entendre dans les médias que ce soit à l’Assemblée Nationale, au Sénat, dans les différentes composantes du FdG contre le politique libérale de ce gouvernement honni ? Où était la seule tête d’affiche avec le même sigle qu’il y aurait dû apparaître à toutes les élections depuis 2012 ? Pourquoi après les présidentielles cette force qui est apparue avec le programme «L’Humain d’abord» ne s’est pas plus imposée contre cette casse sociale de ce gouvernement vilipendé ? Pourquoi les débats, les questionnements dans les différents composantes du FdG se sont déballés parfois avec mauvaise foi ou pire avec atteinte caricaturale à la personne, dans les médias au lieu d’un cadre privé ? Pourquoi des invectives assassines d’une ou des composantes du FdG le lendemain d’une intervention de Jean-Luc Mélenchon dans les médias ? Qu’est ce qui est plus important à nos yeux défendre une réelle politique de l’intérêt général ou défendre son pré carré partisan, militant, élu, logistique ou simplement sa carrière ? C’est malheureux à dire nous avons aucune ou si peu de solidarité de classe, par contre le camp opposé parle d’une seule voix la défense de cette société néolibérale. Nous avons une chance historique avec la France Insoumise et comme porte parole Jean Luc Mélenchon d’inverser cet…

  20. Desfond H

    Monsieur Jean-Luc Mélenchon, pour ceux qui ont suivi le martyr de la Grèce, il apparaît qu’un élu peut être soutenu par ses électeurs, et pourtant être forcé de rentrer dans la soumission. Croyez vous que notre président, quel qu’il soit, s’il doit payer ses fonctionnaires, financer la sécu, etc. et que les caisses sont vides, pourrait éviter de se soumettre aux banques ? Est-il encore temps de revenir à l’indépendance des états ? Croyez vous qu’un état européen qui dénoncerait la dette (comme l’Argentine) y serait autorisé ? Ou que cet état serait exposé non seulement à des sanctions financières (comme sans doute bientôt le UK) ou risquerait qu’on fomente des troubles chez lui, et bientôt une occupation militaire (Ukraine). Ou croyez vous que le peuple de gauche puisse gérer ces menaces ? Croyez moi, je suis désespérée de me poser ces questions.

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