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121 commentaires


  1. Camel

    Voici l’article du code du travail qui traite du recours hiérarchique devant le Ministre du travail à propos d’un licenciement d’un délégué, Dans le cas d’espèce de Vincent Martinez, le délai de 4 mois est dépassé 4 février, 4 juin annulation du Ministère reçu par Vincent le 5 juillet ! Comme c’est un recours de l’employeur, est ce que ce dernier à reçu de la part de la Ministre la notification avant le 5 juin 2016 ?
    Article R2422-1. Le ministre chargé du travail peut annuler ou réformer la décision de l’inspecteur du travail sur le recours de l’employeur, du salarié ou du syndicat que ce salarié représente ou auquel il a donné mandat à cet effet. Ce recours est introduit dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision de l’inspecteur. Le silence gardé pendant plus de quatre mois sur ce recours vaut décision de rejet.

  2. Pablo

    Le fond, la forme et l’alternative au système médiatique. Merci pour de partager de plus en plus rapidement votre travail d’analyse politique. Comme il est clair que dans les différents organes de presse dépendants vous êtes au mieux un épouvantail, au pire un danger, pourriez vous organiser ces grands moments politiques que sont les débats ? Avec mediapart, ou arrêt sur image ou télé de gauche, que-sais-je ? J’imagine un débat avec le NPA, LO et pourquoi pas quelques autres. Nous pourrions leur donner un peu d’audience et surtout l’occasion pour nous de valider notre démarche d’accès au pouvoir et de rupture avec les sociaux libéraux et autres démocrates. C’est une idée pour nous libérer encore un peu plus des agendas médiatiques.

  3. Vega

    Merci à l’équipe qui a monté ce site facile d’accès et véritable mine d’informations. C’est un bon outil de référence pour faire notre campagne et contrecarrer les multiples rumeurs et distorsions qui circulent pour rendre les paroles de Mélenchon et les politiques de notre mouvement confuses ou inaudibles aux citoyens et citoyennes. Notre force est que la réalité nous donne raison de multiples façons. Nos adversaires, de Juppé à Hollande en passant par Macron, ont beau chanter leurs superlatifs de dévotion à la France, ils n’en construisent pas moins sa dissolution en voulant continuer à appliquer les mêmes règles néolibérales ou passer à des réformettes sans effet. Notre force ressort donc des grandes lignes de notre programme l’écosocialisme, le seul qui réponde aux problèmes les plus urgents de notre temps. Sans oublier notre militance à le défendre dans toutes les causes en accord avec ses principes (luttes contre TAFTA, CETA, etc.). Par contre je ne suis pas d’accord avec votre position, Jean-Luc Mélenchon, concernant le Gabon. Nos militaires n’ont rien à faire dans ce pays depuis l’indépendance du Gabon et ce n’est pas à la France non plus à lancer cet appel à l’ONU mais au peuple gabonais dépossédé de son vote de le faire si c’est son choix. Demande-t-on pour les Brésiliens le même traitement ? Non, pour la bonne raison que nous assumons dans notre tête qu’ils ont la force de lutter en toute indépendance.

  4. jorie

    Cela fait plaisir de vous lire à nouveau après cet été sordide entre le buzzquini, les macronades et les surenchères de droite prônant la destruction définitive du modèle social et des services publics !
    J’appréhende ONPC. J’assiste désabusée à la baisse de niveau des interviewers et je vous souhaite bon courage pour arriver à formuler vos idées devant une dame particulièrement agressive, butée et qui tente de prendre toute la place. Nous comptons sur votre patience et votre ténacité pour ne pas craquer devant ces deux zouaves en mode binaire, dont les prestation face à NKM ont été particulièrement lyncheuse et minables. J’ai apprécié votre article sur nos victoires Conti, Molex, etc. sauf que nous avons perdu ces entreprises. Comme nous perdons nos richesses à l’insu des citoyens : ventes d’aéroports quasi frauduleuses, vente à prix cassé de nos autoroutes, vente du domaine de Grignon dans les Yvelines (château, musée, 200 espèces d’arbres) à un prince du Qatar, grâce à la loi Sapin2 qui permet de déroger à la loi sur le patrimoine public. J’espère votre victoire pour mettre un terme à ces braderies à la sauce grecque et qui ruineront tellement nos richesses que la France ne pourra plus que se soumettre. L’insoumission consistera à reprendre la main sur nos actifs. J’arrive à un âge ou je n’ai plus assez de mains pour faire le compte de tout ce qu’on a déjà perdu grâce aux différents gouvernants et je me dis qu’ils devraient rendre des comptes pour trahison.

  5. RIBACK

    Dans cette campagne présidentielle, un sujet doit aussi être abordé. Celui de la détention de tous les médias télévisuels, radiophoniques (hors publics), et de la presse écrite (hors Marianne et Médiapart), par 7 milliardaires. Ce qui constitue un véritable déni de démocratie. La constitution devrait intégrer cet aspect du programme de la résistance. Merci pour votre action, M Mėlenchon.

  6. Pauvre2

    Salut camarade Mélenchon et camarades du blog. C’est la reprise si tant est qu’on ai arrêté. J’ai en tête toutes ces manifs « interdites » d’avril, mai, juin. J’ai acheté un stock d’affichettes de « la France insoumise » et je vais recommencer à agrémenter les panneaux municipaux et autres pour que tous ceux qui passent devant sachent que nous sommes toujours là et pour longtemps. Allez au second tour ce serait déjà bien non ?

    1. le révolté

      Nous avons eu la même idée camarade et j’ai ajouté les affichettes « loi El Khomri, vie pourrie » pour que personne n’oublie la forfaiture de ce gouvernement félon.

  7. arthur 2

    Mais oui Jean-Luc, ils vont mettre la pédale douce sur TAFTA pour mieux engager CETA. En fait, ils vont même avancer pratiquement sur les deux. Des sociétés américaines achètent nos clubs de foot (OM), des fonds de pension s’attribuent des maisons de retraite (Korian), d’autres fonds de pension américains achètent des cliniques. Les chinois investissent sur nos aéroports. Tout notre environnement économique et social va être transformé rapidement. Comment réagir et agir face à ce type de « colonisation » ?

  8. olivier perrin

    “…toute la bouffonnerie que cette situation contient est attribuée spontanément à François Hollande, illustre capitaine de pédalo dorénavant tout à fait égaré dans les coursives d’un navire bien trop grand pour lui. Il ne tient rien, décidément, même pas ses marionnettes.“
    Un point de désaccord avec Jean-Luc Mélenchon. François Hollande n’est pas un faible, un mou. Le traiter ainsi, c’est conforter son positionnement et sa communication. Il se présente en ”homme normal”, “il fait ce qu’il peut”, “on ne peut guère faire mieux”, “il n’y a pas d’alternative au compromis avec le libéralisme”. Hollande est un dur du libéralisme, s’il a signé sans modifications le traité Sarkozy-Merkel (TSCG), ce n’est pas qu’il soit faible en négociation, c’est qu’il est d’accord avec ce traité. Dès sa première loi, l’ANI, il montre son libéralisme. A côté de l’assouplissement des licenciements, il annonce un “nouvel acquis social”, l’obligation pour toutes les entreprises de mettre en place une assurance-santé privée (indûment appelée “mutuelle”) pour leurs salariés. En fait c’est l’obligation pour les salariés d’avoir une complémentaire-santé privée. Avec la généralisaton du tiers-payant, la baisse du remboursement sécu sera transférée au privé de manière automatique et quasi invisible. Privatiser la Sécu, les libéraux en rêvaient, Hollande l’a fait ! Si en surface Hollande paraît un capitaine de pédalo, en réalité c’est le capitaine d’un sous-marin libéral !

    1. PG

      Je partage à 100% l’analyse que vous faites de Hollande. Il sait ce qu’il veut, nous le constatons chaque fois qu’il est questions des travailleurs, des syndicalistes ou du peuple français. Mais tout est diffèrent lorsqu’il s’agit des bonnets rouges de la FNSEA, de leurs manifestations qui salissent les lieux publics et aucune peine ou amende ne leurs sont obligées. Les condamnations sont uniquement pour les travailleurs qui se révoltent pour sauver leurs outils de travail ou pour leurs survies.

  9. Xavier

    Merci pour ce texte, comme toujours si clairvoyant.
    A propos des interventions sur le Gabon, en raison de toutes les réminiscences d’un discours (ou d’un imaginaire) colonial, ne serait-il pas plus prudent d’éviter toute référence à la « sauvagerie » (il y a plein d’autres mots possibles pour qualifier l’ignoble violence du pouvoir) ? Je pense au malheureux terme de « sauvageons » employé par Chevènement à propos des jeunes de banlieue. Il y a dans l’imaginaire européen à propos de l’Afrique un fantasme de la « sauvagerie » avec lequel il est politiquement indispensable de reléguer aux oubliettes.

  10. Petite bête

    Cher Jean-Luc, merci d’abord pour votre travail, et voici une petite remarque pour, peut-être, affiner notre réflexion sur la laïcité.
    Dans votre dernière intervention à RMC, d’une part, vous citez comme exemple de travaux communaux la réfection du toit d’une église et, d’autre part, vous insistez sur le fait que la puissance publique ne doit pas contribuer aux financements des lieux de culte. Il y a là, sinon contradiction, du moins matière à clarification.

    1. Goissédé

      Actuellement il n’y a pas de contradiction à la séparation de l’église et de l’Etat. Les églises, les presbytères sont devenus patrimoines, au même titre que les bâtiments communaux, de la commune. Ce qui grève le budget des petites communes.

    2. Rodolphe13

      Oui bon, beaucoup d’églises sont au patrimoine historique. La puissance publique et les bâtiments de France doivent avoir leur mot à dire là dessus.

  11. Rous

    Cher Jean-Luc,
    En lisant votre état du monde, je ne peut qu’une nouvelle fois songer que la France gagnerait tellement plus à soutenir les jeunesses Iranienne et Stambouliote avides de liberté, à chercher l’amitié de ceux des États du monde qui partagent nos idéaux de solidarité, à donner des visas, des bourses, ouvrir de Lycées, des centres culturels, que d’essayer de caser à tout prix ses Aréva et ses Total chez les bourreaux les plus abjects à n’importe quel prix. A quand une doctrine fondée sur la protection des démocrates, des opposants, des dissidents ou qu’ils se trouvent. La compromission ne nous a jamais apporté la prospérité. Permettez moi d’avoir la certitude qu’une diplomatie intègre, tournée vers les peuples, qu’un discours de fermeté à l’adresse des exploiteurs et des massacreurs, aurait bien plus d’effet et de bienfaits pour notre pays.
    Les grèves des ouvrier Chinois nous feront plus de bien qu’un Rafale dont personne ne veut, ou qu’un Iter qui peine à exister. Changer le logiciel diplomatique et guerrier. A la façon dont la droite a martelée « in-sé-cu-ri-té » pour faire élire son Sarkozy, il faut aujourd’hui faire basculer la peur. Délocalisation, endettement, terrorisme, depuis soixante ans, les compromissions Gaulliennes ruinent la Nation « com-pro-mi-ssion » !

  12. Alain verce

    Abroger la seule loi Komhri ne peut suffire ! Le quinquennat Hollande n’aura pas été que cela. La liste des infamies est .

    1. Denis F

      Absolument d’accord, ainsi qu’avec la liste bien que largement incomplète. C’est bien pour cela qu’une nouvelle constitution est envisagée, mais bien sûr il ne faudra pas mettre 5 ans à la pondre, car ne pas oublier que la cinquième continuera à sévir pendant ce temps là, et ma foi cela ne gênera pas tout le monde.

    2. MICHEL Pascale

      Oui, cette traîtrise des idéaux est d’autant plus dégueulasse. Front de Gauche, le cerveau suit le coeur. Soyons motivés, vigilants, debouts, insoumis avec Jean-Luc Mélenchon !

    3. Jean-Paul B.

      Bravo et merci pour ce travail de compilation des nombreux méfaits des 2 gouvernements de François Hollande (Ayrault puis Valls). Espérons que cela aura l’effet d’une bonne piqure de rappel pour les électeurs de gauche qui seraient encore un peu sensibles aux appels à voter PS-EELV-PRG au premier ou au second pour faire barrage.

  13. Eric RAVEN

    Bonne rentrée, cher Jean Luc Mélenchon, nous sommes plus que jamais derrière toi pour soutenir le drapreau de la France insoumise, sinon il n’y aurait plus que les porteur de valises d’ex-ministres de Sarkollande et la blonde fascisante !

  14. killevan

    Bonjour. C’est la deuxième fois que je vous entends J-L Mélenchon parler d’intégrer les professions libérales dans la sécurité sociale, ce qui me fait dresser les quelques cheveux qui me reste. Il ne faudrait pas oublier que les libéraux ont refusé d’intégrer la sécu lorsque celle-ci fut créée au sortir de la guerre. Ces grands individualistes ne voulaient pas partager avec les travailleurs de l’époque leur fric, qu’ils pensaient ramassé et amassé grâce à la reconstruction du pays dévasté. Connaissant un peu le milieu libéral, je peux dire sans trop me tromper, que lorsque la dépense est bien moindre que les avantages gagnés, les libéraux ne se gênent pas pour en user voire même en abuser surtout quand c’est la collectivité qui paye. Quand au RSI, c’est une invention du très libéral J-P Raffarin et géré par les professions libérales elle mêmes. Ne commettons l’irréparable en mettant le ver dans le fruit, laissons ces individualistes forcenés assumer leurs idéaux. Et surtout, surtout, on estime à 80 Mds de fraudes fiscales, TVA et sociales dans notre pays. Avec mon soutien.

    1. Denis F

      Vous semblez oublier que nous somme au XXI siècle, 2020 bientôt et non plus en 1945, je sais nous vivons toujours sous les lois napoléoniennes. Il faudrait songer à évoluer tout de même, non !? Savez vous pourquoi nos campagnes sont devenues des déserts médicaux ? Une des raisons est que les jeunes diplômés préfèrent être salariés. Savez vous pourquoi les petites pharmacies font faillites ou ne se vendent plus ? Savez vous pourquoi ? Posez vous les bonnes questions et soyez curieux, vous ne connaissez rien au milieu libéral et des petites entreprises, de cela par contre je suis sûr.

    2. killevan

      @Denis F.
      Je comprends votre désarroi mais la lutte des classes n’est pas une question de siècle. Ange ou démon, cela dépend de l’épaisseur du porte monnaie, si vous êtes fauché vous devenez ange et demandez compassion et solidarité, plein aux as vous devenez démon. Les professions libérales défendent âprement leur liberté d’entreprendre et refusent les contraintes d’état mais demandent protection et solidarité quand la liberté des plus forts empiète sur la leur. Ils veulent le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

    3. Denis F

      @ killevan
      Vos généralités sont lassantes et ineptes, vous ressemblez à nos gouvernants dans leurs ignorances crasses de ce que sont les réalités de la France. Être aigri amène systématiquement à devenir rance.

    4. PIETRON

      C’est un élément à préciser en effet. Depuis que le patronat participe à la gestion de la sécurité sociale, sachant que les représentants des salariés étaient seuls à le faire jusqu’aux années 80 avec succès pour le monde du travail salarié, la protection sociale a été pillée allègrement par les allègements de cotisations et la non revalorisation des cotisations employeurs durant des décennies par ce même patronat, avec la complicité de certains syndicats de salariés. L’antagonisme naturel des intérêts des salariés et de ceux du patronat quel qu’il soit est une réalité plus que d’actualité. C’est cet antagonisme qu’il faut régler et pour ce qui est de la sécurité sociale en revenir à la seule gestion politique et sociale par des représentants de salariés élus comme c’était le cas quand la redistribution était sous contrôle de ces mêmes salariés.
      Il y a une propension très forte aujourd’hui à une certaine complaisance envers les professions libérales (souvent réactionnaires) qui, écrasées par la logique d’un système qu’ils adulent par ailleurs, continuent malgré tout à exécrer la protection sociale des salariés, retraités, chômeurs, alors que la loi du profit maximum immédiat (capitalisme libéral ou néo libéral) est seul responsable de leurs problèmes.

    5. Roland011

      @Denis F
      Vous n’êtes pas obliger d’user de nom d’oiseaux pour répondre, c’est désagréable. De plus Killevan n’a pas tort, tous non, mais les professions libérales sont effectivement majoritairement très de droite et traitent allégrement les autres de feignassent sachant que eux seuls travaillent les autres profitent. Le monde agricole et son soutient massif a la FNSEA qui les fait disparaître idem, d’où la mort des campagnes et du tissu social des villages. Alors comme partout il y a des exceptions (les poissons volants). L’idéologie néo-con a colonisée les esprits depuis belle lurette (et dans ce milieu ce fut facile), et ça continu avec la « désinformation » des grands médias. C’est également vrai dans tous les milieux, il y a gros a faire pour redonner du sens « républicain », la question posée demande de la réflexion.

    6. Happifiou

      @Rolland011 et les autres
      Autant il m’arrive de trouver @DenisF excessif dans ses propos, autant cette fois-ci je trouve qu’il a bien cerné l’ineptie sectaire des commentaires de ce fil. Et bien entendu, comme @Killevan n’a pas assez caricaturé ceux que votre secte rejette en bloc, deux sbires arrivent en courant pour en rajouter !
      Vous ignorez tout des gens dont vous parlez. Vous récitez un catéchisme gauchiste approximatif mais péremptoire sans fondement idéologique. Quant à ceux qui n’ont pas choisi le salariat, vous ne savez pas ce qu’ils sont « majoritairement », ni même dans le détail. Ce qui ne vous empêche aucunement de déclarer qu’ils sont majoritairement réactionnaires, qu’ils « adulent » le système, etc. En fait, @DenisF se trompe. Ce n’est pas lassant, c’est à gerber.
      J’ai beaucoup d’admiration pour Jean-Luc Mélenchon. Je souhaite qu’il accède à la présidence de ce pays, qu’il puisse convoquer une constituante pour reformer ce système dont nous voyons les limites. Mais ce qui m’effraie le plus, c’est de voir et de lire les cohortes d’abrutis sectaires qui se réclament de sa pensée, ou plutôt qui prétendent qu’il est leur porte-parole.
      Ma décision de voter pour sa candidature n’est pas arrêtée, par peur que le moment venu tous ces petits kmers ignorants se sentent autorisés à conduire localement des chasses aux sorcières, comme aux pires moments de notre histoire.
      Si Jean-Luc Mélenchon donne de l’espoir, certains de ceux qu’il traîne dans son sillage font peur. Quelle tristesse…

    7. Denis F

      @Roland011
      Et c’est moi qui utilise des noms d’oiseaux ! Otez donc la paille que vous avez dans l’œil et laissez donc la poutre qui se tient dans le mien, j’y vois mieux. Qui parle de droite et de gauche ou de toute autre label aussi stupide les uns que les autres ? Pour l’heure les Français sont dans la mouise quel que soit leur statut. Les gens que vous ne portez pas dans votre cœur quand vous n’en avez pas besoin et à qui vous serrez la main en cas contraire, je parle des classes moyennes, citron qui n’en finit pas d’être pressé, ces gens fournissent depuis des dizaines d’années l’essentiel des ressources financières de la France au travers de leurs impôts et des charges sociales d’allocations familiales qui pour le cas ne sont pas des cotisations mais bien des charges. À l’exception de quelques fripouilles ces gens là ne peuvent pas comme l’oligarchie cacher leur revenu dans les paradis fiscaux. Vous vous trompez de cibles.

    8. Roland011

      Ou ais-je employé des noms d’oiseaux !
      « au travers de leurs impôts et des charges sociales d’allocations familiales qui pour le cas ne sont pas des cotisations mais bien des charges. »
      Non, des cotisations.
      «vous ne connaissez rien au milieu libéral et des petites entreprises, de cela par contre je suis sûr. »
      Vous en savez quoi ? Sur quelle base pouvez-vous juger ce que peuvent penser les autres ? Les professions libérales c’est aussi : les petites et moyennes entreprises, les commerces, nombre de professions de santé, etc. Une grande diversité quoi. Et ne me posent pas d’animosité particulière. Quant aux « classes moyennes » !
      Pis le précèdent « votre secte » « catéchisme gauchiste » « d’abrutis sectaires » « ces petits kmers ignorants » que voilà des jugements péremptoires dignes de l’accusation. Soufrez Mrs que l’on puisse avoir des avis différents du votre, c’est aussi cela le débat citoyen, nous ne sommes pas contraint d’être d’accord sur tout, ce qui n’empêchera pas de voter et faire campagne pour Jean-Luc Mélenchon car c’est à mon sens le seul crédible actuellement (chantage au vote).
      « Qui parle de droite et de gauche ou de toute autre label aussi stupide les uns que les autres ? »
      Ben voyons ! Ni droite ni gauche, et surtout pas de gauche Jean-Luc Mélenchon. Et je n’ai ciblé personne, simplement une contribution. Mais je persiste « l’idéologie néo-con » portée par les droites complexée ou pas a colonisée les esprits et c’est ça la cible principale.
      Pour mon compte fin sur…

    9. bob.pollet

      Jean-Luc Mélenchon parle d’intégrer les professions libérales dans la sécurité sociale. Il me semble que ces professions là peuvent cotiser à notre/leur sécurité sociale solidaire (et non à un truc privé purement capitalisant). Parler de charges sociales est du langage MEDEF. Ce sont des cotisations ! Et à la fin du mois, quand l’employeur verse les cotisations, elles ne sont pas actes de charité, elles sont partie intégrante du salaire de son employé. Continuer à penser comme en 46 que les patrons collabo doivent contribuer à la bonne santé de la sécu est une faute stratégique. Leur soi disante contribution leur donne le droit aujourd’hui de « couler » notre sécu ! Le seul cotisant à la sécu est celui qui accepte qu’une partie de son salaire brut soit reversé à la solidarité.

    10. Happifiou

      @bob.pollet
      Cela doit faire un moment que vous n’avez pas vu un bulletin de salaire pour parler aussi savamment !
      D’abord, les « charges » sociales ne sont pas toutes des cotisations. Le CRDS et la CSG sont des contributions, pas des cotisations, comme leur nom l’indique. C’est à dire que ce sont des impôts ! Elles sont à la charge du salarié, et s’appliquent à tous les revenus, pas seulement les salaires. Et la simple preuve que ce sont des impôts, et pas des salaires différés, c’est qu’elles s’appliquent également aux pensions de retraite. Ce sont donc bien des charges. A elles deux, elles ponctionnent 8% de l’ensemble des revenus.
      Quant aux autres cotisations, c’est une erreur de croire qu’elles sont toutes prélevées sur le salaire brut. Loin s’en faut.
      Si le salarié cotise à hauteur de 15% de son salaire brut (10,4 % pour la vieillesse/maladie/chomage et 3,9% pour la retraite complémentaire Arrco), l’employeur verse en plus du salaire brut aux différentes caisses de l’ordre de 39,65 % de ce brut (33,8% vieillesse/maladie/chômage/allocs et 5,85% Arrco).
      Ainsi, la participation de l’employeur à la protection sociale du salarié est plus de 2 fois et demi la participation du salarié lui-même.
      C’est certainement juste et nécessaire, mais il ne faut pas l’occulter par un discours réducteur comme le vôtre. Après, vous racontez ce que vous voulez pour vous convaincre, mais les chiffres sont les chiffres.

    11. PIETRON

      Abrutis sectaires, et j’en passe et des pires. Je souhaite simplement dire à @Happifiou que je ne suis pas aveuglément Jean-Luc Mélenchon car j’ai suffisamment d’expérience en matière politique (et de connaissances acquises en tant que militant en entreprise, lieu où les « rapports de production » traduisent bien l’exploitation des forces de travail via un système dont la seule boussole est le profit maximum, le capitalisme). Cela dit, Jean-Luc Mélenchon, à mes yeux, peut être une étape vers l’émancipation du salariat. Des propos de gauchiste me direz vous ! Si Jean-Luc Mélenchon me paraissait être un renouvellement du PS ou une version bis des affres du capital, à aucun moment je ne lui apporterais une quelconque contribution ou un quelconque soutien. Cela dit, l’ignorance est vectrice de tous les excès, y compris de langage en ce qui vous concerne.
      L’organisation capitaliste du travail, ses rapports de production, c’est « la classe ouvrière au sens large, employés, techniciens, ingénieurs, de production » et le patronat. Ces 2 classes sont foncièrement antagoniques. L’un vend sa force de travail car il n’a que cela pour vivre, l’autre l’achète au plus bas prix, celui que lui permet le système et l’état qui le sert. D’où les luttes sociales d’envergure menées par la classe ouvrière dans l’histoire pour limiter sa propre exploitation. La sécurité sociale est une conquête de la classe ouvrière (majoritaire). Le « libéralisme ou néo » est le pire danger qui guette cette conquête.

  15. J. Grondin

    Bravo, magnifique démonstration sur le TAFTA ! Certains pensent que le TAFTA ne passera jamais puisqu’il faudra forcément passer devant les parlements/gouvernements pour la « ratification », qui échouera dans un pays ou l’autre. Cette histoire de « mixte/pas mixte » montre que ce n’est pas du tout ce qu’a prévu la Commission.
    J’ai juste un petit pinaillage de vocabulaire dans cette partie de ton texte «… le Conseil des gouvernements ratifie à la majorité qualifiée… » Ici, il ne peut pas y avoir de ratification, puisqu’une ratification nécessite d’abord un accord conclu par un tiers qui a agit sans mandat ou sans pouvoirs suffisants. Or ici, il y a un mandat (et reconfirmé, donc) avec les super-pouvoirs associés de l’article 207. Donc, pas besoin de ratification. Du tout, par personne. Et le drame antidémocratique est tout entier là, le mandat et son contenu (secret en plus) verrouille et détermine tout dès le départ.
    Tu indique aussi « Puis le Parlement européen se prononce. » Comme l’article 207 dit juste que le Parlement est informé de l’avancement des négociations, j’ai cherché d’où ça vient et j’ai trouvé l’article 218. Mais je me demande si ces loulous de la Commission ne peuvent pas aussi dire qu’aucun des cas listés dans le 218 6. a) ne s’applique, pour court-circuiter aussi l’approbation du parlement européen. Bref, cette dictature est incroyablement pernicieuse.

  16. Invisible

    Nous n’avançons que collectivement. Jean-Luc, vous avez été le premier à alerter sur le TAFTA mais il faut saluer l’action de plein de gens qui ont œuvré pédagogiquement et de façon incessante contre celui-ci. Ceux dont j’ai connaissance sont ATTAC, Bizi, la Conf’, des maires et des conseillers municipaux qui ont déclaré leur ville hors Tafta, des députés aussi. Un seul homme n’aurait pas eu d’effet. La convergence d’une poussée générale peut agir sur les gouvernements. Vous êtes notre porte-voix mais il faut rendre hommage à l’ensemble de ceux qui luttent activement, vous inclus. Personnellement, je serais davantage dans un idéal collectif semblable à celui des peuples du Chiapas où il n’y a pas de héros mais où tous les anonymes ont une valeur égale à celle des commandante.

  17. GRISEY

    J’étais à Toulouse ! Merci pour cet instant de bonheur.

  18. turmel jm

    Avec les Insoumis, surtout en lecture, je n’arrête pas de faire ma révolution interne. Militant « coco » depuis des lustres, aujourd’hui toujours adhérent pour tenter avec de nombreux autres, de sauver la maison, je réfléchis sérieux à de nombreux sujets concernant notre planète.
    Sortir des énergies carbonées c’est une nécessité dont j’ai compris l’importance depuis un bon moment. Mais depuis peu, moi qui suis un épicurien du sud/ouest je prends également conscience qu’il va falloir s’alimenter différemment et je panique. Oui, car une bonne viande, un bon foie gras, des huitres, j’en mange tous les samedis depuis des années, un bar pêché à la ligne, des escargots à la Bordelaise et je vous en passe et des meilleurs. J’aime trop ça ! Pourtant il en va de l’avenir de l’humanité. Il faudra sortir de la domination protéines carnés. C’est la raison pour laquelle je souhaite dialoguer avec celles et ceux qui, comme moi ont pris conscience mais qui ne sont pas des intégristes et tienne toujours à se régaler. Caron (ex de chez Ruquier) qui se refuse à tout repas viande ou poisson me fait extrêmement peur. Une question me taraude l’esprit, la terre peut-elle encore supporter des individus de mon espèce prêt à faire des efforts mais moins que certains(e), ou vais-je mettre notre planète en danger par ma façon de consommer avec mes descendants ?

    1. Renault

      Prendre conscience, là est le maître mot, mais en tout : politique, économie, dérèglement climatique, (sur)population etc. Et ce n’est pas évident dans ce monde abasourdi. « Coco depuis des lustres » alors plus très jeune ? Moi aussi et quand j’étais mino, nous mangions de la viande une fois par semaine, des fois du poisson le vendredi (le vendredi était maigre) et on courait dehors à tous les temps, il fallait même aider les parents après l’école etc. Donc on peut vivre et peut-être mieux sans se goinfrer mais aussi s’offrir quelques petits extras de temps en temps sans faire basculer l’axe de la planète.

    2. Matthieu Péronnet

      Un petit mot d’un végétarien. Tout d’abord, je ne le suis pas devenu par goût. Oui, les merguez sur le barbec’ en été, c’est sympa, mais pour autant, a-t-on besoin de faire mourir pour vivre ? C’est de la belle théorie puisque je continue de m’avaler du fromage qui vient d’élevages bien dégueulasses parce que je suis un fauché et que pour le moment, j’ai du mal à franchir le pas du véganisme. Donc ça manque de cohérence, je le concède sans mal. Tous les gens qui mangent chez nous (famille de végétarien), tous, sans exception, qu’ils aient des réticences ou non à l’idée de ne manger que des feuilles, des racines à la con et des p’tites graines, trouvent finalement très bon les repas végétariens. On peut manger équilibrer des repas pleins de saveurs et extrêmement variés. Notre culture est faite de repas tournant autour de la viande, mais ce n’est pas une obligation. De plus en plus de médecins, de spécialistes de la nutrition cassent le mythe de la mauvaise santé des végétariens. Des sportifs de très haut niveau sont végétariens. De plus, d’un point de vue santé, ne pas manger de viande est meilleur. Une tripoté de problèmes cardio-vasculaires viennent de notre trop grande consommation de viande. Le livre « Bidoche » de Fabrice Nicolino est très bien documenté si vous voulez en apprendre d’avantage.

  19. Buonarotti

    A propos de la rentrée scolaire, rappeler que c’est l’ensemble du corps pédagogique qui doit définir sa politique, ses objectifs, sa hiérarchie. Que c’est au ministère de l’éducation nationale de lui en fournir les moyens. Pas au secteur marchand, ou communautariste, ou pan-européen.

  20. Lannehard

    A lire et écouter en boucles tes propos, cher Jean-Luc, m’est venue l’idée suivante : transformer « si » en « quand » ! Je m’explique bien sûr. Je remarque que tu dis toujours « Si je suis président… » , « Si nous gagnons l’élection présidentielle…« . Je propose (je ne sais pas si des communicants travaillent pour nous ?) que tu clames dorénavant « Quand je serai président… » , « Quand nous gagnerons l’élection présidentielle…« . Et quand tu seras chez Ruquier, adopte une attitude, une posture présidentielle, commence à enfiler la stature de chef d’état ! Pense à l’image véhiculée puisque beaucoup de téléspectateurs s’y arrêteront. Merci pour tout ! Courage à toi !

    1. JCV

      A-t-on le droit d’être hors sujet ? Jean-Luc Mélenchon insiste beaucoup sur l’écologie dans sa vision de relance économique. C’est bien et vital, mais l’écologie c’est cher. Les alternatives que ce soit au nucléaire ou au carbone ne sont a priori pas concurrentielles à court terme. Sortir du tout financier ne peut pas signifier sortir de la logique économique de produire au moindre coût. Le capitalisme impose de tout produire au moindre coût, la planification ou la socialisation c’est de compenser les dépenses sociales ou écologiques nécessaires par d’autres secteurs plus productifs et d’instaurer des logiques de redistribution entre branches. Pourquoi ne pas compléter l’approche de planification écologique par un grand programme sur les nouvelles technologies où la France est déjà très compétitive et qui, si on sort du modèle californien type Google, peuvent être socialement très progressistes. Comme dirait Mao, il faut marcher sur ses deux jambes.

    2. Mifrl

      @JCV
      « Les alternatives que ce soit au nucléaire ou au carbone ne sont a priori pas concurrentielles à court terme. »

      Ah bon ? Il est concurrentiel l’EPR avec ses 7 milliards de dépassement budgétaire et son électricité à plus de 10 cts le Kwh en prix de revient d’après la Cour des comptes ? L’électricité éolienne est vendue autour de 7 cts le Kwh aujourd’hui.

    3. Vega

      Ce n’est pas un peu contradictoire de réclamer de Mélenchon « une posture présidentielle » alors que nous voulons casser justement le présidentialisme et toutes les bébelles qui vont avec ? Quant à la stature de chef d’état, il faut l’avoir surtout dans la tête et si c’est bon pour Mélenchon, c’est encore mieux pour nous car sans notre militance, nous ne pourrons pas avoir une nouvelle constituante pour construire une nouvelle France et un autre fonctionnement d’État.

    4. gilbert

      Le coût de chaque chose et aussi de l’énergie doit d’abord être vérifiée avant de passer brutalement à autre chose. Ainsi, travaillant dans le photovoltaïque depuis 10 ans, je n’ai jamais eu autant de demandes d’organismes publics qui veulent des supervisions sophistiquées destinées a connaitre la consommation réelle de climatiseurs ou de chauffages, la production réelle des panneaux, etc. Le fait d’entendre que les énergies renouvelables sont de moins en moins chères interpelle. Les décideurs se posent la question, et on est au bord du passage à la nouvelle ère que nous attendons tous. J’ai connu en son temps le virage du télex en fax, en quelques années c’était terminé pour le télex, et pour d’autres choses idem, aujourd’hui nous connaissons la même situation, les techniques évoluent très rapidement, dans moins de deux ans, la question ne se posera même pas. Les 15 milliards du projet ITER sont 15 milliards perdus, ainsi que les 4,2 milliards de subventions accordées pour éviter que Flamenville ne capote, n’en déplaise aux fervents du nucléaire. D’autre part, si l’on devait remplacer les chaudrons que l’on appelle réacteurs qui ont plus de 40 ans, il aurait déjà fallu commencer il y a dix ans. En faisant le choix de techniques nouvelles, ils n’y arriverons pas avant que les réacteurs n’aient 50 ans et plus, dommage pour eux, tant mieux pour nous, s’il n’y a pas d’accident d’ici là. Une machine de 40 ans, je n’y crois pas.

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