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121 commentaires


  1. Donato DI CESARE

    Je suis hors sujet mais je jubile et veux vous faire partager ce plaisir au sujet d’un sondage, paru dans Challenges, ce matin. « Pour les sympathisants de gauche, c’est Jean-Luc Mélenchon (23%) qui serait « le meilleur candidat de gauche pour la présidentielle de 2017″, devant François Hollande (20%), Emmanuel Macron (18%), Manuel Valls (9%) et Arnaud Montebourg (8%). M. Hollande (33%) devance M. Macron (26%) chez les seuls sympathisants PS ». Tous battus par Jean-Luc, ce n’est qu’un sondage, en attendant je continue de convaincre autour de moi, il faut que l’on soit 8 millions, au moins, pour nous retrouver au deuxième tour. Merci à notre porte-parole pour son dévouement.

    1. Le Père Duchesne

      Les sympathisants de gauche qui ne sont donc pas complices des solfériniens traîtres et parjures, n’ont pas à se prononcer sur le candidat de la droite Hollande, de l’extrême droite sécuritaire Valls, du laquais des riches Macron. Quant à Montebourg, qu’il reste à sa place naturelle, dans les sondages commandités par les médias aux ordres. Un seul vote à gauche, pour la France insoumise. Demain est à nous. Salut et Fraternité.

    2. gilbert

      Il manque 10 points pour faire un président, c’est énorme, mais rien du tout si les 125000 sympathisants s’y mettent. Transmettons la parole pleine de bon sens de Jean-Luc et c’est des millions d’auditeurs qui seront convaincus. J’ai observé avec beaucoup de plaisir que le discours s’était déplacé vers les chômeurs, les pauvres. Un argument doit être développé, c’est la garantie des retraites en valeur et en pouvoir d’achat dans les 10 prochaines années. Ce sont des milliers de retraités qui vont voter Mélenchon s’il s’engage dans cette voie (à mon avis bien plus fort que l’âge de la retraite, argument éculé). Beaucoup de retraités sont effrayés par ce qui c’est passé en Grèce et en Espagne, et ils n’ont de vision que sur les 10 ans à venir, alors…

  2. Nico

    Salut.
    Le quinoa : quand Melenchon montre la voie, la télé regarde le doigt. Ou ce qu’il y a dans l’assiette. Dans cinq ans, ils demanderont à voir le caca de quinoa. Je ne sais pas si il faut y répondre, où même s’en soucier. Des milliards d’heures de télé de droite, qui peut lutter ? Il faudrait parler au coeur des gens, quand les autres ne parlent que de construire des murs. Bon courage. L’homme providentiel est mort depuis longtemps, et c’est tant mieux. Même Bernie Sanders déçoit. Je vote blanc depuis que je suis né, cette fois-ci, promis, t’as mon vote. Et je te souhaite le courage des héros, la force des forçats, pour arriver à faire campagne sans étaler ton égo à la gueule du petit écran. Je veux les voir les farandoles de 36, les rêves et les utopies de l’ancien temps !

  3. gilbert

    Une nouvelle qui devrait rassurer les sceptiques. Pour la première fois en 2016, la production d’énergies renouvelables dépassera la production des énergies carbonées. Et oui, la mutation est en marche. Et si nos politiques au lieu de donner des milliards au nucléaires utilisaient ceux-ci dans les énergies renouvelables, dans dix ans nous n’en parlerions même plus. L’affaire serait normale.

  4. JCV

    Le sondage du Figaro est très important. Jean-Luc Mélenchon peut désormais envisager de s’imposer comme le candidat légitime à gauche. Stratégiquement je pense qu’il devrait nuancer ses attaques contre Hollande. Il s’agit moins selon moi d’insister sur des différences idéologiques, social-libéralisme etc., dont quelque part les gens se moquent, que sur les résultats. Sans lui faire de procès d’intention (duplicité etc.) Hollande n’a tout simplement pas été à la hauteur. Les gens n’aiment pas les attaques personnelles contre leur président (cf le « Chirac vieilli, usé » de Jospin en 2002) mais seront obligés de reconnaître que malgré la sympathie qu’il dégage Hollande a échoué sur pratiquement tous les points. Il a probablement voulu renégocier le traité Sarko-Merkel mais il n’a pas réussi, il a probablement voulu une grande réforme fiscale mais il n’a pas réussi, il a probablement voulu lutter contre la toute puissance de la finance, le terrorisme etc. mais il n’a pas réussi. Jean-Luc Mélenchon a pour lui la force de ses convictions et son charisme. Il est l’homme à la hauteur des événements, celui qui a eu le courage de partir au moment où la quasi totalité de l’establishment européen devenait fou. Il faut jouer sur la carrure, le caractère, la culture, la vision plus que sur l’idéologisme ou les coups bas.
    PS: ce qui ne veut pas dire ne pas insister sur les grandes et enthousiasmantes ruptures programmatiques, il ne s’agit pas de faire du Chevènement non plus.

    1. JeanLouis

      Hollande n’a pas réussi dites vous, certes… mais laisser croire qu’il voulait est déjà une formidable erreur ou manipulation ! Prenons le cas Alstom, sur lequel JL Mélenchon a construit renoncement après renoncement un véritable et pragmatique réquisitoire, Alstom l’exemple parfait du laisser faire béat néo libéral européen, du pillage de nos savoir faire construits depuis des dizaines d’années et pillés par les américains ici et d’autres ailleurs après tant d’abandon depuis Pechiney, la sidérurgie, la chimie. Le cas Alstom où Hollande, Montebourg et Macron ont laissé faire, menti aux salariés et aux français maintenant que l’on va fermer le site de Belfort !

    2. Denis F

      Le jeu de massacre depuis que Hollande, Valls et Macron sont au pouvoir est pétrifiant, n’oublions pas Montebourg, ils ont certainement voulu mieux faire que la droite UMP afin de mériter leur galons de félons.
      Pour mémoire 2014 n’a été qu’un immense jour de solde : les achats d’entreprises françaises par les étrangers ont bondi de 32% par rapport à 2013, pour atteindre le nombre de 474 sociétés. Il faut remonter à 2008 pour trouver un chiffre supérieur à celui-ci. Une liste brève mais éloquente pour compléter les propos de Jean Louis : Lafarge, Alcatel, Usinor, Alstom, Rossignol, Teisseire, Ducros, Yoplait, Maille, Kronenbourg, Smoby, Marionnaud, Price minister et tellement d’autres. Tellement…

  5. LA Renaudie

    Bonjour,
    C’est ton choix, ta liberté, donc rien à juger. Mais que reste-t-il de ce moment people chez nos concitoyen ? Justement la surface de la peopolerie, au mieux, au pire, ou un : « Ton Mélench, bah, tu vois, il est comme les autres« . Donc ceux qui te prennent pour intelligent on pigé, mais aucune ouverture vers ceux qui te combattent ou ceux qui vont t’écouter mais ne te prenne pas au sérieux. Je reste dubitatif sur la motivation d’aller là où les autres vont, parce que cette presse est la plus lue. Nus nous battons pour que les gens prennent leur destin dans leurs propres mains et arrêtent de toujours tout déléguer, mais là on cesse d’être crédible et porteur d’une belle utopie. On nous a rangé aux même rayon du commerce électoral.

    1. Francis

      Une chose est certaine, quand il ne dira et ne fera plus rien, les autres auront gagné. Essayons juste de raisonner par nous-mêmes sans perpétuellement nous interroger à la place des autres. Si tout le monde était en accord avec JL Mélenchon et nos idées, nous serions au pouvoir n’est-il pas ? Il se trouve que pour arriver à convaincre ceux qui ne le sont pas et qui de plus ni ne lisent, ni n’écoutent nos médias, ils faut aller vers eux. Par exemple avec une caravane pour l’égalité des droits ou en donnant des interviews politiques à des journaux qui ne le sont pas et qui touchent bien plus de monde que la meilleure émissions de télé. Mon médecin, mon dentiste et bien d’autres laissent trainer ces journaux dans leurs salles d’attente et je dois dire que moi qui ne suis pas un client de cette presse, j’y jette un œil en attendant mon tour. Ou donc est le problème quand le contenu ne fait pas de concessions ? Il faut sortir de son quand à soit et faire preuve d’un petit peu d’humilité pour parler à ceux qui ne sont plus dans notre monde engagé. Personnellement je constate l’inverse de vous. Des amis qui ne s’exprimaient pas politiquement sur leur page Facebook commencent à partager des articles ou des vidéos de Jean-Luc. Ce sont essentiellement celles ou il aborde des questions que d’autres n’abordent pas, par exemple celle sur la religion, celle de la rentrée des classes etc. Comme quoi la vérité des uns n’est pas forcément celle des autres. Diversifions.

  6. Donato DI CESARE

    Une question me taraude. Quand on regarde le PIB/habitant, en France depuis 1981 (9000€) à 2011 (30 000€), pourquoi devrions-nous travailler plus longtemps ? Pourquoi notre pouvoir d’achat diminue depuis 30 ans, j’ai perdu 690€ (soit 1/3 de mon salaire) par mois sans compter la hausse des impôts locaux, des frais de santé, la dégradations des services publics. Où est passé tout cet argent ? Je connais la réponse, mais j’aimerais que Jean-Luc se saisisse du problème qui touche une majorité d’entre nous. On lâche rien !

  7. HAGA pierre

    Bien sûr que voter pour Jean-Luc est une évidence aussi claire que ses explications, puisque la pédagogie n’est jamais absente de ses propos. Ce qui nous obligent à réfléchir et comprendre plus finement les arcanes des évènements que nous subissons tous et par conséquent, sur ce qui se profile à l’horizon, au lieu de nous asséner des vérités toutes faites sur le méandres les chausses trappes les perversités qu’engendre, le milieu des « politicards » en général et aujourd’hui en particulier. Mais ça l’est moins (donc merci à lui) quand il s’agit aussi de relever les avancées possibles les actions sur le terrain positives menées et à mener en France et dans le monde pour prendre le virage qui évitera le mur ou nous, nous dirigeons tout droit. Nous avons en face de nous, les grands managers alliés aux grandes banques mondiales, qui ne se contentent pas de capitaliser normalement sur les avancées technologiques, sur le positif, mais aussi bien sur le négatif (Mme Miret Zaki, directrice d’un magazine financier international Suisse l’explique très bien) sur une entreprise qui va fermer, sur l’Europe attaquée via la Grèce, etc. Jean-Luc président, aura (avec nous tous) à faire à forte partie.

  8. antoine

    C’est bien joli, mais il faudrait aussi se pencher sur la surconsommation de céréales, qui elles, contrairement à la viande, n’ont vraiment rien à faire dans l’alimentation humaine. Et là, si on réfléchit à une alimentation quasiment sans céréales (donc pas de pain, ni de pâtisserie, ni de pâtes, ni de corn flakes etc. ou en tout cas très peu) on a vraiment de quoi réfléchir à une autre agriculture. Si, si, ça existe, c’est une autre mode, pas tellement en France, mais un peu tout de même. Certains appellent ça le régime paléo. La nutrition, c’est assez compliqué, sachant que depuis des décennies, nous avons été éloignés de bien des manières de l’alimentation qui convient le mieux aux êtres humains. La doxa végétarienne n’est pas l’unique remise en cause du business de l’agro-alimentaire. Plus urgent que de diminuer la graisse dans notre alimentation, diminuer les glucides et en particulier ceux des aliments transformés industriellement.

  9. martine verlhac

    Qu’est-ce qui vous permet, Jean-Luc Mélenchon, de dire comme vous le faites que l’ « interdisciplinarité » est « une discipline en soi » ?

    1. roux dominique

      Pour ma part dans tous grands projets il faut coordonner, intégrer plusieurs disciplines physique, informatique, mécanique, économie… et ce rôle est une discipline en soi. Quand j’étais en activité en général ce rôle était confié à un ingénieur centralien ou polytechnique. Au même titre, à mon avis, qu’un médecin généraliste est un spécialiste capable d’orienter vers une discipline ou une autre.

    2. Adrien

      Je ne pense pas à la place de JL Mélenchon, mais quand on connaît sa passion pour l’enseignement et sa vision globale de la société, il est à mon sens soucieux d’une réelle interdisciplinarité, relevant d’une discipline.
      Une Interdisciplinarité implique un lien fort entre cognition et action, et non une simple addition, et accumulation ou toute autre forme de juxtaposition de disciplines scolaires, de contenus cognitifs, ou aussi d’une simple approche thématique (pour économiser des postes d’enseignants). Tout cela, ne fait pas l’interdisciplinarité.
      C’est pourquoi je pense que la notion de circumdisciplinarité (du latin circum, « autour », accusatif adverbial de circus, « cercle ») pour mettre en évidence la nécessité de ne pas ignorer les pratiques et les savoirs d’expérience des élèves et de ne pas oublier que les situations d’enseignement-apprentissage doivent faire du sens pour les élèves (point de vue ontologique), pour la société (point de vue sociologique) et pour le savoir (point de vue épistémologique) en temps que discipline doit comporter des moyens très important pour que toutes les composantes soient au service de l’élève, de l’enseignant dans le sens de la transmission d’un réel savoir.
      Cette démarche nécessite une autre politique d’investissement humain que les politiques libérales actuelles ne permettent pas en «saignant » les services publics notamment l’Éducation Nationale.

      [Edit webmestre : Vous ne pensez pas à la place de Jean-Luc Mélenchon, certes, mais il semblerait que vous ne pensiez pas, tout court. Quand on commence une phrase par « Je pense que » pour copier coller derrière verbatim de grands pavés d’un article d’Yves Lenoir, universitaire quebecois, en juin 2015, sans que le résultat n’ait de sens tant le jargon est indigeste, ni ne constitue une réponse au commentaire auquel vous répondez, on ne peut pas être soupçonné de penser. Plagiaire, en revanche, sans aucun doute !]

    3. Happifiou

      Evidemment, pour qui peut, sans rire, s’autoproclamer « philosophe », et qui n’écoutera par conséquent l’intervention de Jean-Luc Mélenchon qu’avec des oeillères (c’est une vanne, hein ! Sauf si les oeillères sont particulièrement grandes pour couvrir les oreilles…), la question est légitime. Alors on ré-écoute ensemble, et vous allez voir que c’est tout à fait clair.
      Jean-Luc Mélenchon s’adresse aux enseignants, comme l’indique le titre de son intervention. Et il parle, comme il le rappelle, comme ancien Ministre de l’Enseignement Professionnel. Il considère donc l’interdisciplinarité du point de vue des enseignants. Il ne prétend pas que l’interdisciplinarité (vue du coté de l’enseigné) est une nouvelle discipline, mais que la pratique de l’enseignement interdisciplinaire, c’est à dire la pédagogie attendue des enseignants, constitue une nouvelle « discipline (pédagogique) en soi », a laquelle ces enseignants doivent être formés, et qu’ils doivent avoir le temps d’élaborer, ce que cette réforme ne prévoit pas.
      Allez, pas grave ! Mettons votre question sur le compte d’un moment d’inattention. Ou d’une audition défaillante. Auquel cas vous devriez consulter…

    4. thersite69

      @Martine Verlhac
      Par exemple, on apprend les mathématiques en pesant les légumes du potager, à l’école primaire.
      Par exemple, est-il bon au collège qu’en arts plastiques on explique le point de fuite dans un dessin en perspective, sans se soucier de ce que le m^me jour le prof de maths peut dire que par un point on ne peut faire passer qu’une seule parallèle à une droite donnée! C’est un sacré problème fondamental que l’interdisciplinarité, ça ne se décrète pas sans une sérieuse formation.

  10. JeanLouis

    J’aime bien le débat sur la nutrition mais je pense fortement qu’en ces temps perturbés de rentrée il ne faudrait pas oublier que c’est aussi la mort annoncée du ferroviaire en France avec l' »affaire d’état » Alstom, emblématique des perversions actuelles, des renoncements, faiblesses, mensonges ou duplicités de Hollande, Montebourg, Macron. Un sujet dont je pense JL Mélenchon doit se saisir une fois encore, faire entendre fort sa voix, la seule à défendre une autre politique industrielle. Il faut le démontrer par l’exemple. Qu’Alstom fasse de l’argent en fabriquant aux USA (protectionnisme américain bien compris) et ferme tout en France à qui ça sert ? Il faudra acheter nos TGV aux USA et nos TER à Bombardier. Beau résultat, la dernière goutte qui fait déborder le vase.

    1. gilbert

      Dans ce gigantesque Monopoly, il n’y a de solution que de dire m…. à la politique libérale de l’Europe, et à chaque fois qu’une entreprise majeure française risque d’être captée par des fonds de pension américains ou autres, l’état s’interpose et dit ‘NON’. prenant alors des parts significatives dans le capital. Nous n’avons pas à nous laisser dépouiller. Et, ne disons pas que c’est impossible, l’émission d’obligations ont permis par le passé d’acquérir des pans entiers de l’économie. Ce n’est absolument pas rétrograde, sauf pour les traders. Toute société qui dans les 10 dernières années aura bénéficié de subventions ne pourra être rachetée sans un aval de l’état. Car, tous les brevets qui ont été développés avec les programmes subventionnés tombent systématiquement dans l’escarcelle du repreneur, c’est un vol manifeste des subsides de l’état, et des citoyens qui ont payé leurs impôts.

  11. Michel Donceel

    Cher Jean-Luc,
    On vous aime bien et on sait, de source sûre, que vous n’appréciez pas trop qu’on nous impose le « globish » à tout les étages. Alors, pourquoi diable vous obstinez-vous à publier des « post » ( pour « post-it », peut-être ? Mais en Gaulois standard ce terme n’évoque rien d’autre qu’un service public à l’agonie), et non des billets ? Ou des brèves ? Ou tout autre terme que notre langue commune, si riche et tant bigarrée, puisse vous inspirer ?

    1. antoine

      Si riche, entre autre, de nombreux emprunts à d’autres langues, comme toutes les langues du monde. Quelle revendication plus vaine que le purisme linguistique. Jean-Luc Mélenchon parle juste normalement, et post est en usage dans le vocabulaire français d’internet.

    2. Pastit

      J’ai déjà souligné ce problème des anglicismes permanents, @Jean-Louis a bien raison et c’est pénible de ne plus lire ou entendre une phrase sans subir ce langage. Certes la langue doit s’enrichir (c’est à dire ajouter et non remplacer), certes le dictionnaire accepte beaucoup de mots usités par cette mode (faut faire « jeune »). Même France Inter, Info, etc. ne veulent rien entendre quand on les interpelle sur l’utilisation journalière orale et écrite de « en live, post, podcast, hashtag », j’en passe et des meilleurs.
      Pouvez-vous comprendre que pour bon nombre de « petites gens » ces mots obscurcissent le sens de vos propos et que les mots français sonnent bien plus justes à leurs oreilles ? N’y aurait-il que les Québécois pour avoir cette intelligence d’un minimum de résistance !

  12. juju

    Bien d’accord avec Jean-Luc Mélenchon en ce qui concerne l’interdisciplinarité qui est devenu une discipline. En tous cas, à terme, ça risque de le devenir. Très flatté, comme lecteur, d’avoir la réaction sur ce blog d’une grande philosophe.

  13. Jijipi2

    D’accord avec @JCV ci-dessus. Jean-Luc, ne tirez plus sur Hollande et même sur Marine Le Pen et le FN. Positif ! De plus celà économise de l’influx nerveux. Ont rallié le FN des gens déboussolés, voire de pauvres gens. Ne les rabaissez pas davantage. Vous pouvez ramener au bercail d’anciens communistes déçus et bien d’autres qui finiront par comprendre la mécanique du plafond de verre. Militez pour la France insoumise et fraternelle. Positif, presidentiel, hauteur ce soir chez Ruquier. Merci pour votre humanité et votre courage exemplaires. Bien à vous.

  14. Noël

    C’était aujourd’hui, à la Fête de l’Huma.
    « Jean-Luc Mélenchon a tendu la main à tous les autres groupes politiques, rappelant que « la France insoumise » était un mouvement, pas un parti, ni « une camisole ». Le mouvement appartient à ceux qui le font, pas à nous ! » a-t-il conclu sous les applaudissements nourris d’un public très nombreux, auquel il semble offrir une vraie alternative politique dans cette campagne. »
    Source: le site internet de l’Humanité

    1. Francis

      Oui et en même temps une grosse photo pour illustrer un article sur Hamon et une vignette pour Jean-Luc Mélenchon. On sent qu’il y a un sérieux tirage dans la direction du PCF concernant le choix de l’orientation de celle-ci.

  15. simone 84

    A chaud après l’émission de ce soir (c’est peut-être hors sujet ?) pour dire que vous étiez bien. Ce qui me semble encore abstrait, c’est quand vous parlez de la constituante comme première mesure une fois élu. Qui participe aux réunions ? Comment et où ça se passe ? Dans chaque commune ? Dans les régions ? A Paris ? Est-ce que ce sont les groupes d’appui de la France insoumise qui préfigurent ? Et si vous partez, qui va tenir tête à Merkel et mettre en place les mesures les plus urgentes ? On peut penser que ça va être un grand bazar et ça peut faire peur. L’idée de faire une liste de 10 personnes à convaincre est excellente parce que ça semble faisable à une échelle individuelle. Je ne manquerai pas de faire un chèque de soutien à la campagne. Bon courage.

    1. Donato DI CESARE

      Pour soutenir la campagne de Jean-Luc, il est important de faire un chèque, oui mais pour ma part, j’ai choisi un virement mensuel ainsi, à la fin, on peut donner plus.
      J’aimerais, comme @simone 84, avec la constituante que Jean-Luc, quand il évoque le partage des richesses, développe brièvement. Certaines de mes connaissances qui ne vous sont pas favorable, pensent que vous voudriez leur piquer leur biens pour les donner à d’autres. Les préjugés, dans la campagne profonde, sont tenaces.

    2. gilbert

      Je suis 100% d’accord avec @Simone. Que la 6ème république voit le jour, grâce à une constituante, dont les lignes politiques et la composition soit dans le programme des « indignés » semble une évidence. Mais là est le changement fondamental. Nous avons besoin d’un leader, il ne peut pas nous quitter le lendemain, quand tout sera à mettre en place. Nous comptons sur Jean-Luc. Et demain nous ne pouvons voter pour lui que si dans sa tête il fait au moins un mandat. Sinon, c’est pas crédible. Dire je change la constitution et je part, c’est quitter le navire quand on vient de le mettre à l’eau ? Pas mobilisateur, destructif pour l’électorat. Je serais infiniment déçu.

    3. PG

      C’est une question qui se pose. Qui dirigera la France si monsieur Mélenchon rentre chez lui après la constitution établie ? Il me semble l’avoir entendu dire qu’il serait là pour être le représentant de la France à l’étranger et non imposer au peuple Français ses propres exigences, au détriment des citoyens, ce que Hollande a fait depuis sa prise de pouvoir en 2012 et surtout respecté sa parole donné avant les élections présidentielles. Il est vrai que plus de détails seraient les biens venus mais je lui fait confiance. Moi aussi j’ai opter pour une aide mensualisée.

    4. gswan

      En fait Jean-Luc Mélenchon président ne quitterait pas ses fonction avant l’entrée en vigueur de la sixième république, donc pas avant la fin du processus constituant, qui peut durer 2 ans, voire plus. Pendant ce temps, on lance les grands chantiers et le président fait voter beaucoup par référendum pour les légitimer, faire front au niveau européen (sortir des traités en allant d’abord au rapport de force), créer les nouvelles alliances internationales, sortir de l’OTAN, etc.
      Une fois que la constituante a fait son boulot dans le cadre d’un débat citoyen de 2 ans (ou plus), que la nouvelle constitution a été votée, il faut que les nouvelles institutions soient dotées de ses nouveaux représentants (élus ou tirés au sort) selon les modalités requises par la constitution, donc par définition, Jean-Luc Mélenchon n’est plus président de la république, sauf si cette fonction existe toujours (modifiée ou non), qu’il s’y représente comme candidat et qu’il remporte l’élection.

  16. Aubertot

    Bonjour,
    En revenant de cette magnifique fête de l’Humanité, je voudrais poser une question à la direction du PCF […]

    [Edit webmestre : Il suffit pour cela de vous rendre sur un site appartenant au PCF. Ce qui n’est pas le cas de ce blog. Cela ne vous parait-il pas évident ?]

  17. Claude31

    Concernant la nouvelle formule de l’émission de Ruquier hier soir, je trouve qu’ele n’avantage pas l’invité politique. Lorsqu’après la magnifique séquence où Jacques Weber nous retransmet avec beaucoup d’émotion le discours de Jaurès, on est obligé de passer du coq à l’âne, on reste frustré sans qu’il soit possible pour l’invité de saisir ce moment de grâce pour continuer sur cette lancée, comme sait si bien le faire notre camarade.
    Ceci dit, une critique tout de même de la prestation de notre porte parole. Elle se situe exactement au moment où « la perruche blonde » dont il est question plus haut lui pose la question des moyens financiers pour mettre en place notre programme. On a nettement senti que Jean-Luc était passablement énervé par le ton un peu provocateur et les intentions légèrement malveillantes de son interlocutrice. Et cela s’est vu. Je vais être direct. C’est le piège que systématiquement vont employer nos ennemis tout au long de la campagne. Jean-Luc le sait parfaitement et pourtant il tombe encore trop souvent dedans. Il faudrait qu’il accepte de s’adjoindre l’aide d’un communicant (appelez-le comme vous voulez), pour rester maître de la situation. C’était insupportable de voir comment cette journaliste jouissait de cette situation qu’elle avait créée en connaissance de cause pour affubler une fois de plus notre camarade du qualificatif d’agressif.

    1. jonopap

      Petit rectificatif, le texte lu par J Weber n’est pas de Jean Jaurès mais de Victor Hugo.

  18. Pierre

    A chacune de ses interventions J.L. Mélenchon évoque les difficultés pour obtenir les 500 parrainages. Mais je me demande comment font P. Poutou (NPA) ou N. Arthaud (L.O.) qui à eux deux font guère plus de 2% des voix, qui n’ont à ma connaissance aucun maire issu de leur parti pour, à chaque élection présidentielle, n’avoir aucun problème pour réunir les parrainages. Est-ce que J.L. Mélenchon n’aurait pas intérêt à leur demander conseil ?

    1. le révolté

      Je pense que les maires PS et LR n’ont aucun problême à donner leur parrainage au NPA ou à LO sachant que si il ne le font pas une partie des voix de ces 2 partis se reporterait sur J.L Mélenchon et ça, ils n’en veulent surtout pas.

    2. André

      Ce qui démontre s’il en était besoin la dérive de la cinquième République en général et de sa pratique électorale et démocratique en particulier et aussi sans doute l’efficacité du formatage qui a abouti à pousser un nombre de plus en plus important de « candidats » à privilégier la recherche d’une place par rapport à un partenariat dans la proposition d’un programme politique utile et efficace pour le « bien vivre ensemble ».

  19. Castagna

    Je suis peinée de constater le mépris souvent affiché envers Jean Luc, comment il est diabolisé dans les médias et comment beaucoup de gens autour de moi se contentent de critiquer la forme sans prendre la peine de s’intéresser réellement au fond. Je pense aussi que malgré sa grande expérience Jean Luc reste vulnérable aux attaques malveillantes contre lui, c’est aussi ce qui le rend humain ! Comme il le dit lui même souvent, en démocratie on a le droit de ne pas partager sa vision et d’être opposé à ses projets, chacun réagit selon son propre intérêt personnel, ça aussi c’est humain. Mais je déplore que ces conflits restent centrés sur les personnes, selon qu’elles savent se montrer plus ou moins sympathiques et qu’on oublie trop souvent le contenu réel des programmes. Cette pseudo journaliste qui répète ses questions est un exemple parfait de mauvaise foi qui ne sert qu’à décrédibiliser le candidat.
    Et quand j’entends des gens de mon entourage que je ne soupçonne pas d’être réactionnaire évoquer la possibilité de voter Juppé, je tombe des nues, comment on peut en arriver là ? Je me sens souvent impuissante devant tout ça, je ne suis pas à 100% d’accord avec la vision de Jean-Luc, en particulier au sujet du péril islamiste qu’il a tendance à minimiser je trouve. Mais dans l’état actuel des choses Jean-Luc est le seul qui me fait espérer un avenir meilleur et je souhaite qu’il obtienne ses parrainages pour se présenter à l’élection présidentielle, mais ça…

  20. Francis

    Deux déclarations du week-end donnent le niveau de désarroi dans lequel se trouve une certaine gauche française. Pierre Laurent et Christine Taubira n’ont de cesse de dire qu’il faut que la gauche s’unisse car le risque existe qu’elle soit éliminée du second tour et corolaire à cette crainte que le FN est assuré d’être présent à celui-ci. Donc deux pronostiques aléatoires.
    Pour eux il faut donc trouver The Candidat qui représente les valeurs communes de la gauche. La machine a remonter le temps est à nouveau en fonction compte tenu de la multiplicité des candidatures, il faudra bien arriver à la désignation de The Candidat. Les ex frondeurs aujourd’hui adeptes de la primaire incluant Hollande (ou l’un de ses clones) pensent que tous les candidats de « gauche » doivent participer à cette primaire vu que le risque que Hollande gagne est quasiment nul. Troisième pronostique aléatoire.
    En fait ces déclarations sont inachevées car elle ne disent pas le fond de la pensée de ces deux responsables politiques. Et le fond de cette pensée c’est que ce candidat ne pourra en aucun cas être JL Mélenchon. Pourquoi ? C’est précisément la question à laquelle ils ne veulent pas répondre car leur réponse serait sans doute révélatrice de leur obsession à trouver l’homme providentiel et une espèce de martingale magique qui effacerait le bilan catastrophique du PS et de ses alliés. On est bien loin de la vraie politique proposée par JL Mélenchon et la France Insoumise.

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