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206 commentaires


  1. pascalou

    Sagesse et clairevoyance, voici le message des militants communistes, des progressistes, il était temps ! Les vieux cocos staliniens apprécieront. jlm2017 sera la seule alternative, Montebourg devra se rallier lui aussi.

  2. Jacques A.

    Après qu’Ensemble! ait annoncé d’unir ses forces à FI, c’est au tour des militants communistes d’en faire autant. Il s’agit d’œuvrer pour une vision globale et planifiée de la politique qui régira nos vies. Certes, il sera difficile pour chacun d’oublier ses batailles sous telle ou telle étiquette (bien que très proches en réalité), parce que ça a été formateur, mais il est nécessaire de s’en détacher parce que dans « formateur » il y a la richesse de la formation mais aussi le carcan du formatage. Nous construisons un programme inédit, feuille blanche et sans retenue. FI ne cesse de le répéter. En France nous avons le savoir faire, les structures, la volonté. Aucun frein pas même l’argent nécessaire aux lancements des chantiers.
    C’est en ça que nous devons remercier la bande à Jean-Luc Mélenchon d’avoir lancé la France insoumise dans les temps. Tout le reste est déjà dans le pot commun et chacun individuellement ou dans son groupe de soutien apportera sa pierre. Il fallait commencer tôt parce qu’il y a encore tant à faire. Nous sommes une force en mouvement. Aujourd’hui de nouveaux camarades sont là pour construire FI. […]

  3. gilles vieillard

    Je suis PCF et j’ai voté l’option « Melenchon » certainement pas par acception du nouveau cadre de le FI qui est vraiment à l’opposé de la conception du rassemblement populaire respectueux de la diversité de chacun, mais par souci en cette fin novembre de pas rajouter à la division et ne pas décevoir les personnes que je côtoie quotidiennement et qui misent toujours sur l’espoir qu’a fait naitre la campagne 2012.
    Alors oui, cette charte des législatives est surréaliste et complémentent déconnectée de la réalité de terrain, au moins dans ma circonscription (et certainement dans beaucoup d’autres, quand on voit le peu d’assemblées FI prévues pour fin novembre et le nombre d’inscrits là où elles se tiendront). Sur notre circonscription, contrairement à ce qui est écrit ci-dessus, le PCF n’a pas désigné de candidat et bien au contraire, nous venons de lancer une invitation à un large rassemblement citoyen pour faire émerger une candidature en phase avec le local. Actuellement au moins une centaine de personnes y prend part dont un représentant de la FI très sympathique et très proche de notre démarche. Alors cette charte avec obligation de pointer FI partout (finance, comptage) elle ne nous concerne pas, on voit plus loin et plus large. On est tout a fait disposé pour oeuvrer ensemble… mais pas derrière et soumis.
    Amicalement, en espérant que la tolérance et l’ouverture permette les rapprochements indispensables face aux graves périls qui nous menacent tous.

    1. Jean-Pierre Boudine

      Tu verras à l’usage que le cadre de la FI est très bien. Il y a une dynamique. Elle va énormément s’accroître. As-tu lu la déclaration de la « Gauche Citoyenne » de Nature-Suresnes ? Belle parce que enthousiaste. Il s’agit de gagner. De votre côté, n’hésitez pas à faire un peu de ménage. Pour que notre combat commun se développe dans une atmosphère de respect et de loyauté, il faudrait que ceux qui nous ont couvert de crachats ces huit derniers mois (je pense à Dartigoles et à Chassaigne) prennent des vacances, jusqu’après les élections. Ce serait le minimum, non ? On est sur le taf depuis huit mois, nous !

    2. oberon

      Ton choix a été le plus juste. Difficile j’imagine mais juste. Le PCF était soumis à la cuisine interne avec le PS. Cuisine interne, propre aux partis politiques qui sont des carcans. FI n’est pas un parti. Cette charte est pour mettre fin à la cacophonie lamentable des stratégies à géométrie variable avec le PS. Le PCF doit faire un choix : se soumettre et se dissoudre à la social-démocratie (peu importe son degré de résistance au libéralisme), soit construire une gauche hors social-démocratie. Cette charte permet de trancher. Une visibilité de nos combats est indispensable. Le sigle FdG a été dévoyé à toutes les élections intermédiaires depuis 2012. Les confusions, c’est terminé. Le PCF doit faire le deuil d’alliance et peu importe son degré avec son grand frère historique. Le PS vous a humilié. Le nombre d’élus communistes a fondu comme neige au soleil depuis le programme commun. Ensemble, avec nos différences, mais dans la clarté, reprenons espoir. Le vote des militants vont dans ce sens.

    3. thersite69

      Qu’est-ce qui a poussé à cette idiotie consistant à vouloir présenter un candidat sorti d’un chapeau dans chaque circonscription, dans le but de tirer dans les pattes des partis implantés qui soutiennent Mélenchon ! J’espère que ça va tomber à l’eau très vite, c’est complètement contreproductif !

  4. Christian Hoerner

    Après la décision du PCF de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, ne faut-il pas de toute urgence engager des discussions afin d’éviter des candidatures concurrentes PCF / FI ?

  5. Le Père Duchesne

    @Francis.
    C’est bien noté. Après lecture du compte rendu, Je maintiens que le contrôle de « l’espace politique » doit être assuré par les non encartés de la France Insoumise, d’autant plus que les militants communistes ont choisi de nous rejoindre. Pas question de ne pas appliquer la Charte au PC ou aux autres. Si des négociations doivent avoir lieu, il ne saurait être question que celle-ci soient menées dans les mêmes conditions. La représentation des non encartés dans « l’espace politique » doit être assurée. Parler de démocratie et de 6ème République est une chose, faire vivre cette aspiration en dehors de partis composés de politiciens professionnels en est une autre. Dans tous les cas, il n’est pas question pour moi de revivre la pantalonnade du Front de gauche lors des élections intermédiaires 2012-2017. Pas d’alliance, pas de soutien au PS (pseudo « frondeurs » inclus), EELV et autres traîtres. Pour le PC, discussion au cas par cas. Pas question de soutenir les « cadres » désavoués par leurs militants.

    1. gilles vieillard

      « Pas d’alliance, pas de soutien au PS (pseudo « frondeurs » inclus), EELV et autres traîtres. Pour le PC, discussion au cas par cas. Pas question de soutenir les « cadres » désavoués par leurs militants. »

      Et avec ça tu espères faire plus de 50% au second tour ? ce n’est pas avec les 150000 clics de soutien jlm2017 qu’on y arrivera (peut-être 200000 bientôt?). Stop à l’exclusion, l’intransigeance et la rancœur !
      Fais attention à un truc tout bête, ca va faire baisser les clics si tu exclus de FI les récents déçus du PS et qui ont soutenu le PS encore dernièrement. Ce sont les seuls FI que je connais autour de moi, les rares ex PG de 2012 sont partis écœurés du mode de fonctionnement de ce parti, nous voulaient pas voter FdG aux régionales, non pas a cause de la présence des traitres que tu dénonces, mais de celle d’une responsable PG du département. Faudrait pas recommencer en pire avec FI. Pour info dans mon département, il y a plus de 1000 adhérents PCF et comme professionnel, une administrative et 0 « cadres ».

    2. Guy-Yves Ganier d'Émilion

      @ Gilles Viellard
      Il serait préférable de cesser de minimiser les adhésions à FI en les traitant de « clics de soutien », alors qu’il s’agit de s’inscrire avec ses coordonnées personnelles sur une plate-forme qui permet de participer au mouvement (votes, élaboration du programme, groupes d’appui, tirage au sort de délégués, contacts, matériel militant, informations locales…).

    3. gilles vieillard

      @guy
      Je ne minimise rien. Les 160 000 soutiens annoncés sur le site en première page, c’est bien simplement en renseignant son mail et son code postal, puis en cliquant sur « j’appuie » ?
      Pour le reste, je respecte le travail militant de chacun, engagé dans un juste combat, quelle que soit la forme et la manière, tant que ca reste dans le respect du choix des autres.

  6. magda corelli

    Quel bel hommage lyrique vous avez rendu à Fidel Castro ! Comme les opinions divergent sur cet homme, j’ai lu tout le week-end (Batista, la Révolution etc.) et les seules images de la liesse de la jet-set cubaine de Miami m’a fait comprendre pour qui cette révolution avait été faite. Quant à la radio publique… Ce matin encore un personnage se lamentait car deux journalistes sont encore en prison à Cuba et en liberté conditionnelle. Il y en a combien dans vos rédactions messieurs-dames ?

  7. christian xerri

    Ne soyons pas sectaires ! Que nous ayons nos valeurs, notre démocratie, ce qui fait notre FI ne doit pas être minimisé. Mais si nous arrivons au second tour des présidentielles, il nous en faudra des personnes convaincues que nous sommes leur défenseur, leur représentant, même si elles n’ont rien à foutre de l’appellation, du passé du FdG. Rassemblons, rassemblons sans sectarisme ni langue de bois car beaucoup de concitoyens en ont assez de souffrir mais ne savent pas comment faire pour s’en sortir. La preuve en est le FN. Son score nous interroge bien plus que nous ne l’acceptons ! En avons-nous fait une analyse suffisante, qui nous soit bénéfique ne serait-ce que pour convaincre de ne pas voter à droite, à l’extrême de cette droite ! Henin-Beaumont mérite une analyse et une critique constructives.

  8. Alain verce

    Pourquoi n’exigeons nous pas d’avoir le même temps d’antenne que ce qui a été accordé à la droite pour ses élections internes ? C’est insupportable, cette publicité outrancière (et qui va redémarrer avec les primaires PS) alors de plus que certains candidats ne représentaient quasiment qu’eux-mêmes ! Je trouve qu’on manque de punch sur ce simple droit à l’égalité de traitement.

  9. Principiano Jean François

    J’approuve pleinement le choix de soutenir Jean-Luc Mélenchon. Je n’ai pas apprécié le ton caricatural et condescendant à son égard en lisant certains mails varois dont la sollicitude à défendre l’intégrité du PCF est cependant louable.
    Mélenchon n’est pas parfait, mais je l’ai vu à l’œuvre lors de meetings océaniques, je l’ai entendu défendre des propositions très proches du marxisme réclamant l’égalité sociale. Et j’ai vu des foules acclamer ces idées. En tout cas son ton et la qualité de son expression servent mieux l’idéal communiste que certains dans la pénombre des courants et tergiversations stériles.
    Bien sûr il faut se méfier de la dérive d’incarnation, mais quand l’ignorance, la platitude des propos au sein même de certains militants ont produit ce glissement vers le FN qu’ont analysé les sociologues, en particulier dans le Var, une personnalité écoutée vaut mieux qu’un sympathique parlementaire sans charisme. Hélas, les meilleures idées du monde comme les pires se jouent « aussi » en démocratie sur le charisme.
    Chers Camarades vous avez choisis les bonnes idées, soutenez celui qui a quelques chances supplémentaires de les faire entendre. Ne me dites pas que les Robespierre, Marx, Engels, Rosa Luxembourg, Karl Liebknecht, Louise Michel, Jean Jaurès, Georges Marchais, Fidel Castro, Lénine, Mao et même Staline (que les historiens revisitent avec un autre regard actuellement) n’avaient pas de charisme. Et qu’ils n’incarnaient pas certains espoirs.

  10. ROLLAND

    […] Ce qui fonde la soumission, c’est la défiance. Le sentiment qu’il n’y a pas d’autre monde possible, que l’on n’est pas capable d’en construire un autre ou que les autres n’en sont pas capables. La défiance, la méfiance aussi, dans le genre « je n’y crois pas » à cet homme, à ce programme, à cette stratégie, la défiance à l’égard d’autrui est d’abord une défiance à l’égard de soi-même. On se juge inférieur à l’autre, auquel on en veut parce qu’on le croit supérieur. L’inverse est aussi vrai. On se croit supérieur parce que l’on juge l’autre inférieur. Avant-garde, quand tu nous tiens.
    Militer en tant que communiste, syndicaliste, sans appartenance autre que le souci de l’intérêt général humain, c’est affirmer une capacité que chacun a, qu’il ne possède justement que comme capacité de n’importe qui, capacité qu’il faut présupposer chez les autres pour pouvoir l’exercer soi-même. La France insoumise, c’est de nouvelles possibilités de penser et de faire, de nouvelles manières d’être ensemble. Qui, raisonnablement, peut en avoir peur ?

    1. semons la concorde

      Qui peut en avoir peur ? Mais tous ceux qui n’ont que la télé comme source d’information. Et ils sont nombreux. Mes 10 frères et soeurs et mes 5 enfants par exemple. Pour eux, Mr Mélenchon ne pourra rien faire, même s’il est élu, car il aura tout le monde contre lui. Pire, il se transformera en dictateur, le Pol Pot d’Attali, car il ne supporte pas la contradiction face aux journalistes. J’étais sidérée d’entendre ça ce week-end, de la bouche même de mes proches. Tant que le peuple ne s’appropriera pas la réflexion politique sur un site dédié aux débats et aux choix, on ne pourra pas sortir du bourbier actuel. Je lis toujours le blog de notre candidat, qui est le seul a vouloir créer des emplois quand les autres les détruisent sans sourciller, mais je dois reconnaître que ceux qui sont dans la vie active ont besoin de formats plus courts. En outre la volonté de contrer toutes les attaques sature le message. L’horizon après l’élection présidentielle devrait être notre principale préoccupation.

  11. marcel lopez 09

    Pour dire vite. Communiste, signataire de FFC, je me réjouis du vote des militants. Il nous appartient maintenant, à l’intérieur du parti, de poursuivre le travail de rassemblement de tous les adhérents et de rencontrer très rapidement toutes les personnes qui ont déserté le champ politique. Femmes et hommes totalement désabusés par la politique politicienne, le cumul des mandats, le carriérisme, l’omnipotence et l’omniprésence des élus imbus de pouvoir.
    D’une manière générale, je partage le point de vue de Jean-Luc Mélenchon sur la nécessité du cadre commun pour mener les batailles électorales qui nous attendent et la discipline de vote des candidats élus sur un même projet et une même démarche. Ce qui est dit là n’a rien avoir avec « la séparation du parti et de l’État », mais relève justement du respect du mandat que le peuple à donné (ne pas oublier l’idée de révocabilité) .
    A propos du choix démocratique et paritaire des candidats dans chaque département, je pense que c’est la bonne démarche, mais attention à ne pas précipiter les étapes nécessaires à la concertation, au concours d’autres forces militantes. Dans mon département c’est que nous allons proposer à FI.
    Enfin, nous avons un débat très intéressant avec les militants pour la mise en place d’une constituante avec le peuple et par le peuple. Question à Jean-Luc Mélenchon : Une fois au pouvoir, comment faire pour modifier notre constitution si le Sénat reste à droite ? Est ce qu’un référendum peut répondre à la question ?

    1. oberon

      La question est plus que pertinente. Ancien étudiant en droit constitutionnel, il me semble qu’un référendum suffit pour modifier la Constitution. C’est ce que De Gaulle a fait en 58, je crois. De la IVème, on est passé à la Vème. […]

  12. Gorfou Breizhou

    Oh pinaise je viens seulement de comprendre le phi grec ! Jusqu’ ici je pensais à chaque fois à France Inter et je trouvais ça curieux. Avec un phi tout est drôlement plus joli.

  13. thersite69

    « Soutenir la candidature de JL Mélenchon sans adhérer à la France insoumise vide « l’avenir en commun » de sa colonne vertébrale, c’est à dire de la planification écologique ».
    Cette remarque est très judicieuse. Toutefois c’est un point où un président en tant que tel pourrait avoir une influence décisive ? Dès maintenant il faut débattre en profondeur avec les communistes sur l’urgence de disposer d’un plan global en faveur des énergies renouvelables, ce qui engage la France entière dans son avenir.

  14. André

    Le fossé croissant entre la détresse d’un nombre de plus en plus grand de personnes et le caractère politicien de la gouvernance ambiante devient assez préoccupant pour sensibiliser un nombre de plus en plus grand de citoyens. Dans ce contexte l’évocation de Mélenchon devient monnaie courante et le mouvement de la France insoumise dont il est le premier acteur reconnu apparaît à la fois comme garant de la survivance de la gauche et porteur de la perspective d’une alternance autrement plus rassurante que les changements observés de ci de là face à un ras le bol généralisé auquel la France n’échappe pas. Et les primaires successives ordonnées exclusivement à la désignation des stars du système confirment s’il en était besoin l’urgence d’en finir avec ces dérives criantes de la 5ème République. Quelles que soient les interrogations bien compréhensibles de toutes celles et tous ceux qui s’investissent dans le mouvement il n’y a aucun risque de se tromper en affirmant que quoi qu’il arrive l’Histoire les rangera du coté des bienfaiteurs du pays.

  15. gilbert raynaud

    Les choses sont claires : en face de la droite la plus « rance », la gôche soumise ultra-divisée, une fenêtre pour les insoumis d’accéder au 2° tour, surtout avec le contexte économique de plus en plus sombre (cf. évolution inquiétante de la Deutsche bank, du système bancaire italien, les bulles financières et immobilières de nouveau sur le point d’éclater…)

  16. Invisible

    Pour certains, l’avènement de Mélenchon n’est pas exclus. (Mélenchon, Cohn-Bendit, Macron : une scène aux règles inconnues). On progresse.

  17. guitou 33

    Merci M. Mélenchon d’avoir salué la mémoire de Fidel Castro. La révolution cubaine a libéré le peuple d’un tyran soutenu et adulé par les faucons américains. Un pays de 12 millions d’habitants a su résister à toutes les attaques et pressions de leur voisin l’Amérique. Un blocus terrifiant, le monde appelé « libre » auquel nous appartenons ne s’est pas honoré en suivant cet embargo. Les cireurs de pompes ne s’honorent pas en ayant toujours des propos acerbes à l’encontre du porteur de drapeau de la France Insoumise. Madame Elkrief respectez la France Insoumise ! Nous ne payons pas la redevance pour se faire insulter. Quant à M. Onfray, il a su se tourner du bon côté pour avoir l’audience médiatique. Méconnaître à ce point l’histoire de la révolution cubaine est vraiment pitoyable. Par pitié M. Onfray vos propos personnels donnent la nausée. Vous êtes nullement représentatif du citoyen qui souhaite vivre libre.

    1. LEON

      Onfray m’était estimable par le toilettage philosophique qu’il proposait, et ce en dépit de son goût quelque peu agaçant pour une auto-médiatisation systématique. Jusqu’au jour où je l’ai entendu parler de Robespierre sans la moindre réflexion, répétant les exagérations schématiques pourtant démasquées depuis longtemps par les historiens honnêtes, prenant pour argent comptant les calomnies qui, depuis Barrère, font de Robespierre le bouc émissaire des excès tragiques de la Révolution. Depuis ce jour-là, le débit fascinant qu’il donne à ses propos philosophiques a cessé de me sembler à coup sûr convaincant, et ses poses de penseur « politique » au-dessus de la mêlée faisant feu de tout bois pour jouer le rôle du sage conseilleur me rendent insupportables ses interventions logorrhéiques. Quant aux médias…

    2. Clotilde Barbier

      Totalement d’accord avec vous. Entendre parler de Cuba comme un pays soumis á une « dictature » quand le financement á l’éducation pour tous, á la santé pour tous, est plus que démontré partout, est insupportable, horripilant, pire encore quand on voit les desastres provoqués par la dictature de l’argent dans tous les pays du monde. Danser sur la mort de Fidel quand on vient d’élire un monstre de haine á la tete de son pays montre bien les dérives dangereuses de ce capitalisme dictatorial, amoral, immoral, possesseur de la nouvelle pensée unique du « marché » de l’économie avant l’homme. Des nouvelles « valeurs » que sont l’exclusion, la haine, le mépris, l’injustice et la-dessus, chez nous en France, Fillon, sbire opaque, sourd et muet de Sarko dans les heures les plus difficiles de l’immonde sarkozie, en bon catho hypocrite qui rajoute ses louches de racisme, d’injustice envers les petits et les humbles.

  18. danielle m .

    Super passage sur France 2. Calme et clair. Ne rien lâcher de ses convictions contre vents et marées. Cohn-Bendit et tous ses copains ne savent plus par quel moyen vous neutraliser. Ils ne sont pas au bout de leur peines. Et suggérer à Delahousse de faire son métier,c’est gonflé ! Merci mille fois Jean-Luc, la force tranquille fait mouche.

  19. Philippe123

    Je ne voudrais pas être pessimiste mais ils vont nous refaire le coup du candidat de droite classique / FN.
    Pour moi Fillon c’est la France de l’UDF, du RPR, de l’URC et des Républicains, c’est à dire la France d’après la guerre. Ils vivent depuis 1970 dans le mythe de l’essor économique providentiel retrouvé. Or le monde a changé, pas eux. Tout leur programme repose sur l’espoir d’un retour de la croissance in fine. Il est bien là le problème de fond, on le voit bien aux Etats-Unis. Trump s’est fait élire car il fait rêver avec ses millions d’emplois, les courbes de la bourse sont reparties à la hausse car le profit à court terme eux cela leurs va. La plus part des pays européens basculent à droite on suit la caravane.
    Que pourra faire Fillon à part gérer le passif ? Il va faire des économies d’un côté pour les redistribuer ailleurs, à savoir économies dans le secteur public et redistribution dans le secteur privé. Donc comme il y aura croissance alors le secteur privé va embaucher. Si j’étais patron d’une entreprise je ferais tout ce qui est possible pour embaucher le moins possible et si j’étais employé je serais tenté de « travailler plus pour gagner plus » car c’est la course. Mais alors et les accidents de parcours ? Quand la Chine tousse c’est un tremblement de terre chez nous, le pétrole peut augmenter à fond, quand il y a un scandale financier type 2008 aux USA on en a pour 5 ans de marasme. Pas de plan B. 1929.

  20. Jacques A.

    Les journalistes sont bien préparés aux échanges avec Jean-Luc Mélenchon. Ils ne font rien pour éviter ça d’ailleurs. A croire que tout le monde s’y retrouve dans ce jeu là. C’est ainsi, notre candidat impose sa manière de communiquer n’en déplaise aux culs pincés ou aux faux outrés. Mais alors quand l’interlocuteur ne s’y attend pas, on est dans le merveilleux.
    Cohn Bendit, l’habitué des joutes oratoires, qui est giflé en direct par notre candidat : un régal. Il doit y avoir une bonne poignée de raisons à l’origine de l’uppercut instantané administré par Jean-Luc Mélenchon à celui qui, d’un tutoiement, allait le prier de (re)gagner la primaire de gauche. Boum ! Cette fin de non-recevoir (ni de leçon ni de conseil) a été si immédiate qu’elle en fut sublime. C’est ainsi que Daniel, blessé, lança un cri de douleur « Va te faire voir. Va tutoyer Castro ». La foudre l’avait totalement paralysée.

    1. jnsp

      Je pense, malheureusement, que votre analyse est complètement fausse pour ce qui concerne DCB. Dans sa manière de répondre Jean-Luc a eu l’air arrogant et méprisant. C’est une erreur grave. Il aurait pu signifier la même chose d’une autre façon. D’autant plus que j’ai le souvenir de Jean-Luc souhaitant une alliance avec le même DCB. Comment expliquer que Jean-Luc tombe toujours dans le même piège ?

    2. Happifiou

      @jnsp
      Je n’ai pas le même souvenir que vous ! Cela fait bien longtemps que Cohn-Bendit allume Jean-Luc Mélenchon à chaque occasion, avec la mauvaise foi qui le caractérise, notamment sur son activité au Parlement européen. Il n’a jamais été question d’alliance avec ce pitre qui n’a jamais représenté autre chose que lui-même.
      Par ailleurs, qui est Cohn-Bendit aujourd’hui ? Un journaliste, et rien d’autre. Il a renoncé depuis 2014 à tout mandat électif, et à toute activité au sein d’un parti. Et c’est bien à ce titre qu’il était invité l’autre soir : les journaliste sur les canapés, les politiques à la table d’interview. Il aurait donc du mettre dans ses propos la distance qui s’impose aux journalistes lorsqu’ils s’adressent à un candidat à l’élection présidentielle.
      Jean-Luc Mélenchon a eu tout à fait raison de le remettre à sa place, son tutoiement étant, en l’espèce, une supercherie destinée à établir un parallèle entre eux deux. Et le fait qu’ils se soient tutoyés par le passé ne change rien à l’affaire : les faits parlent d’eux même, Jean-Luc Mélenchon est candidat à l’élection présidentielle, Cohn-Bendit est un journaliste, et un guignol. Il lui reste à apprendre la politesse.

    3. jnsp

      @Happifiou
      Je me souviens par exemple d’une proposition d’alliance pour les régionales en 2009.
      Mais ce n’est pas le problème essentiel. Evidemment le tutoiement est une stratégie employée par DCB dans le but de simuler une proximité et une connivence. Evidemment il faut les rejeter mais pas de cette façon là.
      Je me souviens de Fabius essayant d’en imposer à Chirac (après avoir été traité de roquet) par un « Vous parlez au premier ministre de la France« . Ça a été un échec et cette condescendance affichée lui a collé à la peau pendant longtemps. Les gens sont allergiques à ces figures imposées du respect, à mon avis. Vous trouvez donc cette réplique sublime sans vous rendre compte que Jean-Luc est tombé dans le piège qui va permettre encore une fois de le caricaturer. Malheureusement.

    4. JP77

      Jean-Luc Mélenchon a bien fait. Selon moi. En tous cas, cela m’a fait plaisir de voir DCB en rage. Ce possible allié d’hier est devenu un adversaire sans aucune retenu sur les radios où il se vautre. Le tutoiement va de soi entre ami, camarade. Ce n’est pas le cas avec… Évitons les adjectifs. De plus pour poser une question, faire une suggestion à laquelle Jean-Luc Mélenchon a déjà répondu, réponse qui mériterait des compliments pour son honnêteté, c’est encore une perte de temps. Le « journaliste » aurait pu le faire remarquer à son « collègue ».

    5. naif

      J’ai beau re-écouter et re-écouter le passage avec Cohn Bendit je n’entend pas JL Mélenchon lui demander de le vouvoyer. Il a demandé à être appelé par son nom, c’est une grosse nuance, non ? Ce lundi matin, 5 décembre, le pitre de service dans tous les médias, après avoir enlevé son rond de serviette de son bavoir a remis le couvert avec la complicité de Cohen sur France inter. Puis il a copieusement fustigé S. Royale sur sa déclaration au sujet de Cuba et bien entendu il a presque fait passé pour une folie hors norme l’hommage rendu par JL Mélenchon à F.Castro au pied de la statue de Bolivar, il a traité ce moment de « castritude incroyable » et à fait de la pub pour que les auditeurs aillent consulter la vidéo sur YouTube. Et pendant ce temps Hollande est en Arabie Saoudite !

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