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192 commentaires


  1. Alain verce

    Bonjour.
    Il faut absolument que Jean-Luc continue l’effort qu’il semble faire d’être moins agressif. Sur les vidéos, il est parfait, calme, posé, et je pense que cela plait et casse cette image que les médias continuent d’insinuer. Je l’ai déjà demandé, cela ne semble pas avoir plu, mais qu’il essaie d’arrêter de dire « vous comprenez, les gens ? » qui me hérisse à chaque fois car la connotation « gens » renvoie à une époque seigneuriale et de possession.
    Je vois beaucoup de développement et de commentaires sur le nucléaire. Je ne suis pas contre qu’on essaie d’en sortir, mais attention, ce n’est pas la priorité des électeurs et je pense qu’il faudrait, non pas abandonner cette idée, mais ne pas la mettre à un tel niveau.
    Question pratique maintenant. Je me suis inscrit sur jlm2017 mais impossible de trouver un groupe de contact. On a bien des points sur une carte mais aucune adresse. Bon, j’irais au marché demain matin et je verrais si je trouve quelqu’un et le bouquin. Une dernière chose: je finis par m’y perdre dans toutes les publications internet. Bon courage chers camarades et méfiance, je ne serais pas étonné que le fourbe Hollande nous annonce sa candidature au dernier moment pour sauver la gauche !

    1. MP Langeais 37

      Petit moyen mnémotechnique pour dérouler le programme « L’Avenir en commun ». Il répond à 3 urgences : démocratique, climatique et sociale. A partir de ces trois éléments il est facile d’en dérouler l’argumentaire du programme. Il ne s’agit pas tant de priorités à énoncer que d’une articulation (dialectique?), sachant que tout se tient. Le démantèlement du nucléaire n’a de sens (principe de précaution) que si nous développons les énergies renouvelables pour remplacer les énergies d’origine fossile. Un principe, la règle Verte (on ne prend pas plus à notre unique écosystème plus qu’il ne peut reconstituer), à inscrire dans la nouvelle constitution. Dressez les constats pour chacune de ces 3 urgences et mettez en vis à vis les mesures du programme (qui ne tombent pas des nues !). Il ne dépend que de vous de créer votre groupe d’appui, de commander du matériel et de le distribuer. Vous trouverez des alter-ego sans problème à la rencontre des « gens ». Bon courage.

    2. Demangeon Michel

      Sur le site jlm2017.fr, la carte de France permet en zoom de trouver les groupes d’appui au maximum du zoom et avec un clic sur l’icône vous aurez le nom du groupe d’appui et avec un clic sur ce nom vous allez pouvoir ouvrir le groupe d’appui et avoir les coordonnées de la personne initiatrice du groupe.
      Amitiés insoumises

  2. catherine dumas

    Les Indiens viennent de gagner la bataille pour protéger leurs cours d’eau, il y a donc un espoir pour que notre écologie à nous aussi avance. Aux Etats-Unis ils ne sont pas hélas en grand nombre, massacrés en grand nombre, mais ils résistent, comme quoi il faut tenir bon pour faire avancer ses combats. Courage nous verrons bientôt notre France devenir plus écolo.

  3. Régine

    Je ne comprends pas ce qui est gênant dans l’expression « les gens ». Pour essayer de comprendre j’ai ouvert trois dictionnaires. La définition de ce mot : « personnes en nombre indéterminé ». Ce mot se décline de multiple façons : braves gens, gens d’ici, de là-bas, pauvres gens, jeunes-gens, gens d’armes, gens de robe, gens de mer… une multitude de gens. Je me trompe peut-être, mais dans l’expression utilisée par Jean-Luc, je ne vois qu’une référence au plus grand nombre. Une seconde définition du dictionnaire précise : groupes de familles dont les chefs descendaient d’un ancêtre commun. Doit-on voir dans l’expression de Jean-Luc une volonté de soumettre ses auditeurs, ses lecteurs, comme le maître exerce son pouvoir sur ses « gens de maison », ses domestiques ? Je ne le crois pas.

    1. P. Pernet

      Effectivement Jean-Luc Mélenchon interpelle « les gens » et non pas « mes gens »: là est toute la différence entre la possession péjorative de l’époque seigneuriale et la complicité de « clin d’œil » utilisée lors des réunions publiques…

  4. Gilles Tavernier

    Bonjour à tous,
    En réponse à une remarque sur la façon qu’a Jean-Luc Mélenchon à s’adresser « aux gens », je la perçois au contraire amicalement. Elle est utilisée de façon générale, énoncée respectueusement comme par exemple « vous n’êtes pas raisonnables, les gens« . Comme quoi, la perception des paroles. Ce qui me gène plus dans le discours et qui est assez récurrent, c’est le « je vous l’avais bien dit » ou le « je l’avais dénoncé« . Même si j’adhère presque pleinement au programme « l’Avenir en commun » et même si Jean-Luc Mélenchon est assez lucide sur les conséquences des différentes décisions politiques / économiques prises à diiférents niveaux, je trouve que le fait de dire « je vous l’avais.. » dessert pas mal le reste du discours développé derrière. Cela ne m’empêchera pas de diffuser et tracter. Bonne campagne à tous.

    1. thersite69

      Je trouve au contraire très bien de s’adresser aux « gens » ! Le mot remonte à plus loin que la féodalité : les grecs pour parler du peuple avaient deux termes : le genos définissait une réalité culturelle, comme aujourd’hui celles des professions, des classes sociales différentes, des groupes sociaux divers ( cf. « les gens du spectacle »), par opposition à l’ethnos qui désignait des différences de race et tout ce que nous référons à l’ethnie , comme le fait l’extrême droite. Si Jean-Luc Mélenchon dit « écoutez-moi, les gens ! » c’est qu’il s’adresse à la multitude, à des opinions publiques divergentes , qui devront décider de construire une volonté populaire d’avenir , sans rapport avec des liens ethniques antérieurs ( être né dans une autre famille culturelle, venue d’ailleurs).

  5. Thoreau

    […] Dans le monde de demain, les gens seront donc environnés d’automates et de robots, et payés à ne rien faire, totalement dépendants de mégastructures industriels et bureaucratiques et aliénant ainsi totalement leur autonomie. Selon moi il n’y a pas de fatalité à être environnés de robots, de machines en tous genres. Les avancées technologiques devraient faire l’objet de débats. Dans quel monde voulons-nous vivre demain ? Un monde où la nature et l’humain ont encore une place, ou un monde virtuel, artificiel et totalement mécanisé, régi par une monstrueuse bureaucratie numérique ?

    1. thersite69

      C’est ce que je vois se dessiner comme possible si, inattentif à cette question, sans débat de fond, on utilise les outils informatiques pour poser sa candidature aux élections ou un tirage au sort. Si on pensait réaliser l’Avenir en commun sans prendre en compte l’humain, d’abord. Ni la complexité de l’histoire humaine, comme des milieux naturels, et des liens sensibles et charnels entre des gens, dans un monde qui n’est pas celui, virtuel, d’une prétendue ou prétentieuse « réalité augmentée » où tout serait désincarné. Etre insoumis c’est aussi résister au risque de construire un tel monde de la bureaucratie numérique !

  6. BROSSE

    Le premier tour de la présidentielle se jouera sur les questions internationales, c’est à dire sur des prises de positions nettes sur la rupture avec l’Union européenne et la sale guerre d’ingérence par procuration menée en Syrie. La diabolisation de Bachar el-Assad et de Poutine repose sur une gigantesque entreprise de désinformation occidentale, dont Fidel Castro avait déjà fait les frais. Il faut parler clair notamment face à l’extrême gauche (Ensemble, NPA…) et aux écologistes avec leurs complaisances pour l’Armée Syrienne Libre et les jihadistes qui (à l’exception de Daesh) prennent ces criminels pour des révolutionnaires. Même Macron a compris que Bachar et Poutine sont des interlocuteurs incontournables et que sur ces questions il faudra être à la hauteur de Fillon et de Le Pen au lieu de se taire pour ne pas gêner quelques poignées de crétins. Mais notre candidat répète ses thèmes hexagonaux et ses mantras maritimes sans se mouiller sur les enjeux géopolitiques et géo-stratégiques. Il se trompe lourdement.

    1. ambulant

      Je ne pense pas que les questions internationales (à part l’Europe !) soient au cœur des questions que se posent les Français, ce qu’on peut certes regretter. Et à ce sujet, je ne peux que déplorer ce qui semble être la position de Jean-Luc Mélenchon, qui, dans le but de s’opposer à l’atlantisme de beaucoup, observe avec trop d’indulgence la Russie. Car il existe une marge, entre vouloir rééquilibrer les rapports de force mondiaux (USA, Russie, Europe, Israël etc), et en finir par soutenir l’action d’El Assad et de Poutine ! Tout comme Trump, Fillon ou Le Pen.
      Tout comme je doute que l’instauration d’une VIème soit bien comprise par les citoyens comme une urgence. Certes, il faut que ce soit fait, car on ne peut continuer avec se système « démonarchique » présidentialiste, mais Jean-Luc Mélenchon serait plus inspiré de mettre en avant, de manière permanente, presque entêtée (un compliment), la réduction du temps de travail. Car à part Hamon (32h), personne n’en parle, alors qu’il s’agit du pivot économique central autour de laquelle tout pourra se reconstruire : le plein emploi, un meilleur partage des revenus (les salariés retrouvant leur marge de négociation, y compris les smic+), donc moins d’inégalités, moins de tensions dans les quartiers dits « sensibles » etc.
      Et dans le cas (certes très improbable !) où Jean-Luc Mélenchon ne serait pas président (snif), ce thème continuerait à être asséné en permanence, afin que tous finissent par l’aborder, qu’il devienne un sujet de discussion national.

  7. oberon

    Je suis fier d’être insoumis et je remercie Jean Luc Mélenchon de m’en donner l’occasion. Des socialistes que je côtoie sont paumés, comme les Français peuvent être désabusés du politique.
    Hamon assure des passerelles avec Jean-Luc Mélenchon. C’est courageux de sa part, qu’il aille au bout de sa cohérence : le salut n’est plus au sein du PS. Le vote utile, au delà de la gauche c’est La France Insoumise. Aidons Hamon a nous rejoindre, beaucoup de socialistes le suivront. Nous avons besoin de toutes les forces disponibles pour porter L’Avenir en commun.

  8. morfin

    Jean-Luc, je n’ai pas de compte « Facebook » ou « Twitter » pour faire un commentaire, je boycotte ce type de compte, comme les portables d’ailleurs et Iphones, mais je voulais juste vous dire que suite à l’acharnement de Marine Le Pen pour avoir été traitée de « délinquante », cela risque en effet de mettre les avocats de notre coté, et cette dame là ne mérite même pas de porter cette caractéristique (je veux dire délinquante) car elle n’en est pas vraiment capable en fait, elle se contente de faire agir les autres, et jouer la « grande gueule ». Les procédures paranoîaques de ce courant de pensée contre révolutionnaire et antirépublicain sont bien connues et ne doivent pas vous intimider. Une connaisseuse du milieu.

  9. Greg95

    Comme Alain, j’avoue que j’ai le poil qui se hérisse lorsque j’entends Jean-Luc prononcer les expressions « vous comprenez les gens ? » ou « écoutez les gens ». Je trouve que ça donne l’impression de quelqu’un de hautain, un peu donneur de leçons à une foule légèrement abrutie. C’est mon impression. J’imagine donc que d’autres l’ont également.
    N’étant pas un spécialiste de la communication, je me permets malgré tout une petite suggestion. Le terme « camarades » étant très beau mais très chargé aussi, je propose d’essayer avec le mot « amis ». Par exemple « écoutez les amis ». Ca casse me semble-t-il le sentiment de verticalité que donne le terme « les gens ». Voila, c’est juste ma petite pierre qui j’espère fera avancer le schmilblick.

    1. BAnaïs

      Hé, « les gens » c’est nous, c’est le peuple ! Nous, « les gens » contre eux, les oligarques et autres professionnels de l’individualisme politique, social et économique. Je m’offusque bien plus d’un « casse toi pôv’ con » ou des « sans-dents », leur mépris est immense. Nous ne sommes pas ces personnes, qui ne représentent qu’elles-mêmes et leurs castes de privilégiés, et notre force c’est bien nous « Les gens » !
      Fraternellement

    2. Gilles

      Tout à fait d’accord. Moi je ne sais dire pourquoi mais « les gens » ça me met un peu mal à l’aise. Cela me renvoie à ma condition de moins que rien. C’est juste une émotion que je ressens. Je préfèrerais largement « mes amis » qui m’inclut dans la fraternité de France insoumise.

    3. Nadine Prévost

      Je partage complètement. Et l’expression « ami.e.s » me renvoie à une inclusion contrairement au terme « les gens ». Ami.e.s fleure bon aussi avec « fraternité » une valeur essentielle d’un mouvement qui se veut rassembleur des gauches. Même si le débat d’idée est forcément rude. Et là j’ai envie de rejoindre.

    4. Hervé

      Il est vrai que je l’avais souligné, ici même, il y a trois semaines. C’est aussi mon impression. L’expression délivre un soupçon à la fois de sympathie et un soupçon de condescendance. Mais je ne suis pas spécialiste de la communication. Peut-être après tout que ce signifiant  » les gens  » plaît-il à d’autres, en tant qu’expression de proximité respectueuse et de distance affectueuse. Cela me choque un peu, oui, mais je peux me tromper.

    5. Franck

      Personnellement cela ne me dérange pas, je plutôt l’expression tendre, et puis c’est le seul à s’exprimer comme ça. La singularité de son discours fait la différence dans ce paysage politique désespérément plat.

  10. mercourt

    Comme quoi un mot entraîne une polémique, je pense que nous ne devons pas nous attarder là dessus, personnellement cela ne me choque pas, je suis plus exaspéré, quand M. Hollande vient nous faire un discours où il nous affirme que tout va bien, il assène ce genre de mantra pour se persuader lui-même. Là j’ai le sentiment d’être pris pour un imbécile, un enfant devant lequel on agite un hochet ! Je préfèrerais un discours viril où on nous dirait simplement les choses, même difficiles à entendre. Cela est révélateur de la psychologie de ces « gens » manipulateurs, menteurs et désireux de se faire aimer.
    Le discours de Jean-Luc Mélenchon est moins, sinon pas du tout, dissimulateur. On perçoit nettement sa personnalité derrière les mots, elle me convient et je crois au grand projet des insoumis, et si nous y croyons nous devons y mettre toute nôtre énergie, et ne pas perdre de temps.

  11. Invisible

    Pour moi, « les gens », c’est « tout le monde », tous les gens, qu’ils soient de notre bord ou pas, nos amis ou pas. Ce sont les gens ordinaires. Jean-Luc les prend à témoin et leur explique une situation concrète généralement et en appelle à leur jugement sur ce sujet. Les gens, c’est hors parti, hors camarades. Voilà pour faire avancer le schmilblick ! Peut-être que Jean-Luc nous dira un jour ce qu’il entend par là. Et cela n’a rien à voir avec le seigneur qui parlait de « ses » gens !

    1. claude Panossian

      Et pourquoi pas citoyen ? Le mot république dont nous nous gargarisons n’est-il pas romain ?

  12. Philippe123

    Ben justement moi j’aime bien quand il dit « vous comprenez, les gens ? ». Je connais plein de personnes qui ressentent qu’il se passe quelque chose de vivant lorsqu’on voit Mélenchon sur un plateau. Tout à coup on s’intéresse car très souvent on a à faire à des comptables genre Langlet (qui je pense devrait songer à exercer ses talents en Allemagne) et tant d’autres. Un comptable ne fait que constater une situation à postériori, bien sur ils font aussi des prévisions. Or comment cela se fait qu’en 2008 personne n’a vu arriver la crise ? Enfin c’est la version officielle car une personne sérieuse va fouiller dans tous les recoins pour vérifier que ce qui est écrit, comptabilisé repose sur la réalité.
    J’écoutais il y a peu une émission sur l’affaire Madoff sur France Inter. Le journaliste posait une question sur les subprimes à savoir qui connaissait le contenu réel de ces produits financiers. La réponse du spécialiste a dit « quand déjà il y a une fiche descriptive de 2 pages sur un produit financier on la parcours, or là il s’agissait de descriptif de 200 pages donc vous imaginez ?! ». On est fichu de poser Philae sur une comète et on est pas capable de se taper un rapport de 200 pages ? Enfin le journaliste a demandé « est-ce qu’une nouvelle crise financière peut arriver ?La réponse a été « c’est sûr il y a encore des bulles spéculatives qui vont éclater ». Ce qui veut dire que la fameuse reprise qui est sensée être le remède à tout, elle est compromise.

  13. de CROP Christian

    Nous posons la même question au PC, NPA, les Verts (les vrais). Quelle schizophrénie frappe la gauche (la vraie) ? Pourquoi cette bataille d’égos, cette difficulté à désigner un candidat unique alors que tous les tenants de la 6ème république sont d’accord pour ne donner qu’un rôle secondaire (inauguration des chrysanthèmes et garantie de la future constitution) au futur président ? C’est incompréhensible et pendant ce temps nous souffrons.
    J’ai une proposition : rassemblons-nous à gauche (la vraie), quelque soient nos différences et tirons au sort un candidat (mandataire, porte-parole, désignons le comme nous voulons), aux présidentielles. Cela n’a strictement aucune importance puisque le soir des élections, il dissoudra les chambres et convoquera une Assemblée constituante pour écrire notre nouvelle Constitution. Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser les droites et extrêmes de décider de notre avenir. ça urge !

    1. Ascalon

      « Cela n’a strictement aucune importance… »
      J’ai bien peur que cela ait quand même une petite importance ! A moins que 22 300 001 Français pensent exactement comme vous ! Ce qui ne me semble pas être le cas.
      On a déjà toute les peines du monde à placer au second tour un candidat connu, populaire et charismatique, et vous pensez qu’un(e) quidam (quaedam) inconnu(e), sorti du chapeau aurait la moindre chance de rassembler plus que les voix de son entourage immédiat ? Vous me faites marrer avec votre tirage au sort. Je veux bien faire semblant de croire que globalement le peuple de gauche est instruit, humaniste et engagé (je n’en pense pas un mot, mais sinon il n’y a plus rien à quoi se raccrocher, alors j’ai la foi !) mais le tirage au sort pourrait bien désigner un(e) blaireau (blairelle) inculte et sectaire comme il y en a tant qui s’expriment sur ce fil de commentaires.
      N’oubliez jamais une chose, vous pouvez décider tout ce que vous voulez au niveau du processus de désignation de votre candidat(e), mais in fine, ce sont les électeurs qui choisissent.

    2. Happifiou

      « …le soir des élections, il dissoudra les chambres et convoquera une Assemblée constituante »
      C’est peu probable. D’abord, parce que le président élu devra attendre son investiture, qui n’intervient en général qu’une quinzaine de jours après le second tour et qu’en tout état de cause, le président sortant est en droit d’exercer jusqu’à la fin de son mandat, qui pour F Hollande s’achève le 14 mai 2017, soit une semaine après le second tour.
      Ensuite, parce qu’aux termes de la constitution de la Vème République, le président ne peut dissoudre que l’Assemblée nationale, pas le Sénat. Assemblée nationale qui sera d’ailleurs dissoute de facto à ce moment puisque aucune session parlementaire ne peut être tenue entre l’élection présidentielle et l’élection législative.
      Enfin, parce que même s’il peut effectivement convoquer quelque chose qu’il appellera « Assemblée constituante », celle-ci ne pourra produire qu’une « proposition » de nouvelle constitution qui devra être soumise à un référendum en vue de son adoption. Et on peut raisonnablement penser que la convocation et les travaux de cette nouvelle assemblée prendront plusieurs mois.
      Donc, au soir de son élection, le président élu attendra sagement son investiture, puis l’élection législative, et devra enfin nommer un gouvernement pour les quelques mois qui précèderont le référendum sur la nouvelle constitution. D’où l’intérêt de ne pas élire une chèvre en se disant que « Cela n’a strictement aucune importance…»

    3. Sylvain COSTET

      Oui, très grande importance au contraire puisqu’il s’agira de mettre en application le programme de la France insoumise. Il n’a jamais été question de dissoudre quoi que ce soit après les élections de 2017 mais d’engager une démarche parallèle de refondation démocratique. Le processus d’élection de la Constituante ne pourra pas commencer avant septembre et son travail prendra forcément des mois au terme desquels il faudra organiser un référendum pour valider (ou pas) la nouvelle constitution. Pendant tout ce temps (au moins un an) ce sera toujours la constitution de la 5ème qui s’appliquera et le président et l’assemblée élus au printemps 2017 qui gouverneront. Il est donc de la plus haute importance de ne pas élire n’importe qui sur n’importe quel programme.

    4. Patrick Dumazert

      Exactemente, comme le dit @Sylvain Costet, il s’agit de processus parallèles. Il faudra refonder la République et cela prendra des mois, minimum une année, pour faire une nouvelle constitution, et en attendant, il faudra gouverner !

  14. JCV

    A propos de l’écologie en général et de la mer en particulier. Dans votre revue de la semaine vous évoquez la pollution de la mer et affirmez que lutter contre cette pollution créera de l’emploi. Cette analyse pourrait prêter à confusion. En effet lutter contre la pollution ne créer de l’activité dans une économie capitaliste que si cela permet d’exploiter à court terme de nouvelles ressources ou bien si c’est un service que l’on vend à un pays tiers. Sinon même si c’est éminemment utile cela représente un coût net pour la société et n’est pas porteur de croissance ou du moins pas plus que de verser une allocation chômage. Il faudrait donc d’un point de vue strictement économique prouver qu’éviter l’extension des zones mortes favorise l’exploitation des ressources maritimes et les chiffrer. Sinon on est dans l’ordre de l’intérêt général mais pas de la sphère dite productive.

  15. PIETRON

    Ce qui intéresse la grande majorité, c’est en effet le versant social d’un programme. Mitterrand s’est fait élire avec la retraite à 60 ans (par exemple) incluse dans les 101 propositions du programme commun de la gauche de l’époque (dont la plupart émanait du PCF). Hollande idem, contre la finance, sous-entendu des avancées sociales (on sait ce qu’il en est advenu rapidement). Mais au sein d’une Europe capitaliste et de ses traités, il est important de conjuguer ces 2 versants essentiels. Les avancées sociales dans une Europe capitaliste cadenassée par des traités antisociaux, sont impossibles. L’un ne vas pas sans l’autre donc. Là est l’angle d’attaque premier.
    Quant à l’écologie, cette nouvelle et légitime préoccupation, celles et ceux qui s’en sont emparé initialement (EELV par ex.) ont tellement fait passer leur intérêt individuel en premier (les Duflot, Placé, de Rugy, etc.) que les travailleurs s’en tiennent à l’écart. C’est donc le « productivisme » qui peut attirer l’attention de ces derniers car l’exploitation des forces de travail y est fortement imbriquée (avec les conséquences écologiques). Europe, productivisme, déclin social (le capitalisme qui les incarne finalement), sont des priorités « révolutionnaires » pour les travailleurs, chômeurs, et retraités.

  16. pichenette

    Une vidéo de Jacques Généreux présentant son dernier livre « la déconnomie », jouissif bien en accord avec tout ce que nous ressentons quant aux choix économiques pris par les « experts » et répétés en injonctions, injectant un venin dans les veines des sociétés. Bravo, bravo et merci. Idée de cadeau.
    La candidature à la présidentielle n’est pas une affaire d’égo en ce qui concerne la France insoumise, c’est un programme, une charte et c’est JL Mélenchon qui a eu le courage de lancer cette insoumission nécessaire et créatrice sans attendre les atermoiements pénalisant comme cela s’est produit aux dernières législatives et autres élections. Et il serait indispensable pour bien parler des mêmes choses de rédiger ce qu’est « la gauche », quelles sont les valeurs qui la constituent à cet instant « t », valeurs non négociables. Les enjeux actuels sont énormes, les défis à relever nécessitent des convictions portées par des personnes engagées pour les biens communs, les écosystèmes, dans le souci de protéger les peuples si vulnérables face à la puissance des lobbies, multinationales marchandisant tout.

  17. Ariza Joel

    Moi j’aime bien les « gens » car je me sens intégré dans ce mot. Oui, les gens du peuple ceux qui souffrent et travaillent ceux qui peuvent devenir une force.
    Sur l’Europe, je considère que les 70 ans de paix que l’on vient de connaitre c’est grâce à l’Europe, alors il faut tout faire pour y rester. Pas la guerre pas la guerre, pas la guerre ! L’horreur d’Alep. Alors, il faut retravailler sur l’avenir en commun avec l’Europe.

  18. PF

    Le dixième canapé était moins dense que les précédents. Les gens c’est d’abord des jeunes, des femmes, des retraités, des migrants, des salariés, des chômeurs, qui veulent entendre ce qui les concerne dans le programme et ce qui peut les rassembler.
    Sera-t-il possible de parler du droit de vote des immigrés, qui fut le premier abandon du programme commun de la gauche en décembre 1981, lourd dé conséquences ?

  19. Franz Michils

    A droite les candidatures sont peu éparpillées et Fillion (la droite pure et dure) pourra compter sur les voix de presque l’ensemble de cette famille. Pour le FN c’est encore plus net, pépé Le Pen est définitivement fini et Marine Le Pen peut compter sur tous les supporters d’extrême-droite.
    Macron, le jeune loup aux dent longes participera pour faire sa pub, mais vise l’élection de 2022. Il est encore jeune et peut attendre son heure. Les primaires PS, dites primaires de la gauche, font sortir les candidats ambitieux du bois. Le vainqueur représentera un PS qui compte à peine 42.000 membres à jour de cotisation. Seule une union de la gauuche et un front commun pourraient laisser à la gauche une chance d’arriver au second tour. Pour cela il faudrait que tous les partis de gauche reconnaissent que JL Mélenchon est le seul candidat capable de réaliser cette union et qu’ils se rangent sous sa bannière. C’est, évidemment, peu probable.
    Tant pis, nous aurons un président de droite ou d’extrême-droite pour les 5 années à venir.

  20. yamar

    Dans sa dixième vidéo hebdomadaire Jean-Luc Mélenchon parle du 18 mars 2017, puis des 400 trous vides dans la mer. Le 18 mars 2017 sera un anniversaire, celui de la première marée noire qui aura jour pour jour 50 ans !
    « Le 18 mars 1967, le pétrolier Torrey Canyon s’échoue dans la Manche et déverse son pétrole sur les côtes bretonnes. Cette première « marée noire » donne le coup d’envoi des mouvements écologiques dans les pays industrialisés. Mais, dans un premier temps, les critiques portent uniquement sur les méfaits de la pollution industrielle et les dangers d’une croissance effrénée. On s’inquiète de la pollution des océans, de la disparition des oiseaux du fait des pesticides et des forêts du fait des « pluies acides »… Il n’est pas encore question d’effet de serre et de réchauffement climatique. Cette prise de conscience n’interviendra que vingt ans plus tard mais sera immédiatement relayée par les partis écologistes nés de l’échouage du pétrolier… » (extrait de herodote.net)
    Pour une tout autre raison, comme le signale Jean-Luc, la SNCF a retenu cette date.

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