Au moment où je clos ces lignes, ma valise est faite. Je pars pour les Antilles françaises faire campagne en Martinique et en Guadeloupe. J’avoue que je redoute le choc physique après un trimestre pareil d’activité aussi intense. Le décalage horaire, le nombre des réunions et des rencontres me promettent une rude secousse. Mais comment faire autrement ? Certes je connais l’histoire et les lieux de bien des façons et depuis déjà bon temps. Et tout autant l’ensemble de la zone pour ce qui est des rivages des caraïbes. Je ne viens pas « découvrir ». Et je ne ressens aucun frisson d’exotisme. Mais je veux que l’on sache sur place qu’un grand changement est proposé avec le programme « l’Avenir en commun ». Un retournement de méthode. Les autres, du FN aux diverses variétés de libéraux, voient les îles comme des hubs de transit pour les marchandises européennes. Je crois qu’elles peuvent être les vitrines du modèle de développement endogène que notre programme propose à tout le pays. Dit autrement prouver par les îles aux départements de métropole qu’ils peuvent en finir eux-aussi avec le système des métropoles qui les anémient !
Mon programme : la relocalisation agraire et l’excellence dans l’économie de la mer. Avec insertion dans les systèmes régionaux comme l’Alba. Nous avons un document de travail à ce sujet. Il est mis en ligne et s’ouvre aux contributions des intervenants locaux. Je vais sur place pour que cette démarche soit ouverte en concret et présence personnelle. Ce processus est planifié de longue main. Nous avons commencé avec la préparation du document de travail il y a cinq mois aux côtés notamment de Younous Omarjee député européen des Outre-Mer. Le séjour à la Réunion de Charlotte Girard (qui est originaire de cette île), coordinatrice du programme « l’Avenir en Commun », en a été une étape. Puis il y a eu les premières rédactions et la synthèse actuelle. À présent, je vais lancer la démarche moi-même aux Antilles. Je ferai le bilan général sans doute quand je me rendrai à mon tour à la Réunion l’an prochain.
Tous derrière Cazeneuve. Les soutiens de Macron, de Montebourg et de Hamon à l’assemblée nationale se sont bousculés en rangs serrés à ses côtés ! J’avoue que je ne comprends pas. C’est pourtant le résultat du vote de confiance ce mardi 13 décembre à l’Assemblée nationale. Le résultat est sans appel au sein du groupe PS : tous les députés ont voté pour la confiance. Sauf une abstention à remarquer, celle de Barbara Romagnan ! Sans doute a-t-elle eu à l’esprit la voix de Rémy Fraisse et d’Adama Traoré. Ou les cris des copains réprimés dans les manifestations contre la loi El Khomri. Comment comprendre que les frondeurs et les macronistes donnent leur confiance à quelqu’un qui annonce vouloir appliquer cinq mois de plus la politique définie par Valls alors même qu’ils font de sa critique l’axe de leur campagne interne des primaires. J’y vois un effet Peillon : le retour à un soutien au bilan du quinquennat saupoudré de critiques de bon aloi (personne n’est parfait n’est-ce pas ?). Les concurrents ont vu l’habile philosophe occuper un espace légitimiste dont ils pensaient qu’il n’existait plus. Mais il se trouve que Peillon a été très favorablement reçu par les légitimistes du PS. Ceux-là assument le bilan sans vouloir se donner à Valls qu’ils considèrent comme le responsable des plus gros dégâts du quinquennat. Ils n’ont pas fini de tergiverser. Car ils n’ont rien vu. La remontée dans les sondages du président culbuto, l’affectation suave du premier ministre à l’unanimité, vont bientôt faire merveille. Dans ces rangs génétiquement pusillanimes c’est évidemment autant de nouvelles sidérantes. .
Soit, il n’y a plus de frondeurs. Et à l’autre bout du groupe PS ? Tous les députés qui soutiennent Emmanuel Macron ont soutenu de même le nouveau gouvernement. Richard Ferrand, Stéphane Travert, Corinne Erhel, Arnaud Leroy, Christophe Castaner…, tous sont donc « en marche » avec Hollande et Cazeneuve pour finir le quinquennat !
Pourtant au risque de gâcher l’ambiance, rappelons que Bernard Cazeneuve est un symbole de bien des renoncements majeur de ce quinquennat. Bien sûr, son devoir de ministre de l’Intérieur dans le contexte des attentats le protège de toute polémique même loyale. Il a pourtant été de tous les mauvais coups de Hollande depuis 2012 et même avant ! C’est même lui que Hollande a utilisé chaque fois qu’il y avait une basse besogne à faire. En 2011, c’est déjà lui qui sabotait l’accord PS-EELV à propos de la transition énergétique en défendant la poursuite du combustible nucléaire « Mox ». Les députés EELV n’ont pas eu l’air de s’en souvenir lors du vote de confiance puisqu’ils se sont abstenus.
Sitôt après la victoire de Hollande en 2012, c’est Bernard Cazeneuve qui est nommé ministre des Affaires européennes. Hollande avait promis de renégocier le traité signé par Sarkozy. Cazeneuve reçoit la consigne ne rien renégocier et de faire voter à l’Assemblée tel quel le traité Merkel Sarkozy. Après le départ contraint de Cahuzac, c’est Cazeneuve qui hérite du ministère du budget. Il va se charger de passer par-dessus bord une autre grande promesse de Hollande « mon ennemi c’est la finance ». Fume ! Cazeneuve fit le contraire à chaque occasion. Et notamment en refusant la taxation des transactions financières achat vente réalisées dans une même journée par le trading à haute fréquence, une pratique spéculative pure ! Arnaud Montebourg et Benoît Hamon font campagne en dénonçant les renoncements de François Hollande sur ces sujets mais ils votent la confiance à l’exécutant de ces renoncements ! Non je ne comprends pas. Un vote positif dans ce contexte : quel sens cela a-t-il ? Les élus communistes ont voté contre la confiance. Mais je ne dis pas que les frondeurs pouvaient franchir ce « Rubicon » et qu’ils auraient pu eux aussi voter contre. Quoique la façon avec laquelle Hollande a lâché le PS aurait pu les conduire à penser qu’eux-mêmes pouvaient bien le lâcher à leur tour aussi. Mais au moins s’abstenir pour marquer la limite de cette stupéfiante amnistie.
Et en tant que ministre de l’Intérieur aussi, le bilan de Bernard Cazeneuve est loin d’être aussi glorieux que le prétendent ses admirateurs transis ! C’est sous son autorité qu’est mort Rémi Fraisse à Sivens. Cela n’a aucune conséquence ? C’est sous autorité qu’est mort Adama Traoré lors d’une arrestation. Ça ne compte pas ? Et c’est Bernard Cazeneuve qui a été une nouvelle fois envoyé au charbon par Hollande pour faire réprimer si durement les manifestations contre la loi El Khomri au printemps dernier. C’est enfin lui qui a pesé de tout son poids pour que l’état d’urgence décrété le 13 novembre 2015 soit systématiquement prolongé depuis cette date. Quel symbole de voir que, sitôt nommé Premier ministre, Bernard Cazeneuve a la charge de faire adopter un projet de loi prolongeant l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet prochain, plus de 18 mois après les attentats ! Décidément, il y avait bien des raisons de ne pas voter la confiance au gouvernement Cazeneuve. Mais personne n’y a pensé parmi ceux qui auraient dû le faire. Finalement, peut-être que Cazeneuve devrait se présenter à la primaire pour rassembler tous ceux qui ont gouverné ensemble depuis 2012 ?
La primaire du PS ressemblait déjà à un congrès du PS comme je l’ai dit à TF1 ce jeudi 1er décembre. Si la formule est reprise dans plusieurs médias comme « France2 » et « Le Monde » c’est parce qu’elle fonctionne comme l’énoncé d’une évidence. Mais en fait, le rabougrissement est plus profond. L’affiche en atteste : tous les principaux candidats sont issus du même courant, l’ancien « Nouveau PS » : Hamon, Montebourg, Valls et désormais Peillon ! Ajoutez à cela les étranges manœuvres de Jean-Christophe Cambadélis et on obtient tout ce qui exaspère dans la caricature du PS en congrès ! Car c’était vraiment la touche finale d’exclure de la primaire des candidats qui voulaient y participer tout en faisant mine de supplier ceux qui ne veulent pas y participer de venir mettre leur nom sur l’affiche pour attirer le public !
Dans ces conditions il est évident pour moi que le débat de la présidentielle n’est plus là. Le débat, il est avec M. Fillon et Macron. Pour ou contre la Sécurité sociale ? Pour ou contre les services publics ? Pour ou contre les 35 heures et la durée légale du travail ? Pour ou contre l’uberisation du travail ? Les reniements et les renoncements de Hollande et son équipe ont ouvert la voie au projet de coup d’Etat social de François Fillon. Pour y faire face, il faut ouvrir un autre chemin et choisir un autre candidat que ceux qui ont fait le lit de Fillon et de Le Pen depuis 2012. La primaire PS fonctionne à cette étape comme une diversion.
Pourtant la pression sur moi des milieux socialistes ne se relâche pas. Je comprends la manœuvre destinée à me faire porter le poids de leur élimination au second tour. Mais je sais aussi qu’il y a bien des personnes honnêtes qui voudraient bien que j’y participe. Elles sont dans l’espoir d’une réconciliation générale, comme si tout cela était juste un mauvais rêve, un malentendu et non une divergence de ligne qui court depuis dorénavant depuis 2005 et le vote sur la constitution européenne. Et puis je veux insister sur le devoir de loyauté que contient la participation à toute élection : il faut se soumettre à son résultat. Participer à la primaire serait totalement déloyal de ma part. Comment pourrais-je participer à une primaire en n’étant prêt à accepter le résultat que s’il me convient ? A l’inverse, personne ne peut imaginer que Manuel Valls ou Vincent Peillon soutiendraient ma candidature si je participais à cette primaire et la remportait. Nous sommes en désaccord sur beaucoup trop de points essentiels.
Certes j’ai bien noté le changement de ton à mon égard de nombre des candidats socialistes. Je le reçois positivement. Nul besoin de se taper dessus dans une mêlée confuse. Personne n’y gagne rien. Mais cela n’efface pas le fond du problème. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon se disent en désaccord avec moi sur la question européenne. C’est une question essentielle pour les années qui viennent. Surtout quand on voit le sort réservé à la Grèce en 2015, le Brexit et les renoncements de Hollande sur le sujet. Je veux sortir des traités européens, aucun d’eux n’accepte de discuter de cette option. Montebourg et Hamon en font même le thème principal de divergence quand ils sont interrogés à mon sujet. Peut-être n’est-ce qu’une ruse de langage de leur part. Quand Montebourg dit qu’il refuse de sortir des traités européens mais propose d’en rédiger un nouveau, on se pince pour trouver la différence avec notre méthode « plan A et plan B ». Mais peut-être Montebourg veut-il dire que dans le cas ou lui serait refusé ce nouveau traité il ferait comme Tsipras : il cèderait.
Si je suis prêt ici à accorder le bénéfice du doute, ailleurs les différences sont plus nettes cependant. Aucun des candidats à la primaire n’est d’accord pour proposer une Assemblée constituante qui est le point numéro un de mon programme. Aucun n’est d’accord pour sortir du nucléaire. Aucun ne propose d’augmenter le SMIC. Aucun ne veut rétablir la retraite à 60 ans. Aucun ne propose de créer un droit de préemption pour les salariés en cas de vente de leur entreprise. Aucun ne propose de sortir de l’OTAN. À quoi rimerait alors de « se rassembler » après la primaire derrière le vainqueur quel qu’il soit ? Sur quel programme ? Pour faire quoi ? Ce serait juste une combine politicienne sans convictions. Cela dégouterait et découragerait tous ceux qui me font aujourd’hui confiance justement parce que j’ai tenu bon et que je ne marchande pas le droit de présenter notre programme au pays. Nous sommes en désaccord avec le Parti socialiste, son bilan et son projet.
Je comprends et j’approuve que l’on sache changer d’avis devant les faits plutôt que de se murer dans l’obstination. Mais comment font les candidats à la primaire pour ne pas penser qu’il faut accepter dans la vie des fois de passer son tour compte tenu du changement de pied à opérer. Car entre ce qu’ils ont fait il y a moins de quatre ans et ce qu’ils disent l’écart est immense. Comment peuvent-ils croire que tout le monde va l’oublier ? Ils espèrent que l’abdication de Hollande effacera leurs bilans personnels d’un coup d’ardoise magique ! C’est qu’entre 2012 et 2014 : Valls, Peillon, Hamon, Montebourg étaient tous ministres, et Macron dans la cabine de pilotage ! Tous ministres de Hollande pour ratifier le traité budgétaire européen. Tous ministres de Hollande pour accepter le bouclier anti-missile de l’OTAN en Europe. Tous ministres de Hollande pour décider le crédit d’impôt compétitivité (de 20 milliards d’euros) offert au MEDEF sans aucune contrepartie. Tous ministres de Hollande pour augmenter la TVA le 1er janvier 2014 pour financer ce cadeau au MEDEF. Ils étaient tous ministres de Hollande pour allonger la durée de cotisation pour la retraite de 41,5 à 43 ans. Tous ministres aussi pour faire voter l’ANI, accord national interprofessionnel autorisant les accords de compétitivité dans les entreprises, c’est-à-dire institutionnalisation le chantage à l’emploi. Je ne le dis pas pour autre chose que pour ceci : en conviennent-ils ? Ont-ils fait le bilan ? Regrettent-ils ? Sont-ils conscients de l’erreur terrible que ce fut cette politique ?
Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ont beau jeu maintenant de critiquer la posture de Manuel Valls. Ce n’est pas ce qu’ils disaient en mars 2014. Ils ont fait des pieds et des mains pour éjecter Jean-Marc Ayrault de Matignon et faire nommer Manuel Valls à sa place ! Pourquoi ? Que pensaient-ils obtenir de cette révolution de palais ? Pas un changement de politique économique puisqu’à l’époque, ils ont tous les deux soutenu l’annonce et le principe du « pacte de responsabilité » et ses 21 milliards d’euros de cadeau supplémentaire au MEDEF. C’était contenu dans le discours d’investiture de Valls. L’ardoise totale des 41 milliards d’euros de cadeau annuel a été décidée quand Hamon et Montebourg étaient ministres. Et d’ailleurs Arnaud Montebourg s’en réclame encore régulièrement ! Enfin, faut-il rappeler que ni Benoît Hamon, ni Arnaud Montebourg n’ont appelé à voter la censure avec la droite contre la Loi El Khomri alors qu’ils pouvaient empêcher l’adoption de cette loi scélérate ? Benoît Hamon a signé pour une motion de censure de « gauche » mais n’a pas voté la seule motion de censure finalement déposée. Quelle confiance lui faire pour ne pas avoir la main qui tremble demain ?
Vont-ils répondre à ces questions dans le débat de la primaire ? C’est important qu’ils le fassent. Il y va des regroupements que leur génération devra faire dans un futur peut-être plus proche qu’ils le croient. Mes lignes ne sont donc pas faites pour dénoncer ou stigmatiser mais pour demander une clarification. Le pays a trop payé les « synthèses pourries» et les programmes sans lendemain. Il ne faut pas me proposer « un accord de gouvernement commun » comme le fait Montebourg aujourd’hui avant d’autres j’en suis certain, et croire que cela vaudra certificat de bonnes mœurs. Je le dis en me réjouissant de voir qu’il ait renoncé à dire et à faire dire par son porte-parole qu’on ne pouvait rien faire de moi compte tenu de ma « radicalité » et de mon « isolement ».
Mais il faut d’abord respecter la force immense qui s’est regroupée autour de ma candidature. Cette force est faite de femmes et d’hommes lucides, informés et très exigeants pour toutes ces raisons. Nous ne participerons pas à cette primaire qui est de bout en bout une erreur totale d’évaluation des besoins de ce moment politique. Nous tendons la main à tous ceux qui veulent participer au défi que nous lançons. Nous avons choisi le chemin le plus simple et donc le plus difficile : tenter de convaincre un électorat suffisant pour atteindre le niveau ouvrant le deuxième tour. C’est notre but : amener au deuxième tour de l’élection un programme de transformation profonde de la vie des gens d’ici et le mettre en œuvre appuyés sur une masse de gens conscients et mobilisés. Quant à l’issue d’une primaire de chiens, un grand nombre verra que le vote PS est devenu un vote inutile, il se demandera quel est alors le vote nécessaire. Je sais qu’une partie non négligeable fera le choix du centre, Macron ou Bayrou. Une autre se sentira obligée de partager le naufrage. Mais une bonne part fera le choix de la fidélité à ses principes. Ceux-là voudront être dans l’action et voudront eux aussi forcer le destin. Ils feront le choix du vote nécessaire. Ils sont les cinq ou six points de pourcentage qui peuvent faire la différence. Les socialistes de la base peuvent jouer un rôle décisif. En utilisant notre bulletin de vote.
Le monde va mal. La paix s’effrite de tous côtés. La guerre généralisée voit ses petites graines semées partout. Les choses vont de pire en pire. L’agressivité anti chinoise de Trump a fait franchir des seuils très dangereux à la tension en Asie. Remettre en cause l’unité de la Chine à propos de Taïwan est une incroyable provocation. Il semble bien que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de ce que cela signifie sur place. Si la tension monte, on va vite voir que les Chinois savent se défendre et qu’il ne suffit pas de vociférer devant eux pour les intimider, surtout quand on est une nation de mendiants au bon du trésor comme les USA.
D’un autre côté, sur le front européen, l’action de la CIA pour déstabiliser Trump sous prétexte d’intervention russe dans le processus électoral des USA rappelle le poids inouï des 19 agences de sécurité dans la politique américaine. Pour moi, ce sont elles qui font et défont les présidents dans ce pays. Comme le KGB a repris la main sur la Russie au moment où elle s’effondrait, les agences ont la main sur les USA depuis l’attentat contre les Twin towers. Il en est ainsi de longue date, dira-t-on en pensant à l’assassinat de Kennedy par un supposé « agent russe », (Lee Harvey Oswald) fort malheureusement assassiné lui-même 24 heures plus tard par un mafieux, Jack Ruby. Le niveau de violence des propos anti-russes des leaders républicains et démocrates nord-américains laissent à la fois pantois et surtout font très peur. Ces gens-là ne sauront pas s’arrêter.
Dans la terrible bataille dévastatrice à Alep, on voit le combat jusqu’au dernier djihadiste et au dernier malheureux habitant de l’est que mènent des parrains du coin et leurs grands protecteurs. On voit quels réseaux d’influence se mettent en place aussitôt pour relayer la propagande de guerre quand on voit qui et comment se mobilisent ceux qui me frappent sans relâche sur le thème. Ceux-là restent muets sur les bombardements au Yémen et à Mossoul. Si je les évoque pour ma part c’est seulement pour dire que, contrairement à mes détracteurs, aucun bombardement ne trouve grâce à mes yeux. Tel est notre monde. Beaucoup ne le croient pas. Ils continuent à penser qu’il s’agit d’un événement lointain qu’expliquent les guerres de religion et peut-être même, avec une pointe de racisme, la sauvagerie naturelle de ces populations. Une propagande mortelle interdit tout débat, toute critique, tout point de vue non aligné. Pire : quiconque refuse de s’aligner est assigné à résidence politique chez l’adversaire.
J’en sais quelque chose depuis des mois. Je peux toujours condamner les bombardements et montrer sans relâche depuis le début qu’il s’agit d’une guerre du pétrole et des gazoducs qui n’a pas d’issue sans une coalition universelle ! Nul n’admet, contre les faits eux-mêmes, que ce sont les États-Unis et la France qui ont refusé la formation d’une coalition universelle avec la Russie pour combattre les bandes armées de Daech, Al Nosra et compagnie. Alors chacun est condamné à voir mourir en masse en toute impuissance. Jusqu’à ce que l’orientation choisie puisse changer ! Et ça aussi, c’est un des enjeux centraux de 2017 ! Ne le perdons pas de vue !
La France est désormais menacée de manquer d’électricité cet hiver. Et pas à cause des énergies renouvelables ! Non, si nous connaissons de nouveaux pics de froid, les coupures ne seront pas dues aux caprices des éoliennes ou aux faiblesses des panneaux solaires. Ce sera la faute du nucléaire ! Le retour à la bougie, ce n’est pas si on sort du nucléaire, ce sera si on continue le nucléaire ! Car le nucléaire tourne au fiasco. Le 9 novembre, on a atteint le nombre record de 20 réacteurs nucléaires à l’arrêt en même temps sur les 58 que compte le pays. Rendez-vous compte : un réacteur sur trois ! À ce rythme, le nucléaire va finir par devenir une énergie aussi intermittente que l’éolien ! J’ai lu que l’Autorité de sûreté nucléaire venait d’autoriser le redémarrage de six d’entre eux. Divine surprise avant l’hiver, non ? Et sinon ? Sinon, le journal Les Échos se demandait déjà « Y’aura-t-il de l’électricité à Noël ? » craignant des coupures.
Ainsi fonctionne la 5e économie du monde ? Et l’entreprise chargée de l’approvisionnement dans tout le pays, Réseau Transport Électricité, a même prévu un plan d’urgence pour gérer la pénurie. Il prévoit des mesures drastiques : coupure de courant pour 21 grands sites industriels, baisse de la tension de 5% soit l’équivalent de la consommation de Paris et Marseille réunis etc. Et même, en cas extrême, des « délestages programmés, momentanés et tournants » c’est-à-dire des coupures pures et simples d’électricité pour toute une zone ! Décidément, il aurait mieux fallu investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables que de maintenir le nucléaire sous respiration artificielle.
Voilà qui devrait faire taire tous les partisans du nucléaire, en tout cas ceux qui pensent de bonne foi que cela peut être une solution parmi d’autres. Il est temps de sortir du nucléaire et des énergies fossiles à la fois. Cela ne se fera pas en un jour ni même en un mandat. D’ici à la fermeture du dernier réacteur, il y en a pour au moins 15 ans, sans doute 20. Dans son scenario de 2011, l’Association Negawatt projetait de fermer le dernier réacteur en 2033. Raison de plus pour s’y mettre dès à présent. La bifurcation de notre système énergétique est une œuvre gigantesque. C’est un défi technique et intellectuel très stimulant. Ce sont 700 000 emplois qui peuvent être créés. Ce sont des investissements considérables qui relanceront toute l’activité économique. Tout cela se planifie. Je ne suis pas le seul à le dire. Nicolas Hulot a aussi repris ce mot de « planification » sur RTL le 29 novembre. Je m’en félicite et je l’en remercie. L’idée de la planification écologique avance. Tant mieux !
Mais que de temps perdu pendant ce quinquennat ! La prétendue loi de transition énergétique n’aura fait que confirmer le recours au nucléaire sans permettre un débat national sur la sortie. À la fin du quinquennat, aucune centrale n’est fermée, pas même celle de Fessenheim, et les projets se poursuivent qu’ils s’agissent du centre d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure ou de l’EPR de Flamanville. Et l’aveuglement dans le nucléaire commence à coûter cher. Au lieu de s’entêter dans le nucléaire, il aurait fallu engager vigoureusement la transition énergétique et viser une France avec 100% d’énergies renouvelables. Il sera grand temps de s’y mettre en 2017. Déjà l’association Negawatt promet un nouveau scenario pour la période 2017-2050. Elle le présentera le 25 janvier prochain. Cours de rattrapage obligatoire pour les nucléocrates candidats à l’Élysée !
La primaire « de la droite et du centre » s’est délectée des mauvaises nouvelles qu’elle répandait sur les performances de l’école publique républicaine. D’une séquence à l’autre le tableau se noircissait de surenchères. On est passé de 20% d’une classe d’âge « qui-ne-sait-ni-lire-ni-écrire-ni-compter » à 40 % selon les délires. Sans oublier les 150 000 jeunes qui « quittent-le-système-scolaire-sans-aucune-qualification ». Le tout répété en boucle pourrait passer pour des évidences admises par tous. D’autant que les bons esprits de « gôche » répètent à l’envie la ritournelle.
Non tout le monde n’est pas d’accord avec ce « diagnostic » ! Il n’est pas vrai que 20 % et encore moins 40 % ne sachent ni lire ni écrire ni compter. Ils ont des difficultés dans UN de ces exercices, et elles sont plus ou moins grandes selon les cas. Elles ne se cumulent pas forcément et ne sont jamais de même intensité dans tous les compartiments. À la fin des fins il reste pour l’ensemble de la population vivant en France, tous âges confondus, 2,5 millions d’illettrés.
Quant aux 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans qualification, ils ne sont pas 150 000 ! Le document de référence de l’Éducation nationale « Repères et références statistiques » est formel. Il indique que seuls 53 000 jeunes sont sortis sans aucun diplôme en moyenne sur les années 2012, 2013 et 2014. Et même en ajoutant (on se demande pourquoi) ceux qui sont sortis avec le seul brevet, on n’atteint tout juste 106 000 en moyenne sur ces trois années ! Même en ajoutant les élèves concernés en Outre-mer, on n’atteint pas le chiffre de 150 000 loin de là puisque le chiffre tourne autour de 110 000.
Tous les autres, c’est-à-dire tout de même 660 000 jeunes par an rien qu’en métropole, sortent avec un diplôme ! 320 000 sortent avec un diplôme de second cycle du secondaire au moins : BEP, CAP, baccalauréat technologique, professionnel ou général et 335 000 sortent avec un diplôme du supérieur !
Surtout, il est urgent de rappeler que les statistiques sur les qualifications sont biaisées de bien des manières. La suppression de fait des BEP, mais aussi de bien des CAP avec la mise en place du Bac pro en 3 ans et le rétrécissement de la carte de l’enseignement professionnel a artificiellement poussé des jeunes hors du système éducatif. Tous ceux qui quittent l’école à 16 ans ne peuvent avoir de diplôme qualifiant pour la raison que les classes qu’ils quittent n’en délivrent plus. Ensuite ceux des jeunes qui passent en apprentissage n’ont pas de diplôme qualifiant avant de s’y trouver. Mais statistiquement ils comptent comme sortis sans qualification car ils ne sont plus sous statut scolaire. Et ainsi de suite. On pourrait continuer de bien des façons la démonstration du statut tout à fait biaisé de ces soi-disant statistiques fatales pour le système scolaire public.
L’ambiance vire au gris plomb quand surgissent les pseudos statistiques internationales. Les déclinistes s’en régalent ! Et elles sont recopiées sans aucun esprit critique par les journalistes fainéants. Il y a le fameux « classement de Shanghai » pour les universités. Une pure arnaque dont l’inventeur lui-même dit qu’il n’a jamais pensé qu’il puisse avoir une valeur d’étalon international ! Un classement sur mesure d’après des indicateurs purement anglo-saxons absolument pas universalisables. En effet, ce classement ne prend pas en compte la sélection faite à l’entrée des universités ni leur mode de financement. Les missions de service public des universités françaises, comme l’obligation d’accueil de tous les étudiants, sont donc évacuées de l’évaluation. Ce classement dit « de Shanghaï » ignore aussi une partie de l’effort de recherche du pays. Il minore donc artificiellement les performances de notre système universitaire. En effet il ne prend en compte les établissements publics comme le CNRS, l’INRA, l’INSERM pourtant imbriqués avec les universités dans des unités mixtes de recherche. Enfin et ce n’est pas le moindre mal, il évalue les performances des acteurs du système principalement à partir de leurs publications… en anglais.
Ces jours-ci voici le retour de PISA, l’indicateur de l’OCDE une officine à la gloire du libre marché partout et pour tous (sauf pour le recrutement de ceux qui la font vivre). Sous le plumage d’un programme « scientifique », PISA vocalise avant tout un doux ramage idéologique. Pour commencer il mesure les «compétences » et non les savoirs disciplinaires. Les qualifications à la française, les exercices de pensée critique, n’existent pas pour PISA. Au point qu’avec la seule méthode des questionnaires à choix multiples l’OCDE avait conclu que les élèves français avaient des difficultés à contester les ordres qu’ils recevaient ! Génial ! L’énergumène qui avait rédigé ces lignes n’avait pas dû voir un jeune français en classe depuis bien longtemps, c’est sûr !
Pour PISA seule compte la capacité du jeune à disposer des « aptitudes jugées essentielles dans la vie future ». Rien de plus idéologique qu’un tel biais ! Je vous invite à lire la critique que fait de cette enquête Paul Vannier sur son blog. Il relève notamment un point qui ajoute au biais de l’enquête. Car le programme PISA évalue des élèves de 15 ans. Mais il ne tient aucun compte du niveau dans lequel ils sont scolarisés. « Pour la France, l’échantillon PISA compte ainsi des collégiens de Quatrième et de Troisième, des lycéens de Seconde et de Première. L’orientation, par exemple la voie dans laquelle les élèves sont engagés au lycée (générale, technologique ou professionnelle), ou le redoublement ne sont pas pris en compte. Outre que l’échantillonnage PISA est aussi suspect que celui d’un sondage de la primaire du Parti socialiste, le programme de l’OCDE ne fait ainsi aucun compte de la spécificité de systèmes éducatifs nationaux qu’il prétend pourtant pouvoir comparer. Ces nombreuses insuffisances méthodologiques n’ont pourtant pas démenti le succès politique du programme. PISA est devenu le totem des déclinistes et des adversaires de l’école publique. La publication des résultats participent en effet de la mise en œuvre d’une stratégie du choc revendiquée ! ». Vous voici prévenus.
La communication démoralisante de l’OCDE et de son lamentable programme PISA dispose évidemment de points d’appuis concrets. Les dégâts sont réels. Ceux que nous connaissons tous : les coupes dans le budget de l’école. Les 80 000 postes supprimés par Sarkozy et le minuscule rattrapage effectué par Hollande ont une conséquence certaine sur le niveau d’encadrement d’une population scolaire qui a augmenté sans cesse. Et elle continue à le faire. De même, ceux qui se gargarisent sur le modèle de Singapour ont-ils relevé que les enseignants de ce pays sont les mieux payés du monde ? Mais ce n’est pas la conclusion à laquelle toutes ces belles personnes voudraient voir arriver ceux qu’elles parviendraient à tromper. Ce qu’ils veulent c’est dénigrer notre école pour qu’elle soit abandonnée par notre peuple qui lui doit tout pourtant. Leur but : pouvoir créer un marché du savoir où chacun irait s’approvisionner librement c’est-à-dire à ses frais. Quitte à distribuer des chèques éducation comme le prévoyait le programme de Jean-Marie Le Pen.
Les trémolos convocatoires de la primaires du PS ne vont pas jusqu’à mobiliser ce parti et son gouvernement pour s’assurer des conditions de l’élection – la vraie – elle-même. Bref, le gouvernement ne fait rien pour stimuler les inscriptions sur les listes électorales. Il se fiche du problème posé à notre démocratie par la situation calamiteuse des registres électoraux. Il y a trois millions d’absents sur les listes électorales et six millions et demi de « mal inscrits », c’est-à-dire de gens qui ne vivent plus là où ils ont voté la dernière fois. Le moment venu, on entendra les puissants penseurs des plateaux de télé broder sur l’incivisme du peuple, l’abstention qui vient du rejet de la politique et ainsi de suite. Ritournelle qui a sa part de vérité, cela va de soi. Mais qui butte sur l’évidence : les non-inscrits qui réaliseront qu’ils veulent voter ne pourront pas le faire même s’ils le veulent ardemment. Si le PS préfère regarder ailleurs, c’est évidemment parce que les non-inscrits et les mal inscrits ne se mobiliseraient que pour aller punir ce parti pour les innombrables forfaitures de ceux qui le représentent au gouvernement.
Pour nous, il en va tout autrement. Depuis cet été, nous faisons campagne avec notre caravane dans les quartiers abandonnés pour inscrire et faire inscrire les habitants sur les listes électorales. Cet été c’est par dizaine que ces inscriptions ont été réalisées. Et depuis lors, comme les amis ont voulu continuer l’action « caravane », le travail s’est prolongé. Il est possible que ce soit perçu comme une goutte d’eau dans un océan d’indifférence. C’est toujours l’argument de ceux qui veulent des raisons pour ne rien faire. Il nous faut donc tenir la tranchée jusqu’au 31 décembre au soir, date limite pour s’inscrire sur les listes électorales. La campagne de la France insoumise se déplace maintenant aussi vers les lieux d’études. Nous parvenons à être présents par les groupes d’appui sur 21 des 71 universités françaises. Ce n’est pas du luxe.
Car les jeunes sont très touchées par la « mal-inscription ». Il y a 3 millions de jeunes mal inscrits sur les 6,5 millions de Français mal inscrits. Il faut encore y ajouter 15% des jeunes qui passent à travers les mailles du filet de l’inscription « automatique » à 18 ans. Pour ceux-là, il y a déjà 50 000 tracts distribués. Nous ne faisons pas une campagne de culpabilisation ou de leçons de morale civique ! Nous venons dire pourquoi s’inscrire et ne pas abandonner le terrain du vote à ceux qui en ont fait l’usage que l’on peut constater. On doit voter pour pouvoir faire « dégager » ceux qui sont les responsables du système.
D’autres insoumis prolongent « l’opération caravane » dans les quartiers où il faut vraiment agir pour faire « dégager » à grand coup de balai populaire. C’est ce qui va se passer dans le centre de la France avec plusieurs étapes entre Orléans et Nevers à l’approche de la date limite du 31 décembre. Mais cette campagne d’inscription tout le monde peut y participer ! Chacun peut s’investir en vérifiant que ses proches sont bien inscrits sur les listes électorales, par exemple. C’est un défi politique simple qu’il faut se lancer à soi-même. Regardez plutôt la vidéo qui suit. Et à votre tour agissez.
141 commentaires
sylvain
Je souhaite faire une petite remarque concernant l’école. Je suis plutôt d’accord avec vous sur les travers des différentes études internationales et de tout le bruit qui suit. Bien sûr la droite en profite pour faire des économies sur le dos de la bête en prétextant une nouvelle réforme qui tue réellement le système éducatif (compétences – socle du néant). Malgré tout, il existe et je le vie tous les jours, une réelle baisse des élèves qui rentrent en 6ème. Vous semblez prendre à la légère les pourcentages d’élèves qui ont des difficultés dans leur langue maternelle et pourtant les faits sont très inquiétants. Je vous invite à approfondir vos recherches sur le terrain pour comprendre comment les collègues de Français s’arrachent les cheveux et moi aussi. Voir Marc Le Bris, Vos enfants ne souront ni lire ni compter.
MP Langeais 37
« … Une réelle baisse des élèves qui rentrent en 6e » ?
Bon déjà si on sait pas s’il s’agit de leur nombre ou de leur niveau, voire de leur taille, comment s’entendre dans la langue maternelle pour faire autorité ! (sic)
gracchus
Raz le bol du ton hautain, camarade, c’est tout le contraire des insoumis !
Marié à une prof de collège, je vis depuis de nombreuses années sa désespérance, la plupart des élèves issus du primaire n’ont aucun vocabulaire, aucune culture, aucune politesse, et sont inaptes au calcul mental ou à la concentration. Appliquer les mesures programmées pages 110 et 111 de L’Avenir en commun, c’est le minimum vital !
Guillet Brigitte
Je suis d’accord avec @Sylvain. Pour plusieurs raisons, dont notamment les effectifs toujours plus lourds avec des niveaux de plus en plus disparates au fur et à mesure qu’on avance dans le cursus primaire. On abandonne les instits en leur enjoignant de différencier leurs apprentissages : mission impossible. La réforme des rythmes a soumis l’école, les enseignants et les élèves au diktat des collectivités locales, plus ou moins bien intentionnées. L’école publique est désorganisée. Les parents l’ont bien compris : on assiste à des fuites massives vers le privé qui a gardé le mercredi libéré et l’a fait savoir. Des grèves, des mobilisations nombreuses n’ont pas abouti au retrait de cette réforme, pourvu que la France Insoumise et son candidat s’emparent de cette question, nombre de collègues et de parents sont dans cette attente.
pascal
J’ai lu ce livre de Le Bris avec mon expérience de 30 ans de carrière dont dix en CO : un tissu d’âneries qui hélas sert à manipuler les ignares en éducation !
colombier
« Malgré tout il existe et je le vie tous les jours »…
Comment espérer que nos (petits) enfants sachent pratiquer le Français alors que les enseignants ne le font pas !? Cette langue apprise est en passe de devenir une langue morte si une réforme de l’ « ortografe » n’est pas engagée. Et que les puristes fassent partie de l’Association Nationale des Usagers du Subjonctif (ANUS) comme le préconise l’excellent humoriste et universitaire F Lepage, à voir et écouter sur Youtube.
Sylvain
@Pascal
Les ignares en éducation sont plutôt les personnes qui mettent en œuvre les réformes éducatives depuis plus de 25 ans, professeurs compris. Il faut aller lire toutes les études qui sont produites depuis plus 10 ans de la DEPP ou d’autres comme Timss qui montrent une baisse significative du niveau des élèves de primaire en Français et en Maths. Faits que je constate avec mes collègues tous les ans à la rentrée. On peut aussi parler de l’allègement successif des programmes, à savoir que maintenant un élève doit savoir lire en fin de CE2, les tables en fin de CM1 ! Je conteste votre point vue sur le livre de Marc Lebris, je pense bien au contraire qu’il avait en 2004 déjà compris les dangers des pseudos réformes du systèmes éducatif français.
magda corelli
Merci à vous, à vos équipes. Quel travail ! Votre billet est une mine. Les mémoires ont en effet besoin d’être rafraîchies. Prenez soin de vous, ne tirez pas trop sur la corde.
Naïm
Monsieur Mélenchon,
Je vous suis avec beaucoup d’attention et je suis convaincu de la qualité de votre candidature et de vos propositions. Il y a tout de même une chose qui m’échappe. Si je vous suis sur le fait que toutes les guerres sont sales et que la seule voie est la diplomatie, je ne comprends pas que vous ne teniez pas compte des points de vue universitaires et étayées de gens comme ceux que l’on voit à l’Iremmo sur le conflit syrien. Présenter les résistants comme étant tous des djihadistes, c’est objectivement caricatural. […]
Pierre Pifpoche
Prétendre que Jean-Luc Mélenchon présente tous les résistants comme étant des « djihadistes », c’est cela qui est aussi objectivement caricatural. Qu’ont fait d’autre les USA et la France que de mettre le maximum d’huile sur le feu en Syrie, comme auparavant en Libye et en Irak, au péril des populations concernées ? Oui, on est dans le drame tragique, mais ce drame tragique actuel, ils en sont les complices en refusant d’unir les forces, avec tous les politiciens, médiacrates et penseurs sélectifs qui les soutiennent, qui ferment les yeux quand cela les arrange et les ouvre, quand il s’agit de designer unilatéralement un empire du mal.
Christophe D
Merci pour ces notes éloquantes et votre finesse d’analyse, sur les plateaux tv comme dans votre blogue.
J’ai tout de même peur que ce verbe ne suffise pas à convaincre ceux que vous cherchez à défendre, le peuple, la ruralité, les vicitimes du néo libéralisme. Je vous encourage à plus de populisme et moins de language « marxiste », qui bien qu’intellectuellement toujours aussi pertinent, ne passe plus auprès des populations. Je constate que les termes de « lutte de classe » et de « capitalistes » disaparaissent de plus en plus de vos discours, c’est hélas nécessaire pour rassembler la masse critique.
Quand aux primaires, il est désormais trop tard pour faire demi-tour, mais pourquoi ne pas y participer en posant comme conditions de ne pas reconnaitre le vainqueur ? Quand on veut faire la révolution citoyenne, tous les moyens citoyens sont bons ! Bon courage à tous !
polocartes
Merci pour ce billet très intéressant. Ne vous inquiétez pas les gens ne sont pas dupes et le PS crèvera de sa mort naturelle. En tout cas, on est tous derrière vous et il y en a de plus en plus ! Bon séjour au Antilles et bon courage à vous.
Maxime
Bonsoir,
Je viens de terminer la lecture de ”L’avenir en commun » et réalise encore plus aujourd’hui l’importante nécessité de créer une dynamique enthousiasmante dans la communication de ces belles idées ! Merci à toutes et tous pour votre travail de cogitation et d’éclairage massif !
L. chollon
Pour te préparer à ton atterrissage cher Jean Luc, une petite info sur l’ambiance dans les îles en ce moment. Noël, ici c’est de la folie. Embouteillages dans toutes les zones commerciales. Galère car tout est au même endroit. On appelle ça les « avents », grosses promotions comme des soldes, gros arrivages par bateaux de toutes sortes de produits. Et très vite pénurie des choses simples ! Une frénésie de la consommation. Qui s’appuie sur « le manque ». Les habitants achètent dès qu’ils trouvent et stockent. Mais cela ne t’empêchera pas de remplir les salles. Bonnes caraïbes et belles rencontres.
Desfond H
Ce sujet est aiguisé aujourd’hui. Imaginons que vous appliquiez les 35 ou 32 heures, et les mesures sociales prévues sur votre budget, les banques, sous le masque de l’Europe, couperont les prêts quelque part en juillet. Comment paierez vous les retraites et salaires dûs par l’état ? Quand on voit la situation de Tsipras, on peut s’inquiéter. Il faudra soit faire un Fraxit, qui ne dispensera pas des dettes, soit renégocier, là encore avec un problème d’échéances.
Accessoirement, je suppose que vous avez en tête une équipe de gouvernement. Une partie des choix dépendra des résultats, regroupement éventuuel au 1er tour, il est un peu tôt. Mais les autres ? On prétend que vous êtes isolé dans le milieu politique. Trop pour annoncer des noms ?
Merci.
Romuald62300
Merci monsieur Mélenchon,
Tout d’abord je souhaite à remercier les insoumis, pour leur implication et les mini débats sur les réseaux sociaux. Je viens de rejoindre un groupe d appuis et m’investis jour après jour, car vous donnez beaucoup pour ce combat, mais n’oublions jamais qu’un combat se gagne à plusieurs, nous devons tous nous impliquer. J’adhère à 100 % à votre vision et programme. Notons toutefois le manque d’objectivité de la part des medias, mais avec du courage, on trouve la vérité. Merci donc et bon courage pour le chemin restant, nous des millions derrière vous.
Francis
Hamon confirme qu’il a la main qui tremble sur les traités européens. Il pense que l’on peut changer l’Europe sans aller casser de la vaisselle à Bruxelles. Certainement comme Sarkozy et Hollande.
La cause est désormais entendu, ni Hamon, ni Montebourg ne s’opposeront à la domination sans partage du gouvernement allemand.
Mat
Petit hello des USA, bon courage a vous. Sanders a gagné les coeurs, vous gagnerez les élections !
Pierre Pifpoche
Sympa les vidéos de Romain dans ce blog pour expliquer avec humour les démarches pour agir et pour convaincre dans la campagne ! Surtout, j’ai aimé le justificatif de domicile en forme de globe terrestre.
Pélaez Patrick
Merci, à vous Jean-Luc. La fracture idéologique date effectivement de 2005. Les Français avaient tranché après un long et riche débat sur le sujet européen. Nos « élites » Sarkozy et Hollande en tête, ont trahi le choix de notre peuple. Les sondages nous donnaient perdant en 2005 et on a gagné !
On sent dans la dynamique de la France insoumise, que dans la tête de beaucoup de gens de gauche, nous sommes devenus le vote nécessaire. Il y a ceux qui parlent, il y a ceux qui font. Pour nous est venue l’heure de l’action. Bon et riche séjour dans les Antilles.
LE GALL
la sociologue de l’éducation Nathalie Bulle avait publié, sur le remarquable site skhole.fr, un article éclairant sur « PISA ». A mon avis, son livre « l’école et son double » aurait dû servir de base théorique pour notre programme éducatif. Malheureusement, elle n’a même pas eu droit à une audition programmatique, et « l’appropriation de savoirs ambitieux » de « l’humain d’abord » a été remplacé par le « adaptant les pédagogies » de « l’avenir en commun ». Il s’agit d’un recul terrible de notre part.
On peut toujours nier la réalité, mais elle revient toujours vous frapper en plein visage. La tyrannie des « pédagogistes » a abouti, effectivement, à une vertigineuse baisse de niveau dans l’acquisition des savoirs fondamentaux, principalement chez les enfants issus des milieux les moins favorisés. Tous les enseignants honnêtes vous le diront. Certes, ces enfants finissent diplômés, mais parce que l’on a cassé tous les thermomètres, ce qui permet de nier la maladie. Les barêmes de notation du bac L, notamment, permettent à des enfants de l’obtenir sans jamais avoir ouvert un livre, ou en étant incapable de traduire une demi-phrase d’anglais en français.
C’est ainsi que des générations entières de jeunes Français n’auront jamais accès à la majorité des chefs-d’oeuvre, littéraires et philosophiques de l’esprit humain … et nous, les « insoumis », n’auront rien…
Pierre
Je suis bien placé pour connaître la réalité de la « baisse du niveau » mais n’accusons pas trop vite les « pédagogistes ». La fin du redoublement, par exemple, va envoyer, chaque année, en seconde, des élèves qui ne savent pas faire une phrase, non seulement en anglais (la matière que j’enseigne), mais également en français. Les fautes que je corrige ne sont plus des fautes d’anglais, mais des fautes de français. Les « pédagogistes » ont servi de paravent aux libéraux. Si les élèves ne redoublent plus, ce n’est pas parce que l’on est convaincu que se serait un traumatisme psychologique dans leur « parcours de vie » mais parce que l’on souhaite économiser de l’argent car on sait le prix (et non le coût) d’une année d’enseignement.
Calou
« Pédagogiste » est une insulte utilisée par l’extrême droite contre des personnes qui n’ont jamais eue le pouvoir mais que les réactionnaires de l’éducation redoutent. Je ne comprends pas pourquoi elle sort du clavier d’un camarade.
Les différents mouvements de l’Education « Nouvelle » (alors qu’elle a plus de 100 ans) n’ont jamais été au pouvoir et ont même été tenus régulièrement à l’écart du système scolaire ou « parqués » dans des réserves. Ils subissent très souvent une forte pression de la hiérarchie, ce qui dissuade de nombreux enseignants de changer leurs pratiques dans ce sens. Il est donc totalement faux et abusif de leur attribuer la responsabilité d’un éventuel échec de l’école. C’est pourtant eux que les « réac-publicains » désignent avec le terme « pédagogiste ».
Mais peut-être es-tu leurré comme beaucoup de collègues par les usurpateurs qui prétendent que seul un changement de pédagogie peut améliorer l’école, permettant à ces derniers de justifier des mesures d’austérité. Ceux-là sont des tartuffes ultra-libéraux. Il ne faut pas les confondre avec les camarades qui luttent au quotidien pour changer des pratiques directement inspirées par le capitalisme.
LE GALL
« Insulte, réactionnaires, réac-publicains, leurré, usurpateurs, tartuffes (ultra-libéraux)… »
Le dramatique glissement des « savoirs » (l’Humain d’abord) à la « pédagogie » (l’Avenir en commun) tient sans doute à la faiblesse manifestée face à ce genre d’invectives, dignes de bigots défendant leur foi (la pédagogie n’est rien d’autre qu’une foi). J’invite celles et ceux qui veulent réfléchir sur le sujet à (re)lire N. Bulle, donc, mais aussi J.C. Milner (« De l’école », 1984, tout était dit). Maintenant, sortira de mon clavier ce qui aura l’heur de me plaire, mais sentir affleurer l’envie d’une police de la pensée-syntaxe-vocabulaire m’amuse beaucoup, je dois dire.
Aguiriec
Bonjour à tous. J’avoue que je ne suis pas enseignante, même si je me suis souvent trouvée face à tel ou tel groupe d’élèves en position de transmettre des savoirs, des compétences, et surtout un désir de connaissance, mais il me semble qu’il est bien vain d’opposer la « pédagogie » aux « savoirs ». Chacun reconnait que l’une est nécessaire pour que les autres soient transmis, non ?
Reconnaissant donc ma qualité de béotienne en ce qui concerne l’école, je profite de l’occasion pour poser une question […]. Que pensez-vous, de l’expérience qu’a pu mener Céline Alvarez dans une classe maternelle de Zep (à Gennevilliers je crois), pendant trois ans, expérience qu’elle a abondamment documenté et filmé, jusqu’à ce que le ministère mette fin à cette expérience. Des enfants de quatre ans, issus de l’immigration, sachant lire et écrire, et visiblement épanouis : trop « élitiste » ! Dans une Zep !?
chan
Bon séjour aux Antilles ! Je ne doute pas que votre prochain billet évitera les clichés doudouistes et colonialistes et qu’il insistera sur les efforts écologistes, cultures bio, énergies, malgré la pollution d’une partie des terres et des mers, et ses conséquences sanitaires.
Invisible
Un reportage de France 2 sur les méthodes soit disant novatrices de Shangaï méconnaît totalement la réalité : le matériel pédagogique de calcul pour expérimenter les bases à partir de cubes et barres étaient enseigné en école normale dans les années 70-80. Ce matériel existe dans nos écoles. Ou alors, c’est Shangaï qui a repris nos méthodes et en ont fait un produit marchand ? L’enseignement, de nos jours, ne vaut que s’il est présenté sous un aspect commercial et flatteur pour le client, à savoir les parents d’élèves. Depuis que de nombreuses familles sont passées à la concurrence, l’enseignement catholique, cette démarche de vanter le produit pour séduire le chaland a tout envahi.
kafka62
Se mettre au clair par rapport à ce qui se passe à Alep et en Syrie en général, urgent et indispensable. Je ne doute pas que notre candidat ne verse pas dans l’hystérie actuelle. La journée du mardi 13 Décembre 2016 est à marquer d’une pierre (noire ou blanche). Interventions de Me Merkel, Mr Ayrault, Mr Cazeneuve dans notre assemblée nationale, tous les médias télé et radio ne tirent que dans un sens. La guerre est sale ne cesse de répéter notre candidat. Encore faut-il ne pas se tromper de combat et Jean-Luc semble être correctement informé. L’avenir nous dira que penser de tous ces cris d’orfraie actuels. Un candidat à la présidentielle, Mr Jadot, a soumis avec Mr Glucksman dans Le Monde une chronique très orientée. Ce n’est pas rien ! Me Léa Salamé, Médiapart le 13/12, s’exprime : « comment, après celà, peut-on voter pour cet homme (Mélenchon) ». Ce n’est pas rien. La Tour Eiffel s’est éteinte ce 14 Décembre à 20 heures saluée par des slogans « Bachar assassin, Poutine criminel ». Ce n’est pas rien. Se rappeler de ces 13 et 14 Décembre et se déterminer de manière franche et raisonnable. C’est un minimum. On pourrait nous reprocher par delà un manque d’empathie plein d’autres choses. La méchanceté n’a pas de limite.
GOULET
Bonne émission sur Infrarouge ! Mélenchon est bien au parfum.
Messines Ch.
Oh, tous ces hypocrites qui pleurent sur les morts d’Alep, enfin cela dépend desquels, ceux de l’est ou ceux de l’ouest ?! Les morts du Mali, du Yemen, de Gaza, d’Afghanistan etc. ne méritent pas leur compassion, n’ont pas droit à leur veillée, n’ont pas droit à l’arrêt des lumières de la tour Effeil ! La guerre est sale pour tous. Dans MDP, un blogueur a écrit un article sur les morts de Rémi Fraisse, d’Adam Traoré, et tant d’autres que nous avons « digérés ». Je suis, je ne trouve plus de mot assez fort, de cette dégoulinante compassion à géométrie variable. Et tant de personnes pour taper sur JL Mélenchon, alors que ses paroles sont précises sur ces conflits.
Laurent C
Merci pour ce billet !
Le « bon ton » et le plein d’arguments lors de la dernière intervention radio/TV. Super et bravo à tous ceux qui s’emploient à la cause commune. Sur le nucléaire, pour la crédibilité de la planification de la transition énergétique, il faut s’occuper (aussi) du devenir de nos stocks de Pu et d’U.
Bonne campagne dans les îles !
Joseph Musso
Bonjour,
Au sujet des Antilles, plusieurs propositions.
Proposer des coopérations (santé, infrastructures, éducation, culture…) avec la petite ile de La Dominique (coincée entre la Guadeloupe et la Martinique) qui avait beaucoup souffert lords du dernier cyclone. Aussi, sur le plan anthropologique, je n’en suis pas sûr, il y a encore des indiens indigènes ce qui est très rare dans ces îles car ils ont tous été tués ou morts de maladie à l’époque moderne. D’où l’idée de la coopération, entre autre pour les « protéger » ou les aider à garder leur culture originelle.
Exproprier les békés ? Ou obliger à mutualiser leurs terres avec des structures types SCOP agricoles ? Interdire/réglementer les pesticides dans les champs de banane.
Mettre en valeur les lieux de mémoire liés à l’esclavage afin de « tourner la page » sans oublier l’Histoire. Il y a aussi l’épineux problème des cimetières d’esclaves pas vraiment répertoriés. Enfin, à côté de la devise républicaine française, la devise jamaïcaine est valable en France et aux Antilles : « out of many, one people » (issus de plusieurs, un seul peuple). À rappeler en discours, ça aurait de la gueule ! Ça aiderait à réduire les racismes qui pourrissent la société.
Pierre
Il est urgent de revenir sur la situation à Alep. Quand on lit les raccourcis qui circulent en ce moment, l’odieuse tribune de Glucksmann (tel père…) et Jadot. Dans l’humanité aujourd’hui, très bonne analyse de Barbancey et de Zerrouky. Rappeler le témoignage de l’ex-président finlandais (prix Nobel de la paix en 2008) qui affirme qu’il était possible de mettre un terme à la crise syrienne fin 2012, mais que la volonté des puissances occidentales de faire tomber le pouvoir syrien et l’assurance que cette chute était imminente, a entraîné le rejet d’une proposition russe au Conseil de sécurité de l’ONU prévoyant de ne pas fournir d’armes à l’opposition syrienne, d’engager un processus de dialogue entre celle-ci et Assad et de trouver un moyen « élégant » pour le président syrien de s’écarter du pouvoir. Ce qui aurait peut-être pu éviter la mort de quelques 300 000 personnes et l’exode de plus de 3 000 000 d’autres.
Vite un récapitulatif sur la Syrie, contenant la remise en contexte des propos tenus précédemment. Succès Youtube assuré !
zakfa
Je suis complètement d’accord. Plusieurs personnes de mon entourage ne comprennent pas. Beaucoup, après de longues discussions, ont compris les arguments de la FI. Malheureusement, Alep et les diverses interventions mesurées de Jean-Luc Mélenchon sont ressorties hors contexte et Jean-Luc Mélenchon passe pour un monstre. Et tout le travail est à refaire car les gens ont des nouveau le soupçon que Jean-Luc Mélenchon est l’ami des dictateurs, complaisant avec les Russes. Urgence à faire une mise au point pédagogique et accusatoire du déroulé de cette tragédie. Qui a pris les décisions, pourquoi. Ce moment peut anneantir la FI.
Autrement
Merci à tous les insoumis qui réagissent contre la propagande atlantiste éhontée, partout répercutée, à propos d’Alep. John Kerry lui-même a pourtant vendu la mèche, comme le rapporte Kharroubi Habib, journaliste algérien au Quotidien d’Oran (évoquant le parti pris des dix pays de la réunion de Paris sur la Syrie). Extrait :
« Faisant de cette désinformation le leitmotiv de leur propagande anti régime, ils martèlent l’accusation que ce régime poursuit une opération génocidaire contre une population ayant pris fait et cause pour ses adversaires. C’est ce qu’ils ont encore rabâché au cours de leur réunion à Paris. Sauf qu’au sortir de cette réunion à laquelle il a participé, le secrétaire d’Etat américain John Kerry à fait à la presse une confondante révélation : à savoir que la rébellion qui occupe les quartiers assiégés d’Alep et qu’il a toujours qualifié de « modérée » a empêché la population sous son contrôle de fuir les zones bombardées et a dans certains cas empêché l’assistance humanitaire d’être délivrée. C’est de sa part un aveu qui démolit tout ce que la propagande anti régime a déversé à l’encontre du régime et de ses forces tout au long de la bataille d’Alep. »
Voir le texte in extenso sur le site du Grand Soir, qui est riche en articles « insoumis » sur le sujet.
maxime vivas
L’article du GS (dont je suis administrateur) est ici. Merci de nous aider à le porter à la connaissance des Insoumis.