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264 commentaires


  1. marie

    C’est vrai qu’il n’y a pas 36 solutions et c’est bien ça qui m’inquiète. La seule façon pour Hamon de prouver sa volonté de rupture avec les sociaux-libéraux du PS qui le menacent de rejoindre Macron dont on devine l’orientation et sa vision pour le futur (à défaut de programme). Macron, fabriqué de toutes pièces par les medias (radio, télé, journaux) et gonflé à l’hélium à force de pub quotidienne, va devenir en quelque sorte la poubelle de l’Histoire où se précipitent députés LR et ministres PS qui se positionnent pour les mandatures d’après. La seule façon de le prouver, M. Hamon, malgré votre attachement historique au PS, c’est rupture totale, afin de ne pas décevoir celles et ceux qui vous ont désigné aux primaires, notamment un grand pourcentage de jeunes désireux d’une vraie grande lessive de printemps. S’il choisit de faire allégeance à celles et ceux qui ont déçu et désespéré le peuple durant ce quinquennat, de les adouber, ça sera non seulement la certitude de finir en eau de boudin aux prochaines élections, mais de continuer à trahir le peuple de gauche (et non pas, comme c’est dit avec mépris, une gauche radicale, élément de langage destiné à effrayer le quidam). Bref, on n’est pas sorti de l’auberge. Et pas question de voter pour un candidat qui soutiendrait ou approuverait une mandature telle que celle de El Khomri (pour ne…

  2. LEON

    L’appel à Hamon est mesuré, il arrive à temps pour remettre au premier plan les enjeux politiques. Il est respectueux mais clair et ferme, dans un moment d’agitation politicienne qui banalise la confusion et les magouilles comme si elles étaient la norme. Merci !

    1. gracchus

      Merci à Jean-Luc de ce propos, calme et intransigeant. Le sillon est tracé, le labour ne sera pas distrait par des mouches, la glèbe va devenir moisson.
      Ancien militant, déçu des années 80, ma vie s’est étiolée, et voilà qu’on me parle, et que (presque) tout me touche, et que je me bats pour mes enfants, et pour mon enfance. Merci laboureur incorruptible !

    2. André

      C’est fou ce besoin récurrent de tout ramener au souci de négocier avec les têtes d’appareils et aux magouilles qui les caractérisent pour assurer la réussite de notre projet. Qui peut croire que si la popularité de Mélenchon était celle dont les médias cherchent à nous gaver ils s’acharneraient autant à le démolir et à le rendre impopulaire. La montée inexorable de Mélenchon relève de son refus de jouer le jeu qui sort par les yeux de tout citoyen qui réfléchit (et ils sont heureusement encore plus nombreux qu’on ne croit) et du retour à la politique de nombre de ceux qui à cause de cette dérive insupportable de la 5ème République avaient cru n’avoir d’autre recours que l’abstention et ou le FN. Et ce n’est pas le refrain maintenant systématique de tel ou tel candidat du refus des partis qui tendrait à démontrer le contraire.

  3. Jean-Daniel C.

    Cher Jean-Luc,
    Pour avoir lu attentivement votre programme et régulièrement écouté, depuis 2012, vos meetings, je soutiens, pleinement mais à la mesure de mes possibilités, votre candidature. Indépendamment de votre programme auquel j’adhère à peu près sans réserve, je voulais surtout vous remercier pour la façon dont vous le portez. Beaucoup ont déjà insisté dans leurs réactions sur l’aspect pédagogique de vos interventions ou sur l’éloquence dont vous faites preuve et à laquelle je suis sensible. Mais ici, c’est de votre colère dont je voudrais vous remercier. Elle dit, en effet, le fossé qui vous sépare de vos adversaires, l’ancrage profond de vos convictions et fait la nique à cette forme de « positivisme » du langage, héritière directe de la méritocratie évangéliste qui sévit largement dans les états unis d’Amérique du Nord et de la psychanalyse de comptoirs médiatiques (pléonasme) qui voudrait bien ramener l’ensemble des questions sociales à des troubles comportementaux strictement individuels.
    L’amalgame, sciemment entretenu par quelques uns et largement intégré dans l’esprit de la plupart des « inclus », entre « colère » et « violence » sert d’évidence toujours les pouvoirs en place, à quelque échelon qu’on se situe (état, entreprise). Très généralement, la violence des uns génère la colère de ceux qui la subissent et non l’inverse. Colère et violence sont ainsi plus antinomiques que proches. A la condition, bien sûr, d’admettre que, par…

  4. CLAUDEJ

    Bravo pour la réponse à Benoit Hamon. Aujourd’hui des turbulences de campagne paraissent troubler certains d’entre nous. Ce n’est pas mon cas. Nous avons à continuer notre campagne en expliquant encore et toujours notre programme en appuyant sur les sujets qui répondent directement aux préoccupations actuelles des gens, précarisation et baisse du niveau des emplois, éducation nationale publique, industrialisation écologique, santé. Et en appuyant aussi sur la continuité de MM Macron et Hamon avec le quinquennat de Mr Hollande. Le premier accentue la politique favorable à la finance et au précariat. Le second trompe les électeurs de gauche, façon discours fourbe du Bourget.

  5. ouboudiou

    Jean-Luc Mélenchon propose de tourner la page et B. Hamon propose un futur désirable et a dit que sa victoire aux primaires exprimait le désir d’ouvrir une nouvelle page. Le programme de Jean-Luc Mélenchon est abouti et concret, le projet de Hamon est irréaliste et peut faire rêver, donc gare au réveil douloureux pour lui car sa nouvelle page est blanche pour l’instant. B. Hamon aura-t-il la lucidité de redescendre sur terre ? Méfions-nous des sondages, cependant les ordres de grandeurs sont là, si l’on additionne Jean-Luc Mélenchon et Hamon cela donne 10 + 17 = 27 et la gauche est donc au-dessus du FN. Les électeurs de gauche pourraient donc très logiquement gagner grâce à une alliance qui respecterait l’identité de toutes les parties.

    1. Invisible

      Et si le FN baissait dans l’estime des citoyens ? Il suffirait que les travers dette dame et de son parti soient, simplement, mis en évidence par la presse. La madame pourrait, elle-aussi, subir un coup de dégagisme.

    2. jnsp

      @ouboudiou
      10 + 17 = 27
      C’est sûr avec des calculs comme ça on va aller loin. Supposons une alliance de Jean-Luc Mélenchon et Benoit Hamon vous pensez vraiment que les voix se reporteraient de cette manière? Que tous les gens qui votent BH sont prêts à voter pour Jean-Luc Mélenchon ? Que tous les gens qui votent Jean-Luc Mélenchon sont prêts à voter pour BH ? Prendre ses désirs pour la réalité n’est jamais la solution.

    3. ouboudiou

      @jnsp
      Oui, vous avez raison, l’équation est impossible, car Hamon refuse de voir que son avenir désirable est inclus dans l’avenir en commun.

  6. obermeyer

    Bravo pour la petite vidéo en réponse à Hamon. Beaucoup ici semblent oublier qu’il est absolument impossible de s’allier à Hamon, ou à n’importe qui d’autre d’ailleurs, si on considère les divergences de point de vue concernant la résistance à l’UE, la désobéissance aux traités. Tous ceux qui ne veulent pas mettre un coup de pied dans la fourmilière européenne seraient obligés, s’ils étaient malheureusement élus, de nous rejouer du Valls, Hollande, et Macron. Par contre, les électeurs socialistes qui croyaient encore aux frondeurs seront les bienvenus à la France Insoumise.

  7. Babord ou Sabord

    Comme pas mal d’entre vous j’imagine, il y a des gens sur le terrain ou qui étudient les projets et il y a d’autres gens, beaucoup plus nombreux, qui regardent la télé, écoutent la radio, lisent les journaux, sans plus. Aussi injuste que ça peut être, les seconds souhaitent que leur vote soit décisif et donc sont sensibles au parti qui, hors sol, via les médias, montre le plus d’initiative pour regrouper une gauche capable d’arriver loin dans l’élection. C’est le biais depuis longtemps introduit par le bipartisme centre droit/centre gauche et par un certain journalisme et par une certaine éducation qui poussent au schématisme de la pensée et de la décision individuelle. Croire que cela n’a pas d’effet de sape et que le travail de terrain est maître, c’est comme faire le bien sans se battre contre le mal. Le mal étant les tentatives faciles mais agissantes de récupération. Nous aussi nous devons faire ce sale boulot qui consiste à monter au filet et interpeller les partis « proches » qui veulent nous éloigner de l’attention médiatique. A mon avis, rentrer la tête pour notre salut moral est un geste infructueux sauf pour sa conscience propre. Les Insoumis.es montent à la tribune et disent « Primo nous allons modifier le programme en l’ajustant au mieux à ce qu’attendait et attend la majorité des électeurs de Benoît Hamon lors la primaire PS. Deuxio des citoyens voteront pour déterminer qui de J-L Mélenchon ou de Benoît Hamon défendra strictement ce programme. »

    1. Vassivière

      Tertio : retour à la case départ (2012) vous n’avez rien gagné !

    2. Babord ou Sabord

      @Vassivière
      Alors pourquoi Mélenchon et Hamon prétendent-ils rester « ouverts » ? Autant qu’ils disent tout de suite qu’ils ne changeront pas un iota parce que « mon équipe a déjà assez bossé dessus et qu’il y a une magnifique cohérence interne et blabla ». Alors il y aura bel un bien deux bulletins voisins au premier tour et nous l’aurons bien cherché. Le dégagisme ? Chiche, mais faut-il déjà profiler une alliance sur le fond et le projet.

  8. PIETRON

    Le « dégagisme » tunisien n’a rien à voir avec celui dont on peut constater les esquisses en France. Tunisie et France, 2 cultures, 2 histoires, 2 réalités sociales distinctes, même si les dégâts de la finance visent et atteignent en premier lieu toujours les mêmes, les classes populaires (avant de s’en prendre aux classes dites moyennes, ce qui est le cas en France actuellement). Certes l’offensive du capital en Europe via les politiques d’ajustement structurel est intense. Les moyens politiques qu’elle met en oeuvre trouvent leur traduction dans ses servants naturels que sont PS, LR et FN en outil repoussoir.
    Hamon est coincé entre son appartenance depuis 30 ans au PS et ses propositions sans lendemain tant il sait qu’il n’a aucune chance d’atteindre la présidence. L’UE capitaliste lui semble étrangère (ce qui confirme que le « socialisme » et lui ça fait 2). Hélas il faudra faire avec cet appendice du PS qui installe sur une rampe de lancement, Macron. Macron, principal bénéficiaire de sa gagne à la primaire. Hamon ne rejoindra pas FI. Le rôle que lui attribue les pouvoirs actuels est dans la capacité dont il saura faire preuve pour bouffer les postulats du changement « de gauche » dont est porteur Jean-Luc Mélenchon mandaté par la FI. Mais ça c’est le système (capitaliste). Tout ce qui, sérieusement, met en cause son hégémonie, doit disparaître. Le mot « résistance » prend là tout son sens, par l’action.

  9. chan

    Miracle des sondages, bien manipulés comme souvent pour démoraliser les partisans de FI. Espérons que les citoyens sauront comparer les programmes. Pour les législatives, tout citoyen peut vérifier sur le site de l’Assemblée nationale quel député a voté le recul de l’âge de la retraite, la loi Macron-Valls-El Khomri anti-travailleurs, quel frondeur s’est courageusement abstenu. Ils ne doivent se représenter !

    1. patrice 30

      Non c’est juste une suite des 4 derniers sondages différents qui donnent Jean Luc entre 9,5 et 9 %, là aussi il n’y a pas de complot ,ce ne sont que de simples sondages.

    2. le révolté

      Les sondages, on voit bien ce que ça a donné avec Trump, Fillon et le Brexit, alors que les médias aux mains des oligarques voulaient mettre en place Clinton, Juppé et que l’Angletterre reste dans l’UE.
      Traçons notre route qui est encore longue jusqu’au 1er tour et ne désespérons pas avec ces sondages manipulés car je peux vous certifier que sur le terrain les adhésions au programme de la France Insoumise sont de plus en plus nombreuses.

  10. Baillet Gilles

    Comme prévu, Hamon refuse de constituer les bases d’une majorité possible cohérente puisqu’il veut préserver l’ « unité » en conservant les individus qui ont mené la politique que nous avons subie pendant cinq ans.

  11. lilitte

    Bizarre que Hamon sortant de l’Elysée paraissait peu loquace. Les seuls mots prononcés que j’ai retenus portaient sur un échange sur l’Europe avec Hollande ! Justement c’est là que le bât blesse car aucun programme sérieux ne peut être mis en œuvre sans la remise en cause des traités européens. C’est pour cette raison que mon vote sera Mélenchon ou rien.

  12. AF30

    Depuis le choix Hamon, par les électeurs PS, une machine infernale s’est mise en route pour appeler à une candidature commune et pour faire bon poids avec Jadot. Ce matin encore une chronique de Daniel Schneidermann, chroniquant une chronique de l’immense T. Legrand, allait dans ce sens. Hamon lave plus blanc que blanc : oublié le PS d’hier et d’aujourd’hui avec seule consolation que ce ne sera pas ceux d’en face qui seront élus car pour ce qui est du changement faudra bien évidemment repasser. Il ne s’agit pas d’une stratégie du tout ou rien mais il y a des sujets qui ne sont pas négociables sauf si le but le plus important est l’accès à l’Elysée contre un programme.

    1. fred

      Il ne s’agit pas d’une machine infernale mais simplement d’une machination « solférinienne » destinée à sauver les meubles du clan des nantis du PS pour lesquels le changement n’est souhaitable ni pour demain ni à fortiori pour maintenant.
      Leur appel pour une candidature commune n’est qu’un leurre, insoumis ne pitez pas à l’hameçon !

  13. combaud

    La manipulation du PS, par le renoncement de FH à la présidentielle, était de présenter M. Valls face à B. Hamon. La politique de Valls lui étant défavorable, le résultat attendu était la victoire de B. Hamon. La 2ème étape étant d’essayer de rallier J.L. Mélenchon et Jadot au candidat du PS.
    L’affaire Fillon arrive soudainement à 80 jour des élections. Ce dossier renforce le camp de E. Macron, qui recevra le soutien des centristes, des déçus de la droite et des socialistes ne voulant pas de B. Hamon. D’où se dessine la victoire au 1er tour du FN face à Macron. Pour empêcher cela il faut que B. Hamon rejoigne la candidature de J.L. Mélenchon et non l’inverse. Les médias avec les « sondages » manipulent les citoyens. Les échos de mon entourage est : je vote Mélenchon, le seul à qui on peut faire confiance!

  14. combaud

    Bravo Jean-Luc, résiste à B. Hamon nous sommes derrière toi !

  15. julie

    Comme prévu, une semaine de turbulences pour essayer de discréditer le candidat des FI. Je compte beaucoup sur le(s) meeting(s) de ce weekend pour faire rentrer dans les têtes l’argument pour moi très convainquant, comment envisager à former une majorité présidentielle avec El Khomri, Valls et d’autres à nommer explicitement. Se placer dans la perspective de l’après présidentielle et la convocation d’une Constituante. Qui seront les députés qui soutiendront la démarche ? Il me semble que le contexte n’était jamais aussi favorable qu’aujourd’hui pour populariser la VIème république. Que notre candidat-pédagogue trouve les mots pour le dire !

  16. Bruno

    Lu sur le site du Monde aujourd’hui. Comme « base de discussion », MM. Jadot et Cormand, demandent une « clarification nécessaire » sur trois points : une « sortie définitive du nucléaire, programmée, progressive et créatrice d’emploi », une VIe République qui « généralise le scrutin proportionnel » et « une refondation de l’Europe émancipée des lobbies, délivrée du dogme austéritaire ».
    Ben, c’est dans le programme de la France Insoumise tout ça, et puis bien d’autres choses aussi. Quant à la clarification, elle s’adresse à Benoît Hamon. En attendant sa réponse, Jadot, Cormand et tous les écologistes peuvent rejoindre la France Insoumise, puisqu’ils partagent les mêmes idées que nous. J’ai vrai là où ?

    1. DERF

      « En attendant sa réponse, Jadot, Cormand et tous les écologistes peuvent rejoindre la France Insoumise, puisqu’ils partagent les mêmes idées que nous. J’ai vrai là où ? »
      Il pourrait te répondre et pourquoi pas le contraire ? Voilà le problème de la France Insoumise, on demande aux personnes de la rejoindre au lieu de proposer de s’unir tout en gardant nos organisations respectives et en affichant leurs bannières. Bientôt avec de tel propos, nous nous compterons sur les doigts de la main.

  17. cogilles

    Est ce une question de ralliement de tel ou tel, d’ajout de % ? Je pense pour ma part remporter l’élection présidentielle de cette façon est un leurre car aux législatives du coté socialiste, c’est bien le PS qui va designer ses candidats députés par circonscription et non Benoit Hamon seul et pour qu’il y ait une vraie politique de gauche il faut une large majorité des représentants du peuple « décidés à faire autrement ». IL n’y a pas beaucoup de solutions à part convaincre le plus grand nombre du bien fondé du programme l’avenir en commun pour que la majorité des électeurs le fasse sien et aboutir par leur mobilisation permanente une fois leur représentant élus. Alors de tous cotés a gauche les grandes manoeuvres et pressions subtiles ont débutés depuis la désignation du candidat PS, pour faire accepter l’inacceptable. S’ils réussissent bonjour les dégâts, les désillusions et la crédibilité.

  18. Berthier g

    Les commentaires agacés montrent que la victoire de B. Hamon à la primaire du PS serait une mauvaise nouvelle. Rejeter le bilan de Hollande et Valls deviendrait un handicap insurmontable. La théorie du casse-noix est une plaisanterie, d’un côté Mélenchon et de l’autre Macron. Il est urgent d’ actualiser le logiciel sinon le dégagisme va faire de nouvelles victimes. Comment gérer cette nouvelle situation pour ouvrir une perspective ? Pouvoir se poser cette question est déjà une bonne nouvelle. Qui pouvait penser que 2017 n’est pas joué d’avance ?

    1. Nicks

      On peut penser que la principale victime du dégagisme sera le PS. Il me semble en effet qu’il a eu tous les pouvoirs durant au moins une partie de ce quinquennat. La seule perspective possible est donc de s’en tenir éloigné, ce qui vaut pour Hamon, qui a été élu par 2% du corps électoral, soit rien du tout (la sociologie du vote est d’ailleurs très intéressante). S’il saisit la main tendue par Jean-Luc Mélenchon, qu’il se donne les moyens de son discours, c’est à dire la possibilité d’appliquer un programme (qu’il n’a pas encore alors que nous oui), alors une discussion peut s’ouvrir. Mais là, je ne vois pas comment Hamon ferait pour mener une politique avec deux tiers du PS qui y serait hostile.

  19. Respect

    Pour tous ceux qui sont inquiets, qui croient à ce miracle, celui qui s’est réalisé en 2h de temps le dimanche de la primaire des socialistes.A 20h Mélenchon à 13, Hamon à 8, puis subitement se serait retourné à 22h.
    Source BFM du 2/2/17. Les principaux acheteurs de la dette française, les investisseurs étrangers qui sont en contact avec le chef économiste de standard Poor’s, l’agence de notation, ne trouvent pas le tableau politique français très rassurant (donc pour nous les insoumis, rassurant). Ils assistent au psychodrame de François Fillon qui avait une autoroute censée l’amener tranquillement à l’Élysée et qui du jour au lendemain voit son avenir en sursis. Ils voient un candidat issu de la primaire socialiste, Benoît Hamon qui s’est fait élire (se faire élire ne veut pas dire croire à) sur les thèses du nouveau partage de la croissance. Ils voient un ovni politique qui est Emmanuel Macron dont ils pourraient acheter les thèses mais dont ils redoutent qu’il repose sur une bulle qui pourrait éclater du jour au lendemain (20 % largement exagérés ? Ah oui c’est lui le chouchou du MEDEF et donc des sondagistes). Puis ils parlent du candidat Jean-Luc Mélenchon qui est haut dans les sondages. Haut ? Mais soi-disant il décroche dans les sondages passant rapidement d’entre 13 et 15, à 10, puis même à 9 ? Nous aurait-on menti, les sondages seraient-ils faux ? Ma source, notre source, une forte accélération des appuis à la candidature de Jean-Luc Mélenchon depuis quelques jours !

  20. Pierre

    2 propositions qui permettraient de renforcer l’efficacité politique et le poids électoral de notre campagne.
    Elargir les intervenants à tes meetings. Lors de celui de Florange, l’interview du syndicaliste de la CGT a donné une intonation encore plus humaine, plus sociale, plus populaire, plus authentique à ton discours. Si on pouvait ajouter, en introduction de tes prestations, la voix des « sans voix », des lutteurs, des sans travail, bref de ceux-celles qui font ou qui devraient faire notre électorat, cela ajouterait à la richesse intellectuelle et politique de tes paroles.
    Elargir notre campagne à d’autres forces politiques qui ont rejoint les Insoumis, des « 1ères parties » assurées par des communistes, socialistes, écolos ou autres. Cela permettrait d’argumenter contre ceux-celles qui nous serinent que Jean-Luc Mélenchon est parti tout seul, qu’il faut élargir le mouvement, qu’en 2012, c’était mieux, etc.
    En 2012, tu pratiquais comme cela. Je sais aussi que la situation politique est différente, que le FdG est peut-être mort mais je n’en suis pas totalement convaincu ni surtout des électeurs Jean-Luc Mélenchon de 2012 moins convaincu par notre campagne actuelle. J’ai aussi le souvenir de la campagne de 2005 ou les responsables politiques défilaient sur les estrades des meetings et cette pluralité a fait gagner le NON. Je veux finir en te remerciant de l’intelligence, de la culture, de la colère aussi que tu insuffles à la campagne et de l’amour et du respect dont tu…

    1. Thoreau

      Le bilan du quinquennat de François Hollande, c’est la guerre, la réduction des libertés, l’argent public offert au privé, l’attaque contre le droit du travail, et un assassinat qui ne passe pas, celui de Rémi Fraisse, qui voulait simplement défendre la nature. Les énarques et tous les grands bourgeois, qu’on les envoie sur mars !

    2. moit49

      Tout à fait d’accord pour une campagne, des meetings à plusieurs voix. J’aimerais en particulier y entendre des acteurs incontestés du mouvement social.

    3. Olivier

      Je suis absolument d’accord avec @Pierre. Il serait en effet opportun et nécessaire d’organiser systématiquement à chaque meeting de Mélenchon des premières parties composées de personnes appartenant à la société
      civile, des syndicalistes, des collectifs, des gens sans voix et sans grade. Je pense de surcroît que les deuxièmes parties devraient être repensées, de sorte que la dimension collective de la campagne soit plus présente. Finalement il faut davantage passer du je au nous. L’articulation du je au nous permettrait un meilleur équilibre et un plus grand dynamisme à cette campagne. Au fond, c’est bien dans la philosophie politique des insoumis que de mettre sur le devant de la scène le monde des invisibles !

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