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95 commentaires


  1. Fred M

    Merci beaucoup pour ces points sur les « i » !

  2. Rosa

    Mélenchon, Hamon, en est-on encore à choisir une personne ! On a la possibilité d’avoir une volonté populaire qui inverserait le rapport de force pour le ramener à gauche, la seule, pas cet échec de social-démocratie. Ce qui nous rapproche d’Hamon est bien plus porteur d’espoir que ce qui nous sépare. Alors oui, Hamon n’a pas fini sa mutation mais celle de Mélenchon s’est-elle faite si rapidement ? N’était-il pas au gouvernement socialiste lors des privatisations Jospin ? N’est-il pas resté au PS jusqu’en 2008 ? Alors oui, il dit qu’il sera candidat. Peut-il dire autrement au lendemain d’une primaire où il a été élu candidat ? Il faut discuter de la présidentielle, d’un programme commun porter par un ticket Président/1er ministre mais V République oblige, un nom sur le bulletin (légitimement celui dont le combat à gauche est le plus anciennement commencé) et il faut discuter sereinement. Et puis on investit des députés qui défendent ce programme, s’ils viennent du PS, ce n’est pas une tare (sauf s’ils sont sociaux-démocrates, libéraux). On n’est plus dans le parti, on est dans le retour des citoyens. Une porte s’est entre-ouverte, on ne va pas la fermer. L’heure est au repli sur soi. Il ne faut pas que ça le soit chez nous. Un seul programme pour la vraie gauche et la victoire est assurée !

  3. Monique Thurin

    Tout à fait d’accord avec tout ce que je viens d’entendre Jean-Luc Mélenchon ! Merci de ce positionnement clair.

  4. schneider bernard

    La mise au point était nécessaire. Elle a le mérite d’être claire. Il faut être conscient que Hamon sera le candidat du PS qui portera, que cela lui plaise ou non, le bilan de ce quinquennat. C’est à une nouvelle arnaque du PS à laquelle nous assistons. Se faire élire avec un programme de gauche, et une fois élu, se coucher devant le capital. Plus que n’importe lequel de ses candidats, c’est le PS qui doit dégager.

  5. Gardenteapot

    C’est bien beau tout ça, mais si 13% et 12% n’arrivent pas à s’ajouter pour faire 25%, nous aurons Monsieur Fusion-acquisition ou Madame Le Pen au pouvoir. J’en pleure déjà.
    Seule solution, un nouveau parti regroupant Hamon/Mélenchon ou Mélenchon/Hamon. Le PS, nouvel adorateur de la loi du marché, n’a plus de socialiste que le nom. Il faudrait que B. Hamon ait le courage de quitter cette coquille vide (comme il l’a fait pour le gouvernement) pour créer une nouvelle entité. Mélenchon président, Hamon 1er ministre (ou l’inverse), ce serait toujours mieux que le fascisme bancaire de Macron ou celui xénophobe de Le Pen. Je souhaiterais ardemment que Monsieur Mélenchon lui fasse cette proposition (ou tout autre) plutôt que de s’immobiliser dans une posture d’échec. J’ose croire que rien n’est impossible.

  6. Régis

    Pour moi cela a toujours été clair. Un programme : L’avenir en commun, une force : Les insoumis (ses), un candidat qui a de la hauteur : Jean Luc Mélenchon. Le reste n’est même pas négociable, sinon je retourne chez les abstentionnistes
    Grand merci à M. Mélenchon et les insoumis (ses).

  7. roger

    J’approuve entièrement, c’est la réponse que j’attender au minimum, s’agissant de ne pas tomber dans la confusion et succomber à l’illusion nostalgique. Les propos sont clairs. Les insoumis ne veulent plus entendre parler des représentants du PS.
    Salut fraternel.

    1. Gardenteapot

      Il y a « représentant du PS » et « représentant du PS »… Le PS n’est plus une véritable « entité organique » mais un collage informe d’individus errant à la recherche d’eux-mêmes, et/ou d’un portefeuille. Monsieur Hamon devra faire l’effort, certes (lequel, cela reste à voir), mais pourquoi serait-il le seul à en faire sous prétexte que Monsieur Hollande est un traître ? Je vous le demande. Hamon n’a-t-il pas démissionné du gouvernement ? N’est-ce pas là déjà un signe de bonne santé mentale et politique ?
      Vous dites : « Les insoumis ne veulent plus entendre parler des représentants du PS ». Soit. Alors, ils vont entendre parler des représentants des banques et de ceux de la xénophobie. Sera-ce mieux ? Car c’est déjà écrit parce que la situation économique, politique et sociale de la France n’est plus celle, déjà problématique, de 2012. Aujourd’hui, nous sommes au bord du gouffre. Désolé de le dire, le statu quo de la non négociation n’est pas un choix, c’est un renoncement qui sacrifie la France sur l’autel des enkystements politiques et des vieilles blessures. L’intelligence politique réclame autre chose, non ? Triste, je suis.

  8. Anne B.

    Votre intervention est parfaite, sur le fond et sur la forme ! Je viens de diffuser (avec en prime, la vidéo « Pour une sécurité sociale du logement »). Pas besoin de vous dire de continuer sur cette lancée !

  9. Loulou

    Bravo Mr Mélenchon mais pourquoi votre charte est si limitative pour le rassemblement ? Faire en sorte que les communistes et d’autres doivent s’y soumettre me semble un peu sectaire !

    1. oberon

      De prime abord, je comprends, mais se rassembler pour quoi faire et du coup avec qui ? Abolir la loi Travail, l’ANI, le CICE, la réforme des retraites et cetera, avec ceux qui les ont mises en place ?
      Jean-Luc Mélenchon a raison, Hamon, les socialistes doivent choisir !

    2. Jean-François91

      Il faudrait surtout que ceux qui critiquent la charte des candidats disent sur quel point elle les gêne. Et cela ils ne le font jamais. Étrange, non ?

  10. BOBO777

    Le message est très clair ! Bravo ! Et il a le mérite de ne pas fermer la porte à toute discussion tout en étant exigeant sur l’essentiel. Il ne peut pas y avoir de grand écart hypocrite. Cela suffit comme cela. Le PS nous a enfumé à loisir pendant des décennies, nous promettant monts et merveilles et une fois au pouvoir, nous trahissant. C’est effectivement à Benoît Hamon de choisir une ligne claire, pas de faux semblants, pas de tergiversations et les discussions seront alors possibles. Quant à ceux du PS qui demain pourraient se retrouver en responsabilités, comment peut-on effectivement discuter avec Mme El Khomri, M. Roux, tous ces gens qui ont craché sur le peuple ?
    Hamon doit choisir son camp. Personnellement, l’équation pour lui est impossible à résoudre.
    Nous nous acheminons donc avec deux candidats : Jean-Luc Mélenchon d’un côté, B Hamon de l’autre. Soit l’un vampirise l’autre, soit ils sont au coude à coude au 1er tour et alors nous perdrons.

  11. oberon

    La France a besoin de clarté, d’une vision nette. Nous refuserons toute synthèse, double langage et autres arrangements. Cela est valable pour le PS et le PCF. Critiquer, manifester pour ensuite se « rassembler », c’est terminé. La géométrie variable, c’est fini. Camarades socialistes, communistes, choisissez ! Incohérences et errances ou clarté et projet lisible. Jean-Luc Mélenchon a tiré les leçons du passé. Cela réclame du courage et de l’opiniâtreté. Bravo.

  12. CARLIER Bernard

    Cela fait appel à notre intelligence. C’est clair, net, précis, ouvert, sans agressivité mais, cohérent et fidèle à ses idées, sans aucune concession.

  13. Julien Delalande

    Merci à Jean-Luc Mélenchon pour la dignité et la bienveillance dont il fait preuve, notamment envers Benoît Hamon. Sa réponse est conforme avec mes propres analyses et dans la logique de la France insoumise. Un seul mot : Bravo !
    Quant à ceux qui évoquent un vote, il serait nécessaire de mon point de vue si Jean-Luc Mélenchon avait pris la décision contraire : se désister en faveur d’un autre candidat. Tel n’est pas le cas. Comme tous les insoumis, nous sommes fiers et confiants de convaincre une majorité de Français d’élire Jean-Luc Mélenchon car il a les qualités pour conduire notre programme dont la principale qualité est d’être holisitique, c’est-à-dire dans une cohérence systémique adaptée aux symptômes.
    Nous avons donc le temps de convaincre les coincés entre Hamon et Macron du PS et affiliés libéraux-sociaux ou socio-libéraux, les indécis, les abstentionnistes, les lepénistes honteux ou protestataires. Quant aux communistes qui restent productivistes ou accrochés à leur glorieux passés, nous ne pouvons que les accompagner avec bienveillance jusqu’à leurs derniers soubresauts s’ils ne se convainquent pas eux-mêmes que leurs belles valeurs ne pourront perdurer qu’en prenant en compte les contraintes écologiques et climatiques.
    Salutations insoumises

  14. AF30

    @Gardenteapot
    Il me semble que vous confondez le but et le moyen. La présidence de la république est le moyen pour appliquer un programme qui est le but. Dans ces conditions le programme est un socle qui ne peut pas être négociable ou à la marge. Enfin, pour ce qui n’est pas structurant. Et il ne s’agit pas là d’une forme d’intégrisme politique mais de bien comprendre que si on ne vise que la place à l’Elysée alors, oui, il est possible de trouver un accord avec un tas de monde et de raconter au passage que l’adversaire est la finance pour ensuite non seulement s’en accommoder mais lui faciliter la vie contre la majorité de la population. Bien évidemment le chemin est étroit et le succès plus incertain. Peut être.

  15. Laurent

    Les mots sont justes, mais il manque l’essentiel, quels compromis (sujets, adaptations, etc.), quel terrain de discussion sur les programmes (et accessoirement sous quelle forme) ? Admettons que monsieur Hamon renonce, a ce que vous demandez – au plus simple –, la partie Vallsiste de son camp, sur quoi êtes-vous prêt à discuter ? Rien ? Ce n’est pas raisonnable. Votre stratégie ressemble à celle du pire, votre allocution ne dit pas la vérité, vous ne voulez pas plus du PS de Hamon que de celui de Valls. Très bien, alors dite le. Pour ma part, je pense qu’il y a une alliance possible avec Hamon et Jadot, l’intelligence politique serait de lui trouver une forme adéquate dans le climat actuel (forum, discussions publiques, etc). Il n’y aura pas de révolution citoyenne « par les urnes », nul besoin de sondage pour l’affirmer. Avec la victoire de Hamon et cette alliance l’espoir grandit.

    1. Jean-François91

      90% des députés PS sortants ont accepté le 49,3 pour nous imposer la loi El Khomri. Alors dans ces conditions, à quoi ressemblerait son renoncement à la partie Vallsiste de son camp, ou plutôt, à quoi ressemblerait son camp et que rassemblerait ce « camp », sinon un trompe-l’œil, une fois de plus ? Alors tournons la page avec la France Insoumise, il n’y a pas d’autre issue.

  16. Plébéien donateur

    J’ai voté aux primaires en 2012 pour Monsieur Hollande. Je suis une de ces petites « pierres » qui l’ont fait réussir. Je ne m’attendais à rien de formidable de sa part. Seulement à une rationalité tranquille pour contrebalancer qui vous savez. Nous avons eu l’application d’une politique qu’une équipe de droite n’aurait même pas osé mener. Elle aurait eu trop peur des effets indésirables sur l’opinion. Je suis donc complètement marri !
    Hamon est un faiseur. Un gamin vous dirait, un fake ou de manière plus moderne, un faux positif. Je vous demande de trouver la force en vous de tenir bon et d’avancer. Je ne pense pas que vous réussissiez mais j’espère que vous aurez suffisamment de voix pour que la voie de la gauche ne disparaisse pas définitivement de notre pays.
    Pour moi, le vainqueur, véritable de la primaire de la gauche est Monsieur Valls. Songez qu’il faisait 6% au premier tour de la primaire de la gauche en 2012. Quand bien même aujourd’hui, il y a eu moins de participants, il était au second tour. Il a passé le premier tour avec plus de 30% de voix. Il a donc progressé considérablement dans la conversion du PS en formation sociale libérale de centre droit (à l’américaine). Le monde change, très vite. Nous avons besoin d’autre chose que ce qui nous advient.

  17. Guy

    Les socialistes qui veulent rejoindre La France Insoumise, comme tous ceux qui ont déjà fait la parcours et militent, doivent s’habituer à l’idée qu’ils se doivent d’une insoumission à la politique néo libérale de leur courant social démocrate et aussi d’une insoumission légitime aux fonctionnements destructeurs de leur moribond parti…

  18. Bien Modestement

    Après cette interpellation, M. Hamon et ses amis frondeurs se trouvent enfin au pied du mur. Jusqu’à présent, ils se contentaient de faire des effets de manche à l’Assemblée nationale pour finalement se coucher et s’abstenir. Comme on dit dans les ministères: « Il est urgent d’attendre » et de se mettre à l’abri. Au PS, ça va charcler sévère ! Il y en aura sur tous les murs jusqu’au plafond. Inutile de tirer sur une ambulance. Gardons notre énergie pour défendre notre projet humaniste. C’est lui qui convaincra.

  19. Bobo 777

    Jean Luc Melenchon doit convaincre que les idées de la France insoumise sont les plus aptes à redresser la barre. Il est normal qu’il ne cède pas d’un pouce sur le terrain des idées. De plus il fait bien de mettre B. Hamon au pied du mur. Celui-ci doit clarifier sa ligne. Apres ce seront aux électeurs de juger ce qu’ils ont à faire. Mais si le risque est grand, à la veille du 1er tour, qu’on se retrouve avec un trio Le Pen, Macron, Fillon, beaucoup pourraient être tentés à gauche par « le vote utile ».

  20. Kna

    Bonne idée d’avoir publié la transcription, même si ça représente un travail supplémentaire. Nombre de personnes préfèrent lire un texte plutôt que suivre (ou essayer de comprendre) une vidéo, y compris des malentendants. Merci à vous et à toute votre équipe.

    1. lilitte

      Oui et pour ceux qui n’ont pas internet on peut les imprimer et les faire circuler par notre vieille poste qui nous sert bien !

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