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227 commentaires


  1. costantini

    M. Mélenchon, parmi les medias qui ont coupé votre meeting du 5 février ou l’ont délibérément omis, vous n’avez pas cité Arte, qui, au journal de 19h45 a offert une longue séquence à M Le Pen. J’attendais : et Mélenchon ? Rien ! Un reportage sur l’excision au Mali (dont je ne nie pas l’importance. J’étais tellement indignée que j’ai bataillé une heure sur mon ordinateur pour trouver un endroit où écrire à Arte. J’ai pu le faire, sans illusion. M. Mélenchon, vous avez raison, ce traitement et mauvais traitement de l’information ouvre les yeux et l’esprit critique et ne peut que vous servir.

    1. Sergio

      De mon côté aussi je suis consterné par la hargne médiatique qui s’acharne contre les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon. Plantu dans « Le Monde » en première page représente de plus en plus notre candidat comme un forcené au visage congestionné et colérique. Dans la plupart des JT ou actus des radios, seuls Macron et Marine Le Pen sont abondamment suivis et cités. Enfin lors des débats et magazines politiques, les pseudo-spécialistes et sondeurs ne font quasiment jamais référence à notre programme et à Jean-Luc, ni bien sûr aux programmes des uns et des autres quand ils échangent, commentent ou imaginent les résultats et scénarios à venir. Et bien malheureusement tout ce matraquage a des effets sur l’opinion, effets de rejet quasi instinctif et épidermique de notre camp, effets que je constate tous les jours chez des gens de milieux très différents.

    2. kokkino

      Nous n’arrêtons pas de dire que les médias appartiennent à sept ou huit milliardaires (ainsi que les principaux instituts de sondage soit dit en passant), alors ce qui serait étonnant ce serait que ces médias favorisent le seul candidat et le seul programme alternatifs qui mettent sérieusement en danger leurs intérêts, leurs privilèges, leur domination politique et sociale. Bien sûr que cela fait enrager ! Mais il n’y a pas d’autres moyens que de convaincre au quotidien et de développer les moyens qu’ils ne maîtrisent pas encore (internet, youtube, etc). A noter que cela commence à les inquiéter puisque « Le Monde » met en oeuvre actuellement un dispositif de notation/censure des sites internets et des blogs en fonction de leur plus ou moins grand esprit critique vis à vis du système.

  2. AVEROUS

    Il manque un chef véritable à la France, un tribun qui dit ses discours sans aucune préparation contrairement à ces minables de politicards dont le seul but est de se remplir les poches. Leurs actions ont abouti à un chaos dont tout un chacun peut mesurer la malfaisance au sein de la famille française. Non pas celle des 100 familles mais celle de millions de petites gens qui triment toute leur vie pour que des assoiffés de pouvoir vampirisent leurs vies afin de vivre dans le luxe des palaces et des paradis fiscaux pour cacher un argent injustement gagné. Jean-Luc Mélenchon représente par sa présence honnête au sein de ce panier de crabes une force qui découle de Jaurès et de Blum. Il est le seul à pouvoir contrecarrer cette misère par sa solide pensée positive. C’est aussi un véritable tribun. Il a la force et quand on a la force, on a la paix.

    1. André

      Et on peut ajouter aussi que la façon dont il a conduit sa campagne jusqu’ici témoigne d’un savoir faire et d’une stature qui rassurent quand on songe à ce qui nous attend face aux tenants du système et de leurs médias et sondeurs tous aux ordres des milliardaires.

    2. HYBRIS

      « Il manque un chef véritable à la France »
      C’est Pétain qu’il nous faut ? Attention à ce que vous écrivez. Les mots ont un sens. Ils ont aussi une histoire.

  3. olivier

    Communiste et insoumis depuis bien longtemps, enseignant en Lycée Pro, voilà ce qu’il se passe chez nous où les logiques financières continuent de prendre le dessus sur les logiques éducatives. Merci Madame Belkacem, futur ministre de Hamon ?

  4. abdellah

    Un parcours rapide de l’histoire politique récente nous démontre que toute association avec le PS est destructrice pour la partie qui s’y engage : communistes dans l’alternance, puis écologistes récemment. Quant au FN, nous connaissons la sauce que les socialistes et la droite en font pour se maintenir au pouvoir. Le vote perd tout son sens démocratique puisqu’il faut continuellement lutter contre un parti considéré non républicain. Alors pourquoi ne pas l’interdire, ce serait plus simple non ? Assez de démagogie, ne discutons de rien d’autre que de notre programme l’avenir en commun.
    Bon repos Jean-Luc

    1. semons la concorde

      Je suis d’accord pour interdire tout parti qui prône la discrimination, donc l’inégalité, dans son programme de campagne. C’est contraire à la devise mise en avant par notre constitution. J’enrage quand je vois des journalistes écouter ces paroles de haine imbécile sans protester. Quand feront-ils leur boulot ?

  5. de mecquenem

    Bonjour cher Jean-Luc.
    Je voulais vous remercier pour votre meeting du 5 fevrier. Je me suis senti respecté et la haute teneur du contenu m’a vraiment épaté. Nous qui sommes si souvent obligés via les médias traditionnels d’entendre ces discours défaitistes, pré-mâchés (bons pour le peuple) qui montrent le mépris dont nous sommes l’objet et n’offrent d’autres perspectives que de courber le dos.
    En palestine il y a peu face aux colons et a sa police nous étions quelques uns à crier résistance de façon pacifique et c’est un beau cri. Je suis de ceux, communiste qui s’est battu pour le programme commun. Mais l’avenir en commun c’est mieux. Pas de chèque en blanc et beaucoup d’exigence pour nous, cette sixième république sera la nôtre avec vous. Merci pour votre générosité dans le combat reposez vous bien, le peuple uni jamais ne sera vaincu. Au 18 mars !

  6. morfin

    Vous avez raison pour l’effet destructeur du PS et pour le fait que le FN est utilisé en permanence, en tant que parti non républicain, pour permettre aux partis dit « républicains » de se maintenir au pouvoir, quitte à même prendre le nom de « les républicains » pour tenter d’asséner ce manque de conviction réelle. On ne peut pas oublier que De Gaulle avait interdit ce parti, et que c’est Mitterrand qui a fait le choix de le mettre en avant pour éliminer l’adversaire gaulliste qui était alors Giscard d’Estaing. Mais les temps ont changé depuis, et il faut bien qu’il y ait une relève nouvelle aux vraies idées de gauche que seul le mouvement « les insoumis » propose de porter de façon ouverte, et pour tous, car les autres petits partis, NPA, LO, EELV, Objecteurs de croissance, ne font pas le poids pour la période actuelle face à la gravité de notre époque, même si leur apport en luttes reste précieux.

    1. emmanuel

      « les temps ont changé depuis »
      La haine pénètre dans plus en plus de cœurs et rend ses victimes sourds au discours de la raison. Autour de moi les gens se détournent des politiques, Jean-Luc Mélenchon ne fait pas exception. Au mieux ils s’abstiendront, au pire…

    2. jnsp

      @emmanuel
      « Autour de moi les gens se détournent des politiques »
      Et symétriquement les politiques se détournent d’eux en ne leur parlant pas avec des mots ou des phrases qui ressembleraient à leurs mots et à leurs phrases. Pour ce qui concerne le ton qui ne serait pas celui de la classe dominante alors là c’est encore pire. Je suppose que ça doit être très difficile mais ça serait un effort utile.

  7. Mylène

    Plus convaincue que jamais et tellement d’accord avec vos analyses. Surtout ne nous prenons pas les pieds dans le tapis PS.
    Amitiés militantes.

  8. Bataillon

    Bonjour Mr Mélenchon
    Que penseriez vous d’entretiens contradictoires sur votre chaine youtube avec des gens qui ne pensent pas comme vous mais qui seraient à vos yeux des interlocuteurs valables pour débattre et notamment des questions européennes et des implications qu’aurait la sortie de la France des traités européens. Bien cordialement.

  9. Jeannot

    Bravo Jean-Luc Mélenchon, tenez bon, c’est nous qu’on va gagner. Les soutiens affluent et c’est très encourageant, cependant les « faux amis » cela existe aussi. Il y a quelques uns, dénommés ceux de la vingt cinquième heures, qui pointent leur nez ici et là. Je vous fais entière confiance sur le sujet.

  10. Mollaret

    « Nom d’un Hologramme ! »
    C’est pas bien de jurer comme cela Monsieur Mélenchon.

  11. Thoreau

    Il n’y a pas que par le CICE que l’argent public est distribué aux grandes entreprises privées. Les collectivités territoriales abreuvent de sommes colossales le BTP. Des milliards ! Si quelqu’un trouve le chiffre total annuel merci de l’indiquer. Ainsi tout partout la France ressemble un champ de bataille avec ces travaux de voiries, ces bulldozers et cet urbanisme qui continuer d’artificialiser et de bétonner toujours plus le territoire. Il y aurait un sujet intéressant pour Elise Lucet de démasquer les affinités systématiques des élus locaux (de droite comme de gauche) avec tous ces bétonneurs.

  12. JF Taverne

    Monsieur Mélenchon, cher Jean-Luc,
    Désormais vous avez mille fois prouvé votre talent de tribun et de dialecticien. Vous avez fait une œuvre inestimable de dé-niaisement des gens vis à vis des médias officiels. Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus à montrer combien vous avez raison sur beaucoup de points, sur la définition des urgences. Vous visez votre élection à la prochaine échéance, dans moins de 3 mois ! C’est le passage obligé pour changer vraiment les choses dans notre pays, même si c’est pour rendre ultérieurement votre tablier dans le cadre d’une 6ème république.
    Alors, montrez votre staff de ministrables ! A part Alexis Corbière, Charlotte Girard, et un peu Eric Coquerel, on ne voit que vous dans vos meetings ! Où sont Jacques Généreux, Liêm Hoang-Ngoc, et, j’espère, tant d’autres qui vous épaulent. Il me semble que vous devez montrer « aux gens » que vous êtes réellement en situation de pouvoir gouverner. Sinon vos interventions, si talentueuses qu’elles soient, vont tourner à « Ahlala, voilà ce qu’il faudrait faire, écoutons voir ce que nous dit Tonton Jean-Luc ».
    Bon courage, ménagez-vous dès que vous le pouvez.
    NB : j’ai presque le même âge que vous, j’ai soutenu votre candidature en 2011 et 2016. J’étais à votre récent meeting de Lyon, et suis un fidèle auditeur-lecteur de votre blog.

  13. faye

    Pour une partie de ce blog, la poursuite d’attaques, maintenant répétitives, contre les médias, justifiées sans doute. Je crains pourtant que ces attaques incessantes ne constituent une mauvaise stratégie électorale. Pour deux raisons.
    Elles semblent sous estimer la force de frappe malfaisante et néanmoins efficace de l’adversaire
    Par ailleurs les électeurs potentiels de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas tous des champions des réseaux sociaux (j’appartiens à cette catégorie) et pour ceux là les médias traditionnels restent le principal moyen d’ouverture sur le monde, moyen auquel leur attachement demeure.
    Ces diatribes sont en outre autant de place prise sur les explications du programme, indispensables pour l’assimiler et éventuellement le défendre. Exemple, suffit-il de demander à la banque centrale européenne de donner 100 milliards à une banque nationale d’investissement pour qu’elle obéisse ? Sinon comment l’y obliger ?

    1. Macarel

      Il faut que Jean-Luc Mélenchon évite de trop s’emporter lorsqu’il rencontre lors de ses déplacements de campagne, des gens de mauvaise foi, ou tout simplement qui pètent les plombs lorsqu’ils voient un homme (ou une femme) politique car ils sont écoeurés par la politique politicienne et toutes « les promesses qui n’engagent que ceux qui les croient ». Car, surtout si la séquence est filmée, alors elle est reprise en boucle dans les médias mainstream pour montrer combien le candidat Jean-Luc Mélenchon « se comporte mal avec des petites gens ». Alors que tout simplement c’est un emportement lié à un caractère parfois fougueux, et sans doute à la fatigue, car une campagne électorale c’est éprouvant. Sur ce plan là il faut effectivement être conscient du pouvoir nuisible des médias.

    2. jean-yves

      Faye,
      Bonjour, j’ai vu dans un extrait des discours de Jean-Luc Mélenchon que la banque publique d’investissement n’est pas une « vraie » banque, mais qu’avec une signature du président, elle peut le devenir. Ensuite, en tant que « vraie » banque, elle présente sa demande à la BCE qui est obligée de dire oui, comme elle le fait aux autres banques.

  14. Macarel

    Pour le mouvement la France Insoumise, il eût été préférable que Valls gagne la primaire. Car avec Hamon, le PS va encore une fois se dérober au devoir d’inventaire, et personne ne va assumer le bilan de ce quinquennat honteux. Je crains que cette situation soit très pénalisante pour le candidat de FI.
    Encore une fois le PS va enfumer bien des crédules et des naïfs qui ont une sensibilité humaniste. Il va donc falloir être très fin côté FI, pour faire comprendre à cet électorat qu’il risque fort encore une fois se faire abuser par un jouer de pipeau, dont le rôle est plutôt de préparer l’après élection de 2017 au sein du PS. La primaire n’était qu’une primaire du PS et de quoi ces primaires sont le nom, tant à droite qu’à gauche ? Elles ne servent qu’à départager des courants souvent opposés, sur la question européenne ou celle de la mondialisation libérale en particulier. C’est vrai tant au sein du parti LR qu’au sein du PS. Et encore les candidats autorisés à concourir sont soigneusement sélectionnés pour éviter une trop grande cacophonie lors des « débats ».
    Nous verrons bien si ces diverses opérations d’enfumage porteront leurs fruits, y compris « l’opération Macron », candidat des banquiers et de la finance, mais qui se présente comme anti-système. Ne parlons même pas du discours démagogique de MLP. Quoiqu’il en soit, il ne faut pas baisser les bras, car seuls les combats qui ne sont pas livrés, sont perdus d’avance !

  15. Sandeau

    Le seul motif crédible qui pourrait faire qu’une alliance avec Hamon, Jadot et Jean-Luc Mélenchon soit possible serait que les 3 protagonistes se mettent d’accord sur les règles de la 6e République souhaitée, (point clé de notre programme, constituante, mandat revocatoire), à savoir donner le pouvoir au peuple et démissionner du poste de President de la république qui n’aurait plus lieu d’exister). Ainsi le nom du candidat pour la présidentielle n’aurait que peut d’importance et pourquoi pas un tirage au sort ou une autre personne neutre connue puis désignée collectivement comme Clémentine Autain, Alexandre Jardin, Charlotte Marchandise et tant d’autres ?

    1. PG

      Je ne comprends pas que certains puissent proposer l’évincement de notre candidat de quelques façons que ce soit. Depuis un an c’est lui qui à cultivé, éclairé, qui à instruit, qui a dénoncé et aujourd’hui il devrait abdiquer pour un autre ! Eh bien non je ne l’accepte pas, je ne le conçois pas. Il est le seul qui n’ait jamais dévié de son engagement. Il y a eu des embrouilles avec Clementine Autain comme avec Chassaigne et Laurent. Pour mon compte je ne fais confiance qu’a Jean-Luc Mélenchon et c’est pour lui que je voterai.

  16. Kobesan

    Bonjour et merci
    Juste un petit point qui ressort de quelques conversations que j’ai eu avec des artisans ou des patrons de TPE. Soyez encore plus précis dans le discours sur le patronnat. De qui parle-t-on vraiment. Des mesures comme l’augmentation du SMIC même s’ils l’a trouve légitime paraît aux petits entrepreneurs être la mort de leur activité et quelles mesures spécifiques peut on envisager pour les aider eux qui travaillent vraiment à vivifier notre pays.
    Je suis insoumise et je participe tant que je peux à la campagne malheureusement les autocollants Phi sur ma voiture sont arrachés. Dois-je y voir un signe positif ? La colère des fachos. J’ai du mal heureusement YouTube me réconforte. Au 18 et ce n’est leurs dérisoires mesures d’empêchement qui nous arrêterons.

  17. abdellah

    Attention, si vous ne l’avez pas encore décodé, retenez ceci. Hamon est le nouveau cheval de troie portant une rose sur le dos (emblème du PS)’ La preuve, il reprend les mêmes pour refaire la même chose !
    Pour les débats contradictoires, il me semble qu’il ne faut pas trop nous concentrer sur les programmes adverses, mais plutôt en faire une synthèse et les discréditer en centrant les débats de conviction sur nos propositions. C’est une stratégie à adopter pour persuader les citoyens de la valeur de notre programme que ce soit dans la rue ou sur un média officiel ou social (avis aussi aux porte paroles de notre mouvement).

    1. Christelle L

      J’entends même certains qui disent qu’ils vont voter pour Macron parce que lui ne dit pas de mal des autres « c’est mon Maire qui tient ce discours » ! La différenciation entre personne et programme me semble essentielle. Rapprocher l’acte « de mettre un bulletin » avec le programme politique qu’il contient, cela responsabilise l’électeur qui ne peut plus se cacher derrière un nom idolâtré sur l’instant par ce qu’il représente. En 2017, je vote ou non pour ce programme. Je ne me laisse plus berner par les apparences. « Qu’est-ce qu’il y a derrière chaque bulletin ? » Ne pas se laisser illusionner par une vision réduite d’un candidat, prendre le programme dans son ensemble et viser les incohérences. L’électeur ne doit plus se laisser manipuler par les attitudes et doit s’élever plus haut que les candidats humains qui ont le nez dans leur guidon ou qui s’appuient sur des phrases qui comportent des expressions que l’on souhaite entendre. Rendre l’électeur clairvoyant est une campagne positive qui portera ses fruits quelque soit l’issue. Cordialement.

  18. Backx Gaëtan

    Le discours de Lyon, comme celui de Toulouse, est responsable au regard de la situation actuelle. Il est en « rupture sincère avec le vieux monde ». Cela veut dire que les citoyens devront modifier leur comportement sur plusieurs plans, notamment au regard de l’avenir de la planète. Il y a donc urgence à relayer sur le terrain le programme officiel de la FI. Or, pour ma part, je ne vois rien. Les moyens modernes de communication n’y suffiront pas. La course à l’audimat et à la jauge des salles n’est qu’un effet de loupe. Il faut des équipes militantes sur le terrain, pour vulgariser le programme et faire émerger des candidats et candidats à la députation. Or, dans mon ex-région « 15 circonscriptions législatives » la rumeur d’une candidature FI, la seule rendue publique à ce jour, pose un vrai problème puisque le candidat est connu pour être multi-cartes. Ecologiste, version Brice Lalonde, puis socialiste fabiusien, il glisse vers le tandem Pasqua-Devilliers, en 2007 candidat MoDem aux législatives. Attention, M Mélenchon, après les 23 avril et 7 mai il y aura les scrutins des 11 et 18 juin et ceux-là ne compteront pas pour du beurre.

    1. julie

      Un peu d’accord avec vous. On me retourne le même argument dans mon coin. Nous insistons à juste titre sur l’incompatibilité des candidats investis du PS avec un éventuel rapprochement avec Hamon. Mais qu’en est-il de nos candidats à nous ? La situation sur le terrain est encore très floue. Je n’en veux pas du tout à Jean-Luc Melenchon, au contraire, il a très tôt averti sur la nécessité de trouver des candidatures conforme aux idées de FI.

  19. Fourré Jean Pierre

    Cher Jean Luc
    J’ai rejoins depuis quelque temps déjà tous ceux qui souhaitent changer cette société en tenant compte du réel (les forces en présence, le capitalisme) mais en allant à l’idéal.
    Tu sais mon admiration pour Jean Jaurès. Je sais qu’il t’apporte pour nos combats une réflexion cohérente, faite d’actions politiques autour d’une philosophie d’émancipation de l’être humain. Les propositions « l’urgence démocratique » (6ème République) sont essentielles pour porter le changement. Lors de ton déplacement à Brest le 28 février, les bretons (j’en suis!) seront là pour soutenir le projet.
    Permets moi dans ce cadre de te rappeler la position de Jean Jaurès sur les langues régionales. Je suis certain que tu la connais. J’y fais souvent référence pour rappeler que l’on peut « être breton » et très attaché à ses racines culturelles tout en étant un Républicain convaincu. Dans mon ouvrage « Et si Jaurès était à l’Elysée » je cite page 76 cette position. En toute amitié et me souvenant de nos votes au Parlement sur le refus de la Guerre du Golfe (la 1ère !).

  20. jean-yves

    Energie.
    J’avoue que je ne suis pas tout à fait convaincu du choix qui est fait de l’abandon total du nucléaire. Pourra-t-on avoir suffisamment d’énergie pour se déplacer, se chauffer, alimenter nos usines ? Que va-t-on faire d’AREVA ? De ce que j’ai compris, AREVA deviendrait un expert en démantèlement, retraitement, stockage des déchets. Que fait-on du projet ITER à Cadarache ? C’est tout de même une coopération mondiale.
    Se passer d’énergie fossile pour se déplacer et se chauffer signifie passer au tout électrique. Les besoins seront énormes, non ? Un chauffage idéal, pompe à chaleur + isolation + chauffe-eau solaire ? Certains pensent qu’il faut 40 centrales nucléaires de plus dans ce cas.

    1. le révolté

      Voici ce dont va s’inspirer en grande partie le programme de Jean-Luc Mélenchon.

    2. jean-yves

      J’ai lu en partie le scénario.
      Mais j’ai plusieurs soucis. Les 400.000 salariés du nucléaires seront tous transformés en experts du démantèlement ? ça fait beaucoup de monde pour une seule tâche, non ? Je trouve que l’objectif est peut-être le bon, mais qu’il faut se montrer souple en fonction des techniques possibles.
      Par exemple, la filière électrolyse de l’eau, pour faire de l’hydrogène est loin d’être au point. J’ai lu (mais pas approfondi la chose) que les rendements de toute la chaîne étaient plutôt médiocres. Bref, on est loin d’être prêts. On fait quoi en attendant ?
      J’ai l’impression que nous sommes en face d’un gros problème de temps de mise en oeuvre. La planification doit le prendre davantage en compte.

    3. JeanLouis

      Mais il faut plus d’une génération de travailleur pour sortir du nucléaire, alors les 400 000 personnes dont vous parlez aujourd’hui seront à la retraite. Il y a le temps pour organiser toutes les reconversions nécessaires. Mais si on remet le début toujours plus loin la catastrophe devient de plus en plus certaine. Rien n’interdit par contre de continuer des programmes de recherches comme Iter ou sur le traitement des déchets non !

    4. abdellah

      Vous n’avez qu’à vous intéresser au cas de Tchenobil en Ukraine et de Fukoshima au Japon (des milliards de milliards dépensés et ça coninue) pour avoir une idée de ce que peut coûter un accident nucléaire sans parler des déchets qui sont impossibles à recycler.

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