Je demande à mes lecteurs les plus fidèles de me pardonner cette longue absence devant le clavier. Les jours ont filé dans un tourbillon d’événements qui ne m’a laissé ni pause ni trêve. J’ai bien écrit à plusieurs reprises quelques chapitres au fil de mes voyages en train notamment. Mais j’ai eu le tort de les mettre au frigidaire avant publication comme je le fais le plus souvent. Mais dans l’ambiance actuelle, ils se sont retrouvés bien vite totalement dépassés. Que d’événements en effet ! L’élection des 17 députés de « la France insoumise », la formation du groupe parlementaire, notre arrivée à l’Assemblée, la gestion de cet étrange balancement entre la joie pour ceux qui sont élus et la peine pour ceux qui ne le sont pas.
Au plan matériel aussi tout est devenu très compliqué pour moi : l’organisation de ma vie entre Paris et Marseille, la fin de mon équipe au Parlement européen, en même temps que tous les nouveaux dispositifs de travail doivent se mettre en place, et les premiers débats être organisés ! Dans cette ambiance, et avec ce calendrier, chaque moment arraché à l’activité ne peut servir qu’au sommeil pour que le corps se répare en vue de la séquence suivante !
Je ne raconte rien ici de nos premiers pas puisque vous en savez déjà tout du fait de l’impact qu’ils ont eu dans les médias. Je ne dirai rien non plus de l’attitude de ces derniers puisque cela aussi, vous l’aurez remarqué, spécialement dans le cas lamentable de l’agression raciste contre Danielle Obono. Les mauvais traitements qui m’ont été appliqués et qui continuent à l’être, pour une phrase, un mot toujours hors de son contexte, le sont à présent à la quasi-totalité de mes amis. J’accepte d’y voir le signal réconfortant du fait que le parti médiatique existe bien et qu’il nous a identifiés comme un danger pour ce dont il est la deuxième peau. Mais n’y aurait-il pas moyen d’être combattus sur un autre registre moins personnel, plus idéologique ou programmatique ? Je crois que quelques-uns en sont capables en effet. Mais l’essentiel d’entre eux, non. La contrainte du buzz, l’ignorance, et le panurgisme le leur interdisent. Au demeurant, les chefferies veillent ! Il faut donc vivre avec et adapter nos stratégies de communication à l’existence de cette hargne désormais permanente.
Dans ce post, je reproduis une interview que j’ai donnée au « Journal Du Dimanche ». Je me suis efforcé de résumer au gré des questions l’angle sous lequel nous analysons la situation présente si spéciale.
Puis ici, pour éclairer mon propos, je publie le document qui est proposé par ce que nous appelons « l’espace politique » de « La France Insoumise ». Il s’agit de la réunion de groupe de militants politiques de divers horizons, d’organisations qui ont soutenu et participé à l’animation de la campagne des élections présidentielles. Le motif de la réunion était d’analyser ensemble les résultats des législatives et de valider l’entrée dans cet espace du groupe de militants de EELV qui, avec notamment l’ancien député Sergio Coronado, avait fait équipe avec nous dans ces élections. Après la discussion détendue que l’on imagine, nous avons confié au communiste Christian Audouin le soin de proposer un résumé des conclusions qui nous rassemblaient. J’ai pensé qu’en le publiant ici, j’en augmenterai la diffusion et, surtout, que je permettrais à mes lecteurs de savoir que cet espace existe et qu’il travaille en bon esprit d’équipe à produire du diagnostic, de l’analyse, des propositions d’actions.
Voici l’entretien réalisé avec « Le Journal du Dimanche » paru ce 2 juillet que je reproduis sous le titre que l’hebdo lui a donné.
Vous comptez boycotter Emmanuel Macron et le Congrès, lundi. Si cette réunion est l’occasion de rendre un hommage à Simone Veil, reverrez-vous votre position ?
Rendre hommage à Simone Veil est un devoir. En faire une pression pour nous faire accepter un coup de force politique serait immoral. (Mais je serai présent aux Invalides pour l’hommage national.)
Qu’incarne Simone Veil pour vous ?
Pour les hommes et les femmes de ma génération, son combat courageux pour le droit à l’avortement reste une fulgurance dans nos existences. Du coup on se l’appropriait en oubliant son étiquette politique. Un souvenir : j’étais jeune homme ; avec des camarades d’extrême gauche, j’allais distribuer des tracts à Besançon contre elle et sa réforme de l’hôpital. Quand nous sommes arrivés sur place, un groupe d’extrême droite la huait et l’insultait. Nous avons posé nos tracts et chassé les militants d’extrême droite. Alors, Simone Veil s’est offert une entrée dans l’hôpital entourée d’une jeune garde… rouge… de fierté.
Est-ce bien républicain de boycotter le congrès ?
Mais le choix du président est-il républicain ? Il opère un coup force institutionnel en s’exprimant sans débat et sans vote la veille du discours de politique générale du Premier ministre et du vote de l’Assemblée. Il vient, dicte sa ligne et s’en va. Il franchit un seuil. Celui de l’hyper-présidentialisation sur le mode pharaonique de sa parade devant la pyramide du Louvre le soir de sa victoire. Là-dessus, les députés sont convoqués, sans limite de temps, en session extraordinaire tout l’été et nous avons quatre jours pour déposer des amendements sur les ordonnances qui renversent tout l’ordre public social. Notre seul moyen de protestation est de briser la chaîne du consentement. Nous ferons un rassemblement demain soir [lundi 3 juillet] à 18 h 30 place de la République. Nos députés insoumis y diront quelques mots.
Macron à Versailles ; vous place de la République, jouez-vous le combat de symboles ?
Oui. Macron aime les symboles. Moi aussi. Hélas nous ne pouvons pas aller place de la Bastille car elle est en travaux (sourires).
C’est une façon de s’opposer bruyante et médiatique ; est-ce vraiment la plus efficace ?
Certains voudront dénaturer le sens de notre cri d’alerte. Mais c’est un acte très politique. Un coup d’État social s’annonce avec la loi travail par ordonnances et un coup de force institutionnel avec ce congrès. La pratique pharaonique d’Emmanuel Macron créé une situation asphyxiante pour tout le monde, y compris ses propres partisans et surtout son Premier ministre.
Édouard Philippe affirme être en phase avec cette pratique
A-t-il le choix ? Il a trahi son parti pour faire carrière. Il sait qu’il est un homme seul. Le président le sait et l’a piégé. Edouard Philippe n’a plus d’autre choix que de baisser la tête et de dire oui. S’il démissionnait, ce qu’aurait fait n’importe quel Premier ministre à sa place, il provoquerait une crise. Il ne le fera pas. Il vient d’être réduit au néant politique.
A vous entendre, il aurait donc dû démissionner ?
Selon la Constitution, le Premier ministre dirige et conduit la politique de la Nation. Là, le voila réduit devant tout le Parlement au rang de « collaborateur » que Sarkozy voulait pour Fillon. Dans l’humiliation d’un Premier ministre, personne n’est allé si loin. Et dans l’abaissement du Parlement non plus.
Quel opposant allez-vous être ?
L’opposition sera globale et frontale. Mais surtout, nous serons une opposition qui argumente et propose pour convaincre. Le pays nous écoutera. Et je fais le pari qu’on peut faire changer d’avis beaucoup de députés de La République en Marche ! Voyez la composition sociale de ce groupe : des cadres supérieurs. Dans la vie ils donnent des ordres. Ils n’ont pas l’habitude d’en recevoir. Donc, si on argumente, ils ne se plieront pas forcément à la discipline imposée par le président et Richard Ferrand, le vrai numéro 2 du régime. Notre but est de démanteler la forteresse que ces deux hommes veulent construire dans l’Assemblée.
Le bruit et la fureur, l’opposition frontale et tempétueuse est-elle la meilleure manière d’entamer le dialogue avec eux ?
Je suis lassé qu’on m’enferme dans cette formule. J’assume le bruit et la fureur comme stratégie pour l’élection de 2012. Mais je suis passé à autre chose depuis longtemps. Dire « non » à la monarchie, et argumenter ce serait tempétueux ? À ce compte-là, quand Jean-Baptiste Drouet arrête la fuite de Louis XVI à Varennes, ce serait une impolitesse et une brutalité !
Sur la loi travail deux syndicats – FO et la CFDT – se veulent constructif ; vous aussi ?
Mon souci est que le Parlement puisse faire son travail. Dans ce pays, nous avons admis un peu trop facilement que les représentants du peuple soient éliminés de la discussion quand les « partenaires sociaux » ont parlé.
FO juge qu’il n’y a pas de renversement de la hiérarchie des normes et se dit prêt à discuter sur un barème pour les indemnités de licenciements. Deux lignes pourtant rouges lors de la loi El Khomri. Y-a-t-il des choses négociables pour vous ou refusez-vous tout en bloc ?
Négocier ? Comment ? Le système de l’ordonnance ne le permet pas. Qui, à part le Medef, a demandé une réforme du code du travail ? En 30 ans, la flexibilité accrue n’a pas créé un seul emploi. Nous ne lâcherons rien. Nous informerons, nous mobiliserons. S’il le faut, nous appellerons nous-mêmes à des mobilisations populaires dans la jeunesse et les quartiers.
Selon notre enquête, concernant le code du travail, 64 % des personnes interrogées souhaitent que la France se transforme en un pays où on incite plus qu’aujourd’hui les chômeurs à retrouver du travail. Cela veut-il dire que vos adversaires ont gagné le combat culturel et idéologique ?
Depuis des années, certains veulent rendre les chômeurs responsables de leur situation. Vos croyez que les gens sont fainéants et préfèrent être au chômage ? Ces refrains absurdes empêchent de réfléchir sainement. Les gens veulent travailler ! Pourquoi chôment-ils ? La faute aux carnets de commandes vides. Il faut les remplir !
62 % des sondés désirent que la France accueille moins d’immigrés…
Je comprends ça. On peut interpréter ce chiffre de bien des façons. Peut-être les sondés sont-ils bienveillants et veulent que cessent les causes qui poussent les gens à partir de chez eux : le changement climatique, le pillage impérialiste et les dévastations guerrières
Le gouvernement, se fondant sur le rapport de Cour des comptes, veut geler le point d’indice des fonctionnaires pour limiter le déficit public. Le comprenez-vous ?
C’est honteux. Les fonctionnaires sont les têtes à claque du régime. Macron a prévu d’en supprimer 120.000. La lutte contre les déficits est un prétexte : les programmes libéraux veulent détruire l’État et les services publics au profit du marché.
D’ici à la prochaine présidentielle, voulez-vous retisser les fils d’une gauche en lambeaux ?
Ne focalisons pas sur l’ambiance de décomposition de la vieille gauche ! Les spasmes d’agonie du PS du PCF, d’EELV, leur échec électoral terrible et celui de leur complicité pour bloquer la percée de « la France insoumise », leur congrès respectifs, la réunion de Hamon : ce ne sont que des entre-soi juxtaposés. Laissons décanter. La vie est ailleurs. Agissons contre le régime ! Avançons ! Nous avons réuni 7 millions de voix à la présidentielle, bâti un mouvement de 500 000 personnes autour d’un programme, « L’Avenir en commun » et formé un groupe parlementaire. Le déploiement d’une force nouvelle est en cours. Bienvenue à tout le monde pour y travailler.
Voici donc le texte de « l’espace politique » de « La France insoumise ».
Les chiffres parfois sont davantage que des nombres. Les sept millions de suffrages rassemblés par la candidature de Jean-Luc Mélenchon et le programme « l’Avenir en commun », la poussée à plus de cinq cent cinquante mille adhésions à « La France insoumise », la formation de 4000 groupes d’action locaux, la constitution d’un groupe de dix-sept députés après avoir rassemblé deux millions et demi de suffrages, tout cela dessine une réalité qu’il faut savoir interpréter bien au-delà d’une simple analyse de l’évolution des rapports de force électoraux.
Les dynamiques populaires qui relient les deux campagnes électorales de notre mouvement sont inédites. Elles se sont traduites notamment par une implication forte de la jeunesse et des habitants des quartiers populaires. Elles participent du processus de révolution citoyenne que nous identifions dans les faits qui entourent ces élections. L’abstention de masse jusqu’à un niveau inouï et inconnu est l’autre aspect tout à fait complémentaire de cette situation. Au total ce que nous avons appelé la pulsion du « dégagisme » travaille en profondeur les aspirations de la société. Elle ébranle profondément tous les points d’appui de l’ordre établi.
Bravo aux milliers d’Insoumises et Insoumis, à l’ensemble des candidates et candidats dont la moyenne nationale des résultats, en rapport indissociable avec ceux de la présidentielle, font de la FI la première force alternative de l’humanisme écologique et social dans notre pays. Grâce à elles et eux, un puissant souffle de renouveau politique et citoyen s’est propagé sur le territoire national. Il nous appartient d’en faire un avenir pour le pays.
Les premiers pas du nouveau pouvoir expriment une évolution fondamentale dans la forme de l’exercice du pouvoir. Face à un pays désemparé et travaillé par le dégagisme, un nouveau régime se met en place caractérisé par une volonté générale et systématique de passage en force. Un franchissement de seuil, vers un durcissement du régime de la monarchie présidentielle, éclate aux yeux de tous. On le constate avec le cumul de la convocation du Congrès du Parlement avant le vote sur la confiance au gouvernement, la convocation sans terme d’une session extraordinaire des assemblées, l’ordonnance sur le code du travail et la transcription dans la loi ordinaire de l’état d’urgence.
Dans ces conditions, la poussée dégagiste reçoit un nouvel aliment. Car si un effet de surprise peut fonctionner à la faveur de l’été, il est certain que ce programme politique est à l’inverse de ce qui est attendu par les millions de personnes qui viennent de détruire l’assise électorale du PS et de LR qui étaient les deux grands partis d’alternance avant 2017. L’instabilité et la faiblesse du nouveau régime ne tardera pas à se révéler. Nous en avons vu les prémices avec ce que nous avons déjà si vite observé dès le premier mois de pouvoir.
Le processus de la révolution citoyenne ne s’éteindra pas, quand bien même un effort de propagande et de contrôle sans précédent de l’information se note. L’ère du peuple, dont l’émergence politique de « La France insoumise » est un aspect politique annonciateur, ne fait que commencer !
L’existence d’un groupe indépendant de députés insoumis marque un tournant de grande portée. Sa composition à l’image sociale de la société, de sensibilités politiques diverses mais en cohérence avec leurs engagements et le programme approuvé par leurs électeurs, fournit un point d’appui stable pour que vive une opposition globale au régime. Que « La France insoumise », issue directement de volontés et d’actes citoyens, soit désormais partie prenante à l’Assemblée nationale, est une première dans notre Histoire politique et institutionnelle contemporaine. Ces parlementaires d’un type nouveau sont le fer de lance de l’opposition au gouvernement Macron, au sein des institutions et au cœur des indispensables résistances sociales, à commencer par celles qui doivent s’opposer au coup de force contre le code du travail. « La France insoumise » assumera pleinement la responsabilité qui lui échoit. C’est celle de proposer et d’organiser les moyens de fédérer le peuple dans une perspective de conquête du pouvoir sous toutes ses formes.
Nos députés prendront ainsi toute leur place dans le développement des actions de « La France insoumise », dont la vocation est d’être au service des prises de conscience et des mobilisations populaires auto-organisées. Elle cherchera à améliorer son efficacité en continuant à se différencier de l’organisation et du fonctionnement des anciens partis. Elle approfondira les moyens d’être cette force et ce mouvement citoyen, porteur d’un programme concret, celui de l’humaniste, social, écologique, et du projet pour une sixième République.
Notre mouvement est fondé sur la pratique militante de l’ouverture et du travail en commun sans hiérarchie ni préséance. Son Espace politique national d’échange et de coordination, par exemple, a accueilli dès sa création des personnes et des groupes venus d’horizons politiques, associatifs, mouvementistes, culturels, diversifiés. Son élargissement auquel nous appelons et pour lequel nous agissons sans réserve, se poursuit. C’est ainsi que nous répondons positivement à la récente demande d’un groupe provenant d’EELV autour du député Coronado. Bienvenue !
L’ensemble des Insoumises et Insoumis, reliés à notre plateforme nationale, sont maintenant conviés à agir vigoureusement, dans cette période où se déroulent les coups de force du régime, sur tous les terrains des résistances et des constructions sociales, écologiques et culturelles. Dans l’immédiat, ils vont notamment s’employer, chacune et chacun à sa mesure et selon ses possibilités, à faire vivre notre campagne d’été pour informer et mobiliser contre la destruction du droit du travail. C’est une condition essentielle pour préparer une opinion informée, capable d’actions de masse avant la promulgation des ordonnances en septembre. Face à la dureté du moment et des conditions sociales de la rentrée pour les familles, les insoumis mettront leur point d’honneur à organiser cet été de nouveau des caravanes dans les cités populaires pour l’accès aux droits sociaux et civiques.
Cette période sera aussi celle d’une nouvelle étape dans la mise en place de notre de notre mouvement et de ses modes d’action. Deux initiatives nationales sont d’ores et déjà proposées pour y contribuer et les fédérer :
- un rendez-vous de rassemblement estival en fin d’été le week-end du 24 au 27 août;
- une convention du mouvement sous la forme d’une assemblée représentative au mois d’octobre 2017.
130 commentaires
Frederic
Merci JL pour tout ce travail !
Faisant parti d’un groupe d appui j’ai beaucoup tracté collé durant ces deux campagnes et au cours des différents contacts avec nos concitoyens je me suis apperçu que bon nombre n’ont d’information qu’au travers des chaines traditionnelles et donc ne sont au courant de rien. C’est pour cela que je suggère (à l’image de la revue de la semaine) que nous continuions a coller et tracter de manière periodique (mensuel ou bimensuel) pour donner de l’information en continue sur du contenu produit par le national. Il est pour moi vital que la FI continue d’exister et que les « riens » soient informés en continu.
CORSIN
J’apprends qu’il existe « un espace politique » de la France insoumise. Mais où est le site qui rend compte des discussions et des échanges qui ont lieu dans cet espace ? J’avoue être frustré de ne pas pouvoir les lire et y réfléchir, à défaut d’y participer.
L.Laîné
Difficile de continuer à être informé et surtout à informer comme nous l’avons fait pendant les campagnes. Les groupes d’appui ne semblent plus adaptés à la situation postélectorale .J’éprouve le besoin d’une organisation plus structurée avec des coordinations national-local et du matériel à diffuser.
Osée
Dans les circonstances médiatiques que vive la majorité des Français, qui ne sont rien selon Macron, ne sont au courant de rien par les chaînes officielles inféodées du pouvoir contre tout ce qui n’est pas conforme à la vérité du libéralisme maximus imperator. Bref durant ce temps estival, il est de bon ton de ne pas baisser les bras, car le prix de la lutte contre cette prise de pouvoir est de faire connaître la position de nos chers insoumis, via les réseaux sociaux, via les médias interactifs Youtube etc. Pour que la population des quartiers délaissées par temps d’injustice prenne son avenir en main, les solutions doivent venir de la base ex. par l’organisation d’une caravane d’infos via des visites mensuelles, en collant des affiches pour un travail de fond démocratique. Merci aux insoumis pour votre travail. Merci a J.-L.Mélenchon de porter contre tout ce bashing médiatique la révolution silencieuse d’un peuple qui aspire au…
pichenette
Tous ceux qui ont pu et voulu apporter un soutien physique aux candidats députés élus ou non, se sont retrouvés dans une vraie communication fraternelle sur cette place de la République. Ce sont tous ces échanges qu’il faut absolument entretenir, ces sommes de petits rien qui font les grands tout(s). Le plus terrible sont les moins que rien, car ceux-là ont le sentiment d’avoir fait, d’avoir réussi, mais sur l’axe, la réussite est vers les valeurs négatives. Réussir à quoi ! Précisons bien le sens des mots, le référentiel. Réussir à faire fortune en vidant les caisses de l’Etat pour des grands projets imposés inutiles acceptés par les copains, quel mérite ! Je pense qu’il serait plus judicieux de parler de l’autocrate du Touquet, en faire un monarque ou un pharaon c’est faire trop d’honneur à celui qui brade le pays. Quant à LFI, oui il faut rester actif, mais les gens consentent à se soumettre, aiment jouer aux moutons. Suivons nos convictions, en secouant parfois les puces !
Siamy
Bravo et merci pour votre réponse au premier ministre de ce président libéral, tellement libéral qu’il annonce qu’il va continuer à faire les choux gras des laboratoires pharmaceutiques, en rendant obligatoires, dès l’an prochain, les vaccins pour la petite enfance, seulement recommandés à ce jour, par les autorités de santé. Ces vaccins hexavalents ne sont pas seulement beaucoup plus chers que les trivalents, mais nocifs lorsqu’ils sont injectés à des nourrissons de deux mois, dont le système immunitaire n’est évidemment pas mature. Quels seront les moyens coercitifs employés par le gouvernement pour forcer les parents à faire injecter cette toxicité dans le corps de leurs enfants : amendes, prison, déchéance d’autorité parentale. Et à qui profite réellement cette mesure ? Autant de questions qui méritent d’être posées.
Michelle
Hier, à République, une jeune femme à côté de moi disait « heureusement qu’ils sont là », en parlant des Insoumis bien sûr. Oui, heureusement que vous êtes là. Vous tous et surtout vous, Jean-Luc, qui savez si bien trouver les mots justes, les formules qui restent en tête et qui font comprendre. Hier, j’avais le programme « L’Avenir en Commun », je l’avais emmené au cas où je pourrais le faire dédicacer. Je me suis trouvée tout près d’Eric Coquerel puis tout près de vous et je n’ai même plus pensé à mon livre ! Plus tard, à la terrasse d’un café, nous avons discuté avec une jeune femme qui était assez indécise politiquement et ignorante de beaucoup de choses. Mais elle avait un bon a-priori envers vous, monsieur Mélenchon, ce qui n’est pas toujours le cas quand, comme elle, on n’écoute que BFMTV. Elle m’a dit « je veux m’instruire, je veux apprendre » alors je lui ai donné l’Avenir en Commun en lui faisant promettre de le lire, puis je lui ai conseillé des vidéos et…
Brassard
J’espère Jean-Luc que demain chez Bourdin si tu as le temps tu vas pouvoir exprimer ce que nous insoumis nous subissons sur cette radio RMC (BFMTV) appartenant au Macroniste Drahi. N’oublie pas de parler des G.G Marshall, Truchot et leurs sous-fifres tous aussi vendus à Macron. Merci.
Alain TRON
Vous avez bien de la chance de trouver des noms de groupes de soutien. Moi sur la carte je n’ai aucun nom et surtout aucune adresse ou téléphone. D’ailleurs je ne m’y retrouve plus dans toutes les publications, il serait temps d’y mettre un peu d’ordre.
spartacus
Ce que nous attendons, c’est une union de la gauche avec un programme. Tous le reste n’est que discours. La droite a tous les pouvoirs et l’avenir s’annonce très difficile pour le monde du travail. Les discours et les prises de paroles de Jean-Luc Mélenchon sont justes et magnifiques, mais attention de ne pas devenir messieurs de la FI les idiots utiles du système comme le NPA a l’époque Besancenot.
favez denis
Chers François, Alexis et les autres personnes autour de Jean-Luc, une demande tout à fait pratique. Dès que vous aurez le temps, merci d’aider à organiser l’appui populaire des « gens de peu », appui et concertations que vous appelez de vos voeux ! Ce travail en amont et en symbiose avec votre base ! Sans quoi, je l’écris, sans quoi je me poserai peut être, comme au temps du front de gauche, me viendront quelques questions sur votre capacité réelle à naviguer au milieu du chantier qui nous attend, surtout sur votre engagement pour une démocratie efficiente au sein même de votre famille. Nuit debout c’était sympa, sans plus. C’est dit ! Sans gants ni masques, aussi clairement qu’est réelle l’Implication de Gabriel pour ce bien commun en danger de privatisation totale, l’eau.
Malène Dusseaux
Je suis de plus en plus convaincue qu’il nous faut un moyen d’expression, un journal pluraliste (papier et internet) qui nous permette, à nous autres insoumis, de nous exprimer, de faire de la pédagogie et de l’éducation populaire. C’est une nécessité. Et je suis convaincue qu’il y a des journalistes, des vrais, qui nous rejoindraient sur un projet comme celui-là. Serais-je la seule à chercher en permanence de l’info non formatée ?
André
Je ne sais pas si la faisabilité de ce souhait existe mais je partage oh combien la conviction qu’une publication qui nous libèrerait enfin de la médiocrité de l’info écrite disponible contribuerait de façon décisive à une sensibilisation de l’opinion sur les urgences socio politiques du moment et je suis sur que les contributions financières utiles pour ce projet ne manqueraient pas!
Ascalon
Je ne sais pas si vous lisez ce que vous écrivez ! Un journal « pluraliste » mais qui ne serait qu’ « à nous autres insoumis ». La quintessence du pluralisme.
En fait, même en essayant d’oublier un instant le sectarisme qui est l’évidente marque de fabrique de votre famille politique et surtout de ses élites, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon dont c’est ici, je vous le rappelle, le blog personnel, vous ne proposez ni plus ni moins qu’un journal de propagande. Donc de l’information « formatée » à votre sauce. Vous ne supportez aucune expression hétérodoxe, comme ici sur ce blog, alors tu parles d’un pluralisme !
Nonobstant le fait que la presse papier est en crise, que la quasi totalité de ses titres à l’exception des gratuits et de la presse people peine à boucler son budget, et qu’il existe déjà des journaux de gauche, indépendants et pluralistes, que vous feriez mieux de soutenir au lieu de rêver à votre version made in FI de Sputnik…
JeanLouis
@ Ascalon
Je suis assez d’accord avec la première partie de votre analyse, il ne faudrait surtout pas reproduire ce que nous reprochons aux media existants.
Ceci étant j’aimerais bien connaitre les titres de ce que vous considérez être des journaux de gauche, ce serait très instructif pour moi.
jono
Nous avons dans nos rang François Ruffin et son journal « Fakir ». Est-il possible de l’utiliser ?
AF30
Pour Ruffin, hier, sur France inter la leçon à été rude. Des questions hors sol par rapport aux urgences et auquelles il a tenté vainement de ramener le débat, la question qui maintenant devient un refrain sur son salaire de député et enfin uniquement des auditeurs à charge. Enfin des tentatives sournoises pour enfoncer un coin entre lui et Jean-Luc Mélenchon. Ceci justifie une fois de plus la stratégie de Jean-Luc Mélenchon envers médiacrates. Il n’y a decidement rien à attendre de ces gens là.
Anne B
L’obligation des 11 vaccins m’apparaît comme une mesure dictatoriale au service des lobbys pharmaceutiques, aux dépens de petits êtres pour lesquels c’est un danger et non une protection. Le Professeur Joyeux et bien d’autres spécialistes ont démontré le danger et l’inutilité de ces vaccins assaisonnés d’aluminium et autres additifs. En médecine, il y a aussi des moyens préventifs (naturels et bon marché) qui rendent inutile une telle pléthore vaccinale. Cela demande surtout de l’éducation populaire et ne brasse pas de profits. Faire vacciner son petit avec la peur au ventre, je n’aurais pas pu. Je crois qu’il faudrait une large opposition à ce diktat. On ne va pas nous dire que « les Français attendent… » ces vaccinations obligatoires. Quelle manipulation !
Jean-Luc et tous les députés FI, vous êtes super ! Continuez à faire parler de vous, de nous ! La macronade n’a pas les ingrédients qui lui permettront de prendre réellement et pourrait bien s’évaporer plus vite.
semons la concorde
Hélas, le danger de ce gouvernement devient de plus en plus concret. Cette histoire de vaccins est une abomination. Notre système de santé, loin de nous protéger, nous agresse directement avec ces 11 vaccins obligatoires : pourquoi faut-il tordre le bras à nos concitoyens, si ce n’est pour engraisser un lobby qui produit des vaccins pour en inonder le monde entier. Les parts de marché de nos entreprises mondialisées passent clairement avant la santé de nos enfants, c’est inacceptable. Où sont les journalistes du service public pour en parler ? N’ont-ils pas d’enfants à protéger ? Ou bien ont-ils des dérogations à l’obligation vaccinale pour « services rendus » au pouvoir en place ? Trop c’est trop.
Alain TRON
Désolé, je suis FI et pour les vaccins, on a largement la preuve que la non vaccination fait réapparaître des maladies.
« Faire vacciner son petit, avec la peur au ventre » faut pas exagérer !
Vous votez bien mais vous lisez trop de racontars sur internet.
[Edit webmestre : Vos histoires de vaccins ne font pas partie de sujets traités par Jean-Luc Mélenchon dans le billet duquel dépend ce fil de commentaires. Ici, c’est pas un forum de discussions à bâtons rompus mais le blog de Jean-Luc Mélenchon. On commente ses billets, et si on a envie de blablater sur autre chose, on va le faire ailleurs, sur les réseaux sociaux par exemple. Surtout quand commencent, comme c’est le cas (modéré) à poindre des noms d’oiseaux. Vous avez donc le mot de la fin, et toute tentative pour relancer ce hors-sujet sera modérée.]
Patrick FAVRIOU
Je suis membre d’un groupe d’appui, j’en ai même été l’initiateur. Les groupes d’appui (GA) devraient être refondus, mis en jour. Les GA sont toujours en appui de jlm2017. Ils seraient souhaitables qu’ils deviennent GA « France Insoumise » d’autant que « FI » devient courant dans le langage partisan depuis les législatives. Les plus de 500 000 soutiens à la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sont et n’étaient pas tous membres des GA. Il serait temps, et avant l’université d’été, de mettre à jour ces GA en demandant à chaque membre de se positionner concrètement sur son engagement à venir.
anne jordan
pourquoi pas, plutôt, des Gd’A « l’avenir en commun » ? C’est un peu ce que nous allons mettre en place dans ma circonscription, sous forme d’Association. Il y a du pain sur la planche et ceci est un bon rappel des luttes à venir !
Révolver
Je conseille à tous la lecture du livre de Marcel Gauchet « Comprendre le malheur français », qui vient de sortir en poche, et éclaire (au sens littéral véritablement) le moment et le destin de notre pays. On peut même y trouver, je crois, les thèmes essentiels d’un programme politique décisif pour le moment présent. Bonne lecture !
LILITTE
J’ai déjà écouté Gauchet. Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé !
Diane
Où est donc passé Généreux dans ce monde égoïste ?
Invisible
France Inter et l’ensemble de l’officialité médiatique se font le perroquet de la propagande venezuellienne d’opposition, c’est à dire de droite extrême et extrême-droite. Jean-Luc, allez-vous pouvoir désormais y regarder de plus près ? Et surtout, sorti de cette campagne où il a fallu faire des coupes sombres pour ne pas rajouter à la difficulté, allez-vous enfin dire la vérité sur ce qu’ils font endurer aux Chavistes qui sont les victimes, ceux qu’on moleste et assassine et ensuite le nombre des morts est imputé au « régime » ce qui est faux, archi-faux.
magda corelli
D’où vous viennent ces certitudes ? Le Monde diplomatique ? Je serais personnellement très heureuse d’être correctement informée à ce sujet car quand je parle des révolutions bolivariennes et de leurs aspects positifs (des dictateurs chassés partout dans l’Amérique du sud) on me rit au nez. Des personnes de mon entourage (sensibilité de gauche) pensent que des dictateurs ont été remplacés par… d’autres dictateurs.
David
Merci a vous tous les députés. Vous nous donnez l’espoir que vont bientôt arriver les jours heureux. Pour les riens de macron il ma inspire pour une fois (mais j’ai pas besoin de lui). En fait on peut dire que les riens veulent dire : Resistance, Insoumis, Égalité, Nature, Solidarité.
Merci vous me donnez la force de tenir dans ce monde avec ses hauts et des bas (surtout des bas). On lâche rien et résistance.
David
J’ai oublié de vous dire que ce serait un plaisir de travailler pour vous bénévolement car bien sur il faut que je continue a travailler pour avoir (jespere) une retraite étant fonctionnaire Cat C depuis 37 ans.