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226 commentaires


  1. Drouin-Anin

    Merci Monsieur pour vos discours toujours très pédagogues.
    J’espère que vous pourrez aussi, un jour expliquer comment on fait table rase de la santé en France. Des associations des professionnels de santé se battent tous les jours contre cet ordre nouveau qu’on nous impose au pas de charge. Je sais bien que le code du travail est une priorité mais très vite ou plutôt en même temps arrive une médecine à deux vitesses. Nous faisons figure de derniers gaulois luttant contre l’envahisseur. A l’heure des négociations conventionnelles beaucoup voient arriver des heures sombres ou il faudra choisir payer et être soigné ou découvrir le vaccin de l’immortalité ! Il semble a cette heure qu’il va être inscrit dans notre constitution l’interdiction d’être malade.

  2. Kraskowski

    Au vu de ses embrassades voyantes avec Mme Merkel, de ses viriles poignées de main avec Mr Trump, de ses risettes enjôleuses vis à vis de tel ou tel dirigeant mondial, de ses trépignements d’enfant gâté à l’égard de grands commis de l’Etat, il ne fait aucun doute que notre président possède au plus haut point l’art de la comédie. Est-ainsi que l’on fait de la politique aujourd’hui ? Et que va-t-il advenir de notre contrat social ? Ce n’est pas affronter les difficultés de la vie réelle que de pratiquer l’art du faux-semblant.

  3. Persephone

    Monsieur Mélenchon, je rejoins vos idées et votre révolte. Je tiens simplement à rappeler que le CDD sans indemnités de précarité existe déjà. Cela s’appelle un CDD de droit public (et renouvelable 5 ans en plus, un vrai bonheur). Donc non à la casse du code du travail, oui, mais à quand l’application du code du travail dans les établissements publics, qui sont remplis de travailleurs précaires et exploités ? Personne n’en parle !

  4. Pierre 93

    @Jean-Paul B.
    Un peu de rigueur intellectuelle ne ferait de mal à personne.
    Vous savez bien que le groupe PCF-GDR existe pour faire + de 15 membres et donc exister comme groupe. Tous les députés PCF ont voté contre la confiance. Le reste…
    C’est l’honneur de P Laurent d’avoir appelé à voter Macron contre le FN. Se contenter de dire « pas une voix pour le FN », quelle manque de clairvoyance sur le fascisme et le racisme.
    L’histoire règlera les comptes quand la poussière de…

    1. GG

      Vous évoquez l’histoire et semblez vouloir la prédire. Êtes vous bien certain que voter Macron permet de faire barrage au FN ? Cinq années de Hollandisme ont permis à M Le Pen de faire au 1er tour plus d’un million de voix que son papa. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cinq années de Macronisme porteront peut être le FN au pouvoir.
      « Politiquement la faiblesse de l’argument du moindre mal à toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient toujours qu’il ont choisi le mal » Annah Arendt.

    2. JeanLouis

      Le racisme comme l’antisémitisme sont des délits dans notre pays. Si c’est le cas pour le FN, faut l’interdire comme parti, comme JL Mélenchon il y a longtemps et en vain l’avait proposé, et pas toujours le sortir au bon moment comme épouvantail pour « bien faire voter » les gogos. Alors votre clairvoyance…

    3. Guillaume

      Bien sûr qu’il fallait appeler à voter Macron. Toute autre attitude est irresponsable de la part d’un dirigeant qui prétend gouverner la France. Le problème n’était de voter pour le moindre mal mais de faire de la défaite de Le Pen une avancée dans le combat global que mène les travailleurs contre l’extrême droite. Ce qui compte pour nous c’est une avancée pratique de notre camp et pas des manières de vierges effarouchées pour prendre une position claire lors du deuxième tour des Présidentielles. Ne pas comprendre cela c’est seulement privilégier des intérêts de boutique (au demeurant ceux de la FI).
      D’ailleurs la large défaite de le Pen, notamment aux législatives, n’a pas manqué d’entraîner une crise au sein du FN.

    4. GG

      @Guillaume
      « Bien sur il fallait… »
      Affirmer sans cesse quelque chose n’en fait pas pour autant quelque chose de vrai , c’est pratiquer la méthode Coué.
      « Vierge effarouchée… »
      Visiblement vous considérez que vous n’êtes pas vierge et effarouchée, mais ceux qui ne sont pas de votre avis le sont. ‘je ne sais pas pourquoi mais je me sens un peu visé, peut être faut-ils nous mettre en camp de rééducation.
      « Ce qui compte pour nous… notre camp… »
      C’est qui nous, c’est quoi votre camp ? Vous disposez d’un mandat pour parler au nom des autres, vous êtes le nouveau petit père des peuples ? Vous n’avez pas le courage de dire « je  » ? Voter Macron « ce n’est pas voter pour le moindre mal » donc pour vous c’est voter pour le moindre bien ? Vous donnez raison à Annah Arendt. Pour le coup j’ai le sentiment que vous et moi nous ne sommes pas dans le même camp. Je prends note que visiblement vous avez un problème avec « la boutique » de la FI, c’est pas…

    5. PLF

      Pierre Laurent a pris une position, Jean-Luc Mélenchon une autre, je suis de ceux qui ont voté blanc, une façon de s’opposer à un système qui fait le lit de la réaction, quoique les interventions de GDR et de la FI donne une bonne représentation du combat qui peut s’instaurer à la rentrée. Merci de réviser votre regard sur la clairvoyance sur le fascisme. Les analyses actuelles montrent qu’un certains nombre d’électeurs longtemps proche du PC et qui avaient rejoint le FN sont revenus dans une dynamique d’opposition avec la France Insoumise. Donc acte travaillons ensemble sans procès d’intention anachronique.

    6. Doucette 19

      Je suis consternée par votre commentaire. Il faut n’avoir ni conscience ni convictions pour attendre des consignes de vote. Je serai éternellement reconnaissante à Jean-Luc Mélenchon de n’avoir pas donné de consignes de vote. C’est le signe d’un grand dirigeant. Quant au FN, il aurait dû être dissout il y a longtemps.

    7. Cyan

      « Se contenter de dire « pas une voix pour le FN », quelle manque de clairvoyance sur le fascisme et le racisme. »
      Ayant voté au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon, j’estime avoir déjà fait barrage au FN et en même temps démontré mon aversion de ce capitalisme de rentiers (actionnaires) et non du capitalisme des vrais créateurs de richesses. Et voilà qu’au deuxième tour je devais pour éviter le FN, donner ma voix à un tenant de ce libéralisme des « stock options », des salaires indécents et des bonii, des top managers, et continuer à voir ma société n’engraisser que des actionnaires, des héritiers, des cooptés, « fils à papa » ou « fils de », des banquiers et financiers des marchlés de gré à gré, du shadow banking et autres sérieuses « déconades « du modèle économique libéralisme d’aujourd’hui ?
      Des clous ! Ouais ! Je vote pour mes convictions et non pour faire barrage. Une élection consiste à mandater une personne qui réponde à mes idées pour les défendre et les mettre en pratique.

  5. patrice 30

    Merci pour ce blog espace de libertés et pour tous ces commentaires de plus en plus intéressants et divers. Je pense que les 17 de la FI ont de grandes chances de devenir célèbres car ils incarnent l’opposition. Par leur travail et la qualité de leurs interventions à l’AN ils anéantissent tous les propos qui nous ont fait tant de mal.
    Sur la triste et douloureuse époque de Vichy je dirais humblement que de 1940 à 1944 la France était sous la botte allemande. Pauvre France appauvrie par l’occupant (taux de change du DM) et livrée à Hitler (138000 malgré nous et 600000 STO), le gouvernement de Vichy n’était qu’un poster inutile et sans effets.

  6. BOLIVAR

    Oui ! C’est dur à dire mais la rafle du vél-d’hiv c’est la France, l’état français de l’époque, celle de Vichy et des fascistes. Dire que Vichy ce n’était pas la France, c’est dire comme Le Pen qui par cette prise de position veut absoudre le régime de Vichy donc de la collaboration avec les nazis, ses amis vichysois. Bien sur les résistants français ne sont pas coupables de la rafle ni des crimes racistes.

    1. JeanLouis

      C’est dire aussi comme tous les présidents avant Chirac, c’est donc un peu plus compliqué que ce que vous semblez penser.

  7. Anne B

    Quel plaisir de vous voir à l’Assemblée, Jean-Luc Mélenchon, en petite famille des 17 insoumis.es qui intervenez de façon si appropriée !
    Quelle horreur la démarche de cette affreuse majorité mise en place par une manipulation médiatique hors pair. Macron est la marionnette des tireurs de ficelles lui mâchant ses discours et emplois du temps, avec une com. pléthorique de pacotille. Pour les citoyens encore moutons, rien ne vaut toutes ces présentations dithyrambiques du personnage qui justement pour jouer son rôle avait commencé par du théâtre. Tout y est, même la pyramide. Mais ces oligarques du haut de la pyramide sont en nombre réduit par rapport au nombre des humains aspirant à vivre une vie humaine, sur une planète vivable. Alors, que les rassemblements FI fassent boule de neige dans ce «mouvement» habilité à regrouper les consciences ressentant qu’il n’y a plus à tergiverser mais à agir.

  8. Nancy B

    Merci pour vos explications Monsieur Mélenchon, parce qu’elles sont utiles à faire partager aux indécis et à ceux qui doutent encore. J’adhère à vos propos clairs, nets, sans ambiguïté, et je ne comprends toujours pas cette béatitudes envers Macron et son gouvernement.

    1. Marijo

      La béatitude ne va pas durer. Il vient de perdre 10 points dans les sondages !

  9. Carda

    Je n’ai pas bien compris en quoi, à propos de la rafle du Vel d’Hiv, les propos de Jean-Luc Mélenchon sont tellement différents de ceux de Marine Le Pen, qui ont suscité l’indignation du même Jean-Luc Mélenchon. Elle a dit exactement comme lui que Vichy ce n’était pas « la France » et que la vraie France était à Londres.

  10. Lyachenko

    Jean Luc,
    Merci pour ce que je viens de lire! En revanche permettez moi de vous souffler une remarque qui vient du fond de mon coeur! Il me semble absolument urgent de rédiger des articles moins long et qui s’adressent au plus grand nombre s’il vous plait ! J’ai dû aller chercher sur Google le sens du mot admonestation. J’aime apprendre, ce n’est pas un souci, mais combien autour de moi le feront aussi ? De mon intérieur, il me semble absolument urgent de préserver votre pertinence, mais d’y ajouter un langage pour tous. S’il vous plaît ! Je vous y encourage de tout mon coeur. Bien à vous.

    1. Invisible

      Pas d’accord. Les mots existent et il faut les utiliser. C’est ainsi qu’ils seront la propriété de tous. Et d’ailleurs quel autre mot de substitution envisageriez-vous ? Vous avez découvert ce mot par un effort personnel qui vous honore mais sans effort le peuple ne peut rien espérer ! Et maintenant vous allez en parler à votre entourage et ce mot appartiendra à votre monde familier.

    2. PRESTEL Jean-Claude

      « Admonestation » est un mot courant de la langue française. Bravo à vous d’avoir fait la recherche nécessaire. Bien des gens ne le font pas en effet. Chacun doit impérativement faire de même sous peine d’un extraordinaire appauvrissement de notre langue, appauvrissement qui est « en marche ». Cela, en tant qu’enseignant en collège, je le constate de plus en plus. Des mots très simples sont ignorés (loisir, décennie, projet…). C’est tout de même inquiétant.

  11. Tyrion

    Monsieur Mélenchon, que pensez vous des propos d’un certain Jean Luc Mélenchon en avril de cette année « La République française n’est pas coupable mais la France l’est. » Expliquez vous sur ce revirement qui vous fait reprendre le vieux mythe gaullien et, pire, rejoindre les positions de MLP que vous dénonciez légitimement il y a trois mois.

    1. Jean-Paul B.

      La France aurait été responsable si son peuple avait élu Pétain en juin 1940, il n’en a rien été et l’Histoire témoigne qu’en quatre ans d’existence (1940-1944) le soi-disant État Français n’a jamais organisé la moindre élection, ce qui le frappe d’illégitimité. Sur le simple plan juridique dire que la clique au pouvoir pendant cette période a engagé la responsabilité de la France est une erreur relevée par de nombreux juristes (René Cassin, G Berlia, G. Liet-Veaux, Nguyen Quoc Dinh par exemple). Oui la France patriote, la France républicaine, était en même temps à Londres, dans les maquis, dans les prisons et malheureusement pour certains de ses membres, prématurément dans les cimetières.
      Ce président « génial-moderne » (blabla…) devrait d’abord apprendre l’Histoire de ce grand pays, cela lui éviterait au moins de dire des âneries et surtout nous d’avoir honte.

  12. CHANTRAINE

    Dommage de s’embringuer dans le débat, faux et faussé d’emblée, de « la responsabilité de la France » dans les crimes de l’Etat français, son gouvernement, sa police, sa milice, ses collabos, sa base socio-politique. La France a été gouvernée, sous occupation allemande nazie, par un gouvernement fantoche, qui a reçu les pleins pouvoirs par le Parlement. Expérience historique concrète de l’administration du pays par l’extrême-droite. Ca n’a pas donné que la rafle du Vel’d’hiv mais bien toute la politique antisémite, de déportation, de répression et de massacre, contre les juifs, les homosexuels, les malades mentaux, les gitans, les opposants politiques, notamment communistes. La France de l’époque était d’un côté asservie, collabo et criminelle, parfois plus nazie que les nazis et ailleurs résistante et héroïque, sur plusieurs fronts, y compris à Londres avec de Gaulle. La pensée par allégorie nous enfume, cache la réalité d’une France fracturée entre camps…

  13. Diane

    J’applaudis à 4 mains à nos 17 représentants à l’AN, restez insoumis, résitez.
    Mais quels résultats pour notre peuple ? Où est le bilan de notre échec, pourquoi ? quelles sont nos positions qui ont éloigné les (nos) électeurs et les fait se jeter sur les « inconnus macron » comme des mouches sur une…
    En ce qui concerne Vichy, je voudrai rappeler le procès intenté […] contre la SNCF pour transport de déportations. Comment peuvent-ils penser que le principal moyen de transport de l’époque n’était pas dirigé par les Allemands eux même, car vital pour eux, même si par ci par la il y avait bien quelques collabos, mais surtout beaucoup de résistants morts et dont les plaques commémoratives s’affichent dans toutes les gares de France.

  14. Lobidar

    Mr Mélenchon, voilà un superbe papier ! Je n’ai pas voté pour vous ni en 2017, ni avant et cependant je souscris quasiment à tout ce qui y figure. Je fais pourtant parti des bannis par votre mouvement : un libéral capitaliste anti communautarisme et pro identitaire.

  15. Breuil-Clave Sabine

    « Le problème posé est donc celui de réussir leur convergence. Autant que possible »
    Alors pourquoi appeler à une manifestation le 23 septembre alors que deux syndicats appellent eux le 12 septembre ? Ceci me consterne.

    1. charlotte mourlhon

      C’est simple le 23 septembre est un samedi !

    2. Ascalon

      @charlotte mourlhon
      C’est évident. Mais celui qui fera comprendre à un(e) syndicaliste ou à un(e) pur(e) révolutionnaire sectaire et consterné(e) que glandouiller un mardi après midi à une semaine de la rentrée scolaire est un privilège réservé aux fonctionnaires, chômeurs, retraités, chroniqueurs (euses) de C8 et… syndicalistes, n’est pas encore né. Ce qui est important pour eux, c’est pas qu’on puisse venir à leur manif, mais de pouvoir nous reprocher de ne pas l’avoir fait. Eux (elles) sont de vrais révolutionnaires, et nous on est des « veaux »… Ras les bidons de tous ces cons qui ne semblent pas avoir de marmite à faire bouillir, mais plein de leçons à donner ! Si ça continue, je vais aller bosser pour Bolloré moi aussi… ça n’a pas l’air de géner grand monde, ça ! Une heure de boulot par semaine pour une paye de ministre, j’aurai le temps de faire toutes les manifs…

  16. Patrice22

    Bravo pour la lutte pied à pied sur les questions sociales, mais par contre votre crispation sur une vision mythique d’une France désincarnée est assez usante. C’est peut-être une des raisons (en tous cas c’est une des miennes) pour que le vote en votre faveur au premier tour de la présidentielle se soit éloigné ensuite.
    Personne ne dit que les Français dans leur majorité étaient coupables des crimes de Vichy. Mais c’était une administration française, des uniformes français, donc pour tout le monde c’était la France. Sinon il faut appliquer la même dénégation à d’autres situations, et réécrire absurdement tous les livres d’histoire : alors on n’était pas en guerre contre l’Allemagne parce que Hitler n’était pas la République de Weimar. Et la France n’a pas fait la guerre du Mexique parce que c’était Napoléon III et pas la République. Et la France n’a pas aidé les États-Unis à conquérir leur indépendance parce que c’était Louis XVI. etc.

    1. Tyrion

      Incroyable cette phrase « La France n’est rien d’autre que sa République ». Un pays ne serait responsable que quand il est une démocratie, ou seulement quand la totalité de sa population aurait donné son accord ? Alors, il n’y a plus de responsabilité et on s’en lave les mains.
      La France, c’était des résistants mais la France, c’était Vichy aussi (et également la majorité des plus ou moins passifs). En cela le pays était responsable, en partie, comme dans tous les cas.

  17. MamanitaD

    Osons applaudir et remercier les nouveaux députés FI fraîchement élus qui ont porté les débats contre la casse du Code du travail (loi d’habilitation des ordonnances et themes retenus pour casser ce code du travail honni par la Commission europeenne, le FMI et l’OCDE) et la prolongation de l’état d’urgence. Aucun-e n’a ménagé ses efforts pour avoir des arguments qui portent. A moi, aux miens (enfants, famille, jeunes, ami-e-s) qui ont voté pour vous, vous avez fait honneur (nous ne sommes pas que pleutres ideologues). En face, il n’y eut que piètres boucliers émotionnels ou individuels. Eux et elles, députés LREM, font déjà du debat démocratique une mascarade. Ils sont piètres parlementaires. Mais ils sont les plus nombreux.
    Et voilà que l’opinion qui ne voulait pas de ces réformes est entrain de murmurer « Alléluia! » et de faire ses révérences (en monarchie républicaine, pensez-donc!). Torpeur estivale ? Pas seulement ! Alors que faire ? C’est de cela qu’il faut…

  18. Hervé Sciardet

    C’est Jacques Chirac qui pour la première fois, officiellement, et parlant au nom de la France le 16 juillet 1995, a mis un terme au déni de responsabilité qui avait entouré jusque là la rafle du Vel’ d’hiv. Puisqu’il parlait au nom de la France il pouvait se permettre de dire ce que la France a fait ou n’a pas fait à cette époque, mais il n’incriminait pas les Français en tant que peuple, bien entendu. C’est façon de parler. Les Français qui agissaient à cette époque agissaient et parlaient presque tous au nom de la France. C’était la France qui résistait, pour De Gaulle. C’était la France qui payait ses fautes, pour Pétain. Ce n’est donc pas en s’agitant comme des cabri en criant « La France, la France ! » que l’on réglera la question. Car la différence essentielle entre De Gaulle et Pétain, c’est que Pétain, lui ne parlait pas seulement au nom de la France mais au nom de l’Etat et de sa continuité. L’Etat n’était pas à Londres. Un gouffre pour la réflexion…

  19. invisible

    Le travailleur intellectuel travaille avec sa tête, son cerveau. Il y a des limites à ce travail. Le cerveau peut arriver à saturer, beuguer et c’est pourquoi même le travail intellectuel nécessite de mettre la machine au repos pour régénérer les circuits.
    Cette harangue sur la France et Vichy n’est-elle pas de trop ? Quel dommage que votre première partie ne s’arrête pas là ! Je la trouvais parfaite pour la faire circuler comme une référence. Sauf que la suite et fin font trop polémique. [… HS]

  20. Aldébaran

    J’ai lu quelque part une remarque de De Gaulle au lendemain de sa démission post-référendum perdu en 1969 « Décidément, nous n’en aurons jamais fini avec le pétainisme… » Ce « pétainisme » est-il le seul monopole de l’extrême droite ? Voilà ce qui me vient à l’ esprit en observant la veulerie généralisée au centre de l’échiquier politique actuel. Un centre très large rassemblant un troupeau de moutons de Panurge. Le centre n’a pas de vision pour le pays, en revanche il sert parfaitement l’idéologie des dominants. Ce que faisait Vichy naguère sans état d’âme. En 1944 la même foule acclame à trois mois de distance Pétain puis De Gaulle. A-t-elle pour autant cessé d’être pétainiste en profondeur ?
    Le travail de la FI est considérable, il faut persévérer dans ce travail pour éclairer les consciences et ne pas se perdre dans des ornières que l’adversaire ne manque pas de produire et que certains ici relaient en s’en tenant aux apparences. Querelles vaines !

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