Le mois dernier, ce blog a reçu 372 806 visites

66 commentaires


  1. Bob maucoudinat

    La lutte ça n’a jamais été simple. Le système de protection sociale et les contre-pouvoirs salariés que Macron et ses satellites (LR, FN et socialos complices) veulent détruire, ils ont été construits avec le sang, les larmes, la colère et l’indignation de nos aieux, parents et grands-parents. Manifester, participer à la colère sociale qui monte c’est tout simplement faire acte de dignité humaine et de reconnaissance envers ceux qui nous ont précédé. Donc inutile d’écouter les chiens de garde (médias) et les tireurs dans le dos qui nous ressassent que « manifester c’est inutile et que Macron a déjà gagné ». Lutter c’est d’abord être fier de soi d’avoir combattu et de pouvoir se regarder dans la glace au lieu de geindre, de râler dans les coins et de baisser la tête en signe de soumission.

  2. Isabelle Goutmann

    Merci Jean-Luc Mélenchon pour cette analyse toujours juste, précise et pédagogique.
    J’ajouterai à la description de cette guerre sans merci menée contre les pauvres un versant aussi abject que les restrictions financières et corrolaire à elles : la guerre des nerfs. Une guerre faite de toute la panoplie d’actes arbitraires, de complications administratives, de contrôles tatillons, de mépris et d’humiliation quotidienne, de déshumanisation (en partie liée à la baisse des effectifs et de la formation dans tous les organismes sociaux) et de dématérialisation massive… armes de destruction massives qui imposent aux citoyens un parcours du combattant-mendiant et qui produit à force un épuisement psychique sans fond. Cela ne relève pas de simples disfonctionnements ou de bavures. C’est délibéré. Le but de cette manœuvre savamment « managée » au sein de tous les organismes sociaux et jusque dans la programmation des logiciels et des n° d’appel payant, est que les gens renoncent à faire valoir leurs…

    1. André

      A quoi il faut ajouter la savante vulgarisation du climat de mensonge de malhonnêteté de suspicion et du « tous les moyens sont bons » que nos « artistes » pratiquent assidument qui nous installe dans une ambiance de plus en plus nauséabonde et mine irrémédiablement notre vivre ensemble. Gare à nous si nous ne réagissons pas avant que l’irréparable se produise !

    2. Vega

      Ajoutons aussi la criminalisation du mouvement citoyen à Bure, la diabolisation des syndicats et de notre mouvement et cette parole si révélatrice de Macron jupitérien : « la démocratie n’est pas dans la rue ». Tâchons de lui prouver le contraire. Quand un parlement est muselé par une majorité qui n’écoute pas 61% des Français lui dire stop, nous n’avons pas voté pour ces changements là, alors le peuple dans la rue, qui se prend en main et propose, produit l’événement démocratique par excellence.

    3. Kobesan

      Ces constats tellement importants ont pour corollaire l’immense gâchis qu’est la démotivation orchestrée des fonctionnaires ou agents publics. Porter cette destruction massive du sens du service public, du service aux publics les épuisent et les conduit souvent légitimement à adopter des postures de protection qui détériorent encore davantage leur relation aux usagers. Tout se résume à « si tu veux tuer ton chien tu l’accuse d’avoir la rage et c’est mieux si tu la lui a inoculé avant ». Les gens souffrent de cette colère qui couve. La vie quotidienne dévorée par des normes inutiles devient un combat constant ou les gens usent leur force combative.

  3. AG05

    Quelle belle fête de l’Huma ! combative, unitaire et fraternelle.

  4. denis poret

    L’UD CGT, je suis dans le 37 et les syndicats CGT, je suis cheminot appellent à manifester à Tours dans le cadre de la manif pour la paix et font l’impasse sur le rassemblement parisien initié par FI. Cela ressemble sérieux à une volonté de travailler à minimiser notre 23 !

  5. Gilbert Duroux

    Quand Jean-Luc dit qu’une inflation à 1 % est une hypothèse plutôt basse, il est en dessous de la réalité. Je prétends que le calcul du taux de l’inflation est faussé. En effet, certains produits sont exclus du panier de la ménagère, comme par exemple le tabac. On me dira « les gens n’ont qu’à pas fumer ». Certes, c’est mieux de ne pas fumer, mais un instrument de mesure n’a pas à faire de morale. Il doit mesurer, point barre. Il se trouve que dans les catégories populaires on fume beaucoup et que le tabac a énormément augmenté. Ça doit être pris en compte dans le calcul de l’inflation.

    1. Ascalon

      Nawak ! « Prétendre » n’est pas démontrer. Commencez déja par utiliser les termes appropriés. L’indicateur de l’inflation est l’indice des prix à la consommation de l’INSEE. Le « panier de la ménagère » est une invention journalistique sans fondement. Et l’indice INSEE prend en compte le tabac avec un coef de pondération très élevé. Tout comme les boissons alcoolisées que vous auriez pu citer également, en nous expliquant que le prolo, ça clope pas seulement, ça tise aussi !
      Les seules choses (légales) qui n’entrent pas dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE, ce sont les jeux de hasard, qui ne sont pas, en effet, considérés comme des produits de consommation, et les assurances-vie qui ne sont plus considérés comme des services, au même titre que les autres assurances, mais comme des produits financiers de placement.
      Vous ne rendez pas service à la cause que vous défendez en affirmant n’importe quoi.

  6. educpop

    Malheureusement, pour la masse des gens, la description de la situation faite ici n’apparaît pas comme une observation de la réalité mais comme une version catastrophiste propagée par des extrémistes gauchistes. C’est la grande victoire du système dominant qui utilise l’argent pour de la propagande comme une arme de destruction massive dans la lutte des classes. Quand les spectateurs incrédules de ces avancées du dogme libéral y verront plus clair, peut-être que la démocratie ressurgira comme l’outil de pouvoir du peuple. On comprend que les braves gens ne veulent pas croire à une telle catastrophe, c’est vraiment important de ne pas perdre un jour pour contester le dogme et la résignation qui l’accompagne. Il y a bien une notion d’indispensabilité historique dans la démarche de Jean-Luc Mélenchon, honte à ceux qui s’en prennent à lui parce qu’ils ne se sentent pas assez valorisés dans la conduite de la lutte.

  7. Invisible

    Macron a promis qu’il serait intraitable avec la moindre « violence » en manifestation. Donc vous pouvez vous attendre à ce que les forces de l’ordre cherchent à exciter les jeunes antifa pour déclencher la violence afin de pouvoir y riposter. Attention danger mais bon courage à tous.

  8. JP77

    Je viens de visualiser le passage de ce jour sur RTL. Bravo Jean-Luc, bravo. Un plaisir d’entendre ce qui y est dit, aussi bien le fond que la forme. Merci. A samedi.

  9. ouionpeut

    Je confirme : un enseignant par classe, 25 élèves maximum, 20 en TPS (toute petite section de maternelle ), les enfants ont besoin d’un et d’un seul référent avant qu’ils aient atteint l’âge du collège. Harmoniser les pratiques pédagogiques dans une configuration de « deux Maîtres par classe » est une rude tâche, une immense perte de temps et d’énergie. Les élèves sont sensibles au climat de leur classe et réactifs aux situations de « flous » pédagogiques. Nous (enseignants et élèves) demandons du solide, de la stabilité émotionnelle et organisationnelle. Des créations de classes sont impératives quand les effectifs dépassent un seuil de tolérance. Réclamons la sérénité, le calme, la bienveillance dans un cadre rassurant pour des enfants, élèves en devenir, si souvent fatigués, déstabilisés par des situations familiales et sociales pathogènes et toxiques. Merci.

    1. Tempéreau

      D’accord en partie. Mais la collaboration des profs entre eux est indispensable et la réforme des cycles de Jospin permet plutôt que d’avoir des classes à un seul niveau de faire des classes à deux niveaux et ainsi permettre aux enseignants de confronter, analyser leur pratique plutôt que de rester seul dans leur simple niveau. Plus concrètement, nous avions opté pour faire deux classes de CP/CE1, un seul CE2 et deux classes de CM1/CM2 dans notre petite école de cinq classes ce qui permettait aux enseignants d’affiner leur pratique.
      D’autre part pour avoir pratiquer en maternelle à la Réunion, j’avais près de 30 petits dans ma classe et deux atsem. Je leur avais demander de continuer à parler créole au petits et moi le français, chose assez difficile quand on sait que certains directeurs d’école demandent aux élèves de ne pas parler créole en classe. Je pense que 20 enfants dans une classe avec un seul enseignant devrait être la norme à ne pas dépasser.

  10. educpop

    Un haut fonctionnaire m’a dit très récemment que les manifestants n’ont pas intérêts à donner aux services d’ordre le sentiment qu’ils sont des insurgés parce que la riposte est prête. La lutte contre l’insurrection pourra considérer de la même manière les protestataires pacifiques défendant leur droit que les casseurs, tous considérés comme ennemis de l’intérieur si la loi martiale entre en vigueur. Il m’a dit aussi que parler de coup d’état social à propos d’une procédure régulière est la preuve de l’outrance des propos contestataires, et qu’il ne faut pas s’attendre à de l’indulgence vis à vis des outranciers car c’est eux qui menacent la paix sociale. Le fossé est profond entre l’oligarchie et le commun des mortels, le sens des mots n’est pas le même pour les uns ou les autres.

  11. MOULIE Gisèle

    Les ordonnances vont être votées et vont s’appliquer avec aberration de la rupture conventionnelle collective du contrat de travail alors que le contrat de travail est toujours individuel. Il est nécessaire de continuer à s’opposer aux lois Macron qui n’ont aucune légitimité.

  12. Harzé

    S’agissent du logement : « Et parfois avec une cruauté totale. » Et l’application du bail précaire on le qualifie comment ? Dans l’ensemble, la planification globale de l’exécutif est un parallèle au processus de nazification : à mon sens, ça n’est pas soumettre à la doctrine national-socialiste, mais à celle des nationaux libéraux qui est peut-être encore pire ! Rampante, secrète, nous enlevant nos droits globalement pour éparpiller l’action massive, et battre subitement en retraite sur quelques droits sociaux pour mieux revenir les aggraver ensuite dans les textes, et nous les retirer un par un ! Ne pas tomber dans ce jeux qui risque de nous diviser : voir les centrales syndicales. Notre action n’est pas assez dure. La méthode bisousnours déchainera peut être une violence inouïe. Les prémices sont là. Pour l’endiguer, durcir le ton, mettre en oeuvre des actions fortes partout ou c’est possible. A notre tour, mettons la pression !

    1. al

      « Dans l’ensemble, la planification globale de l’exécutif est un parallèle au processus de nazification : à mon sens, ça n’est pas soumettre à la doctrine national-socialiste, mais à celle des nationaux libéraux qui est peut-être encore pire ! »

      Franchement… Vous prenez quoi comme traitement ?

  13. Michel

    Je me fous de la cote de popularité de quelque personnalité que ce soit, je ne supporte pas l’adulation aveugle de nombre de commentaires « panurgesques », je conteste la façon dont FI s’est créée en imposant le ralliement et je conteste donc le moutonnement de la pensée qui en découle trop souvent à la base comme l’attitude trop souvent méprisante de la direction nationale.
    Mais lorsque les dés sont jetés face à l’adversaire de classe, ce n’est plus l’heure de tortiller du c… nez. Content ou pas content, enthousiaste ou non on doit y aller ensemble, pour construire de l’unité et gagner. Il sera temps ensuite, si les Hommes se mettent à penser, de débattre et décider chaque etape du chemin ! Aujourd’hui, le 23 et après, tous ensemble, point.

  14. semons la concorde

    Bravo pour la marche et le discours. Belle parole mobilisatrice. BFM n’a pas coupé avant la fin, et les journalistes n’ont pas trop osé le mépris (malgré une envie sous-jacente). Enfin la bataille des chiffres continue. Ils ne connaissent que ça d’ailleurs, les chiffres. Pauvres types.

    1. Gégé

      Pour avoir parcouru le cortège en avant de la tête jusqu’à République il était flagrant de constater que nombre d’images ont été prises sur le trajet avant cortège, c’est la raison de foule clairsemée par endroit. Ceci a été fait pour amoindrir la densité réelle de manifestants et reprendre les 30.000. Vous constaterez que les vues plongeantes sont rares. Dans l’embarras tout est bon ! Magnifique journée !

  15. raynaud

    C’est à bon escient qu’est souligné par la FI que Macron n’a eu que 18% de votes favorables par rapport aux inscrits. Mais c’est encore pire si, notamment au vu du dernier recensement, on tient compte de tous ceux qui, « en âge de voter » ne sont même pas inscrits : personnes SDF, ceux qui ont déménagé (car il faut maintenant être hyper flexible-mobile tel du chewing-gum), ceux qui sont dégoutés, ceux complètement désinformés, ceux qui sont brisés moralement pour les raisons les plus diverses, etc : ça fait pas mal de monde malheureusement !

  16. marie

    J’ai suivi la manif et votre discours sur BFM, j’aurais aimé y être. ça fait du bien. Les chiffres : c’est de pire en pire. C’est plus divisé par 2, mais par 5 ! Qu’importe. Polémique qui va faire les choux gras des médias, éditocrates et macronistes, ça a déjà commencé. A propos des nazis, moi j’ai bien compris que vous parliez de la résistance du peuple français. Il y en a qui voudraient vous donner des leçons d’Histoire. Risible et pathétique « en même temps ».

    1. Ascalon

      On se calme. Moi aussi, la référence étrange aux nazis défaits par « le rue » m’a gêné.
      Contrairement à ce que vous affirmez de façon bien péremptoire, la « résistance du peuple français » n’a jamais vaincu les nazis. D’abord parce les nazis occupaient la quasi totalité de l’Europe, et pas seulement la France. Ensuite parce que la résistance était courageuse et inspirėe, certes, et qu’elle a apporté un soutien important aux alliés, mais qu’elle était tout à fait marginale. Le « peuple français », quant à lui était, au mieux, résigné, au pire, collabo. Repeindre l’histoire à votre sauce n’en fait pas une référence historique. Mais surtout parce que les nazis n’ont pas été vaincus par un soulèvement populaire, mais plus vraissemblablement par une coallition militaire sans précédent, et en grande partie sur le front de l’Est par l’armée soviétique.
      Etant historiquement infondée, je vois mal comment cette petite phrase de Jean-Luc Mélenchon peut être perçue autrement que comme un amalgame assez maladroit.

    2. Grégoire

      Et vous vous semblez surtout puiser vos sources chez feu Amouroux et ses « 40 millions de pétainistes ». Réactivez votre mémoire : la libé de Paris, celle du Limousin, ça vous parle, au moins un peu ? Quand on veut moucher les autres…

    3. dudul

      Le peuple de la rue, en 1940, tout petit peuple d’insoumis face à la brutalité des occupants, était constitué de promeneurs seuls, porteurs de messages codés, dont il ne connaissait pas la provenance, et, en celà, la chaine humaine, toute faible était elle alors, était faite de maillons tous séparés. Ces personnes, anonymes dans la foule, inconnues des phares de la gloire, furent plongées dans l’instant présent, d’une vie morcelée, par la sensation d’errance, qui vous fait transpirer eau par la peur, que la vie pouvait s’arrèter au coin de la rue, la prochaine et au fond d’un lit à pas d’heure. Ce fut la réalité de beaucoup de femmes et d’hommes dont nous devons respect de s’etre engagé dans l’abnégation du devenir de leur propre existence. Le pouvoir de la rue fut celà aussi : en prendre possession de son plein gré, en marche dans la réaffirmation et la continuité de l’espace public, celui pour chacun et tous et non une totalité privée et monopolisante.

    4. Gégé

      Sans vouloir jeter de l’huile sur un feu inutile je voudrait simplement rappeler quelques faits historiques. Qui conteste parmi les soutiens du CNPF que la résistance a aidé le débarquement en sabotant convois ferrés et tant de choses pour détruire et retarder les nazis ? Petite question: l’occupant aurait-il bénéficié de sympathies collaboratrices dans certains milieux de la société française. Une invention la réflexion : plutôt Hitler que le front populaire ? Il y a bien aujourd’hui des cimentiers aux côtés des terroristes. Terroristes ? Ça vous rappelle rien pour ceux qui ont vécu cette période ?

  17. Siamy

    Macron n’est que « le jouet fardé d’un système qui le manipule », comme le décrit cet article savoureux. Quand parlera t’on d’avantage et avant tout du système qui manipule ce jouet fardé ?

  18. Alain Doumenjou

    Oui Macron et l’oligarchie détestable dont il n’est qu’un sinistre « droïde » se livrent à un coup d’état social, mais c’est encore pire, et Jean-Luc l’a clairement évoqué aujourd’hui, c’est une véritable déclaration de guerre totale au peuple, aux travailleurs et à la République. A la résistance il va devenir rapidement indispensable de substituer une contre-offensive massive et sans merci. J’ai noté que cette fois, en préambule au discours de mobilisation de Jean-Luc, il a été question ouvertement de blocage du pays par la grève générale reconductible (pour ne pas dire encore illimitée). Seule cette dernière est de nature à mettre un terme au saccage entrepris par le petit marquis et à le balayer lui et ses maîtres vers les poubelles de l’histoire. En attendant, une méga manifestation sur les Champs-Elysées me parait être une excellente idée tout comme celle de multiplier les « cacerolazos » comme on appelle les « casserolades » dans cette Amérique du Sud où je…

  19. André

    Et de tous les appareils politicards et chiens de garde et d’aboiement médiatiques divers sans qui ce pontife de la finance n’aurait jamais pu devenir acteur de l’idéal du MEDEF de détruire tous les acquis de la Résistance ?

  20. BENQUET

    Les « journalistes » du PAF agissent en véritables liquidateurs. Le but, noyer l’info (mobilisation exceptionnelle contre les ordonnances de Macron, présence et convergence de toutes les forces de gauche) sous des tonnes de vomi merdiatique : Mélenchon a comparé Macron à un nazi, Mélenchon a pris à partie un journaliste, Mélenchon a défilé en sifflant un air vénézuélien, Mélenchon avait les mêmes chaussettes que Poutine. Ils n’en ratent pas une les nouveaux chiens de garde. Delenda Cartago !

Les commentaires sont fermés.

©2015/2020 Jean-Luc Mélenchon / V5 / Design INFO Service | Contact | Mentions légales