La marche contre le coup d’État social ce samedi 23 septembre à Paris est un événement politique et social majeur. Il a confirmé le potentiel de combat que contient notre peuple. Une telle masse humaine ne se concentre pas sans de puissantes raisons et sans une ardente volonté. Tant de joie, sourires, clameurs de chaleureuses salutations au fil du cortège ne peuvent venir que du plus profond de ce qui nous réunit comme peuple. Au demeurant, la haine de nos adversaires a aussitôt grimpé à des altitudes qui signalent l’intensité de la peur que l’événement leur a fait ressentir.
Pour ce qui concerne la France insoumise, le mouvement qui portait tout le travail d’organisation de l’événement, ce fut aussi un test victorieux de grande ampleur. On ne mobilise pas des milliers de personnes venues en cars, en train, en covoiturage, on ne cadre pas un tel cortège sans un seul incident et sans une seule dégradation le long du parcours, on ne disperse pas en moins de cinq minutes une attaque comme celle que nous avons dû subir contre notre scène centrale, sans que tout cela signale une incroyable capacité d’auto-organisation de tous ceux qui ont apporté leur concours à ces tâches. L’énergie qui se dégageait au total de ce rassemblement me galvanisa fort opportunément. En effet, il vous reste à savoir que j’avais à ce moment-là une grosse grippe qui m’avait cloué la veille au lit et qui m’a laissé sur l’estrade encore avec les jambes en coton et le corps ruisselant de fièvre.
Pendant toute la durée du cortège, les députés de la France insoumise, perchés sur les camions-plateaux, s’étaient adressés aux rangs serrés de manifestants organisés par région. Puis, comme la place de la République s’était remplie avant même que tout le cortège soit parvenu, une dizaine de vidéos permirent à des acteurs du mouvement social de s’exprimer. Ma prise de parole en conclusion devait être le moment d’une explication et de deux propositions. L’explication, c’est évidemment celle du sens du moment politique que nous vivons. Il s’agissait de montrer, une fois de plus, que la mise en cause de la hiérarchie des normes dans le code du travail est une mise en cause globale de l’ordre public social républicain. On ne doit pas cesser de le rappeler. La confrontation en cours n’est pas « seulement » sociale. Elle est avant tout profondément politique. Elle ne peut être disjointe des autres événements en cours dans toute l’Europe en proie à un durcissement de la vague néolibérale. J’ai dit à ce sujet que « la bataille de France » était commencée pour les libéraux après la série des escarmouches et reconnaissances en profondeur que furent les quinquennats de Sarkozy et Hollande sur ce thème. Macron attaque tout, tous, partout en même temps. C’est le fait majeur qu’on ne saurait contourner. Voici une occasion de revenir sur le sujet avec ces lignes.
Le durcissement néolibéral n’a qu’un résultat pour l’instant dans toute l’Europe au-delà du Rhin : les percées de l’extrême droite. Aucune force de notre famille politique ne semble capable d’enrayer ce processus et de prendre en compte le « dégagisme » qui s’exprime partout. Pour l’instant, les points d’appui de l’arc alternatif sont en Grande-Bretagne avec le Labour de Jeremy Corbyn, en Espagne avec Podemos et en France avec « la France insoumise ». En Allemagne, « Die linke » tient bon et progresse à l’ouest mais peine du fait du poids des vieilles structures routinières postcommunistes de l’Allemagne de l’Est. Au total, la dispute est loin d’être terminé pour savoir qui de l’extrême droite ou de notre courant finira par l’emporter dans cette séquence de l’histoire. C’est dans ce contexte qu’interviennent les événements en France. Il y a eu notre résultat aux élections présidentielles, puis aux législatives avec l’émergence de notre groupe au Parlement. Les électeurs et notre mode d’intervention nous ont donné une place prééminente dans l’espace politique que dirigeait avant cela la « vieille gauche » sous la conduite des sociaux libéraux du PS. C’est cette responsabilité que nous assumons lorsque nous avançons des propositions, des mots d’ordre et ainsi de suite. Encore cette fois-ci.
Après de longues consultations et discussions tous azimuts aussi bien dans les rangs des divers organes de « la France insoumise » qu’avec nos proches interlocuteurs, deux objectifs ont donc été mis sur la table. Le premier c’est l’idée d’organiser un grand mouvement d’ensemble des organisations syndicales et politiques qui, chacune pour leur raison et sous leurs mots d’ordre, veulent le retrait des ordonnances sur le code du travail. Une initiative qui aurait lieu avant le retour de la loi devant les assemblées. Une initiative qui soit une vraie démonstration de force générale. « 1 million de personnes sur les Champs-Élysées » ai-je évoqué. J’ai dit que nous étions prêts à nous placer sous la conduite les organisations syndicales si elles le voulaient. On ne saurait mieux dire que dès lors, c’est elles qui ont la main.
Cette proposition correspond à ce qui me remonte de tous côtés. De partout s’affirment à la fois une claire volonté de faire front et d’un autre côté une lassitude devant le sentiment d’éparpillement des forces. Notre raisonnement est que de toutes parts monte l’envie de contre-attaquer face à l’offensive du président de la république et de son gouvernement. Il ne s’agit pas d’une pulsion émotive mais bien d’un courant profond et réfléchi. Il touche tout le monde sur le terrain et il impacte donc toutes les structures. En atteste l’extrême diversité de tous ceux qui se sont retrouvés le 23 dans la rue, tant du côté syndical que politique. Nous ne savons pas sous quelle forme cette énergie peut se manifester et modifier la scène actuelle. C’est pourquoi cette proposition a été faite pour lui ouvrir un débouché positif. D’ores et déjà, nous prenons nos dispositions pour prendre contact de tous côtés. En même temps notre propre capacité d’initiative restera intacte si tout devait s’engluer dans les bavardages tortueux que ce type de situation génère souvent. Car la convergence des forces est un moyen indispensable. Mais elle n’est pas une condition indépassable ni une fin en soi.
En toute hypothèse, dès samedi prochain, nous proposons que partout, sous les formes adaptées aux circonstances et aux moyens locaux, que s’organisent des « casserolades ». C’est-à-dire une présence bruyante comme il s’en est organisé autrefois contre l’ancien régime et plus récemment dans les rues de l’Amérique latine et de l’Espagne pour affronter les gouvernements néolibéraux. Il va de soi que toutes les initiatives et les trouvailles seront les bienvenues. Le but est de montrer que d’une façon ou d’une autre, la prise de conscience et la mobilisation sont toujours là quoi qu’il arrive. Dans l’intervalle, il y aura eu des mobilisations syndicales décisives. Celle des transporteurs, puis celle des retraités le 28 septembre. De la sorte, la semaine entière devrait encore être une semaine de confrontation avec les organisateurs du « coup d’État social ».
La seconde proposition a été d’adresser un appel à l’action de la jeunesse. Déjà dans la marche elle-même, un puissant cortège de jeunes avait été constitué, regroupé autour de ses pancartes revendicatives. Car la jeunesse du pays est très fortement impactée par le bouleversement en cours. À partir de 16 ans, avec la fin de la scolarité obligatoire, commence pour chacun le temps d’un choix. Soit entrer dans la vie active aux conditions de travail dégradées du nouveau code du travail et aux contrats « chiffon de papier », soit la poursuite d’études vers un bac dont il est prévu qu’il ne soit plus la clé d’entrée universelle vers les formations supérieures. La mobilisation de la jeunesse serait évidemment un puissant facteur de conscientisation dans le pays et une aide considérable apportée aux combats de leurs parents.
Sur ces deux terrains, « la France insoumise » entre en action. Avec confiance et solidité. Bien sûr, dans de tels domaines, rien n’est jamais assuré. Mais rien ne l’est encore moins si rien n’est entrepris. La singularité de notre responsabilité nous interdit de reporter sur d’autres la rédaction d’une feuille de route claire. Advienne que pourra, nous aurons fait notre devoir.
Face à ce plan de marche, il faut reconnaître à l’équipe Macroniste le mérite d’avoir su immédiatement déployer les moyens d’une diversion de première grandeur. Je n’ai jamais comparé le gouvernement actuel aux nazis, cela va de soi. Qu’un Castaner veuille le faire croire est de son niveau. Mais qu’il soit relayé pour faire du buzz dit bien le niveau d’abaissement auquel en sont rendus d’aucuns. Tout le monde peut vérifier le montage mensonger qui est fait de mon propos en regardant le début de mon discours puisqu’il reste en ligne.
J’ai répliqué au président qui affirmait « la démocratie ce n’est pas la rue » en lui demandant d’apprendre son histoire de France. Il y aurait vu que la démocratie vint par la rue quand celle-ci abattit les rois, chassa les nazis, créa le droit à la section syndicale, la quatrième semaine de congés payés en 1968. Puis j’ai lu une liste de recul gouvernementaux obtenus par la rue depuis 1986, avec le retrait de la loi Devaquet sur la sélection à l’entrée de l’université, en 1995 avec le retrait du plan Juppé et jusqu’à 2008 avec le retrait du plan Darcos sur la réforme du lycée. Je n’ai pas allongé la liste. Cela suffisait à ma démonstration. Et c’est bien cela qui pose problème à ces gens. La preuve est là non seulement du rôle de « la rue » dans l’histoire, mais surtout de ce qu’elle a pu obtenir déjà !
Au total, « la rue », ce 23 septembre, a fait une nouvelle fois une démonstration de force extraordinaire. Et c’est le problème de ce pouvoir. La suite de la contre-offensive des Macronistes, méthodiquement organisé sur l’ensemble des médias, a conduit cependant à une impressionnante réécriture de l’histoire. Soudain, c’est l’idée même que le peuple se soit libéré lui-même des nazis qui a été remise en cause. Sous le masque des indignations ostentatoires perce le front du révisionnisme traditionnel de la caste en France. Car s’il est évident que la guerre a été gagnée du fait des victoires de l’armée rouge contre les nazis et de l’appui des débarquements en Provence et en Normandie, nier le rôle au peuple français dans sa propre libération est un franchissement de seuil dans l’art de nier l’identité républicaine du pays. Le pire sans doute a été ce moment où, à ma stupeur, j’ai lu que selon Jean-Claude Mailly ce serait « le peuple » qui aurait fait le nazisme plutôt qu’il ne nous en aurait libéré. Connaissant l’homme, sa culture de l’histoire du mouvement ouvrier et la tradition du syndicat Force ouvrière sur le sujet, je dois dire que j’ai été littéralement sidéré. Je ne comprends pas. En tout cas il est certain que la manœuvre voulait effacer du tableau médiatique non seulement le succès du rassemblement mais surtout ses propositions.
Je doute que l’affaire vive plus longtemps que les quelques heures pendant lesquelles ont caqueté les traditionnels « débats d’experts », tous d’accord pour une petite séance supplémentaire de « Mélenchon bashing » tellement appréciée par ceux qui les payent. Mais il en restera, ancré dans les esprits, comme une blessure, la force de l’indignation de tous ceux qui ont été une nouvelle fois niés. Sans oublier ceux qui ont réalisé au fil des heures la nature de l’opération en cours. L’éducation collective du grand nombre à la méfiance et à l’hostilité face aux médiacrates se sera approfondie et affinée. Après quoi restent sur la table nos propositions et notre capacité d’initiative pour les faire vivre. Ni l’une ni l’autre n’ont jamais dépendu du bon vouloir des médias car sinon nous n’en serions déjà pas rendus au point de puissance où nous sommes.
192 commentaires
Murielle Gargaud
Je n’aurais qu’un mot : continuons !
Oui, continuons à nous battre pour notre pays, pour son peuple, pour des jours meilleurs. Continuons à résister jusqu’à évincer l’usurpateur. Vive la France insoumise.
Doucette 19
Je serai devant la télé ce soir pour assister à la prestation de Jean Luc Melenchon face à Monsieur Philippe.Je préfère entendre les propos sortant de sa bouche plutôt que ses paroles interprétées par untel ou unetelle.
Hold-up
Merci de rappeler les propos nauséabonds de M.Mailly, M.Mélenchon car sidéré, je le fus aussi. J’ai alors repensé à mes deux grands-pères, l’un FTP-MOI et l’autre FFI, des personnes réfléchies et audacieuses, des gens de « peu » aussi, comme pourrait le dire aujourd’hui une sociologie hypocrite et compatissante qui ne veut pas finir ses mots, remplaçant « peuple » par « peu », à dessein. Oui, M.Mailly ne doit pas savoir que sans les fortunes patronales allemandes, françaises ou nord-américaines, qui ont financé Adolf Hitler et sa troupe, l’ancien estafette serait resté simple caporal. M.Mailly n’a pas du lire non plus le livre de l’historienne A. Lacroix-Riz : « Le choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930 ». Que rajouter face à l’amnésie et le déshonneur de M.Mailly ? La lutte continuée et immémoriale.
Invisible
La droite (d’une part parce qu’elle est sans imagination) s’arc-boute sur ses totem toujours ressassés : défiscalisation des heures sup, prud’hommes, ISF. Nous ne défendons pas assez la sécu et la cotisation sociale qui, petit à petit, s’érodent telles une falaise calcaire sous la pression de multiples ruses, assurances privées. Cette suppression des cotisations ouvrières est une dangereuse imbécillité. Il ne sera plus possible de revenir en arrière. Personne ne voudra payer 200 € de plus par an une fois que cela aura été supprimé à moins d’être en capacité de la faire payer au patronat. Hors, on est plus à la libération ! Je trouve que nous n’insistons pas assez sur l’importance de la cotisation sociale, conquête collective. J’ai un peu de mal avec les théories économiques, mais je vois que Bernard Friot appuie son hypothèse de salaire à vie sur la base des cotisations…
educpop
Il est apparu dans l’émission politique de France 2 que les deux protagonistes étaient de force égale. Aucune accentuation trop forte pouvant amener au constat d’extrémisme, comme ça chacun peut choisir son camp tranquillement. Jean-Luc Mélenchon a dit que le gouvernement prenait des risques insensés, son interlocuteur lui a répondu qu’il assumait. C’est bien le scenario d’une tragédie révolutionnaire qui est en train de s’écrire.
semons la concorde
Je trouve que l’émission d’hier soir sur France 2 avait de la « tenue ». Les outrances du libéralisme de Mr Macron seraient-elles en train d’êtres perçues, entraperçues, par les journalistes ? Quelle violence que celle qui consiste à dire : on vous supprime vos emplois aidés, mais c’est pour le bien de l’Etat ! L’Etat, c’est nous le peuple, messieurs les élus. Ou alors nous ne sommes plus une démocratie. L’intervention de notre insoumis en chef montrait bien le fossé qui se creuse entre le peuple et ses soi-disant élites. Plus qu’un fossé, c’est une dérive des continents.
PIETRON
On ne cesse de le dire, mais la réalité est obsession sociale. Les débats, hélas, abordent souvent le versant programme contre programme, gentiment. Or, et ce n’est pas d’aujourd’hui, le problème se pose en tant que « type de société ». Un programme doit donc forcément être anticapitaliste afin de changer la donne actuelle. Les émissions telles France 2 d’hier se limitent aux questions de l’invité exceptionnel et réponses de l’invité central. On craint tellement aujourd’hui la qualification extrémiste qu’on en oublierait la responsabilité du capitalisme dans ce cloaque politico-social. Ou tout au moins au terme on pourrait laisser entendre que, ma foi, le capitalisme peut être aménagé ou moralisé. Eh bien non! L’UE capitaliste est une calamité. La colonie française sous la férule de son gestionnaire local Macron, tente de détruire bien au delà des espérances du capital le modèle social français et son mouvement ouvrier sans égal en terme historique. Rupture avec…
capilla
Nous étions mon mari et moi dans la manif. Partis de St Etienne à 3h du matin ! Pas habitués de la chose mais impatients de recommencer. Alors c’est quand la grande fête à un million de gens à Paris ? Ambiance fantastique, sérénité, liesse, partage, en bref, une journée de pur bonheur. Nous ne nous sentons plus seuls !
Mr Mélenchon avait les cheveux violets hier soir ? (on entend parler que de cela, fi du fond du débat) Les tempes de Mr Philippe étaient tout aussi colorées et Mme O Petit lors du débat avec Mr Besancenot sur C News arborait une coiffure mauve (c’est vrai qu’elle a tellement changé souvent de couleur politique que cela n’a dû choquer personne) la crinière du présentateur présentait également de beaux reflets mauves et personne n’en parle. C’est vrai qu’ils n’avaient rien de très intéressant à dire alors mieux vaut focaliser l’attention sur la couleur des cheveux de l’Insoumis que sur ses paroles. Risque d’épidémie.
Christiancqfd
Être posé quand le nombre de pauvres ne cesse de croître. Être calme quand chaque décision politique nous enfonce dans la crise écologique. Colère !
Pierre Pifpoche
Pour les magnifiques revues de presse, comme la dernière, la numéro #40, Jean-Luc Mélenchon nous demande toujours à la fin de cliquer sur les petits pouce bleu, mais sur le blog cela ne semble jamais possible. Et de toute façon, j’espère et suppose bien que le nombre de consultation de la vidéo est bien comptabilisé très très précisément sur le blog, et à partir du moment où l’on regarde l’entièreté des 20 minutes, et bien c’est parce que on l’aime. (Car sinon, c’est que l’on serait vraiment très masochistes, non ?) Merci pour le très beau et beaucoup trop court débat avec Edouard Philippe
et merci pour la si intéressante revue de presse. Insoumicalement.
Berche Jean Marie
Pour les « pouces bleus » il faut s’inscrire (adresse de messagerie+pswd), sur Youtube aux vidéos de Jean-Luc Mélenchon.
Invisible
Je ne suis fichée ni sur Facebook, ni sur Tweeter, ni sur Youtube. Je ne coche donc pas sur un petit pouce bleu mais le cœur y est ! Vous pouvez donc, Jean-Luc, rajouter à votre décompte des soutiens tous les gens libres de liens.
Yves Thiébaut
Content de voir cette question posée. Jusqu’à présent, je refuse d’ouvrir un compte chez ces monstres de GAFA (Google, Apple, FaceBook etc.), tant que ces services (géniaux, je suis d’accord) ne seront pas d’intérêt commun. Donc je ne peux jamais mettre de pouce bleu alors que je suis un très enthousiaste fidèle du blog de Jean-Luc Mélenchon. Dans notre cas, notre mouvement de la France Insoumise, vaut-il mieux mettre son point dans sa poche ?
Berche Jean Marie
Sur Youtube seul votre adresse de messagerie est demandée, rien d’autre. Sachant que chaque fois que vous correspondez avec un « inconnu » celle-ci est enregistrée dans son carnet d’adresse (sauf CCI ou CCC) cela ne vas pas bien loin en termes de fichage….
Descamps
Je suis préoccupée car je sens que toute cette belle énergie risque d’être abîmée par l’attitude de certains députés FI, Clémentine Autain et Daniele Obono en particulier. En effet leurs prises de position voire leur complaisance pour certains mouvements comme le PIR et Tarik Ramadan par exemple nuisent à la crédibilité du mouvement qui doit rester laïque et républicain. Beaucoup sont dérangés et à juste titre par ces dérives, il faudrait avoir une position plus claire et affirmer davantage notre désapprobation envers ça. Enfin je dis ça car je n’ai aucun doute sur l’honnêteté de la majorité de FI.
Pelaez
Dommage cher Jean Luc que vous n’ayez pas fait preuve de plus de pugnacité dans ce débat à fleuret moucheté que vous avez eu avec le premier Ministre. L’ampleur des attaques que nous subissons par ce régime pourri, méritait plus de hargne et de vindicte de votre part à l’égard de ce serviteur zélé du capital et des ultras riches. Le tout s’est soldé par un échange très poli. Je sais bien qu’il vous faut prendre de la hauteur mais surtout ne lâchez rien de vos convictions. J’ai été déçu ainsi que beaucoup autour de moi. Je sais que c’est très dur pour vous, mais nous comptons tellement sur vous.