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192 commentaires


  1. André

    On pourra toujours discuter sur les opposants au nazisme les plus efficaces (merci aux partisans du régime de nous proposer de si hauts débats !) mais il est un fait indéniable qu’il est peut-être temps de rappeler c’est que ce cataclysme de l’histoire n’aurait jamais pu naître s’il n’avait trouvé le lit assidûment entretenu d’une gouvernance capitalistique du culte de l’économie de la finance contre l’homme. Concernant la politique actuelle qui coule de la même source nul ne peut dire où elle conduira si elle ne trouve pas des opposants aussi efficaces que ceux qui ont contré le nazisme mais on est assuré du type de civilisation qui en découlera. A moins que de savants politologues appuyés par une non moins brillante médiacratie nous démontrent que les élections d’hier au pays modèle de l’Europe prouvent le contraire.

  2. Kucing

    « Nous sommes ici chez nous dans Paris levé, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains …/… Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière… » De Gaulle, août 1944.
    Alors, oui, la rue n’a pas, à elle seule, chassé le nazisme mais elle y a contribué. Le degré de contribution est un débat d’historiens mais je pense que personne ne prétendra que la Résistance était un mouvement insignifiant et donc inutile. C’est grâce à cette Résistance que la France n’a pas été traitée comme un pays vaincu par les forces d’occupation alliées et que l’AMGOT n’a jamais pu s’imposer en France.
    Même si c’est un raccourci discutable, dire que la rue a chassé les nazis, c’est moins grave que de traiter ses sujets, le terme est volontairement choisi, de fainéants, d’extrémistes ou de cyniques.

    1. Berche Jean Marie

      Recevant une délégation du patronat français, de Gaulle a déclaré en 1945 : « Je n’ai vu aucun de vous, messieurs, à Londres. Ma foi, après tout, vous n’êtes pas en prison »
      Comme quoi rien n’a changé, Mr Mélenchon a raison de rappeler les paroles de Mr D Kessler: « Nous allons abroger les mesures prises par le Conseil National de la Résistance envers le salariat ». Ceci illustre parfaitement la pertinence de l’analyse de Jean-Luc Mélenchon, il s’agit bien d’un coup d’ État Social, perpétré par la finance soit disant honnie par Mr Hollande et le Medef encensé par Mr Macron.

  3. Chris

    Ce « buzz » est terrible, car là n’est pas le sujet. La machine libérale au service de la société totalitaire marchande est d’une efficacité redoutable pour créer des « buzz », c’est-à-dire d’autre sujets plutôt que de réponses à celui qui nous a été donné. Et le sujet qui nous a été donné, il est : Macron et ses sbires vont nous la mettre bien profond si nous ne réagissons pas fortement, si l’union du peuple ne se fait pas contre la gigantesque arnaque du gouvernement (composée de réforme du code du travail, du bail logement de la durée du contrat de travail, de la fin de l’agriculture bio, de la prochaine réforme des retraites et j’en passe…) qui ne vise qu’à dépossédé les pauvres du peu qu’il ont déjà pour donner aux riches et ainsi mieux asservir la classe ouvrière et précaires aux rentiers, à l’oligarchie et aux grandes entreprises dont nous sommes devenus dépendants.

  4. Victor

    Pour moi, insoumis, La rue c’est le peuple. La Résistance, ses réseaux, ses combattants, ses martyrs c’étaient aussi et d’abord le peuple.

  5. morfin

    Merci pour ce texte et le courage d’avoir été là avec la fièvre. Lorsque nous parcourons nos villes, villages, nous avons les monuments aux morts et toutes ces plaques qui rappellent ce que la rue a fait, et aussi, n’oublions pas, ce que nos armées remplies du peuple ont faites elles aussi, car c’est le même peuple. Dans les armées nous savons bien qu’il y a les plus pauvres qui combattent, et pas seulement les officiers. Le nazisme a aussi été fortement combattu par les intellectuels résistants qui ont propagé leurs contre idées quand dominait la collaboration. Et maintenant va falloir réfléchir vite pour la suite, car les syndicats, les grèves, les manifs et les tracts, tout çà ne suffira pas. Nous avons vu le nombre incroyable de grèves générales en Grèce, au Portugal et çà n’a pas suffi. Va falloir inventer, créer d’autres formes de luttes,et diversifier, surprendre aussi,continuer à tenir la rue en tout cas.

    1. Vega

      Tenir la rue en effet mais pour cela créer un mouvement social d’opposition large et fort qui nous permettrait ainsi d’occuper efficacement les lieux de travail et tous les espaces publics afin d’expliquer la politique néfaste de Macron et présenter nos propositions communes au-delà des clivages d’appareils. Il faut concevoir aussi des jours de regroupement des luttes pour que notre opposition au renversement de la hiérarchie des normes et au renflouement des poches de la caste soit bien entendue et fasse reculer les prétentions de ce gouvernement (en plus de clouer le bec à la médiacratie). C’est ce que désirent la plupart des Français qui ne voient rien de constructif dans certaines divisions stériles pour faire face au danger Macron.

  6. Pat

    La rue, c’est le peuple de la nation. Pour les ploutocrates qui nous gouvernent la rue est tellement dédaignée, nous sommes des fourmis qui doivent obéir, les résistants sont des fainéants, des cyniques, des extrêmes. Nous allons remettre leurs Rolex à l’heure.

  7. MP Langeais 37

    Un seul homme à abattre : Mélenchon. Toujours cette conception de réduire un mouvement à un leader (maximo), un porte parole à un chef, un patron. Nous ne sommes que piétaille, des « riens », des gueux, abusés bien sûr, incapables de penser par nous-mêmes. Le procès (en Histoire) qui vous est fait n’est destiné qu’à divertir de cette menace qui pèse sur eux, qu’il y a bien alternative, constituée, motivée, construite (avec un programme). Le plus écœurant est qu’il vienne d’ex socialo-solfériniens reconvertis, pourtant censés connaître l’Histoire sociale et politique de leur pays et du monde. Oui c’est par la rue qu’ont été prise la Bastille, abolis les privilèges (nuit du 4 août), gagnée la journée de huit heures. La rue et par extension la grève, le maquis, les barricades. Il font juste semblant de ne pas comprendre pour se lancer dans un procès en sorcellerie. Curieusement il n’ont pas relevé l’autre chef d’accusation d’avoir osé mettre sur le même plan…

  8. Sophie Clerc

    Bravo à Jean Luc Mélenchon de n’avoir pas lâché la barre en dépit d’une grosse grippe. Se rend-on compte de la prestation ? C’est de la réussite de la manifestation qu’il faut parler, pas des manoeuvres de Macron pour détourner l’attention ! Macron et son clan ont peur du peuple, qu’ils appellent la rue et qu’ils cherchent à tromper par tous les moyens. Raté.

  9. Maxime

    Si il s’agit de sémantique, le coup d’état semble déranger. Appelons un chat un chat, ce n’est pas un coup d état. C’est un prise de fonction qui dérange un grande partie du peuple Sur la forme sémantique ça change. Sur le fond c’est la même chose.

    1. Maxime

      Et pour rebondir sur « la rue » : la rue cest aussi la campagne…

  10. rage au coeur

    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon a employé « la rue » comme un terme générique qui s’oppose à « institutionnel » et puis c’était dans la foulée d’un discours. Ne faisons pas un fromage avec ça ! Ce qui a été remarquable dans cette marche c’est que la provoc des black blok a été repoussée par les insoumis eux mêmes et celle macroniens a tourné au fiasco ! Pas d’incidents notoires. Bravo les gens !
    Un petit point regrettable. Dans les discours de « scène finale », il ne me semble pas nécessaire d’haranguer les gens pour les faire applaudir etc. Laissons ça aux plateaux télés. Les insoumis applaudissent largement spontanément !

  11. saul

    Allons de l’avant ! Laissons Paul et Mickey et soutenons les routiers, les retraités et les jeunes (s’ils veulent bien se réveiller).

  12. Francis NICOLE

    Les journaleux tendancieux n’ont retenu que 3 secondes d’un discours de plus d’une heure ! Dès que j’ai entendu ces quelques mots j’ai su qu’il seraient exploités pour nuire à M. Mélenchon. Mais c’est dire aussi qu’il n’ont pas trouver grand chose sur une heure de discours qui puisse servir leur vil besogne. De plus il n’est que d’écouter les propos du général De Gaulle, à l’époque de la libération de Paris, pour se rendre compte que ses 3 secondes sont parfaitement justifiées. Simplement tout ce « buzz » (comme on dit, je crois, aujourd’hui), fait oublié le fond du problème, et je m’y laisse piéger moi-même ici. Cela a eu aussi une effet révélateur parmi mes « amis » Facebook et c’est utile pour faire le ménage.

    1. Maxime

      Le contraire d’institution c’est abolition ou destruction pas « rue ». La rue c’est des pavés et en 68 sous les pavés on trouvait la plage (référence sans doute a une gallérie des catacombes de Paris par ailleurs).

  13. Jean-Luc Desmaris

    Lorsqu’il n’y pas de flics, les casseurs sont plutôt discrets. Maintenant on sait à quoi servent ces casseurs, ils sont utilisés par le gouvernement et ce n’est pas une nouveauté. Ceci dit, à nous les Champs-Elysées noir de monde de l’Arc de Triomphe jusqu’à la place de la Concorde.

  14. grandpirron

    La foule « calme, souriante… », ne serait-ce pas une partie du problème ? Comment être calme et souriant devant ce désastre annoncé ? La colère me semble devoir être à l’ordre du jour !
    Les gendarmes mobiles n’hésitent plus à blesser gravement les salariés, les journaleux n’hésitent plus à mentir sur l’état du monde, les riches n’hésitent plus à précariser toutes nos vies et nous devrions être « calmes, souriants » dans les manifestations ? Quand je vois les représenant.e.s politiques de notre mouvement je les trouve bien trop « souriants ». MMais le problème est peut-être que les bonnes personnes ne sont pas dans la rue !

    1. rage au coeur

      Tout à fait, et les chansons « gentillettes » ne sont pas non plus de mise !

  15. Jean-Marie Liégeois Belgique

    Bonjour de Belgique et soutien spécial à Jean-Luc Mélenchon pour sa prestation malgré la grippe.
    Ce qui me frappe dans les médias, c’est qu’après avoir qualifié Jean-Luc Mélenchon de traitre à la République pour avoir laissé ses électeurs libres de leur choix au second tour de la présidentielle, ces mêmes médias passent en boucle des reportages sur Marine Le Pen en préparant le terrain pour le retour de Marion Maréchal-Le Pen à la politique. Je prends les paris que la petite fille de l’autre sera soutenue par les néo-conservateurs lors des prochaines élections présidentielles. Ils voudront en faire la première femme présidente de la République en gage de forme de progrès et de modernité comme ils viennent de le faire avec la jeunesse de Macron. Macron en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée était en fait en stage de formation dans les rouages du pouvoir politique après avoir été en stage dans la finance. MMLP, voilà le prochain danger pour tous les démocrates de France et d’Europe.

    1. grandpirron

      Notre pire ennemi est nous-mêmes et notre inaction !

  16. pohler henri

    C’est le fait qu’un dirigeant syndical national ose déclarer que le peuple n’est en somme capable que de mettre des nazis au pouvoir qui devrait faire le buzz et déchaîner les éditorialistes. Vivement une chaîne pluraliste d’information où tous les politiques seront invités, mais où les questions posées cerneront les vrais enjeux. Le plus dur sera peut-être de trouver de vrais journalistes, car ils n’ont guère accès aux médias actuels. Merci à l’équipe d’animation nationale, merci à Jean-Luc Mélenchon qui a su réaliser ce que nous attendions depuis des décennies.

  17. Grégoire

    Tout de même, amis, c’est fou cette perpétuelle présence dans le champ politique de la fracture idéologique née du fascisme et de la guerre. Comme si rien ou peu de que ces années terribles ont engendré n’avait été purgé depuis plus de 70 ans, comme si fermentait depuis tout ce temps et ces générations une âpre et ultime bataille à mener pour en finir avec ce monde mortifère et qu’enfin viennent les jours heureux.

  18. julie

    Les points qui m’ont beaucoup impressionnés hors ceux déjà commentés : le communiqué de la préfecture de police félicitant les organisateurs pour la réussite de la manifestation, je n’en revins pas. Est-ce à dire que les choses bougent aussi du côté des forces de l’ordre en notre faveur ? Car qui oblige la préfecture de police de sortir un tel communiqué ? Et la présence des portes paroles de la FI sur les plateaux de télé ou radio avant et après la Marche ont beaucoup aidé pour démonter le stratagème de la « manif à Mélenchon ». Il faut persévérer ! Non seulement pour permettre à notre hôte de ce blog de soigner sa grippe convenablement, mais surtout pour contrer un argument que j’ai entendu souvent pendant les campagnes passées, à savoir qui sont les gens compétent autour de Mélenchon pour mettre le programme en musique. C’est très sensible comme point d’identification pour ou contre la France insoumise.
    Et maintenant on se mettra aussi avec les routiers, alors là bravo !

  19. Jean Claude Meyer du 18

    Le problème avec le vain caquetage médiatique c’est qu’il efface la réalité qu’est cette majorité indignée et insoumise.
    Trois ou quatre phrases de votre discours tournent en boucle pour décourager tous ceux qui sont, comme je le suis, prêts se battre pour une société plus égalitaire et plus partageuse, deux qualificatifs qui ont, sous l’effet des crânes d’œuf larbins du capital une connotation bien péjorative. Jamais la lutte des classe n’a été aussi évidente ! Oui la bataille est engagée entre le capital et le peuple des travailleurs. Entre ceux qui ont le pouvoir du capitale et ceux qui ne possèdent que leur force de travail. Sans trêve il faut se battre contre l’asservissement des mains travailleuses, l’appauvrissement de tous ceux qui se sont usés au service d’une collectivité oublieuse, le mépris de tous ces jeunes qui voudraient servir la collectivité mais sont mis en « réserve » par la bouche broyeuse du capitalisme. Vivement un média vraiment libre !

  20. Jean-Paul B.

    Sans attaquer les adhérents et sympathisants de FO, il est bien dommage que M. Mailly oublie les conditions dans lesquelles son syndicat a été créé. FO est né d’une scission de la CGT en 1947, provoquée par son parrain, le gouvernement des USA. L’objectif politique était alors d’affaiblir le monde ouvrier suspecté de « soviétophilie » en ces débuts de guerre froide. La défense des intérêts des salariés n’ayant jamais été la priorité de ses véritables bailleurs de fonds, les services secrets US qui ont fait parvenir les fonds nécessaires par l’intermédiaire du syndicat l’AFL-CIO (la morale est sauve !). Les actuels adhérents et sympathisants de FO ne portent bien entendu aucune responsabilité dans ces évènements et restent nos camarades de combat, que nous aimons et respectons. Le positionnement de M. Mailly sur les ordonnances étant minoritaire au sein des instances dirigeantes de FO, cela pourrait expliquer sa participation à la petite « curée.

    1. grandpirron

      Angélisme où nous mèneras-tu ? FO est de gauche ou de droite selon les corporations ! Inutile de se raconter des histoires. Il y a des vendus et des justes dans tous les syndicats (même dans la CFDT) c’est la vie, hélas ! Mais quoi qu’il en soit, il va falloir sortir les salariés de leur torpeur, c’est pas gagné mais jouable.

    2. Berche Jean Marie

      Ne pas perdre de vue que Mr Mailly est concentré sur sa reconversion pour la fin de son mandat. La rumeur fait état d’un poste au (BIT) Bureau International du Travail paraît-il. On a vu les reconversions de Mrs Chéréque père & fils (Préfet de Moselle et membre du Conseil économique et social), de Mme Notta qui claque la bise à Mr Bébéar aux diners du siècle, voire pour ceux qui s’en souviennent de Mr Maire devenu patron licencieur de VVF. J’ai rendu ma carte CFDT quand Me Notta à viré Mr Kaspar.

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