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137 commentaires


  1. malinvoy

    Bien contente de lire ce blog, c’est l’occasion pour moi de dire que je me suis réveillée cette nuit avec l’impression que nous sommes en train de vivre le pire cauchemar que je pouvais imaginer par temps de paix. La facilité avec laquelle toutes les mesures de guerre sociale sont prise sans aucune explosion sociale est inquiétant, et déprimant. Etre désarmés à ce point est quelque chose de dure à vivre pour ceux qui ont conscience de ce qui se passe. L’idée peut être saugrenue qui m’est venue à l’esprit c’est qu’on reprenne le combat comme lors de la présidentielle avec des meeting dans les grandes villes pour mobiliser les gens et agir, car rien n’est plus mortifère que de subir.

    1. De Marco

      Tout à fait d’accord et l’adage diviser pour mieux regner prend bien son sens dans cette politique. Cette stratégie vise à semer la discorde et à opposer les éléments d’un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Nous sommes vraiment dans cette manipulation dirigée par les médias politico Macron !

  2. Aldooo

    Hâte de voir le contre-budget de la France Insoumise le 2 novembre. J’espère qu’il sera pédagogique car comme 90% des gens j’ignorais tout ça.

  3. Thierry Dubois

    Il est dépressif le camarade Mélenchon. D’ailleurs, tous les Insoumis le sont. De plus, nous sommes enfantins, envieux et atrabilaires. Je propose que nous cessions de répondre aux cuistres qui nous désignent ainsi. Les coups de butoirs pour fracasser ce qui reste de la protection sociale, du droit du travail voici des sujets de lutte. La catastrophe qui arrive au niveau financier voilà notre préoccupation. Les lobbyistes mortifêres des industries chimiques, agro-alimentaire alimentaires, nucléaires, voici nos cibles. Il y a une fenêtre de tir à notre portée, elle s’appelle Macron et ses comparses. La lutte va se poursuivre. Continuez à enfoncer le clou, Monsieur Melenchon, nous sommes des milliers à vous soutenir, en attendant mieux, une révolution pourquoi pas.

  4. Alain

    Certes la croissance est un peu revenue, et le chômage a baissé au niveau européen. Cette fausse relance y est sans doute pour quelque chose, mais ces chiffres ne sont ils pas trompeurs ? Le baisse du chômage ne vient elle pas de mesure de flexibilisation et de précarisation, comme en Allemagne ou en Espagne, qui ont appauvrit une bonne partie du salariat, et au final redistribué un gâteau qui se réduit ? La croissance n’est elle pas essentiellement une croissance de la Finance et de la spéculation ? Merci pour vos analyses très intéréssantes.

  5. Albe Duransot

    Bonne analyse, beau combat. Mais la cause est totalement désespérée. La faute au QI moyen et aux instincts bestiaux de l’espèce humaine, rissolés à la sauce « narcisse » consumériste. Pas d’inquiétude, le bout du tunnel est proche : crise majeure en vue, sur fond de montée en puissance du pétro-yuan-or des BRICS et donc, conflits armés continus avec risque d’explosion incontrôlable.
    Autre point, la violence faite aux femmes. Drames répétés, soit, mais il serait bon de ne pas mettre tous les hommes dans le même sac. La violence psychologique perverse de certaines femmes provoque aussi des plaies extrêmement douloureuses mais invisibles et indémontrables, portée en silence par bien des hommes.

  6. bertgil

    Je ne comprend pas que vous puissiez faire appel à Juncker pour faire l’intermédiaire entre Madrid et Barcelone. C’est aux Espagnols de régler ce problème. Ils ont une constitution, et si celle-ci est insuffisante il faut demander au peuple espagnol de trancher.
    Macron dispose d’une majorité, et de supplétifs dissidents d’autres partis. Il a le soutien implicite de syndicats et le soutien franc de la CFDT. Le réveil sera brutal pour les adhérents qui auront été grugés.
    La FI doit garder le contact avec ses électeurs. Elle doit le garder en organisant des meetings. Pas de question pièges. Des explications claires et des réponses précises aux questions posées.

    1. Jean-Charles

      Moi non plus je ne comprends pas ce que Junker viendrait faire dans le dossier catalan. C’est d’autant plus surprenant que Jean-Luc Mélenchon s’est montré assez sourcilleux sur la souveraineté nationale pendant l’épisode du drapeau. Imaginons un instant que la Corse exige de la République la tenue d’un référendum d’autodétermination. Cela attenterait à l’article 1er de notre constitution qui affirme que la France est une république indivisible. Le débat de savoir s’il faut alors modifier notre constitution serait l’affaire des seuls citoyens qui aurait à se prononcer par référendum ou l’affaire de la représentation nationale pour valider une loi constitutionnelle. Je vois mal Jean-Luc Mélenchon dans un tel contexte accepter l’ingérence ou la médiation de Junker. Cela le ferait grimper aux rideaux. Eh bien en Espagne, pareillement. L’obstacle est l’article 2 qui affirme l’indissoluble unité de la nation. Cela ne relève ni de Junker ni des seuls catalans, ni même du gouvernement PP sinon du peuple…

    2. GG

      @bergil @Jean Charles
      Précisons, tout d’abord que la France est une république et l’Espagne une monarchie mise place par Franco lui même. Pour faire une Nation il faut que ses membres est le sentiment d’appartenir à cette nation. Si la majorité des habitants d’un région n’ont pas ce sentiment, vous ne pouvez le leur faire entrer dans la tête à coups de bâtons, ce serait aller vers une guerre civile. Si c’est le peuple qui décide laissons-le voter. Mais en quoi il serait juste que les Bretons par exemple, imposent aux Corse, par leur vote, de rester Français si majoritairement ils ne le veulent pas. Je ne dis pas que c’est le cas, et je ne le souhaite pas, mais dans l’intérêt général je serais obligé de m’incliner.

  7. marco polo

    Il y a longtemps que beaucoup d’entre nous ont compris que la division et la fragmentation des luttes sociales sont les causes de nos échecs, que ce soit politique ou syndical, jusqu’aux mouvements associatifs. Je dois dire que la France insoumise a fort à faire pour tenter de réunir les luttes. Pourtant FI est l’image de la diversité politique, l’exemple des 17 élus à l’Assemblée nationale en est le symbole, presque le mètre-étalon. Il y a des mouvements politiques, ou syndicaux qui ne veulent pas lâcher leur pré carré, ces sont des raisons de pouvoir, voire plus. Le risque est de voir s’essouffler les mouvements de luttes et de renforcer l’inertie, le « à-quoi-bon ». Macron surfe sur cette vague et doit sa force à la division.

  8. Alain Doumenjou

    « Tout le monde craint donc que la bulle explose. On devine alors ce que serait la suite… »
    Le plus probable est qu’en effet cette bulle va exploser et sans doute dans pas bien longtemps. Alors toutes les rodomontades et belles paroles de Macron et compagnie s’effondreront avec la bulle comme des baudruches. Voilà pourquoi, notamment, il est indispensable de continuer à lutter et à éduquer en informant (envers et contre tout ce qui pourrait inciter au découragement) et de fourbir sans relâche les outils qui seront indispensables à la reconstruction de ce que ces malades s’emploient à détruire et à la reconquête du terrain perdu tout en se mobilisant et en se tenant prêt à prendre la relève pour marcher vers un autre monde, lorsque sonnera à l’horloge de l’Histoire, une de ces heures où tout bascule. Je conseille vivement la relecture de l’éditorial du 15 mars 1968 du Monde « La France s’ennuie » ! Deux mois plus tard tout basculait.

  9. Yolo

    Le gens déboussolés, comme hagards, découragés… Mais, sécheresse inédite, tempête, crise financière, sauvetage et endettement, une centrale qui pète, Sarkosy inculpé pour trahison, accroissement migratoire, robotisation et persistance du chômage, Catalogne, Ukraine, EuropaCity… Il y a une étincelle quelque part qui n’attend que de s’allumer. L’insoumis que je suis, a décidé d’attendre. Une erreur peut-être, mais que voulez-vous, si c’est pour que nos forces se fassent dissoudre par les syndicats, autant attendre le grand soir.
    Les gens attendent gentiment, voilà ce que je pense. Je ne sais pas s’il en est conscient, mais Macron est en train de passer un test. Un test grandeur nature. La moindre c*** dans le potage, pendant ou après son passage à l’Elysée et le verdict populaire tombera (pour les lecteurs un peu trop imaginatifs, je ne parle pas de guillotine, mais de rue).

  10. Sylviane Pantigny

    Oui, moi aussi, cela me fait plaisir de lire des raisonnements intelligents et qui parient sur l’intelligence des gens. Les syndicats ne font pas leur boulot et jouent un drôle de jeu. On se demande ce qu’ils cherchent exactement. Donc, la force d’entraînement qu’ils devraient représenter est absente. Comme vous le souligner Jean-Luc, la colère gronde, mais rien ne se passe. Alors, quand tout est dévasté et que l’espérance semble avoir déserté, il suffit d’un rien, comme lorsque la chaleur implacable s’abat sur le paysage, assèche les forêts, grille les récoltes et transforme l’herbe des pairies en paille. La moindre étincelle embrase alors le paysage. Ce n’est pas ce que nous souhaitions, mais c’est ce qui va se produire. Sauf à rêver que la conscience politique revienne dans la tête des dirigeants syndicaux, abolissant les calculs opportunistes auxquels ils se livrent actuellement, oui ! C’est ce qui va arriver.

  11. Jean-Paul B.

    Que les organisations syndicales confédérées préfèrent la division plutôt que l’unité d’action est malheureusement devenu une réalité qu’il est dangereux de nier au nom du « politiquement correct », pour tous ceux qui cherchent un moyen de résister efficacement à la vague Macron. Toutes trouvent toujours la « bonne raison » pour éviter d’appeler les salariés à agir vite et fort.
    Pendant que ces irresponsables tergiversent à qui mieux mieux, l’oligarchie, elle, agit rapidement et détricote consciencieusement tous les acquis sociaux de plusieurs décennies de luttes. Que pourrions-nous faire pour réveiller ces dirigeants syndicaux qui se cachent derrière la fameuse Charte d’Amiens pour rester les deux pieds dans le même sabot, dans une situation qui exige une riposte populaire de très grande ampleur ?

    1. Sylvain

      Le temps passé à se demander qui est responsable du manque de mobilisation est bien mal employé. Le moyen de résister efficacement à la vague Macron est connu, mais difficile à mettre en œuvre : c’est la grève générale. Elle ne sera pas décrétée par les directions syndicales, elle ne l’a jamais été, et ne peut d’ailleurs pas l’être. Ce sont les salariés, dans les entreprises, dans les services qui décident la grève, sa reconduction. Cela suppose qu’elle soit mise en discussion. Les militants syndicaux font ce travail, ils le feront pour le 16 novembre, et pour généraliser et poursuivre le mouvement. Seront-ils écoutés et suivis ? N’attendez pas des appels de chefs, quels qu’ils soient. Ils ne viendront pas, ou resteront sans lendemain.

  12. Clotilde

    Les paillettes de la Macronie, les talk shows médiocres, vides de sens envahissent les médias et plus rien n’a d’importance que les recettes de Brigitte pour rester jeune et continuer a seduire les p’tits loups, (voila a quoi tient le pouvoir des femmes !), les fesses de la Kardashian et le sourire bêta du père Macron. Moi aussi, ca me désespère de voir notre impuissance non seulement provoquée mais moquée, bafouée, relayée sans cesse sur les médias dans les sourires cyniques de journaleux qui se croient devenus intelligents et utiles en aidant à la destruction du bien être de la majorité d’entre nous. Le monde devient hallucinant et c’est vous, Monsieur Mélenchon qu’on essaie de traiter d’halluciné, le monde devient agressif, inhumain, et c’est vous qu’on accuse de perdre le contrôle. Vos arguments sont brillants car il n’y a pas d’autre explication a toutes les ignominies que nous sommes en train de vivre et s’il y a une justice, comme on dit, il faudra bien que ça change !

  13. Vorwärts

    Il y a décidément un problème de direction démocratique de la FI. On lit maintenant dans cet article : « Le 23 septembre, dans mon discours place de la République, conformément aux conclusions de notre groupe parlementaire… ». Il semblerait donc que ce soit maintenant le groupe parlementaire qui décide des choix de la FI. Et les Insoumis.e.s dans tout cela ? Quant à la démocratie interne, elle ne semble pas non plus à l’ordre du jour de la convention.

    1. Bata

      Je vous rappelle que la FI « n’a pas pas vocation à être démocratique ». En ce qui me concerne, cette phrase a tué mes dernières illusions.

    2. Guy-Yves Ganier d'Emilion

      @ Bata
      Tant qu’à citer, citez correctement: « Le but du mouvement de la France insoumise n’est pas d’être démocratique mais collectif » signifie exactement ce qu’il dit. La démocratie n’est pas un but en soi, mais un moyen de prise de décision collective. Le but est de jouer collectif. N’inventez pas une absence de « vocation ».

    3. simenhaus

      Vous auriez voulu que tous les insoumis soient consultés sur le discours de Jean-Luc Mélenchon ? La démocratie ne se situe pas là. Si c’était le cas, comment pourrait-elle agir si chaque mot, chaque décision devait être au préalable validée par tous ? Nos députés sont nos représentants légitimes auxquels nous pouvons faire confiance pour mener à bien notre combat et notre programme. Ils sont autorisés, il me semble, à prendre des initiatives, vous avez le droit de ne pas être toujours d’accord et de le faire savoir. Apparemment, ils en ont débattu ensemble, preuve de démocratie. Quant à la convention, il me semble que vous pouvez faire des suggestions en ligne et que vous pouvez proposer votre participation. J’ai vu plusieurs groupes d’action agir en divers endroits en France et ils oeuvrent selon leurs propres initiatives parce qu’elles sont cohérentes avec les objectifs et le programme de « l’avenir en commun ». Bravo à La France Insoumise. Soyez efficace, rejoignez un groupe d’action.

    4. Bata

      Je trouve incroyable ceux qui ici disent « nos députés nous représentent, ils parlent pour nous » alors que la critique de la représentation verticale par une élite d’élus était l’un des fondements de la critique du système par la FI durant la campagne et la pré-campagne.

  14. Michelle

    Il y a fort à parier que votre « coup de blues » va raviver la combativité des gens qui croient en vous, en la FI, en nos députés et en l’Avenir en Commun.
    Nous attendons le contre-budget puis la Convention avec impatience. Si la FI est la seule formation à lutter, le peuple se ralliera à elle et délaissera les autres formations qu’elles soient politiques (quand on entend Poutou, c’est consternant) ou syndicales (Mailly, plus veule tu meurs !). C’est une bonne idée que vouloir intégrer les associations au mouvement de contestation.
    Comme d’habitude, je vais participer le 16, à la manifestation syndicale, en espérant qu’elle sera suivie mais pour le moment, cette date est bien peu médiatisée ou partagée sur les réseaux sociaux. Il y aussi une marche organisée à Paris par le Front social, mais je situe mal ce Font social et je ne sais pas pourquoi, je ne le sens pas. Merci pour vos textes toujours très réconfortants et utiles.

  15. Pierrot de Pont

    Encore une fois, superbe analyse de la dette, son origine, son évolution. Avec comme regret que ce type d’arguments ne puisse jamais être débattus sereinemen dans les médias actuels (vivement Le Média !).
    Concernant, l’actuelle atonie du moment politique sous les coups de boutoirs de la machine Macron, tout à fait d’accord que la situation réclame une puissante réflexion stratégique pour créer les conditions de l’unité la plus large permettant l’enclenchement de la mobilisation de masse incluant, mais bien au delà, les centrales syndicales (et bien sûr leurs syndiqués). Mais, outre que le délice de la stratégie c’est de s’organiser beaucoup dans le secret et donc hors de ce blog et des RDLS, il faudrait, pour entraîner à minima le mouvement syndical une unité visible des forces politiques autour (et pas que derriére) la FI. Confiance (?) en ses élus et représentants pour initier cet élan unitaire. Et cent fois oui pour une reprise des meetings mobilisateurs avec…

  16. Deeplo

    Toujours un grand merci Jean-Luc pour votre action et vos textes limpides. Bravo et respect. Bel effort de pédagogie à poursuivre en créant un journal LFI papier généraliste et payant. Le Média ce n’est pas du tout suffisant. Je rêve d’un tirage quotidien à 200 000 exemplaires ! Nous pouvons incarner l’alternative alors nous devons être présents dans la vie des gens. Il faut un syndicat LFI car les autres n’existent plus: peu de syndiqués, des directions médiocres. Soutien administratif et juridique aux familles dans les cités et les campagnes. Fêtes de quartiers. LFI doit aussi préparer la crise qui vient. Comment se protéger à titre personnel et comment en bénéficier pour prendre le pouvoir. 6 mois seulement après les présidentielles nous pouvons tous ensemble reprendre la route. Des meetings et la caravane en seraient le symbole.

    1. andré

      Je ne sais pas si la création d’un journal quotidien papier indépendant et payant est raisonnablement envisageable mais je suis sur qu’il comblerait le souhait d’un tres grand nombre de lecteurs des quotidiens actuellement proposés dont l’allégeance aux puissances de l’argent qui les financent et ou le parti pris systématique pour l’ordre établi contribuent exclusivement à domestiquer les esprits derrière les serviteurs du désastre en cours. Et s’il fallait une justification à ce propos je le trouve volontiers dans le remarquable parcours (et succès) du Monde Diplomatique.

  17. alain Verce

    Comment un syndicat responsable peut-il continuer à appeler à faire grève en semaine alors que c’est la meilleure façon d’aller à l’échec ? Ceux qui ont le courage de perdre du salaire pour rien à chaque fois en ont marre et finissent par ne plus bouger, avec raison.
    Pour le reste, une nouvelle infamie dans le Mélenchon bashing : amener deux enfants sur un plateau télé et leur faire dire des saletés sur Mélenchon. Impensable, et pourtant ils ont osé !

  18. GERMONT

    Nous sommes bien sur le blog personnel de Jean Luc Mélenchon par conséquent il n’y a rien d’extraordinaire à ce qu’il s’exprime à la première personne ce qui n’enlève rien à la démocratie des groupes d’appui. Oui la division syndicale, le matraquage médiatique, l’enfumage macroniste ont beaucoup fait pour affaiblir le mouvement social. Mais pas que ! Souvenez vous des bons apôtres qui au nom du “front républicain” nous disaient “faisons barrage au FN, demain on luttera comme on l’a toujours fait”. Ceux qui raillaient Jean-Luc Mélenchon quand il disait que nous avions la possibilité d’éviter un mouvement de grève difficile, incertain, énergivore en réglant la question dans les urnes. Et bien nous y sommes ! Les travailleurs ont le moral dans les chaussettes après les élections et 370 députés LREM imposeront des reculs sociaux jamais vus depuis Pétain !
    Juste une petite question : 192 députés ont voté contre le PLFSS, le groupe FI est il vraiment “absolument seul” sur la barricade ?

  19. educpop

    Si les jours heureux sont derrière nous, ceux qui sont devant sont forcément malheureux. Surtout si une crise majeure frappe l’économie mondiale, peu de gens imaginent ce que serait la situation dans les grandes villes, vu la situation pré-insurrectionnelle qui règne. La citoyenneté ou le rattachement à un contrat social ne serait d’aucun secours face à l’élan d’une population acculturée pour s’emparer de tout ce qui lui tombe sous la main. ET l’état d’urgence permanent que le gouvernement agite comme un filet de protection contre la barbarie serait un dérisoire obstacle face à la pulsion survivaliste d’une partie de la population. C’est aussi pour ça que la détermination de ceux qui s’appellent encore des insoumis est cruciale. Dans notre groupe d’appui nous avons donné le surnom de « roundup » au président de la république.

    1. Bata

      « Pré-insurectionnelle »
      Désolé mais là je crois que tu rêves un peu. La grande masse est contente de son sort, acheter des trucs inutiles, poster des inepties sur Facebook et se saouler le samedi soir. Jamais elle ne partira en révolution.

  20. Maurice DETRAZ

    Sur le combat contre le coup d’Etat social, avec l’attaque sans précédent contre la protection sociale après la casse du Code du travail, je pense, à mon humble avis, qu’il faudrait mettre en oeuvre la même stratégie que pour le lancement de la campagne présidentielle. La France insoumise prend l’initiative du combat, comme elle avait commencé à le faire et appelle tous les progressistes et les résistants à se joindre au mouvement de lutte, sans se préoccuper des états d’âme des autres partis politique et des syndicats. Ceux qui ne rentreront pas dans la bagarre se disqualifieront d’eux mêmes pour longtemps. Pas d’argutie face au défi qui est lancé au peuple de le dépouiller de tout ce qu’il a pu arracher aux capitalistes en 1936 et à la Libération. Annonçons des actions d’envergure et prenons le temps de bien les préparer, invitons les salariés à la grève générale et advienne que pourra. Nous aurons fait le travail pour lequel nous nous retrouvons dans La France insoumise.

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