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137 commentaires


  1. Redon

    Il y a 2 manières de faire plier un gouvernement et son mentor (Macron). Soit des millions de manifestants dans la rue, ce qui n’est possible que le week-end et ce que ne font pas les syndicats. Soit la grève générale mais les syndicats n’y sont pas très chaud (voir les luttes contre les retraites) car ils ont peur de ne plus maitriser leur troupe. D’où ces journées d’actions indépendantes dans chaque corporation, pas le même jour et pas unitaire. Il est étonnant que les syndicats ne réagissent pas plus contre la démolition du code du travail et en ce moment la destruction de la Sécu!

    1. MOULIE Gisèle

      C’est un peu facile de critiquer les syndicats. Eux aussi ils sont affaiblis par la dispersion des lieux de travail, par la crainte de perdre son emploi, il faut trouver des formes d’action un peu différentes, les actions le samedi peuvent en être. Macron a analysé ça et il a saisi le créneau. Pourtant j’ai l’impression que les salariés reprennent confiance et qu’il faudrait échanger avec eux pour adapter les formes d’action.

  2. Jean-Charles

    Je signale au webmaster pour rectification une erreur ou un lapsus calami dans le passage : « Mais, mise au pied du mur, l’Union s’avère alors incapable de médiation. Au lieu de venir insulter les Guyanais, Juncker aurait dû passer sa vie entre Madrid et Barcelone… » Au lieu de Junker il faut lire Macron, mais la transition alors ne fait plus sens.
    A part cela, nombreux sont les commentaires un brin désabusés. Scruter la situation semble donner raison au proverbe russe : le pessimiste est un optimiste bien informé. Il faut d’abord être lucides. Dans notre épreuve de force avec le capital, notre panoplie n’a pas évolué depuis 2 siècles, la grêve et la manif. En face, l’adversaire s’est en permanence remodelé avec la destruction créatrice, chère à Schumpeter. Et surtout, la société de consommation, de divertissement puis la révolution numérique ont su nous faire épouser le système, et en même temps (très macronien) briser les grandes fraternités d’antan pour une atomisation accélérée des individus. J’en arrive à me demander parfois si l’on ne devrait pas plutôt former de nos jours les militants au code informatique et au hacking pour disposer d’outils de lutte actualisés, et se donner quelque chance de paralyser quoique ce soit. But premier de la grève. Qui sait ? L’avenir est peut-être dans Mr Robot.

  3. Invisible

    Je sais bien qu’ici c’est le blog à Jean-Luc, mais nous sommes tous interdépendants et je voulais dire que j’ai retrouvé du courage à la lecture du blog d’Adrien. Il y fait un topo très complet et simple sur la sécu. A diffuser de toute urgence. Quant à nos forces dispersées, elles couvent sous la cendre. Une télé vraiment neuve et différente devrait voir le jour sans chercher à copier le style de celles qui existent. De la liberté, du foisonnement, carte blanche aux journaux alternatifs y compris les plus utopistes ou déjantés. Au diable les animateurs moralisateurs qui insufflent la banalité conventionnelle. Il nous faut un creuset intellectuel et aussi, en ce début novembre, ne pas se priver de l’inspiration des révolutionnaires russes. Ce fut une époque formidable où les soldats fraternisaient avec les ouvriers et les paysans. Ils furent capables de secouer un ordre établi depuis des siècles.

    1. andré

      D’où l’importance pour tous les actifs de la France Insoumise de se prémunir des aboyeurs de tous genres et de réserver leur énergie pour la popularisation de la faisabilité du programme l’humain d’abord pour que le moment venu « les soldats fraternisant avec les ouvriers et les paysans » deviennent capables d’envoyer au pontife de la finance et à ses sbires spécialistes de l’adhésion au vent qui souffle pour leurs avantages contre le peuple dont ils sont censés assurer le bien être le traitement qui leur revient. Les situations dramatiques du quotidien des gens que les médias veillent bien à ne pas évoquer sont assez nombreuses et graves pour que le moment du chamboulement n’ait pas à être organisé avec des corps intermédiaires qui n’ont plus aucune crédibilité mais doive être attendu avec vigilance pour une canalisation efficace susceptible d’éviter la catastrophe que la France insoumise sera la seule en mesure de proposer.

  4. jonopap

    Je souhaiterais que le portrait de Macron n’apparaisse plus sur ce site. Le voir me fait vomir de dégout !

  5. CORSIN

    L’organisation mondiale météorologique a annoncé que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a dépassé les 400 parties par millions en 2016, un nouveau record. La relance de l’activité doit être absolument orientée dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le keneysianisme des années 50 n’est plus de rigueur, la demande ne peut pas se concevoir comme une resucée d’une progression de la croissance capitaliste. La croissance de nouvelles technologies non polluantes et dépolluantes devra s’accompagner d’une décroissance de la surconsommation dans d’autres domaines.

  6. educpop

    Désirer ce qui est probable plutôt que ce qui serait possible, c’est l’inconscience collective d’aujourd’hui. Cela semble indiquer la fin du principe d’entraide qui a forgé notre société, bien avant que les rois et les prélats ne s’attaquent à l’entraide parce qu’elle s’oppose au totalitarisme de leurs ordres établis. Le dogme Européen parie sur le fait que la conscience collective basée sur le respect de l’humain a fait naufrage, et que donc il n’y a plus d’opposition. Si c’est vrai le désastre sera total mais peut-être bien que les gens, comme dit Jean-Luc Mélenchon, sont encore porteur de l’humanité qui s’est cachée. Alors, alors c’est sûr, renaitra le jour pur. Je pense à Nougaro parce que je pense à la Catalogne.

    1. Alain

      Le principe d’entraide, la solidarité dont vous parlez et dont vous craignez avec juste raison qu’il ait disparu, ce n’est ni plus ni moins que la conséquence logique des effets du système. Ce système qui lamine tout, et ce depuis la naissance de l’individu, de son arrivée dans le système scolaire, jusqu’à son introduction dans la vie professionnelle. Le capitalisme à fait main basse sur l’humain, les hommes sont devenus des machines à s’autodétruire, la compétitivité cette horreur que le système à mis en place et qu’il se plaît à rappeler à tout un chacun, qu’il est la clé de la réussite de nos entreprises, est bien ancré dans les têtes. Le problème, c’est que dans ce contexte, comme dans toutes compétition basées sur la vitesse, il y a celui qui court et celui qui fait courir. Et à la fin, c’est bien celui qui fait courir qui rafle la mise. Les compétiteurs sont mis en concurrence, le gladiateur est dans l’arène. Pour sauver sa peau il doit avoir celle de l’autre.

  7. Mazon

    « Car de notre côté, dans l’hémicycle, nous nous sommes trouvés progressivement absolument seuls sur la barricade. »
    Ah bon, j’ai pourtant lu et entendu plusieurs interventions, allant dans le même sens, mais venant d’un autre groupe celui formé avec le PCF. Alors pourquoi vouloir toujours dire « on est les seuls » parce qu’à force, on est seul et donc on arrive à rien. Heureusement, on vient d’apprendre que les Corses pensaient plusieurs que seul pour aller aux élections.

    1. Nicks

      Et cela va nuire au mouvement car il y aura tambouille et arrangements. Tant qu’une majorité des militants n’aura pas compris que la majorité des Français a perdu toute confiance dans la représentation, qu’elle soit politique ou syndicale, que ce sentiment soit justifié ou non, et qu’il faut changer les pratiques, au moins convaincre que les candidats sont inflexibles, convaincus, intègres, alors nous n’avancerons pas.

    2. CORSIN

      Si le PCF organise une riposte, les militants de base le prouvent, il partage le diagnostic des dirigeants de la CGT, à savoir l’impossibilité d’imposer l’unité aux autres organisation syndicales et l’acceptation, in fine, de la régression sociale. Mais ce qui obère le plus l’action de ces militants c’est qu’ils appartiennent au parti communiste, largement et fortement rejeté par l’ensemble du salariat. Voilà où mène le refus de critiquer le stalinisme et d’assumer une rupture avec ce passé.

    3. GERMONT

      Indéniablement nous ne sommes pas seuls sur la barricade comme nous avons pu le constater dans la rue le 23 septembre dernier, dans les manifs syndicales à l’assemblée (192 votes contre !). En revanche nous sommes vraiment seuls à comprendre l’ampleur de l’agression anti-sociale dépassant largement le cadre des ordonnances, qu’ils s’agit d’une véritable restauration de l’ancien régime. Que le mouvement associatif lui aussi se mobilise sur le logement, la santé, les services publics, nos libertés, école et l’université si durement attaqués. Et qu’il convient donc d’opérer une jonction avec le politique parce que Macron ira le plus loin possible tant qu’on ne l’arrête pas. Nous sommes la seule force politique a proposer concrètement les formes convergentes d’une riposte populaire à la hauteur du défi et des enjeux.

  8. DUVAL

    Le code du travail, la majorité des gens s’en contrefichent, s’ils ne sont pas immédiatement et individuellement concernés. D’autre part, l’orientation de l’organisation du travail consistant à favoriser les micro-entrepreneurs travailleurs « libérés » de l’entreprise, en remplacement des salariés-esclaves, comme le prescrivent les macronistes, apparait comme un progrès, une promotion sociale individuelle possible, notamment pour les jeunes. Je suggère de laisser aux syndicats le terrain des entreprises traditionnelles et la défense des salariés, et de considérer d’avantage les auto-entrepreneurs, les petits entrepreneurs, les artisans et les commerçants, qui constituent les vrais moteurs politiques et idéologiques d’aujourd’hui. Bon, voilà, c’était juste un élément de réflexion.

  9. Agissante

    Les dirigeants syndicaux sont devenus des grands bourgeois, ils tiennent à conserver leurs privilèges, appartements, voiture avec chauffeur. J’ai été scandalisée de voir le sieur Mailly repartant de l’Elysée dans voiture avec chauffeur dont il n’ouvre pas lui même la porte, et se la fait ouvrir par un larbin, (terme de larbin selon le langage populaire, mais derrière il y a un humain que je respecte). Comment un tel responsable syndical pourrait encore comprendre la masse ouvrière et salariale ?

  10. CORSIN

    La dichotomie entre mouvement syndical et mouvement politique est purement artificielle, et elle est surtout invoquée lorsqu’une partie des deux ne veut pas de l’unité, seule à même de faire reculer les réformes libérales. Aujourd’hui, la FI est la seule force politique à choisir son camp et à tenter d’organiser la riposte. Si les conditions de travail ne sont plus les mêmes que celles qui ont présidé à la constitution progressive du code du travail, la souffrance au travail, si elle a changé de nature, n’a pas diminué, il n’y a qu’à voir pour s’en convaincre les réactions de la CGC face aux réformes libérales de Macron. Le potentiel de réaction existe, encore faut-il vouloir le mobiliser ? Il nous faut penser, à la FI, les formes d’intervention de nos adhérents syndiqués dans leurs syndicats respectifs afin de d’impulser la résistance organisée aux réformes face au blocage des directions syndicales.

  11. macrophobe

    Ce cours d’économie politique est très brillant. Merci, cela remet les idées en place.
    La prévalence du fric dans tous les domaines de l’activité humaine, c’est-à-dire la dette qui semble tourmenter tant de gens, n’est qu’un leurre. Rappelons-nous le mot de Beethoven refusant d’ôter son chapeau au passage d’un noble : « Je ne reconnais de signe de supériorité d’un homme que son mérite ».

  12. Tad koz

    Je n’en peux plus de la suffisance de la FI qui croit pouvoir arriver seule à quelque chose et se permet de mépriser tout ce qui n’est pas elle. Cette prétention de « fédérer le peuple » et d’en être l’unique représentante, comme si « le peuple » était un ensemble d’éléments identiques les uns aux autres et interchangeables. Le PCF (je ne parle que de ce que je connais [mal]) a certes bien des défauts mais il est capable d’une fermeté qui manque cruellement à la FI. Un exemple : comment imposer l’urgence écologique si on ne prend pas le contrôle de la gestion des entreprises ? Si on ne nationalise certaines d’entre elles qu’avec l’objectif de les restituer dans les plus brefs délais au secteur privé ? Les flux financiers devraient à tout le moins être fortement encadrés. On me dira peut-être de relire « L’avenir en commun », soit. Mais il y a des choses qui gagnent à être inlassablement répétées.

  13. RC

    Tout d’abord, merci mille fois pour ce blog et le temps accordé à tenter d’apporter votre point de vue et votre regard sur tant de thèmes, souvent peu joyeux, de l’actualité mondiale.
    Je voudrais, ici, exprimer ma colère face au silence et à la position de toutes les représentations nationales ou européennes concernant la situation Catalane. A nos portes, un pays qui se revendique démocratique, matraque une partie de son peuple, sous seul grief qu’il demande à mettre un bulletin de vote dans une urne. La seconde phase est l’emprisonnement de représentants d’associations et des élus du parlement catalan. Encore combien de temps, les membres de l’Europe vont ils encore se taire et soutenir ce gouvernement espagnol, issu du seul parti autorisé par Franco et qui croule sous des affaires de corruption. Ne restez pas indifférents.

  14. Vega

    @Tad Koz
    Je crois en effet que vous n’avez pas lu le programme de la FI car tout est dit ici sur ce qui vous préoccupe. Perso, je ne vois plus guère de différence entre le programme du PC qui s’est amélioré dernièrement sur la question écologique (vu les données catastrophiques sur le climat). Nous avons cependant un différend stratégique de taille. Le PC (pas tous ses membres) n’a pas tiré toutes les leçons de l’alliance actuelle entre la social-démocratie que représente entre autre le PS et les classes politiques au service du néolibéralisme. Pour nous la social-démocratie ne peut être un allié car elle a prouvé qu’elle n’était pas capable de répondre aux urgences sociales de notre pays et qu’elle les a même trahies de manière constante. Beaucoup de membres du PC ont rejoint la FI sur cette garantie et pour son programme très complet, construit avec des responsables de milieux associatifs.

    1. Tad koz

      Pour ce qui est du PC, un point parmi d’autres et sans tomber dans le dénigrement. Tantôt avec les solfériniens tantôt contre eux nous étions illisibles. On ne peut cependant pas nier la lutte opiniâtre du PC pour une société plus juste, contre les inégalités. Ce qui en fait (malgré les nombreuses divergences) un allié dont la FI aurait tort de se priver. Ceci vaut naturellement pour de nombreuses formations de toutes natures. Le « parti unique », sous quelque forme que ce soit, appartient à une époque heureusement révolue.

  15. L.Laîné

    Assez d’accord avec l’intervention de @Vega. Soyons positifs. Les communiste et Les Insoumis sont condamnés à s’entendre. Mais ils le feront dans l’action, comme ils le font à l’assemblée pour s’opposer au gouvernement. Pour ma part j’ai renoncé à la lecture de l’huma, aux discours des dirigeants du PCF et aux rumeurs fielleuses colportées contre nous et souvent empruntées aux poubelles de la presse bourgeoise.

  16. sergio

    Je viens d’écouter la lecture du contre-budget de la FI et j’espère qu’il sera diffusé version papier par les groupes d’appui vu sa pertinence et son urgence devant la dérive macroniste.
    Pour les attaques perfides lancées contre des élus et responsables FI par les médias qui décident de quoi il faut parler et ne pas parler, je pense nécessaire des rectificatifs simples qui éviteraient le réflexe de l’opinion « tous pourris » qui bien sûr est attendu. Que des cadres aient besoin d’un logement adapté à leur fonction quand leur patrimoine ne le leur permet pas, que des réactions sur la radicalisation aient été trop rapides et équivoques, ne nuit en rien bien au contraire à notre représentation dans l’opinion.
    Enfin et encore une fois bravo pour ce travail et cette énergie du mouvement. Vous ressuscitez l’espoir chez beaucoup.

  17. educpop

    Les catalans barrent les routes, leurs dirigeants sont en prison, pourquoi semblons nous indifférents à cette révolte réprimée qui porte en elle une grande partie de nos propres aspirations ? L’intransigence du gouvernement espagnol, soutenu par le nôtre, ne fait-elle pas partie du dogme Européeen qui est l’outil du capitalisme ? Nos préoccupations peuvent sembler dérisoires si elles ne prennent pas en compte ce phénomène de basculement de l’ordre libéral. Oui, bien sûr, la situation est un croisement de tendances contradictoires mais dans le fond ? Si la FI organise un convoi pour Barcelonne, on y va ? Et si Jean Luc en fait partie je me jette sur les routes.

    1. Bata

      Savez-vous qu’elle est la vraie raison pour laquelle la riche Catalogne veut quitter l’Espagne ? L’argent. En effet les Catalans, membres de la region la plus riche d’Espagne, en ont marre de payer pour les pauvres des autres régions. Je ne vois pas en quoi cette attitude égoïste correspond à nos aspirations d’une société plus juste et égalitaire.

    2. Diane

      Pensez vous vraiment que ce soit une question de riche/pauvre ou républicains/monarchiste ? A mon avis les raisons sont plus vers les tireurs des ficelles du côté de Bruxelle/USA. Quelles étaient les vraies raisons des 2 conflits mondiaux sinon les financiers et non les raisons offertes en pâture.

    3. Bata

      Lorsqu’on demande aux Indépendantistes catalans les raison qui leur font choisir l’indépendance, la question du partage fiscal avec Madrid est la première citée avec environ 85% de mentions. Donc oui, l’argent, ou plutôt la répartition de l’impôt, est le sujet principal. La théorie des complots n’a rien à faire ici, je suis désolé.

  18. maurin

    L’analyse de la crise en Espagne est minimaliste, on ne se mouille pas pour ? Cela me rappelle Podemos, qui, finalement, soutient une monarchie contre une république. Et qui se trouve du coup bien divisé, en particulier avec Podem (Podemos en Catalogne). Une démocratie qui a des prisonniers politiques est bien malade, et il faut que ce soit Carles Puigdemont qui, depuis Bruxelles où il attend son extradition, en fasse la démonstration par l’absurde devant l’UE tout entière. J’aurais aimé entendre m. Mélenchon être plus net sur ce sujet, il a perdu une occasion de parler.

    1. Jean Louis

      Parler pour dire quoi ? Que la balkanisation de l’Europe et donc de la France aussi serait une bonne chose ? Que l’égoïsme des riches refusant d’aider plus pauvres est une bonne chose ? Que des Catalans vivent partout en Espagne, et que des Castillans, des Andalous vivent en Catalogne, que les Basques doivent aussi recommencer leur lutte armée. Il a parlé plusieurs fois avec mesure et responsabilité, appelant si je ne l’abuse à une constituante de l’ensemble du peuple espagnol pour sortir de la royauté héritée du franquisme, c’est quand même aux Espagnols de savoir ce qu’ils veulent. Pour ma part je pense que l’autodétermination des peuples a un sens pour les peuples colonisés entièrement mais elle a aussi des limites qui sont liés à l’intérêt général humain à opposer aux intérêts particuliers.

    2. RC

      Bien surpris de certaines réactions qui minimise les agressions policières, les emprisonnements politiques sous le seul argument de la Catalogne serait riche et ferait un caprice d’égoïsme. Difficile de partager et de comprendre le silence complaisant et une analyse si réductrice !

  19. GG

    Aujourd’hui la convergence entre la FI et le PCF ne peut se faire que dans les luttes. Les partis politiques, et cela ne concerne pas seulement le PCF ont engendré une telle bureaucratie. Bureaucraties avec tout ce que cela signifie, avec entre autre, des postes ou des positions à occuper, ou à conquérir. Certains postes étant plus prestigieux que d’autres, donnant plus ou moins de pouvoir, avec pour conséquences la lutte pour les occuper. Certains membres des partis tirent leur revenu directement ou indirectement du parti. Le plus parfait exemple est ce qu’est devenu le PS. La FI a pour elle sa jeunesse, et sa structuration en mouvement, une de ses principales préoccupations doit être de ne pas tomber dans cette bureaucratie qui détourne des objectifs de la lutte et éloigne des citoyens.

  20. Anny Clarac

    Je regrette que monsieur Mélenchon trouve à redire aux syndicats, en particulier à ceux qui se bougent. Ils font leur boulot. Un syndicat n’est pas un parti politique, ni un « mouvement », chacun son rôle. Et surtout, que chacun arrête de penser qu’il est le meilleur.

    1. Jean-Paul B.

      Personne ne fait la leçon aux syndicats, mais il faut noter que l’unité d’action contre la politique de Macron, indispensable si l’on veut que les salariés et les étudiants se mettent en mouvement, ne semble pas être la première préoccupation des dirigeants nationaux des OS confédérées. Cet état de fait a pour conséquence de freiner, chez de nombreux salariés l’envie de se battre car ils craignent d’être isolés et donc perdre de l’argent en vain. Le grand problème actuel est donc le manque de confiance dans l’action et cela est la conséquence de l’absence d’unité syndicale pour sauver le modèle social bâti à la Libération par le mouvement populaire. C’est dommage et dangereux car Macron,bien que minoritaire dans la pays, pourrait réussir à mettre en oeuvre son programme de casse en profitant simplement de la désunion et de l’inaction de ceux qui ont beaucoup à y perdre.

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