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78 commentaires


  1. Av

    Jean-Luc Mélenchon n’invente rien, il se base sur l’audition de JM Bromley que vous pouvez visionner sur YT.

  2. marie

    Bemol. Pas sûre que les Corses, que je connais bien et que j’apprécie, soient favorables, pour certains (majoritaires ?) à un statut de résidents car la revente de leurs biens immobiliers aux « continentaux » occasionnels les enrichissent et l’appât du gain, dans toutes les régions touristiques semble l’emporter sur les autres considérations, y compris celles de loger à prix décent les natifs du pays. Constat amer, mais c’est ainsi. Il y a même des garages transformés en studios.

    1. Pascale

      Votre considération du peuple corse, basée sur l’appât du gain à court terme en transformant des garages en studio (sic), me semble bien simple. La réalité sur le terrain, dans la vie de tous les jours est tout autre, avec un habitant sur cinq vivant sous le seuil de la pauvreté, soit 1005€ par mois, 108000 personnes moins de 1305€. La situation de la Corse est partagée au même titre que celle de la Sardaigne, deux îles administrées par un gouvernement central, avec une pseudo liberté. Il y a un renoncement au civisme qui est dû à l’écart considérable entre la vie réelle des citoyens et les discours politiques, quels qu’ils soient. Mais dans le fond, la Corse comme la Sardaigne est tributaire aujourd’hui de la politique centrale de l’union Européenne, la défragmentation des pouvoirs par l’argent. Je rejoints MM Simeoni père et fils, le peuple corse crie à l’indépendance, mais avec une condition de vie décente et non des effets d’annonce à la Macronite,…

    2. Invisible

      En Creuse, en Somme, dans le Nord, ou dans plein d’autres départements, des bas revenus également. Il faut que les Corses se sentent solidaires de tous les territoires pauvres.

  3. Pascale

    M. Mélenchon, les considérations du peuple Corse sont liées à la situation géographique particulière, la loi n° 2017-285 du 6 mars 2017 visant à favoriser l’assainissement cadastral et la résorption du désordre de propriété. Vous le savez 35 % des propriétés foncières en Corse sont en indivision, en raison du désordre et de l’absence de titres depuis 1910. C’est particulièrement prégnant dans l’intérieur qui pourtant a un potentiel important et pourra redevenir attractif si on sort de ce désordre. Désormais, les Corses doivent se saisir de cette loi pour s’organiser. Notre île dispose d’un délai de 10 ans. Tous ceux qui ont des biens à titrer et des indivisions à solutionner ont enfin les moyens de travailler avec les notaires auxquels le témoin est passé pour mettre en œuvre cette loi et la rendre pleinement opérationnelle « premièrement au bénéfice des Corses de souche ».

    1. christian xerri

      Quand les indivisions ne seront plus, il faudra payer les géomètres, les notaires et les droits de succession. Vous vivez fort bien ainsi, il vous suffit d’être honnêtes entre vous pour ne pas vous faire pièger par l’Etat qui veut tout s’approprier au bénéfice des plus riches. Je préfère le bordel heureux des propriétés et non que ces propriétés soient achetées par des sociétés immobilières spéculatives. Restez Corces et ne devenez pas idiots comme les européens ! C’est humblement mon point de vue.

    2. Momo

      La régularisation des titres de propriété n’a pas attendu la collectivité territoriale unique pour se faire. Corse-Matin est plein d’annonces de ce genre depuis des années. Pour ce qui est de l’intérieur, laissez moi douter de l’efficacité du processus pour relancer une activité en chute libre depuis tant d’années. La totalité des fonds de la CTU n’y suffiraient pas. C’est dommage, mais malgré tout l’attachement des Corses à leur terre, les volontaires pour un exil économique et social dans des villages exsangues se compteront sur les doigts de la main. Et ça se comprend ! A part ça, Michel Stefani vient de proposer une rencontre à Jean-Luc Mélenchon. Il a bien des choses à lui expliquer. Il serait souhaitable que Jean-Luc Mélenchon l’écoute aussi, à moins que son objectif soit surtout d’éliminer le PCF.

  4. Abbé Béat

    Je suis d’accord avec Jean-Luc Mélenchon sur beaucoup de questions essentielles, mais pas du tout sur sa vision du nucléaire. D’abord, c’est une industrie de haute technicité, nationale, ce qui implique un niveau élevé d’instruction, de recherche, de technicité industrielle, de débouchés professionnels en conséquence. Ces atouts se réduisent en beaucoup d’autres domaines, ou nous sont « volés » (Alstom). Aider les acteurs de ces « vols » (gouvernementaux, industriels, capitalistes ou pro capitalistes) n’est pas le moment. Quant à dire que le nucléaire actuel n’est pas un moyen d’indépendance, c’est oublier que le programme initial a été amputé par Mitterrand, en son temps, sans correction depuis, à travers l’arrêt de la filière surrégénératrice (Super Phénix) dont le but était, précisément, de nous rendre indépendant de l’extérieur et écolo en consommant le principal déchet des réacteurs actuels, le plutonium.

    1. Jean Louis

      Je vous fais d’abord remarquer que l’arrêt de Superphénix date de 1997 (Mitterrand était mort mais bon il a eu le dos assez large pour qu’on le charge de tout ce qui peut déplaire !), Jospin, Voynet si je ne m’abuse, après des successions d’incidents graves. Ceci étant il aurait fallu toujours de l’uranium et les problèmes de sécurité avec le sodium liquide immenses. Demandez aux Suisses ce qu’ils en pensaient ! La technicité des personnels sera nécessaire pour démanteler ce qui est au moins aussi compliqué que de produire et elle sera utile pour des énergies renouvelables.

    2. arthur 2

      Le nucléaire civil est une industrie du passé il me semble 1954. Le drame c’est que cette industrie a fonctionné en vase clos. Tous les services sont dépendants de l’Etat. Ce fonctionnement a bloqué toute tentative de recherche sur de réelles alternatives. Quoi qu’il en soit, peut-on se lancer aujourd’hui à un « bricolage » style rustine ?

    3. Diane

      Est-il possible d’avoir un atome de jugeote ? C’est pas comme si la très haute technicité avait empêché des immenses catastrophes comme Fukushima et Tchernobyl. Est-ce un rêve ? Nos centrales en limite d’âges nous mènent tout droit au clash. Quand bien même ce ne serait pas le cas, nous consommons des kwh nucléaire sans limite et laissons des déchets pour des milliers d’années aux générations futures qui n’en aurons pas consommé un seul KWH. Alors on s’en fout ? Si les Egyptiens des pyramides avaient fait pareil, nous travailleront encore à solder leurs déchets, sans compter les irradiations et les terres impropres. Heureusement pour nous ils avaient un autre idéal. Et nous ?

    4. Abbé Béat

      Veuillez excuser l’erreur de nom. Il faut lire Jospin et non Mitterrand, mais le reste est correct.

  5. pierre

    Superphénix !? Manquait plus que lui !

  6. Berche Jean Marie

    Tout ceux qui ont travaillé dans une salle de contrôle, nucléaire ou autre, savent qu’un incident, un accident peut se produire à tout moment. Passez une nuit de Noël ou de nouvel an à un moment ou la vigilance se relâche, la routine prend le dessus, l’inattention guette malgré les moyens d’alerte et de contrôle et vous verrez que le risque est maximal en France ou l’on est jamais à plus de 250 km d’une centrale nucléaire. C’est de la folie furieuse de continuer avec cette industrie. Si cela se produit à Nogent 10 millions de personnes seront à évacuer dans la région parisienne et bien sûr personne n’endossera la responsabilité. Oui au plan énergétique de l’avenir en commun, on peut le faire et l’on aura besoin de la technicité des opérateurs du nucléaire pour fermer les centrales.

  7. Jean Louis

    « Élections européennes. Mélenchon et Hamon jouent au chat et à la souris » Un titre de l’Huma… Mais où est la réflexion politique la dedans, comment dans l’état actuel de positions aussi divergentes entre un Hamon qui a toujours défendu le « cadre » des traités et la FI qui milite pour une autre Europe plan A sinon plan B, comment imaginer une entente, des listes communes ? Il nous faut continuer à expliquer, à détailler, comment les difficultés du pays viennent de cette UE, y compris sur le débat du moment sur le ferroviaire avec ce magnifique rapport de « l’homme de gauche » qu’est Spinetta.

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