C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Je veux dire jusqu’à ce niveau où des personnes qui se disent « journalistes » finissent par n’avoir aucune honte à tomber dans des méthodes dont ils savent qu’ils ne ressortiront pas eux-mêmes indemnes.
Nous subissons un bashing quotidien depuis six mois pleins. Il y a toujours une histoire contre nous en cours. Et à côté de cela, il y a aussi plusieurs tweets par jour de plusieurs bonzes du journalisme plus ou moins en détresse de notoriété, les agents des communautés qui débitent leurs éléments de langage, l’extrême droite et ainsi de suite. Tant de monde se bouscule au portillon pour nous salir ! Sans compter les humiliations et les mépris dont nous accablent les chapelles de la toute « petite gôche ».
De cela, voyons le bon côté. En six mois de bashing ininterrompu, j’ai beaucoup appris sur l’art de la guerre politique sous un déluge de cette nature. Et je ne suis pas seul. Nous sommes devenus plus forts, plus expérimentés. Nous maitrisons mieux les temps de réponse à une attaque. Nous parons mieux les coups notamment sur le plan psychologique. Encore que tout le monde n’y arrive pas aussi bien, c’est vrai. Nous avons appris comment porter plainte, demander beaucoup, jusque contre les tweets. Nous savons mieux ne pas répondre souvent, laisser filer et ne pas nous laisser submerger par la haine qui est toujours une victoire de l’ennemi. Nous nous améliorons : notre capacité à rejeter tout ce qui vient de la caste médiatique est plus profond et mur. Quand, le lendemain de l’émission ONPC avec Quatennens, « France info » ne « retient » que l’échange sur le Venezuelaaaaa, après avoir bien ri, on reconnait la main à l’œuvre. Dommage qu’on n’ait pas parlé du papier hygiénique dans ce pays.
Tout cela ne nous fait donc pas perdre de vue l’essentiel. Il s’agit de la lutte pour le pouvoir. Les neufs milliardaires payent cher pour qu’une armée de plumes et de lecteurs de prompteurs jaspinent dans les micros les derniers ragots qui peuvent être dégainés. L’ampleur de la décomposition morale et professionnelle de ce milieu a même mis à notre disposition un large réseau d’informateurs dans la place. Car les mœurs délétères des principales salles de rédactions rendent aussi l’atmosphère irrespirable en interne. Tout le monde n’est pas prêt à tout. Ça balance grave, comme ils disent ! Surtout au « service public de l’information » considéré comme une « honte nationale » par le président de la République Macron.
Si la motivation personnelle des gens qui acceptent une aussi basse besogne m’échappe, le sens de la manœuvre est lui bien clair. Tout cela n’arrive pas autrement que comme un épisode à l’intérieur d’une bataille globale. La semaine passée témoignait d’une situation particulière. Le pouvoir et ses soutiens médiatiques entraient en panique. L’indépassable roi du monde, le président de la République, pourtant encensé à longueur de journée, a sombré dans les sondages. Le plus bas niveau depuis le début de la cinquième République à époque comparable. La meute, avec ou sans coup de fil des chefs suprêmes, se mit en mouvement sur une ligne d’offensive à front de bœuf : « Notre premier de cordée va mal. Tapons sur les premiers de banc adverses » ! Le JDD, messe du dimanche du macronisme, décrit en toutes lettres la manœuvre contre la FI : « ils auraient pu avoir un boulevard mais ils ont échoué ». Et ce parce qu’ils ont butté sur un « nid de poule » : des soupçons de surfacturation lors de la dernière campagne présidentielle évoqués cette semaine sur « France Info ». Et voilà toute la manœuvre mise en mots.
De son côté, l’opposition de droite et nous avons pris de plein fouet deux « révélations » qui étaient de purs montages. Des rentre-dedans qui, bien sûr, ont leur impact immédiat de salissure. Et de panique à bord. C’est incontestablement efficace sur la sphère la plus vulnérable de chaque camp, les esprits impressionnables, les moutons de Panurge que la peur du loup fait sauter dans le vide. Mais le fond est stupide. Car les esprits construits voient vite les ficelles et leur endurance au feu d’insultes s’accroît en même temps que la haine des manipulateurs médiatiques. Je tire beaucoup d’autres conclusions de cet épisode. Mais je viens d’abord sur le tableau d’ensemble.
Wauquiez s’est pris une lourde attaque globale du parti médiatique. « L’affaire » est ridicule : trois phrases volées dans une conférence. Mais « l’affaire » a tenu cinq jours de médias. Sans aucun contenu, l’opération est destinée à empêcher la droite de se regrouper autour de son parti traditionnel au moment où l’opération « Macron chef de toutes les droites » a du plomb dans l’aile du fait des sondages. On sent que cette équipe Wauquiez n’est pas encore rodée. Elle a eu du mal à trouver la réplique aux seaux de boue. Mais elle a fini par trouver son registre. Et les rangs se sont reformés. La salve est de mauvaise qualité. Elle fonctionne donc comme un vaccin pour la nouvelle direction de la droite.
Déjà, Wauquiez a appris l’essentiel : ne pas reculer. Et même prendre appui sur l’effet voulu par la pauvre cloche de journaliste à la manœuvre. En effet, la plupart d’entre eux ne connaissent de l’art du combat que les méthodes des coups tordus des salles de rédaction. Ils ne savent rien de la façon avec laquelle se construit l’opinion populaire qui nous intéresse. Leur culture de classe les handicape. Dans l’épisode des « écoutes aux portes », Wauquiez a fortifié son autorité et s’est débarrassé d’une nouvelle poignée de traitres. De son point de vue il s’est renforcé. Autant de tireurs dans le dos de moins pour le prochain épisode.
Mais la leçon reste. Dorénavant, on ne peut plus nulle part parler librement. La presse est ainsi la première ennemie de la liberté d’expression qui ne se confond pas avec la liberté de « tout répéter » ni avec le délire névrotique de la transparence absolue que réclament les médias (et qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes).
Mais le fondamental est que, petit à petit, la scène politique à droite retourne à sa configuration ancienne RPR/UDF. D’un côté la droite de toujours, les bourgeois flanqués de petit bourgeois qui s’y croient. De l’autre le marais avec Macron. Mais encore faut-il qu’il en reste le roi. La spécialité du « centre » est l’émiettement et la guerre des chefs. Et l’opportunisme électoral… Ils se débanderont au premier coup de canon électoral tiré au but. Ici, les partielles jouent le rôle de tirs d’essai. Les LR ont gagné, les macronistes ont perdu. Et rien d’autre ne peut compter que la réalité.
Quant à nous, nous avons dû subir « l’affaire des comptes de campagne ». Un pur coup monté. En première ligne : France inter, France info et le « service enquête de radio France », nom pompeux pour une équipe de bras cassés, une sorte de CIA médiatique vouée à propager les dénonciations, même pas très anonyme dans notre cas et à organiser des « coups » déstabilisateurs. Selon des sources internes, le coup est parti d’une commande de la hiérarchie. Au demeurant, le service ne rend de compte qu’à ce niveau. Selon certaines sources que je veux protéger, en ce moment, les agents traitants du service vivent une certaine ambiance qui leur interdit de dire non.
Au cas précis, la demande ne coûtait pas trop de travail. Il n’était pas question pour eux d’examiner les 52 cartons de factures que nous avons remis à la commission. Il s’agissait seulement de reprendre les notes données par le rapporteur démissionnaire de la commission. Aucune « enquête » ni « investigation » comme ces Rouletabille voudraient le faire croire. Juste du copié collé. Nous pouvons en parler en connaissance de cause. La veille, les « enquêteurs » nous avaient envoyé une liste de « questions » suivant la technique désormais rodée de ce genre d’offensive. Trois pages sur un mode d’insinuations infamantes, juste destinées à pouvoir écrire « n’a pas souhaité répondre » et pour se donner bonne conscience. Les trois pages de questions sont des copiés-collés du document du dénonciateur dont nous avons aussi possession.
Donc, le 22 février au matin, l’info numéro un, l’ouverture du journal de « France Inter », le premier évènement dans le monde, c’étaient nos comptes de campagne présidentielle. Ce jour-là on aurait pu annoncer que la neutralité du net est finie aux USA à partir du lendemain. Ou la fin du procès en appel de Jérôme Cahuzac. Ou que le gouvernement supprime une prime d’activité pour les handicapés. Ou bien que l’on venait de trouver des traces d’OGM dans les aliments d’animaux d’élevage. Ou que le Sénat proposait un texte pour encadrer les écoles libres hors contrat. Et peut-être même qu’une manifestation monstre était en cours en Argentine contre le gouvernement libéral reçu il y a peu en grand pompe par Macron. Mais j’admets que ce n’était pas le moment pour France Inter d’apprendre à ses auditeurs que le magazine satirique allemand « Titanic » venait de révéler la veille que le grand journal « Bild » était pris la main dans le sac pour une affaire montée de toute pièce avec des faux. Contre un leadeur politique, Kevin Kuhnert, le leader de la jeunesse du SPD qui combat la formation de la grande coalition de Merkel et du PS allemand. Comment ! une affaire montée de toutes pièces par un grand média avec des faux ! Ce n’est pas en France qu’on verrait ça !
Je ne crois pas à la dignité personnelle des gens qui montent de telles opérations. Il ne sert donc à rien d’essayer de les convaincre de quoi que ce soit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’ai longtemps cru et agi comme si on pouvait les convaincre d’une erreur de leur part. C’est absurde. Leur pouvoir est sans recours. C’est le dernier pouvoir absolu du pays, sans contrepoids ni contre-pouvoir. Il s’agit d’une pure caste hors des droits communs de la démocratie. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne veulent pas d’un « conseil déontologique des médias » comme le propose ma pétition ! Ils ne peuvent pas changer. Leur métier c’est d’empêcher les autres de penser et de les maintenir en rang dans le troupeau. Pour cela les milliardaires ont acheté presque tous les médias et le gouvernement donne chaque année des millions « d’aide à la presse ». Répondre, c’est d’ailleurs ce qu’ils espèrent parfois pour faire « vivre » leur angle d’attaque. Certains n’attendent que cela pour faire exister l’inexistant. Ainsi quand « France Inter » nous sollicite pour venir « répondre » sur « le plateau du 13 heures » à leur attaque du matin 8 heures ! Encore une grosse manipulation. Car c’était leur manière de « créer l’affaire », avec notre participation évidemment. De l’intérieur on nous prévint aussitôt. Personne n’est donc allé faire la chair à canon sur ce plateau.
Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. À chaque attaque, sa réplique particulière. Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ». Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux. Ce ne sont pas les autres militants politiques, ceux des autres partis. Ils sont inexistants sur le terrain et restent à portée de polémique. Le parti médiatique, je l’ai dit, est sans recours. Sa condition de survie est de le rester. D’ailleurs, le but du parti médiatique est de détruire tous les autres « émetteurs » de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit. Tout est bon alors pour atteindre ce but. Tout. C’est un pur effet de système. Le moindre journal comporte au moins chaque jour une « révélation », incontrôlable, destinée à salir quelqu’un vivant ou mort. La méthode est ample. Pas un jour une information qui donne la pêche, rend confiant dans l’humanité, fait croire au futur. La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste.
Au cas de cette histoire tordue de « compte de campagne » faisons pour nos lecteurs la contre-épreuve de notre démonstration. Car qui le voudrait pourrait se poser les questions qui sautent à l’œil. Puisque que nos comptes de campagne sont validés, où est le problème ? Les sommes non remboursées ne sont pas litigieuses. Nous avons tout déclaré, tout jusque dans les détails pour éviter d’être invalidés comme dans l’affaire Bygmalion et comme vient de l’être ce député du Tarn accusé d’avoir sous-évalué ses dépenses. Les non-remboursements sont de la libre appréciation de la commission. C’est même son second objet après la vérification de la régularité des comptes et de leur non dépassement du plafond.
Mais si on s’interroge sur elles, pourquoi seulement les nôtres ? Si on parle des salaires et des contrats de nos employés dans la campagne, pourquoi jamais ceux des autres ? Pourquoi n’y en a-t-il pas une ligne nulle part ? Comment expliquer les écarts de coûts de campagne ? C’est-à-dire comment expliquer que neuf mois ou trois mois de campagne coûtent davantage que quinze mois ? S’il s’agissait d’informer sur les comptes de campagne, ces questions seraient traitées. Mais il ne s’agit pas d’information. Juste de bourrage de crâne et de dénigrements. Que les naïfs nous fassent l’amitié d’aller gémir plus loin et de ne pas nous retenir les bras pendant que nous rendons les coups.
Tout le champ des partis politiques est en ébullition. L’extrême droite voit ressurgir une nouvelle opération « Maréchal-Le Pen » et un pilonnage de presse déprimant qui atteint la chefferie suprême. La période du lepénisme médiatique a fait son temps semble-t-il. Madame Le Pen a joué son rôle dans la présidentielle pour permettre à quelqu’un qui a fait 23 % au premier tour (4 points de plus que nous seulement) d’être élu au second tour par 60 % des suffrages. De son côté, la droite n’a pas trouvé son centre de gravité. Wauquiez sait que le problème en France, c’est la grève civique du peuple : les gens ne vont pas voter, pensent que tout cela est une comédie et n’accordent aucune confiance à personne. C’est pour cela qu’il essaie de reprendre pied dans le peuple profond de droite acquis aujourd’hui au Front National. C’est une stratégie qui comporte un grand risque si elle n’aboutit pas.
Car Macron est là comme candidat à être le chef raisonnable de toutes les droites raisonnables. Une sorte de Giscard mâtiné de Sarkozy… L’oligarchie le soutient fermement et ne veut pas d’autre champion. Le coup monté des « écoutes aux portes » à l’école de commerce de Lyon montre comment le parti médiatique, qui est dans la main des neufs milliardaires, est prêt à le hacher menu. Le discours de Wauquiez montre qu’il renonce aux secteurs « modérés » de la droite traditionnelle à cette étape. Il durcit son discours pour aspirer le vote Front National. Il ajoute donc au trouble et à l’instabilité. Résultat : les turbulences sont incroyables dans les familles de droite. Elles sont mises face à un choix qu’elles ne souhaitaient pas faire. Les divers secteurs de la droite sont déboussolés. Aucun dénominateur commun n’apparait. C’est pourquoi la « peur des extrêmes » est devenu l’argument de vote essentiel dans cette famille. C’est pauvre. Mais d’une certaine façon, cela nous sert. La centralité de Macron à droite nous aide car elle empêche l’ancienne droite de se recomposer et de construire un rassemblement autour d’elle. La dynamique du changement peut alors rester de notre côté.
Côté vieille gauche, l’ambiance est morose et les dynamiques de reconstruction inexistantes. Les socialistes vont avoir un congrès démoralisant. L’onde de choc de leur effondrement n’a pas fini de les dévaster. La configuration du choix de congrès est destructrice. L’immobilisme et la gestion patrimoniale des restes de l’appareil avec Faure, la connivence Macroniste avec Le Foll, le socialisme traditionnel d’avant Hollande avec Maurel, le candidat de la gauche du PS, contre lequel les trois autres sont prêts à tout pour l’empêcher de parvenir à la première place. Le Parti communiste est également en proie à un débat interne particulièrement vif. Nous n’avons donc aucun interlocuteur stable. Attendons qu’ils aient fait leurs choix. Tous.
Car du côté de Benoît Hamon, le fil des sinuosités s’embrouille certains jours. Il offre son alliance de tous côtés. Mais en réalité il ne se cache pas de vouloir siphonner. Nous avons connu ça déjà dans l’élection présidentielle. Il a surtout posé un acte stupéfiant. En effet, il a tenu une réunion en Grèce avec Syriza où ils ont affirmé la « volonté d’en finir avec l’Europe de l’austérité ». Tout ça une semaine après un nouveau plan d’austérité et la limitation du droit de grève par Tsípras ! Après quoi il dit qu’il nous laisse la porte ouverte « si nous changeons de position sur l’Europe ». Renoncer à nos idées pour avoir un accord ? Même pas en rêve !
La consigne, c’est donc la patience. Et de ne nous mêler de rien. Une fois le paysage mieux dessiné, on avisera utilement. Jusque-là, tout ne peut être que vaine agitation.
En ligne, c’était lui : AMLO le Mexicain. Notre candidat à l’élection présidentielle qui va avoir lieu en juillet prochain au Mexique. Nous avons eu une bonne conversation. Une conversation pleine d’amitié car nous avons sympathisé ensemble à l’occasion de son passage à Paris. Il m’avait lui aussi appelé et soutenu moralement pendant notre campagne présidentielle. Il était si heureux de penser qu’on pouvait y arriver ici en France dans l’un des cœurs du capitalisme-monde. Son nom entier est Andres Manuel Lopez Obrador. D’où l’abréviation amicale « AMLO ». L’élection lui a déjà été volée deux fois. Actuellement, les narcotrafiquants et leurs marionnettistes nord-américains sont en embuscade.
De fait la CIA est aux abois. La propagande du parti médiatique, les France Inter et compagnie locaux tournent sur les mêmes thèmes que partout ailleurs : l’agressivité du candidat, ses liens avec le Venezuela et Cuba. Il y a eu aussi la séquence sur « les moyens de sa campagne ». Du classique sans imagination. Ça ne fonctionne pas. Les gens sont blindés car c’était déjà le cas la dernière fois. Ils ont aussi beaucoup essayé de jeter le soupçon sur ses moyens et sa « fortune » personnelle comme ils l’ont fait contre Lula au Brésil. Bref tous les stéréotypes y sont passés. Une victoire de notre camp contre eux au Mexique mettrait fin à l’actuelle phase de la contre-offensive de l’oligarchie contre les nôtres sur le continent. La pression se relâcherait sur le Venezuela sans doute. En tous cas ce serait un formidable appel d’air pour beaucoup de secteurs en lutte politico-sociale dans la région.
Donc, le 1er juillet prochain auront lieu les élections générales au Mexique. Le Mexique compte parmi les pays les plus inégalitaires du monde. La pauvreté y est immense et généralisée. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté soit 63 millions de Mexicains. Dans le même temps, une poignée de milliardaires amasse toujours plus de richesse. En 2017, la fortune de Carlos Slim, le plus riche du Mexique, s’est accrue de 4,5 milliards de dollars soit l’équivalent du salaire annuel de 3,5 millions de mexicains.
La situation de la masse des Mexicains ne cesse de se dégrader depuis que leurs dirigeants ont signé un accord de libre-échange avec États-Unis, l’ALENA. Le Mexique a été le cobaye du libre-échangisme nouvelle génération avec nivellement des normes en plus de l’abaissement des droits de douanes et tribunaux d’arbitrage pour les multinationales. L’agriculture subventionnée et industrielle des États-Unis a depuis détruit l’agriculture paysanne mexicaine. 5 millions d’emplois agricoles ont été perdus et 2 millions d’hectares sont laissés en jachère. Le Mexique, qui était autosuffisant pour son alimentation en 1994, dépend maintenant des États-Unis pour 40% de ses besoins. L’ouverture totale du pays au capital états-unien a essentiellement créé de la pauvreté et des vagues d’exil forcé aux États-Unis.
Mais le voisin du Mexique refuse d’assumer une quelconque responsabilité pour la misère qu’il a lui-même créé. Déverser ses marchandises : oui. Accueillir les pauvres : pas question. Ils traitent donc la question des migrants mexicains de façon militaire. Le mur de Donald Trump n’est en réalité qu’une étape supplémentaire. Car en vérité il y a déjà un mur à la frontière. Plus de 1000 kilomètres de murs de bétons et de grillages disposés de manière discontinue le long d’une frontière qui en fait 3000.
La proximité des États-Unis favorise au Mexique le développement des narcotrafics. Un mélange de traitement brutal du problème pour le gouvernement de de corruption font que cette situation a dégénéré pour devenir l’une des plus violente du monde. La fédération internationale des droits de l’Homme considère que le Mexique est « la pire situation du continent en matière de droits de l’Homme ». Depuis 2012, 100 000 personnes sont mortes dans la « guerre contre la drogue », 310 000 ont été déplacées et 31 000 ont disparu. 35 journalistes ont été assassinés et 426 agressés dont la moitié par des fonctionnaires de police. Vous n’en entendez jamais parler par les soi-disant défenseurs de la liberté de la presse au Venezuela du type de la dame Debray (la fille par le père). D’après le rapporteur spécial du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, les militants des droits humains sont vus par le gouvernement comme des « ennemis de l’État ».
Le gouvernement, c’est celui de Enrique Peña Nieto, du PRI, le parti qui a été pouvoir 76 années sur les 90 dernières. Ce parti est membre de l’internationale socialiste. Il est donc entièrement soumis au libéralisme. En 2013, Peña Nieto, a privatisé le secteur de l’énergie et notamment la compagnie nationale pétrolière. Celle-ci était sous contrôle de l’État depuis 1938. Cette privatisation appauvrit considérablement l’État mexicain. Un tiers du budget fédéral du Mexique était constitué des recettes apportées par l’entreprise publique. Elle ouvre par contre la voie aux compagnies privées polluantes américaines qui pourront désormais exploiter les réserves du sous-sol mexicain, y compris par fracture hydraulique.
L’élection du 1er juillet 2018 vise notamment à élire le successeur de Peña Nieto. Les sondages donnent aujourd’hui une avance importante à notre candidat humaniste Andres Manuel Lopez Obrador. Dans son programme, il propose de durcir la lutte contre la corruption de « la mafia du pouvoir ». Pour le peuple, il propose l’augmentation du salaire minimum, des pensions des retraités, la gratuité de l’école et des soins.
Sa campagne est pour l’instant marquée par l’enthousiasme populaire, les meetings dans les rues et sur les places et donc une avance dans les sondages. Les deux autres candidats principaux sont loin derrière lui, tellement leurs partis respectifs sont détestés au Mexique. Cependant, les précédentes élections présidentielles de 2006 et 2012 ont montré que l’oligarchie mexicaine n’hésitait pas à frauder pour empêcher l’arrivée d’AMLO au pouvoir. En 2006, selon l’université nationale autonome du Mexique « un million et demi de bulletins de vote sont apparus d’on ne sait où, ou bien se sont volatilisés ». Résultat : une avance de 0,3% pour le candidat de la droite. Candidat dont le beau-frère était propriétaire de la société qui gérait les listes et les données électorales. En 2012, AMLO arrive à nouveau en deuxième position, derrière Peña Nieto. Il a été établi que le parti au pouvoir avait massivement acheté des voix, notamment par l’entremise d’un syndicat des enseignants.
Cette fois, les partisans d’AMLO s’organisent pour surveiller les urnes autant qu’ils le peuvent. S’ils parviennent à déjouer les plans contre eux et gagnent l’élection, ce sera un changement considérable pour le Mexique et toute l’Amérique latine. Pour la première fois, le pays frontalier des États-Unis serait dirigé par notre camp. Cela donnera un signal puissant à tous les nôtres dans tout le continent : la bataille n’est pas perdue, nous pouvons encore infliger des défaites à l’oligarchie et a sa patrie universelle, les États-Unis.
Alors que le secrétaire d’Etat, Sébastien Lecornu, arrivait à Bure, le gouvernement procédait à une expulsion violente du bois Lejuc, de la maison de la résistance, hauts lieux de l’opposition à la construction de la poubelle nucléaire. Plus de 500 gendarmes mobiles ont été mobilisés à cette occasion. La coïncidence est-elle un coup monté pour pourrir le séjour du ministre ? Ou bien une démonstration de force voulue et orchestrée ? Car le cas n’est pas banal. En effet, des recours judiciaires sont en cours. Ils contestent précisément la légalité de l’occupation de la forêt par l’Andra et le début des travaux relatifs au projet d’enfouissement des déchets nucléaires ! La police avant les juges. Voilà la démonstration.
Le libéralisme à la sauce d’Emmanuel Macron s’exerce contre nos libertés. Mais pourquoi faut-il que l’écologie du ministre Nicolas Hulot s’exerce contre les écologistes. Pourtant, il disait encore il y a peu « on ne peut pas imposer ces déchets comme ça à des populations locales (…) sans concertation, sans transparence ». En fait de transparence, Hulot n’a fait étudier aucune alternative, lui non plus. Comme autrefois à Notre-Dame-des-Landes. Et fait de concertation, il n’y aura eu qu’une répression de plus. Cela fait sans doute plaisir au ministre de l’Intérieur. Il s’aime dans le rôle de celui qui est fort avec les faibles. Mais au-delà de lui, c’est tout le gouvernement qui est engagé, bien sûr.
Mathilde Panot a montré dans l’hémicycle une photo qui a beaucoup tourné sur les réseaux. On y voit Hulot avec une pancarte contre le site de Bure. Où est passé cet Hulot ? C’est la question que lui a posé la députée du Val-de-Marne le jour même à l’Assemblée nationale. Pendant ce temps, sur le terrain, Caroline Fiat se joignait au rassemblement de tous ceux qui accouraient sur place. Les insoumis essaient d’être utiles au combat commun contre le nucléaire des nombreuses forces qui y sont attelées depuis des années. Car toute l’actualité montre que ce combat est celui de l’intérêt général.
Chaque semaine j’aborde ce sujet ici, depuis le lancement de la campagne des insoumis pour la sortie du nucléaire qui va culminer avec la votation citoyenne de la semaine du 11 au 18 mars. À présent, je veux revenir sur la question des coûts. Car elle a été pendant longtemps l’argument massue du lobby pro-nucléaire. À présent on l’entend beaucoup moins. Et pour cause.
Le nucléaire nous coûte déjà cher. Il va nous coûter beaucoup plus cher dans les années à venir. Car durant les dernières décennies, les investissements nécessaires n’ont pas été réalisés. La propagande du lobby nucléaire aura coûté cher pour masquer les problèmes. Et l’omission du sujet par les usines à bourrer le crâne genre « le service public » de « l’information » montre ici sa nocivité. Le résultat de cette mauvaise gestion volontairement masquée par ces médias est que désormais, les pannes, les incidents se multiplient dans les centrales. 18 réacteurs ont dû être mis à l’arrêt il y a quelques mois. La production d’électricité en France a baissé en 2016 selon les chiffres publie le 15 février dernier. Une baisse due aux installations nucléaires. Il donc fallu importer de l’électricité ! Ce qui a provoqué une hausse du coût de l’électricité sur le marché européen et donc celui des importations.
Les coûts de maintenance ont explosé : de 800 millions d’euros par an dans les années 2000, ils sont passés à plus de 4 milliards d’euros. Dans les années à venir, l’addition du nucléaire va s’alourdir. 17 réacteurs arrivent à la fin de la durée de vie prévue pour eux d’ici la fin de cette mandature. Ce sera ensuite le cas pour les trois quarts du parc d’ici 2027. Si le pays fait le choix de prolonger la dépendance au nucléaire, il faudra faire d’immense travaux dans ces centrales. Il y en a pour 100 milliards d’euros. Autant de ressources qui ne pourront pas être utiliser dans la nécessaire transition énergétique de notre pays. La France est le pays le plus nucléarisé du monde. C’est aussi le pays européen qui accuse le plus de retard par rapport aux objectifs de production en énergies renouvelables. Il n’y a toujours pas en France une seule éolienne en mer. Malgré nos 3000 km de côtes. Malgré les entreprises, les ouvriers, les techniciens qui savent le faire et que nous avons dans notre pays. L’obstination à continuer dans le sens du nucléaire nous lie les mains. Elle nous empêche d’engager la conversion écologique de notre production dans son ensemble.
Dès lors, il faut lutter. Seule la bataille d’opinion, l’ancrage des arguments dans le débat public, l’éducation de masse peut contribuer à faire avancer l’idée que nous mettrons en œuvre le moment venu : sortir du nucléaire. C’est l’objectif de notre campagne sur le thème. C’est le sens de la votation citoyenne que nous engageons du 11 au 18 mars prochains. Aidez-nous à ouvrir et tenir des bureaux de vote partout dans le pays.
Jeudi 1er février, Gérald Darmanin et Edouard Philippe ont annoncé les contours du plan du gouvernement pour la fonction publique. Pour l’occasion, tout le vocabulaire managérial du secteur privé était convoqué. Il s’agit de « moderniser et d’assouplir » la fonction publique. De la rendre « plus agile et plus véloce ». Les suppressions de postes prévues sont renommées « plan de départ volontaire ». Les annonces s’apparentent davantage à une entreprise de démantèlement de l’État.
L’opération doit permettre d’appliquer le plan d’austérité de près de 80 milliards d’euros qu’Emmanuel Macron a promis à l’Union européenne. Le plus grand plan social du pays dans les prochaines années sera donc mis en place par le gouvernement lui-même. Il prévoit de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. Pour légitimer cette saignée, le gouvernement et ses relais auront bien sûr recours à la fable selon laquelle la France regorgerait de fonctionnaires inutiles. Ce discours idéologique des libéraux est bien loin de la réalité. Un récent rapport de France Stratégie nous apprend que notre pays compte, proportionnellement à sa population, bien moins de fonctionnaires que le Canada, la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore la Norvège. Le nombre d’emplois publics est par ailleurs en baisse depuis 15 ans.
Ainsi, le nombre d’emplois publics dans l’éducation est passé de 30 pour 1000 habitants à 26 pour 1000 habitants. Avec les conséquences que l’on connait sur la dégradation de notre système scolaire. Dans la santé, le nombre de fonctionnaires stagne depuis 2000 alors que les besoins ont considérablement augmenté, notamment du fait du vieillissement de la population. Rajouter à cela de nouvelles réductions d’effectifs aggravera les dysfonctionnements des services publics. La qualité du service rendu baissera inévitablement, quel que soit le dévouement des agents. Ce qui servira de prétexte, le moment venu, pour privatiser.
L’attaque contre les fonctionnaires et le service public ne s’arrête pas là. Elle comprend un volet de précarisation. Le gouvernement veut appliquer aux salariés des services publics les mêmes recettes qu’il a mis en œuvre pour les salariés du privé avec les ordonnances. Ainsi, il annonce un recours accru aux contractuels. Ce mot désigne les agents du service public qui ne sont pas des fonctionnaires titulaires mais embauchés avec des contrats précaires. Une précarité qui peut s’avérer extrême : dans la fonction publique, il est autorisé de renouveler des CDD pendant 6 ans. Le plan prévoit aussi de s’attaquer aux instances de représentation du personnel, sur le modèle de la destruction des CHSCT opérée par les ordonnances dans le privé. Deux mesures qui vont accroitre considérablement le mal-être au travail qui touche déjà la fonction publique comme l’ont montré les mobilisations dans les EPHAD et dans les prisons. Au moment même où ces annonces étaient faites, les députés de la majorité refusaient de discuter de la proposition de loi de la France insoumise pour reconnaitre les conséquences du burn-out comme maladies professionnelles.
En vérité, pour une grande partie de la fonction publique, le mouvement de contractualisation – précarisation est déjà bien engagé. Un agent sur cinq est précaire dans les services publics. Dans la fonction publique territoriale, les contractuels représentent désormais une majorité des nouvelles embauches. Le gouvernement souhaite poursuivre et amplifier ce mouvement, notamment en l’ouvrant aux hauts-cadres de l’État, pour l’instant épargnés. Cela revient à dire qu’en lieu et place d’agents titulaires dédiés au service de l’État, le gouvernement veut privilégier pour diriger les administrations des gens qui seront de passage dans la fonction publique, entre deux postes à la tête d’entreprises du CAC40.
On comprend mieux pourquoi, cet été, il refusait systématiquement nos amendements à la loi de moralisation pour interdire le pantouflage dans la haute fonction publique et prévenir les conflits d’intérêts. Il ne veut pas interdire ces pratiques mais les généraliser. Emmanuel Macron construit un État capté par la caste et tourné vers le service de ses intérêts. C’est dans ce sens qu’il faut également comprendre la loi sur le droit à l’erreur. Elle signifie concrètement moins de contrôles et de sanctions pour les entreprises frauduleuses. Par exemple, plus d’amendes pour celles qui ne respectent pas le droit du travail.
Le statut de la fonction publique, dans le collimateur du gouvernement, n’est pas un cadeau fait aux fonctionnaires. Il existe pour garantir l’existence d’un corps dédié à l’intérêt général et protégé de l’influence des intérêts privés. C’est pourquoi nous opposons à l’entreprise de destruction du gouvernement la titularisation des précaires des fonctions publiques et la revalorisation des salaires, gelés depuis 2010. Nous proposons de durcir les règles pour les hauts-fonctionnaires contre les conflits d’intérêts, d’allonger les périodes d’interdiction d’exercer une fonction privée après avoir exercé une activité publique dans le même secteur. Nous sommes pour un État au service de l’intérêt général. La vraie réforme dont la fonction publique a besoin est celle qui la mettra à l’abri des puissances de l’argent qui veulent détourner ses missions à son profit.
L’industrie du tabac est l’une des plus meurtrières du monde. Son commerce engendre de fortes dépendances et provoque 7 millions de décès prématurés par an. Le lobbying des multinationales du tabac est puissant. Nous en avons eu un nouvel exemple lors de l’élaboration par la Commission européenne d’une directive sur le sujet en 2014. L’épisode fut notamment marqué par la démission d’un commissaire européen qui était soupçonné d’avoir reçu des pots de vin.
En décembre dernier, la Commission a présenté les actes d’application de cette directive. Sans surprises, ils sont extrêmement favorables aux cigarettiers. Notamment en ce qui concerne la lutte contre le marché noir des cigarettes. Ce n’est pas un petit sujet puisque ce marché noir pourrait représenter jusqu’à 10% du marché légal. Il sape les politiques de santé publique anti-tabac mises en place par les États. Il représente un manque à gagner fiscal pour les États de 10 milliards d’euros en Europe.
Les cigarettiers sont reconnus par tout le monde comme étant des acteurs centraux de ce marché illégal. Plusieurs d’entre eux ont été condamnés par la justice pour avoir organisé eux-mêmes le marché noir. Pourtant, la Commission européenne n’a rien trouvé de mieux que de confier une grande partie du processus de traçabilité et de suivi aux multinationales elles-mêmes. C’est eux qui sont responsables pour l’apposition des codes qui permettent le suivi sur les paquets. Puis, c’est encore à eux que la Commission européenne confie la gestion, et la transmission des données relatives à la production dans les usines. Les mêmes usines à partir desquelles est organisé le marché parallèle, avec la complicité des cigarettiers.
Ces différents textes auraient dû passer inaperçus, sans vote. Il y aura finalement le vote du Parlement européen. C’est uniquement du fait du député insoumis Younous Omarjee. Parce qu’il l’a demandé. Il a, en effet, pris la tête de ceux qui, au niveau européen, refusent que les collusions entre la Commission et les fabricants de cigarettes ne mettent en péril les efforts de santé publique mis en œuvre par les États membres.
Car la directive européenne, trop laxiste, pourrait compromettre l’application d’un protocole de l’Organisation Mondiale de la Santé signé par divers États et qui devrait entrer en vigueur d’ici cet été. Ce protocole pose le principe de l’exclusion des cigarettiers de la lutte contre le marché noir. Les parties prenantes reconnaissent « la diversité des stratégies et tactiques employées par l’industrie du tabac pour parvenir à s’ingérer dans l’élaboration et la mise en oeuvre des mesures de lutte antitabac ». 35 États, dont la France, ont déjà ratifié ce protocole. Il deviendra contraignant lorsque ce nombre montera à 40 États, ce qui devrait être le cas d’ici juillet. L’OMS s’inquiète que l’Union européenne fasse passer des textes contraires juste avant l’entrée en vigueur de son protocole. L’organisation voit donc d’un bon œil le renfort qu’apporte au sein des institutions européennes Younous Omarjee. L’eurodéputé insoumis et le directeur général de l’OMS ont d’ailleurs co-signé une tribune.
Le mardi 20 février, Younous Omarjee s’est retrouvé seul contre tous à défendre son « objection », puisque c’est ainsi que s’appelle la procédure parlementaire qu’il a utilisée. Devant la Commission environnement du Parlement européen, presque tous les membres ont voté contre lui. Et donc, avec les empoisonneurs et leurs complices de la Commission.
76 commentaires
LECOCQ Jean-Pierre
Un excellent texte de synthèse de l’ambiance mortifère qui règne en France ces jours-ci ! Merci.
Gabriel
« L’élection du 1er juillet 2018 vise notamment à élire le successeur de Peña Nieto. Lui-même est tellement impopulaire qu’il a renoncé à se presenter… »
Au Mexique, le mandate présidentiel est de 6 ans, non renouvelable. Populaire ou impopulaire, Pena Nieto ne peut pas se presenter…
Justin
Merci Mr Mélenchon, c’est un soulagement de vous lire. Car j’ai mal à mon pays. Ces rapaces veulent nous transformer en machine, des robots qui ne pensent pas. Mais ils butteront toujours sur une réalité, notre terre, nos paysages, nos paysans, nos histoires de sangs-mélés. Ils confondent deux choses le ressentie réel de la population et les guss du clic qui forment ce que les experts à la gome appelent l’opinion. Macron / les médias / les sondages / les clicophobes. Ceci représente les Francais selon eux mais le Français n’est pas un chiffre ou un algorithme. France info et compagnie n’ont pas d’autre base que des avatars ou l’art de fantomatique d’habiller le quotidien de bruit. Ils parlent d’enquêtes alors que le pouvoir veut désinguer le service investigation de France 2, ils parlent d’enquête j’aimerais savoir c’est quand la dernière fois qu’un Français à vu un journaliste de France info sur le terrain ?
Guillard
Ancienne journaliste du service public, j’ai passé plus de trente ans sur le terrain quotidiennement. Aucun rédacteur en chef ne m’a jamais obligée à dire ce que je ne voulais pas dire. Et j’ai toujours pu discuter des sujets qu’on me demandais de faire. Quitte parfois à me mettre en colère. Bien sûr, il y a autant de journalistes de gauche que de droite, et l’objectivité n’est qu’un idéal un peu fictif. Mais par pitié, je tombez pas dans la paranoïa. Inter et Info ne sont pas ce que vous décrivez. J’ai suivi sur Inter, il n’y a pas si longtemps, une heure passionnante avec JL Mélenchon. Est ce que ça aurait pu exister ailleurs ?
franctpf
@Guillard
Votre ancienne profession de journaliste du service public devrez au contraire vous alerter. La dérive macroniste des ondes est spectaculaire et calculée, et ce ne sont pas les ersatz d’émissions qui combleront les déficits d’audiences des opposants à la politique libérale actuelle. Un exemple flagrant aujourd’hui sur France Inter petite intervention de Philippe Martinez CGT sur les ordonnances pour la SNCF dans la foulée la ministre des transports était invitée par France Inter pour bien sûr venir contre carrer les propos du représentant de la CGT. Sans compter l’incessant défilé audiovisuel des ministres. La radio n’est pas la seule concernée, et ce n’est pas être paranoïaque que de constater que la presse en grande partie, et surtout les chaînes télévisées sont à la solde du pouvoir en place. Politologues, économistes, spécialistes de tous poils n’ont de cesse de réciter les bienfaits du monarque qui règne sous les yeux attendris de journalistes acquis à la cause.
Mika
Journaliste pendant plus de vingt ans, je n’ai jamais cédé aux injonctions de rédac chefs qui confondaient journalisme et propagande. Je l’ai payé très cher, ne le regrette pas. J’ai surtout constaté que dans de nombreuses rédactions la solidarité n’était pas, et l’est encore moins, de mise. Le journalisme recèle des hommes et des femmes intègres qui appliquent la charte de déontologie existante : ils sont aujourd’hui minoritaires compte-tenu de la super-concentration des médias (télé) notamment, de la duplicité croissante d’une génération de quadras « pros », formatés dont beaucoup ne respectent pas le ba-ba les exigences professionnelles, (non-diffusion d’une rumeur, vérification des faits), la loi (secret instruction, vie privée) font du copier/coller et sont de plus en plus aux ordres de leurs patrons, tous proches du pouvoir. Où sont les Marcel Trillat, Michel Honorin, tous ceux et celles qui se sont battus pour exercer ce métier dignement ?
Ferri
@Guillard.
J’ai été aussi journaliste. Votre sincérité est touchante tant vous ne vous rendez même pas compte que « l’information » est déjà orientée par l’outil même qui l’a diffuse, et les journalistes ne sont qu’un rouage de la belle horloge intégrante. Cela commence à l’école de journalisme, puis la machine broie toute résistance, ou esprit critique. Tout comme à l’armée. Mais cela vous le savez sans doute, mais comment se l’avouer? Les journalistes ne sont que des pions d’un jeu que joue le système qui commence et finit en ayant toujours raison. Bien sûr il laisse l’illusion de liberté, que nous savons comme telle, car nous agissons dans le moule déjà construit par et pour d’autres. Service public autant sinon pire que le privé. La seule solution est de détruire la machine infernale.
Deeplo
Ceux qui sont payés par les oligarques pour mentir nous haïssent parce que nous sommes leur conscience perdue. Nous sommes les seuls à leur rappeler leur perdition morale. Nous sommes les seuls à leur montrer qu’ils disparaîtront tôt ou tard. Cela ne cessera que le jour où nous aurons pris le pouvoir. D’ici là, comme nous le montre l’épisode lemediatv, ça va brasser sans jamais s’arrêter. Il faut nous y préparer. Les prochaines campagnes seront sordides. Et il nous faut nous démarquer dès maintenant des relais de cette presse infecte : les PC, Hamon, Mamère, etc. tous ceux qui poignardent dans le dos au moment le plus propice. Notre position claire sur l’Europe nous y aidera car elle est courageuse et les maintient à distance.
Mathias95
Oui, tous les séides et affidés des oligarchies financière (journalistes, politologues etc.) qui se retrouvent pour démolir la FI et distiller le poison de la désinformation, nous les méprisons. Tous ces journalistes serviles qui vendent leur âme pour quelques pièces d’or, on ne les citera pas, ils sont abondamment cités dans les réponses des uns et des autres. Ils auraient fait, sans aucun doute, pour la plupart, en d’autres temps, merveille sur « Radio Paris ment ». Mais hélas, nés trop tard ! On ne peut, encore une fois, que conseiller de regarder et de faire regarder « Les nouveaux chiens de garde » en accès libre sur le net. Tout est dit.
patrice 30
Ce n’est pas l’affaire Wauquiez qui est ridicule mais c’est lui qui est ridicule par sa seule faute. Il est le degré zéro de la politique et il l’a brillamment démontré sur ce coup. Nous ne pouvons qu’applaudir à son auto destruction, tout a été dit à son encontre par M Juppé. Quel dommage qu’il soit maire du Puy et président de Région car il est à l’opposé des valeurs défendues par LFI. L’atonie de la vie politique résulte à mon sens du vote groupé présidentielles et législatives (merci Chirac et Jospin). Du coup le Président élu a de fait une majorité souvent écrasante pour toute la durée de son mandat. Cela renforce son monarchisme soit disant républicain, mais quel est le pouvoir de l’AN ? Macron ne peut être renversé que s’il est minoritaire à l’AN ou s’il dissout l’AN et perd les élections suivantes. Bravo aux députés LFI, ils font le boulot à l’AN et sont visibles, merci de nous représenter si bien, bonne chance pour les partielles à venir.
Bugnazet
Wauquiez n’est plus maire du Puy en Velay.
Jlb
Merci Mr Mélenchon pour ces analyses documentées, à la fois larges et profondes. Enfin du contenu et de l’analyse claire, qui dit d’où elle parle. Le fil de la grande tradition humaniste et renoué grâce à vous.
Invisible
Vous faites beaucoup trop d’honneur à Wauquiez. Il s’est révélé vil et commère de quartier, sans idéal, carriériste, à insuffler à des jeunes une mentalité de comptoir de bistrot. Ce matin, sur France Inter, Marine Le Pen confirme qu’elle lit votre blog avec assiduité et sans rater le lancement d’une nouvelle page. On pourrait dire qu’elle nous suce à la roue, vous êtes toujours une source d’inspiration pour elle qui pratique la contrefaçon afin de duper les électeurs naïfs peu conscientisés.
Jac
Et oui, Monsieur Mélenchon, les média traditionnels formatent la pensée des personnes de l’ancienne génération qui n’est pas née avec les nouvelles technologies. Oui, les journalistes du service public et les autres ont faussé les résultats des élections. Je suis au contact de ces gens qui dans mon Sud Ouest sont politisés et votent mais puisent leurs informations en regardant les journaux télévisés ou en lisant « La Dépêche » et ils répètent ce qu’ils lisent ou entendent pour parler de vous ou pour décrédibiliser le programme de La France Insoumise. C’est à nous, les Insoumis qui vous connaissons bien, de convaincre ces personnes, une à une. Il faut parler de notre programme et il faut aussi défaire l’image que les média donnent de vous qui êtes à l’opposé de ce qui est présenté.
Merci de vous « user » (pas trop quand même)pour faire passer nos idées ! Protégez-vous, portez-vous bien, et restez comme vous êtes, c’est ainsi qu’on vous aime !
christian xerri
Merci Jean Luc Mélenchon, je te lis depuis des années pour mieux comprendre notre société, les rapports de force de classes. J’espère que le beau sourire machiavélique de Macron ne va pas hypnotiser nos concitoyens. Ce mois de mars et les suivants seront importants. J’appelle tous les français-se-s à s’intéresser et à défendre tous nos services publics que cette droite affaiblit pour devenir des services d’un Etat de riches, services des maîtres de la finance, reposant sur tant de souffrances humaines. Il fait froid mais des pauvres dorment dans les rues jusqu’à en mourir. Alors que bien des appartements ne sont pas occupés et des biens de l’Etat restent inutilisés. Mourir de froid au 21eme siècle, qui aurait pu le penser en écoutant Macron en déplacement à Calais, dont le maître menteur est Hollande.
Photos ou pancartes sont interdites dans l’enceinte de l’assemblée nationale, un teeshirt reprenant la photo du triste Hulot pourrait-elle convenir ? Demander conseil à…
Turmel Jm
« Pourquoi nous haissent-ils à ce point ? »
Jean-Luc Mélenchon le sait bien. C’est la guerre de classe et pour cela ils disposent de tout l’armada médiatique dont le service public audiovisuel. Alors c’est dur, ça fait mal parce que outrancier. Exemple ce matin l’un des haut gradé, le général Barbier qui nous parlait du privilège des heures syndicales à la SNCF sur BFM/TV. Qu’il nous montre d’abord ses privilèges avant de s’attaquer, oh non pas à l’exode fiscale de ses amis les riches, mais aux conquis syndicaux. La lutte au sein de l’entreprise c’est indispensable, mais gagner dans la conscience collective du peuple c’est le fondamental.
Pierre Pifpoche
Il ne faudrait plus confondre la profession de journaliste avec celle d’attaché de presse ! Et c’est en général l’imposture la plus répandue que l’on en fait, la confusion que l’on en entretient sciemment sur les ondes, sur les écrans et sur le papier. Là est l’infâme tromperie et le mensonge. Les éditocrâtes qui se disent journalistes ne sont que des « attachés de presse » au service de l’oligarchie financière et des patrons dont ils défendent les intérêts. Autrement dit des agents de relations publiques au service de la défense coûte que coûte des intérêts de leurs patrons, que ce soit avec des moyens intellectuellement honnêtes ou carrément non. Autrement dit le plus souvent un « avocat » au service exclusif de son client. Client qu’il doit défendre coûte que coûte contre vents et marées, ou tout du moins s’il est dénué d’éthique et de déontologie. Dans l’imposture des mots commence le vol de la liberté.
Sanson
Monsieur Mélenchon, quand vous dites : « Le statut de la fonction publique, dans le collimateur du gouvernement, n’est pas un cadeau fait aux fonctionnaires. Il existe pour garantir l’existence d’un corps dédié à l’intérêt général et protégé de l’influence des intérêts privés. » Je suis tellement de cet avis que je vais jusqu’à proposer un slogan qui serait : « Sans public, pas de République » a scander dans les prochaines manifs. Très amicalement.
dudul
Pour ma part, je ne pense pas que mr Wauquiez soit au poste où il a été élu, au sein de son parti, pour lui redonner une seconde existence après l’épisode Fillon. La manoeuvre vise a accélérer la transhumance vers la « République en marche » de ces vieux UMP, RPR, UDR qui encore bien au chaud du passé qu’ils ne veulent pas voir passer en toute perte de leurs heures glorieuses, refusent de quitter la salle dont les lumières sont éteintes. Moins ils seront nombreux, plus vite ils dégageront, voyant plus personne à coté d’eux. Wauquiez sortira discrètement et fermera silencieusement la porte, en marche vers un autre scenario. Deux camps seront clarifiés à droite, pour autant conciliables, vers et pour le pire.
manonegro
Oui, oui, et non. Sur le tabac, les marchés parallèles ne sont pas uniquement le fait des cigarettiers, loin s’en faut. Surtout, le tabac concerne majoritairement les franges les plus faibles économiquement. Et de quelles politiques de santé publiques à l’endroit des nicotinés parlez-vous ? Des « guides » gratuits distribués dans les relais Big Pharma ? « Trouvez-vous un hobby », « Faîtes du sport ». Une politique de santé publique digne de ce nom, vu le prix des substituants, ce serait par exemple une prise en charge de 30 jours, ou plus, du sevrage.
Quant à cette haine globale des médias, c’est saoulant. Ce n’est pas parce que les grands organes de presse appartiennent à des blindés ultralib que tous les journalistes sont à jeter à l’eau dans le même panier lesté. La parole leakée du niais Wauquiez l’a été par une émission dont le but reste la vanne et les faces cachées, même si parfois ils s’emmêlent les pinceaux sur le dosage. Oui on découvre ce…
Francis
Précisément il est question dans ce post des journalistes des grands médias appartenant aux » blindés ultralib » et du service dit public. Objectivement on ne peut pas donner tord à JL Mélenchon. Quand à l’émission de Barthes il faut noter que les obus tombent souvent sur les mêmes cibles.
Fifbutcher
M. Mélenchon,
Interpellé par la polémique concernant vos comptes de campagne, j’ai pris la peine de lire l’article produit par les journaliste du service public et soulevant un certain nombre de questions. J’ai trouvé cet article prudent, plutôt équilibré dans son ton, et précis dans les questions qu’il pose. Je ne parle pas là du traitement et de la présentation qui ont pu en être faits par ailleurs. Vous ne jugez pas utile de répondre sur le fond à ces questions, vous préférez vilipender ses auteurs. Ce faisant, vous venez de perdre ma voix, définitivement. Je ne veux pas d’un monde où quiconque (que ce soit vous, ou n’importe qui d’autre) déciderait de ce qui est vrai ou faux juste en l’affirmant. C’est le monde de Trump. Vous vous honoreriez à répondre aux questions de ces journalistes, car même dans l’hypothèse où lesdits journalistes ne seraient pas honnêtes dans leurs intentions, leurs questions semblent légitimes au citoyen contribuable que je suis.
Ariane Dreyfus
Puis-je me permettre de vous conseiller cet article ?
Par ailleurs, le contribuable ne paie que ce que la commission a validé. Et dans deux de ses revues de la semaine sur sa chaîne youtube, Jean-Luc Mélenchon répond sur certains points précis. Sa campagne, parmi les « grands candidats », a été la moins coûteuse, sur 15 mois moins par exemple que celle de Hamon sur 3 mois. Cordialement.
Florence Blin
Apparemment, vous n’avez pas consulté la rubrique « Malveillances » sur ce blog. Cliquez dessus et vous aurez les réponses à vos questions !
pat
Les journalistes ont monté en épingle des frais non remboursés de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, pour nuire à la FI. Des frais non remboursés existent pour tous les candidats. Inutile de répondre aux inquisiteurs à deux balles sur ce point, c’est leur jeu pervers. Le mieux est d’aller sur le site de la CNCCFP, vous avez tous les comptes de campagne, vous pourrez constater l’ostracisme de ceux qui ne visent que Jean-Luc Mélenchon. Le citoyen contribuable sera informé, voix perdue ou pas.
jorie
Incroyable montée en haine de nos opposants. Toutes les semaines, il faut impérativement sortir une polémique contre la France insoumise, son leader aux présidentielles, ensuite les députés, un par un, qui passent dans le broyeur médiatique, les porte paroles, du buzz jamais prouvé, jamais étayé par des preuves, comme ces fameux comptes de campagne pourtant validés, négligeant au passage que les comptes « retoqués » sont le lot général de tous les candidats, quand ces comptes ne sont pas dissimulés justement et c’est pourquoi ces comptes sont validés. Donc il n’y a ni malversation, ni détournement d’argent public. Notre alternative politique, économique et sociale doit être délégitimée d’office pour le maintien du système actuel. Une énorme campagne de promo de Marion M. Le Pen est en route. Vous n’aurez pas ce « prestige » de légitimité. Honte à eux ! Elle n’est pourtant rien pour l’instant alors que vous avez candidaté à la présidence et que vous êtes chef de groupe.
thomas
Il y a quelque chose de rassurant en observant les médias se coaliser pour pilonner la France Insoumise au travers de nos représentants élus-es à qui je veux tirer ici mon chapeau. Et oui, j’entends souvent autour de moi ce type de réflexion : « Mélenchon au pouvoir, il se couchera comme Tsipras ». Je leur répond systématiquement qu’il faut croire que ce n’est pas l’avis des médias dominants (tenus par les 9 milliardaires) sinon pourquoi sont-ils aussi hargneux à démolir la FI si ce n’est parce qu’ils sont persuadés que la FI appliquera bien son programme ! J’entends aussi ça : « Mélenchon est trop hargneux ». Et bien tant mieux parce qu’on aura besoin d’hargneux lorsqu’il s’agira d’appliquer le programme.
Citation d’Oscar Wilde : « Sois toi même, les autres sont déjà pris ».
morfin
Défendre Wauquiez qui n’a aucun intérêt et fait comme s’il était encore maire de son ancienne ville (c’est un mégalo), voir avec les FI de Haute Loire ce qu’ils en savent ! Marion Maréchal Le Pen saura le rallier ou se rallier à lui, et aussi Dupont Aignan. Si, les milliardaires ont été très agressifs et hargneux contre Tsipras en son temps d’homme de gauche radicale, et ensuite tout doux comme on le sait quand ils l’ont neutralisé. Continuons le combat sur tous les fronts, action, instruction et partage de savoirs (et non éducation dite populaire), et aussi bien sûr réflexions intellectuelles, car je partage l’avis qu’il manque surtout des militants intellectuels.
Merci Jean-Luc!
Marc2
Les médias sont là 2ème peau du système et combattent avec hargne tout ce qui s’oppose à ce système. En région les choses se passent mieux entre les journalistes et la FI car notre discours sur les conditions de travail des journalistes (précarité, mépris, etc.) les rends plutôt bienveillants. Et puis ce sont des gens plutôt cultivés et lucides , ils nous voient quotidiennement lutter avec sincérité. Enfin comme tout un chacun ils ont un proche au chômage et vivent la crise de plein fouet.
Tine de Suisse
Merci Monsieur Mélenchon pour ce grand résumé de la situation catastrophique que vit la France et bon nombres de pays européens ainsi que le Mexique, que je ne connais que très peu, hélas ! Il faut des radios libres et des médias libres comme ce blog, afin de rendre les gens conscients des problèmes. J’ai partagé en public sur Fb, que j’utilise surtout comme plateforme pour signer des pétitions et partager tout ce qui me touche et devrait nous toucher tous, comme les problèmes écologiques, sociaux, de droits humains, etc. Peut-être que plus nous serons nombreux à en être conscient, plus nous arriverons à obtenir des changements positifs contre le pouvoir de ces quelques oligarches milliardaires au pouvoir.