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59 commentaires


  1. adda

    Les sondages,ça recommence ! Prenez un échantillon soit disant représentatif de 100 00 personnes. Divisez le en 10 sous groupes. Faites les voter. La moyenne générale des 10 000 est plus ou moins représentative de l’intention des Français. Les sous groupes, eux, auront des résultats tous differents. Choisissez le sous groupe où La France Insoumise a le score le plus bas. Jetez les autres sous groupes a la corbeille. Publiez. Interviewez Jean-Luc Mélenchon sur son futur score de 13%.

  2. chantal quillot

    Bonjour cher Jean-Luc; tu écris à propos des européennes que « les observations qui posaient questions ont reçu une réponse ». Le rapport du comité électoral du 30 juin publie que « le comité répondra individuellement à toutes les remarques restant sans réponse dans les 10 jours suivant la publication de la liste ». Allons-nous recevoir cet écrit sur nos remarques ? Merci de continuer le combat avec nous. Bon courage.

  3. Michèle B

    Grand merci pour le travail du comité électoral. Tout en regrettant le départ de Liem dans ce contexte, et le choix binaire pour la liste, j’ai voté oui. Comme beaucoup, je souhaite un discours fort et clarifié, et surtout plus lisible pour tous, concernant le Plan A/plan B. Le fait de demander comme le prévoit Jean-Luc, des Op-out en négociation du plan A, se justifie par nos spécificités nationales, ayant hérité du pire postulant à la « gouvernance » UE, les européennes sont l’ultime occasion pour tous de répondre massivement à la destruction planifiée du pays, dont il est le pourvoyeur. Mais cette formule correcte, avant référendum, pourrait prendre un temps précieux, alors que dans les mois qui viennent, réalistement l’UE peut changer du tout au tout, Italie, Merkel, rencontre imminente de Trump (quel qu’il soit) et Poutine, rompant avec l’emprise UE, atlantiste-néocon subie depuis des décennies.
    Approfondir le plan B (dont financier), discours fort semble…

  4. mano

    J’entends bien les arguments tendant à justifier le classement de la liste, mais mon inquiétude demeure : est-il normal que le premier de la liste soit membre du comité électoral ? Qui a décidé le « bannissement » de ceux qui émettent des réserves ? Et d’une manière générale qui décide des points importants ? Par exemple, où ira l’argent « rapporté » par les voix obtenues aux législatives ? Par de simples clics ? Pourquoi maintenir (cela se comprenait dans une phase initiale) des espaces politiques (permettant de « placer » ses candidat-e-s ?)
    Une dernière remarque. Si un élu ne peut pas postuler pour un nouveau mandat, comment se fait-il que Jean-Luc Mélenchon ait pu être candidat à la députation alors qu’il était député européen ? Bien d’autres député-e-s actuels sont dans le même cas. Il nous faut inventer un mode de prise de décisions qui ne soit ni celui des anciens partis ni « gazeux », sinon…

    1. Guy-Yves Ganier d'Emilion

      Question complémentaire: Est-ce que la dizaine de places réservées aux « candidats d’ouverture » sont susceptibles de modifier de manière significative le classement et la composition de la liste après le vote des insoumis ?

    2. Pauvre2

      Jean-Luc Mélenchon, en quittant son mandat de député européen pensait que la PC derrière lui laisserait la place à un autre PG. Et bien pas du tout elle est restée. Chat échaudé…

  5. JeanLouis

    Parfaitement d’accord sur la nécessité d’approfondir le programme et en désaccord sur le processus lui même et son résultat qui malgré ce qu’en dit JL Mélenchon fleure bon le copinage. Moi ça ne me gênerait pas si les têtes de listes que l’on verra partout avaient une personnalité forte et un charisme suffisant pour convaincre les indécis. Ce qui n’est pas le cas, désolé, et tout ce qui peut être dit pour contrebalancer cette vision se heurtera aux faits, vous le verrez !

    1. thersite 69

      On peut effectivement espérer le repêchage de Liem dans les candidats d’ouverture ? Mais c’est le principe d’organisation du mouvement qui est à rejeter. La charte du mouvement insoumis vise un maillage géométrique figuré du territoire, une sorte de filet tissant des escouades autonomes de militants engagés. Mais s’agissant de choix stratégiques, ils doivent mettre dans leur poche toute revendication d’identité collective locale. Volontaires pour l’action il acceptent de s’en remettre au tirage au sort (?) s’ils n’ont pas encore acquis des galons pour participer à la plateforme nationale d’élite absolument centralisée. Je doute de l’avenir qu’on peut construire ainsi, sans compromis entre activisme militant et compétence acquise, entre engagement personnel et décision collective. Difficile question.

  6. Alain Doumenjou

    Pour ma part ce qui m’inquiète le plus est que la nature du plan B et sa mise en place (au cas infiniment probable ou le plan A ne donnerait aucun résultat) sont tout sauf claires, car si cela consiste simplement à désobéir aux traités tout en essayant d’entraîner d’autres membres de l’UE à en faire de même (dixit Jean-Luc à BFMTV) cela me semble voué à un échec quasi certain. Tant qu’il ne sera pas clairement et ouvertement question de quitter purement et simplement cette UE mortifère, et pas via l’article 50 comme l’ont fait les anglais, mais via les articles 54 et suivants de la Convention de Vienne sur les traités internationaux, la position de la FI sur ce point et sa crédibilité dans le rapport de force que cela implique seront aussi illisibles qu’irréalistes. Rechercher des alliances est évidemment un souci louable, mais pas au prix d’un tel abandon des armes essentielles permettant de l’emporter qui équivaut à marcher vers une défaite ineluctable.

  7. Michèle B

    Absolument d’accord, alertée par la version plan B exposée par Jean-Luc à BFMTV.
    Macron va continuer sur ordre à détruire le pays, les européennes en effet doivent être notre référendum en réponse. L’UE atlantiste ne peut que muter d’ici mai 2019, soit durcir encore via « l’UE de la guerre » (annoncée de longue date par Jean-Luc, et merci Trump /Otan), soit exploser en Italie ou ailleurs. Nous avons jusqu’ici les meilleurs programme, groupe, président, organisation innovants. Ce n’est pas pour laisser les gens écrasés par l’euro-macronisme, subir les votes LREM ou RN, sans apporter une réponse forte et cohérente, comme nous l’avons fait jusqu’ici. Que ce soit par l’art. 50, ou 54 de la CdV, ce n’est pas avec seult des Opt out ni une « désobéissance » sans issue dans ce chaos UE annoncé, qu’on peut renverser la table, ni être suivis. Il y a urgence à approfondir un plan B de sortie, ou expliquer pourquoi aux Amfis, sinon perdre toute crédibilité LFI.

  8. Nicks

    Je ne peux qu’abonder dans le sens d’un renforcement du plan B. Préparer la sortie de l’Union est la meilleure façon de nous rendre crédible à la fois auprès de nos futurs partenaires de négociation, mais avant cela, auprès des électeurs qui sont susceptibles d’apporter leurs voix à l’élection présidentielle, la seule qui compte véritablement. S’il existe une tentation de jouer l’électorat bobo-urbain europhile, celui qui se déplace pour les européennes, je crains une dilution et un floutage de notre discours pour la suite. La cohérence est notre meilleure assurance pour une victoire future. La ligne dite « populiste » également.

  9. Alain

    Sur la question des réfugiés, si le devoir d’accueil est universel, les libéraux européens ne sont pas les derniers à le rappeler. Voyez ce qui arrive à Mme Merkel et les conséquences italiennes. Ces libéraux s’inquiètent maintenant de bouleversements plus profonds, traitant ceux qui refusent le transfert de population du Moyen Orient de « populistes ». Il faut rappeler à tous ces hypocrites l’origine des flux migratoires : les guerres d’exploitation des occidentaux sous prétexte de chasser les dictateurs, aggravées par le commerce des armes. Et ceci depuis plus d’une quinzaine d’années. Ce sont nos guerres les responsables du désastre humain actuel qui s’apparente à un exode. La gauche doit promouvoir une politique étrangère qui permettra le maintien des populations sur leur territoire. Quant aux bouleversements européens, ils étaient largement prévisibles, mais nos chers médias ferment les yeux sur ce qui se passe dans les pays « d’accueil » depuis des années.

  10. Pierre Magne

    Les Européennes sont un referendum pour ou contre Macron pour tous les partis. Ils îndiquerons en cela s’ils sont pour la destruction totale de la sécurité sociale, des hôpitaux, de l’éducation nationale et des autres services publics.
    Les élus européens n’ont pas la possibilité de changer la politique européenne. Seuls chaque État le peut, s’il le veut !

  11. Pierre Pifpoche

    « Macron vend les meubles du pays »
    J’ai été outré en apprenant la vente de la Gare du Nord à un groupe privé, le groupe Auchan. Sans parler du reste, puisque c’est le partie émergée de l’Iceberg. Je crois qu’il nous faut axer fortement aussi sur l’aspect moral de cette politique. Je m’explique. A mes yeux, il s’agit ni plus ni moins que de haute trahison de la France et de son peuple, au profit de puissances étrangères ou privées. Comme lorsqu’un voisin me révèle que tout notre savoir-faire technologique et écologique patrimonial français en matière de maîtrise énergétique et de son stockage par l’hydrogène est en train d’être bradé aux Allemands par sa société Air Liquide soumise dorénavant aux intérêts allemands. Bien sûr, cela demanderait plus d’arguments et de discussion. Mais le combat de mon père dans la résistance aérienne puis pour le redressement du pays me semblent trahis par ces nouveaux Judas.

  12. Diane

    « Il n’y à pas de démocratie en dehors des traités » donc, l’Europe, il faut en sortir, il n’y à pas à tergiverser, sinon nous seront « soumis » et coulés et ça, ce n’est pas admissible.

  13. educpop

    Les élus qui utilisent et manipulent les mécanismes de l’administration font ce qu’il pensent que le pouvoir autorise, dans toutes les applications. La loi favorise cette stratégie et les électeurs pensent majoritairement que c’est légitime. Le pouvoir va jusqu’au bout et il le revendique. Donc les biens et services publics, de même que les avantages sociaux disparaissent puisque le pouvoir veut que le secteur privé soit le seul régulateur du projet de société. Un jour il ne restera presque rien, toute contestation sera devenue stérile ou impossible, ils ont pris leur élan. Ce pouvoir souhaite en même temps une opposition qui évolue vers un caractère insurrectionnel parce qu’il pense pouvoir la vaincre par la force, ce sera le cas si la parole insoumise ne peut plus évoquer d’alternative. La révolte sera dite « populiste » et la démocratie ne sera plus en vigueur. Ne sentez vous pas que le danger approche plus vite qu’on ne le croit ?

    1. MichèleB

      Oh si, et à tous niveaux… Non seulement le travail héroïque notamment de nos députés doit répondre coup pour coup, mais nous devons avons une longueur d’avance notamment aux européennes, quel que soit le résultat, pour faire entendre la seule alternative entre les deux bords de l’étau, eurocrate technologique et fascisant régressif, ( souvent interconnectés). Evidemment le dictateur a prévu de limiter le temps de parole pendant la campagne.
      L’UE ne peut qu’être fortement perturbée par la tournée de Trump (quel que soit le personnage) qui semble enfin s’affranchir des néo-cons ayant tout fait pour le couler, ceux dont dépend majoritairement notre monarque, entre autres eurocrates. Trump vient de secouer le G7 et l’Otan, puis Thérésa May si le Brexit n’est pas effectif, et aujourd’hui le simple fait de rencontrer Poutine est une réponse obligeant les eurocrates à réagir.
      Donc à nous de réfléchir urgemment aux modalités du plan B (notamment bancaires) pour une longueur…

  14. rage au coeur

    Promotion de l’auto-organisation ? Je n’y comprends plus rien. On se lance dans faire nous même ce que l’État ne fait pas et il est bien content de se décharger sur les citoyens ou on milite pour que les services publics remplissent leur rôle ? Quelle contradiction non ?

  15. PIETRON

    Les européennes se caractérisent par une abstention massive. Sauf inversion du phénomène (ce dont je doute), reste la valeur « test » (dans ces conditions c’est relatif). Nous savons fort bien que le Parlement européen est une assemblée « presque » inutile, à prérogatives technocratiques. L’UE est un monstre bureaucratique dirigée par la commission et Merkel. Les élections européennes ont été un leurre dès l’origine. D’ailleurs que savent les Français du « travail » d’un député européen ? Rien. Tout cela pour dire qu’électoralement ce type d’exercice n’est pas significatif hormis pour celle ou celui qui ira à Bruxelles ou Strasbourg. Je ne cache pas penser que ce parlement est foutaise. Mais il faut présenter des candidats. Et la diversité est une très bonne chose (toujours quelques choix préétablis). Si être député européen c’est être « compétent » alors c’est 6 années sans politique. C’est ce qui s’y passe actuellement. Compétence pour un député c’est inquiétant.

    1. patrice 30

      Je pense comme vous qu’il y aura une abstention massive pour ces élections. Les lignes sont difficiles à bouger chez nous. Les sondages nous donnent toujours en 4 ème position mais cela reste relatif vu le taux d’abstention difficile à établir. Beaucoup de monde reste déçu de la politique et de plus en plus de Macron le « roi des riches ». Qui parle encore de « l’affaire Fillon » ? Elle est oubliée et il n’y aura pas de suite pénale. Le « chevalier blanc » de la droite a de grandes probabilités de rester impuni et ses malversations ignorées. Parler d’égalité après cela est une vaste rigolade.

    2. Michèle B

      Bien sûr, nous n’avons aucune illusion sur l’efficacité réelle du Parlement Européen, ni sur l’abstention jusqu’ici. Mais nous n’avons pas d’autre choix dans les élections qui restent, (même si le dictateur va limiter le temps de parole), pour faire entendre notre seule alternative entre l’euro-technocratie et les remontées fascistes ou … D’ailleurs l’UE va être obligée de réagir, notamment suite aux déclarations de Trump ( quel qu’il soit) s’il s’affranchit enfin des néo-cons ayant tout fait pour le couler, ceux dont notre monarque est le belliciste zélé.
      Trump secouant l’Otan ou faisant monter les enchères, ravivant le Brexit, rencontrant Poutine… Il y a de grandes chances pour que nous ayons droit à une campagne EM eurolâtre au lieu de l’abstentionnisme habituel..
      Raison de plus pour réfléchir urgemment à une stratégie plan B sérieuse ( bancaire), au moins un plan lisible existant pour faire face à toute éventualité ( eurodictature renforcée ou éclatement),…

  16. Gérard

    Quand la bourgeoisie et le populaire se félicitent d’une même victoire (au football) l’un des 2 est de la revue. Je pense que le texte de Jean-Luc Mélenchon sur Facebook est de ce point de vue « populiste » à outrance et se cantonne à une sociologie descriptive (évoquer l’étoile rouge de Saint Ouen…) qui ne permet pas de saisir l’emprise extraordinaire de l’idéologie dominante y compris sur celles et ceux qui pensent y échapper.

  17. Invisible

    En foot, vous êtes un converti de fraîche date. N’en faites pas trop, Jean-Luc. Pas obligé de tomber dans le fanatisme. Surtout que les Croates n’ont pas démérité et plutôt que la victoire, on pourrait aussi célébrer le plaisir d’avoir joué ensemble (et non pas contre). Simplement. Et les commentateurs sportifs seraient bien inspirés de ne pas passer sous silence, tout au long des matchs, ceux qui jouent avec mauvais esprit dans le seul but de gagner. Le macronisme c’est aussi cela : l’inverse de Coubertin. Dans le macronisme, il importe d’être le vainqueur et non de participer. Jean-Luc, je vous souhaite une salutaire retraite pendant vos congés afin de ne pas vous laisser embarquer par les mauvaises influences massives ni la flagornerie électorale. Appréciez le beau jeu mais n’idolâtrez pas les héros dans ce grand cirque de frénésie compulsive.

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