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52 commentaires


  1. Insoumis

    Merci Jean Luc pour cet article. Pour ma part je quitte le parti, marre ce torrent d’insultes et cette chute du Niagara de mensonges et de coup bas du PCF a la FI. Et ni moi, ni personne de ma famille ne repartiront a la fête de l’humanité tant que celle ci ne representera pas la vrai gauche et que nous soyons tous unis, et quelle change de nom ou de dirigeants. Je n’y repartirais que lorsqu’elle s’appellera « La fête de la vrai gauche » par exemple, et quelle soit dirigée par quelqu’un de chez nous. Je pense a Sophia Chikirou par exemple, elle est très douée pour la communication (elle vous a aidé à faire 20%) ou Charlotte Girard par exemple. Merci pour votre combat, Jean Luc, nous vous suivons et sommes là avec vous.

    1. Le rat du vide sanitaire

      Vous avez tout à fait raison de suggérer le nom de Sophia Chikirou. Vu l’excellent travail qu’elle a fait dans « Le Média », elle me paraît la personne indiquée. D’accord, ses prestations sont un peu chères, mais que voulez-vous, nobody is perfect.

  2. Invisible

    Macron le populiste, propage une mentalité de boutiquier. Soutenu par les chasseurs, les agriculteurs, les propriétaires, les bourgeois qui détiennent des héritages supérieurs aux limites d’exemption de succession. Désormais, je vais regarder Le Bonheur Est Dans Le Pré et j’aimerais, je rêverais, qu’un doctorant en sociologie ou en économie en fasse une lecture comptable : niveau de vie, standing des habitations, parc du matériel et des véhicules, bâtiments industriels (financés par l’argent public) et qu’il le mette en relation avec les éléments de langage de la FNSEA sur la « misère » de l’agriculteur qui n’engrange que 1000 € par mois ou subsiste avec sa maigre retraite pour laquelle il a cotisé podezob comparé à un salarié. Du concret ! Ce sont ces gens qui appuient pour en rester au glyphosate et qui arrangent des mises en scènes médiatiques de manif où les flics sont bienveillants. Ni nasse, ni gaz contre eux.

  3. chetin

    Je partage l’analyse sur l’attitude de la direction du PCF, sa responsabilité dans la mort du Front de Gauche, son incapacité à se dépasser quitte à s’enfermer dans un mode groupuscule marginalisé.
    Je suis membre du PCF depuis plus de 40 ans. J’espère moi aussi des changements à l’issue du prochain congrès sans vraiment y croire connaissant parfaitement le mode fonctionnement interne et le réflexe légitimiste des communistes. Pour ma part, je soutiendrai la motion 2. Si rien ne gauche se posera la question du maintien de mon adhésion au PCF. Ce sera douloureux pour moi mais ce sera un passage obligé. Je resterais cependant porteur de l’idéal communiste.

    1. Holliger

      Nous sommes nombreu.se.s à porter l’ « idéal communiste » en dehors du parti, tu ne sera pas seul, camarade !

  4. Ant

    Pour la première fois j’hésite à voter pour vous car vous avez peur de dire qu’il faut quitter la dictature UE. Quand c’est flou c’est qu’y a un loup ! Pour fonctionner plan A implique retour du franc (D’après FMI dévaluation d’environ 10 %) « C’est de la folie de penser qu’en faisant tout le temps la même chose vous pouvez obtenir des résultats différents » Einstein. Ca ne marche pas d’avoir la même monnaie pour des peuples différents. Ca suppose de fusionner les peuples et sans contrôle des capitaux à l’échelle nationale entraine délocalisations (ZMO Théorie Mundell) Le peuple européen n’existe pas. C’est un concept raciste ! Pourquoi ne pas commercer et coopérer avec tout le monde ? Pour moi plan A c’est direct sortie euro et traités et contrôle banque centrale. Peut-on échapper à la cour Européenne ? Pour une politique keynésienne il faut dévaluer pour corriger choc asymétrique (hausse des salaires) qui entraine inflation et favoriser la…

    1. ereip.

      La stratégie est la bonne. On ne joue pas l’élection européenne sur le terrain du Frexit uniquement. Il y a un projet internationaliste (belle liste se profilant avec des partenaires européens Podemos, Bloco… etc.), et on ne souhaite pas faire le score d’Asselineau. Il faut avoir quelque chose de beau à proposer, c’est ce qu’on fait. Du contenu ! Quant à quitter l’UE, ce sera à nous de mettre la pression, si et seulement si, la toute-puissance allemande ne se dégonfle pas dès qu’on lui résiste. Il ne suffit plus de se contenter de voter, il faut anticiper notre arrivée au pouvoir et se préparer à ne pas laisser nos élu.es seul.es à décider, en les abandonnant à la pression que le système exerce forcément.

    2. Glurp

      On ne peut pas changer l’Europe : il faut changer d’Europe. Pour une Europe qui ne soit pas supranationale.

    3. rage au coeur

      @ereip
      « avoir quelque chose de beau à proposer, c’est ce qu’on fait. Du contenu ! »
      Ah bon ? Vous trouvez que de faire de ces élections un referendum anti Macron c’est un beau contenu ? Quelle tristesse !

  5. Daniel BOURET

    Je ne fréquente plus guère les médias dominants, alors peut-être suis je mal informé sur la pratique des communistes. Car les élus communistes des majorités municipales PS/PC, souvent avec des responsabilités exécutives (maires, adjoints, etc.) côtoient souvent, non seulement des hiérarques socialistes très rose pâlichon, mais aussi nombre de membres de la République en Marche, transfuges du PS, avec qui ils font équipe. Apparemment dans la meilleure des ambiances ! C’est vrai dans de nombreuses villes de banlieue (et aussi à Paris !), mais aussi dans de petites villes de province. Ils sont ainsi alliés aux tenants de la politique la plus à droite qu’on ait connu de toute la cinquième république. Cependant, peut-être Pierre Laurent range-t-il LREM dans son union des gauches ? On assiste de toute façon à un grave effondrement de l’idéologie au PC. Qui y parle-t-il encore de lutte des classes et de combattre le capitalisme ? Pour cela, il faut lire ou écouter Jean-Luc et la F.I.

  6. Jean-Elie Edouard

    Je suis convaincu que la question Plan A Plan B mérite des explications claires. L’UPR avance des explications qui semblent tenir la route. Les arguments de LFI ne répondent pas clairement aux questions des gens. Sortir ou ne pas sortir ? Et quid de l’Euro ?

    1. Jo

      Mais oui, bien sûr, l’UE (ou cette Europe là) comme vous voudrez, n’est pas transformable. Tous les traités ont été fait exprès pour qu’on ne puisse rien changer, faut d’abord sortir pour, éventuellement, reprendre tout à zéro si des générations nouvelles le souhaiteraient. Mais en quelle langue faut-il le dire pour que les gens comprennent ?

  7. Vega

    Le Sénat « danger pour la République » est dans la suite logique du mépris jupitérien pour tous ceux qui font obstacle à sa politique ou à sa personne. Macron a insulté plusieurs fois les Français depuis l’étranger, déclaré que les ouvriers ne faisaient que foutre le bordel, culpabilisé les chômeurs en les traitant de fainéants. Il a donc déjà prouvé qu’il avait un mépris notoire pour les citoyens de notre pays et donc pas étonnant qu’il en vienne à insulter à présent les institutions en place. J’espère que les Républicains retiendront la leçon pour la prochaine réforme constitutionnelle macronite.
    Je n’ai pas compris votre désir de sauver nos « fleurons industriels » qui participent du système et se sont sabordés pour sauver les dividendes tout en siphonnant notre argent public. De plus, ce n’est pas cet État pro-libéral qui va les sauver ni donner une orientation sociale et écologique à nos productions.

    1. Nicks

      La politique du pire est rarement gagnante. Pour que l’on puisse récupérer un outil de production et le mettre en adéquation avec l’écosocialisme, il faut qu’il existe. Il est très difficile de repartir à zéro. Quand un secteur industriel coule, les savoirs-faire partent en fumée. Il est vital de ne pas liquider les domaines où la France fait partie des leaders mondiaux. Cela ne signifie pas que la gestion des groupes industriels doit être exempte de critiques. Bien au contraire. Le management néolibéral ne se préoccupe que de rentabilité à court terme et c’est bien cela qui est dénoncé, car c’est moralement inique, mais industriellement suicidaire et nocif pour l’avenir de notre pays.

  8. Florence Blin

    @Vega
    Et vous faites comment pour redresser la France sans « ses fleurons industriels » ? Et notre défense ? Vous y pensez ?

    1. Vega

      @Nicks et Florence
      Je l’avais compris merci. Tout ce que j’interroge c’est l’optimisme de le faire dans le système et l’État pro-libéral actuel. Mais si vous avez des solutions immédiates, présentez-les concrètement. Moi je pense qu’il faut repenser l’économie à partir d’un système forcément hors du modèle capitaliste actuel. Vous le dites vous-mêmes. Alors qui se contredit ?

    2. Nicks

      @Vega
      L’Etat actuel est pro-libéral car il y a des néolibéraux à sa tête. Il faut simplement changer les pilotes et donc gagner les élections et en parallèle faire converger les luttes sociales.

  9. Ant

    C’est tout l’UE le problème et aussi l’euro. Personne n’y comprend rien au plan A. Comment vous faire confiance si déjà vous êtes terrorisé d’assumer de retrouver notre indépendance et de sortir de l’UE. La propagande médiatique interdit le débat sur la sortie de « l’Europe de la paix ». Quiconque refuse la pensée unique est jeté du côté « des extrêmes » par les chiens de gardes médiatiques. La hausse des salaires après mai 68 avait relancé l’économie mais grâce à la dévaluation qui avait permis de réduire le déficit commercial. Pourquoi nous lier aux Estoniens plus qu’aux Marocains francophones ? A la place de l’UE il faudrait créer une autre OMC fondée sur protectionnisme solidaire, co développement, mise au pas de la finance, démocratie, respect de normes sociales et environnementales donnant priorité aux productions locales. Fin des flux qui détruisent la planète et provoquent les migrations. Référendum dans tout pays qui veut y entrer ou sortir.

    1. step

      Malheureusement on le perdrait, car cela fait plus d’une génération qu’on a fabriqué une religion de l’Union européenne.
      Protectrice (de quoi, pour qui?) qui renvoie à la protection divine, car personne ne peux expliquer de quoi elle nous a protégé. Mais peut importe, elle nous protège.
      Prospère, alors que nous avons les plus mauvais taux de croissance mondiaux des pays développés, mais peut importe puisque l’alternative c’est l’enfer de l’hyperinflation. Si tu n’est pas pour le dieu euro c’est que tu es pour le diable !
      Solidaire (de qui donc ?), on « aide les grecs » en ce moment, qu’elle veine ils ont n’est-ce pas ? Que l’UE se comporte comme le pire des organisme de recouvrement privé, n’est absolument pas dans la conscience des gens.
      La foi rendant étanche aux arguments rationnels qui sont la base de la politique, il faut créer un conflit épidermique afin d’obtenir le temps de soutien nécessaire pour sortir de ce piège.

    2. Nicks

      Je ne suis pas convaincu que nous perdrions un referendum sur la sortie des traités européens, ce qui signifie un frexit, il ne faut pas se mentir, même si jouer sur les mots permet de s’adapter tactiquement à l’adversité. Le précédent de 2005 est quand même parlant. La FI doit assumer sa ligne souverainiste et populiste qui n’est autre que la traduction politique d’une volonté de retrouver une République sociale, laïque et écologique, sans s’interdire des coopérations étroites entre pays européens et extra-européens.

    3. Pierre Pifpoche

      Plan A et Plan B deviennent de plus en plus limpides, clairs, crédibles et de mieux en mieux compris, tout au contraire…

  10. semons la concorde

    Un frexit n’ira pas nécessairement à gauche. Regardez l’Angleterre ! Tant qu’il n’y a pas un vaste mouvement démocratique impliquant tous les citoyens pour penser l’intérêt général, rien ne se fera d’ordonné. Ce sera la division et le chaos comme d’habitude.

  11. Pierre Pifpoche

    Merci pour vos explications toujours éclairantes.
    Lors de vos dernières vidéos ou derniers écrits, en de qui concerne Cohn-Bendit et Macron j’ai regretté que vous ayez semblé, à travers vos propos, accorder le crédit à Macron de ne pas avoir sérieusement envisagé, de façon totalement politicienne, d’incorporer Cohn-Bendit à l’affiche, comme « tête de gondole écologiste » du gouvernement, quelque soit la caricature que semble représenter aujourd’hui ce dernier. Ce serait à mes yeux, en effet, sous-estimer le calculateur politicien en Emmanuel Macron, lequel aurait ainsi pu « rafraîchir » en apparence la soi-disant fraîcheur de l’affiche de son gouvernement, comme il l’a fait avec Hulot. Et sous-estimer l’opportunisme de ces deux compères néolibéraux. Je pense que cela a été un scénario assez crédible et qui correspond assez bien aux deux personnages concernés.

  12. Philippe Wagner

    Pour ma part, en accord avec d’autres lecteurs, il me semble que dans la réalité le plan A serait juste la politesse avant exécution du plan B qui est le pré-requis au protectionnisme solidaire inhérent à la transition écologique de notre économie.
    En tout cas, merci bien de cette prose qui amène une profondeur de compréhension complémentaire des évocations et explications via vidéos. Bon vent et bonne mer à notre belle France de plus en plus insoumise, et consciente.

  13. jorie

    Pourquoi ne peut on pas retweeter vos articles ? ça ne marche pas.

    [Edit webmestre : Je ne comprends pas ce que vous entendez par « retweeter ». A ma connaissance, on ne peut retweeter qu’un tweet. En revanche, je viens de vėrifier en cliquant sur le petit logo Twitter en bas de l’article et cela fonctionne parfaitement. La petite fenêtre Twitter s’ouvre et l’article y figure sous la forme habituelle avec la petit photo d’illustration… Vous devez faire une fausse manip.]

  14. Florence Blin

    @Guy-Yves Ganier d’Emilion
    Pour ma part, je trouve que c’est une très mauvaise idée d’avancer l’idée de « réfugié économique ». Cette concession sémantique aux « ultras-gôches » de la FI me semble contre-productive. Rétablir une politique des visas pour 6 mois avec la possibilité éventuelle de les renouveler après un retour au pays me semblerait une politique plus équilibrée et finalement plus honnête. Cela mettrait chacun devant ses responsabilités.

  15. morfin

    Je suis inquiète de voir des militants très sûrs et déterminés partir pour Asselineau ou Pardem, donc nous devons travailler la démocratie interne car si certains arrivent d’autres partent alors que nous avons besoin de tout le monde, pour reconstituer un peuple et non un mouvement de semblables. Un jardin merveilleux se compose de toutes les formes et les couleurs, soyons ce jardin humain !
    Quant à Macron pensons à cette phrase de Robespierre : « ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant ».

  16. faye

    Je préfère cette analyse explicative à certains blogs passés, très agressifs vis à vis du PCF.

  17. lise

    Je trouve Jean-Luc Mélenchon bien diplomate quand il dit que le but du PCF est le socialsme et la collectivisation des moyens de production. Ça c’est la fumée car en réalité, si on fait l’analyse concrète d’une situation concrète, seule la statégie de la FI consistant à faire craquer le carcan des traités de l’UE est valable pour viser ce but, avec un programme de réformes insolubles dans le libéralisme. Or c’est ce que refuse le PCF et la bande à Hamon. JL a raison de parler de « lettre au père Noel » et les vrais communistes n’y croient plus !

  18. BOUCHET

    Partageant en totalité les critiques de Jean-Luc Mélenchon que je suis depuis juin 2011 (discours place Stalingrad), je me permets d’ajouter humblement que « Jupiter » est en train, par ses attaques contre quasi toutes les couches sociales hormis les riches, de rendre le peuple dépressif et anxieux, même si sorti et financé par la banque Rostchild, c’était l’adversaire à abattre. Jean-Luc Mélenchon dont j’ai suivi tous les meeting était un visionnaire en déclarant : « Méfiez vous les gens, vous allez cracher le sang ». De plus avec ces implosions du PS dérive droitière, ces cadres du PCF (ancien encarté) imprévisibles, ce taux ahurissant d’abstention, je m’excuse de ne pas voir un soupçon de début de « L’Ere du peuple ». Que l’avenir me donne tord.

  19. gregoire

    Il est normal que toutes les forces progressistes débattent de ce que pourrait être une autre UE et des chemins pour y parvenir. A condition que ce débat repose sur des bases solides.
    Selon JL Melenchon les communistes refusent de dire « si oui ou non leur politique européenne se fait à traités constants comme le disent Hamon et Brossat ». La direction du PCF a adopté en mars 2018 un texte qui est le cadre politique de leur campagne pour les élections européennes. On citera ici deux extraits de ce texte.
    « Nous voulons l’union des peuples et des nations libres,souverains et associés.Nous voulons que notre pays puisse négocier librement les contours de sa participation à l’UE, à travers une construction à géométrie choisie et dans le respect de la souveraineté populaire. »
    « moratoire sur les directives de libéralisation, abrogation du traité budgétaire ».

    Visiblement, ces positions ne prônent pas une politique européenne « à traités constants ».

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