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60 commentaires


  1. nathalie comber

    M. Mélenchon, dans ce contexte politique je pense qu’il serait opportun que vous précisiez votre position sur l’immigration, trop vague pour vos opposants pour attirer stratégiquement des votes et pour vos militants. Vous avez l’impact pédagogique pour faire entendre la raison. Votre colère est partagée, partagée votre vison d’un ordre du monde humanitaire.

  2. nahory

    Mais comment est-il possible de travailler à une « convergence internationale » avec des socio-démocrates anglais soi-disant antisémites (rencontre « bien amicale et très chaleureuse ») et impossible de nouer des alliances avec la vieille gauche hargneuse ? Pourquoi la défense du Chavisme n’est-elle qu’oblique ? Il n’est pourtant pas difficile de faire un bilan honorable après 20 ans de règne, dans un pays où tous les bienfaits se voient à l’oeil nu même par des journalistes du Monde.

    1. Dominique Bouchery

      Il me semble que la réponse à votre question est contenue dans l’article. On peut travailler à des convergences, mais on ne peut pas nouer des alliances, ni avec les uns ni avec les autres, tant qu’il n’y a pas d’accord sur des questions fondamentales telles que l’écologie, l’OTAN, les traités européens, etc.

  3. Dominique Bouchery

    Il n’y aura jamais assez de précision et de pédagogie sur la position de la France Insoumise sur l’Union Européenne. Dans quelle mesure les critiques de MM Nikonoff, Asselineau, Jacques Cotta et d’autres, selon lesquelles cette position est trop ambiguë pour ne pas laisser craindre un scénario « à la Tsipras » en cas d’arrivée au pouvoir sont-elles justifiées ? Peut-on changer l’UE ? Le plan A est-il une proposition sérieuse ? Ou ne sert-il qu’à rassurer des électeurs trop attachés à l’Union pour voter pour quelqu’un qui propose une sortie immédiate ? Peut-être est-il nécessaire d’avoir « tout essayé » pour faire la démonstration qu’il n’y que la solution de la sortie. Il est effectivement probable qu’un référendum organisé aujourd’hui pour ou contre la sortie verrait la victoire du maintien. Mais quelles sont les marges de la négociation dans le cadre du plan A ? Quelles sont précisément les points qui entraîneraient la mise en œuvre du plan B ? On veut tout savoir !

    1. René-Michel

      « On veut tout savoir ! »
      On n’a pas de boule de cristal ? Sinon on se bouge pour la campagne des Européennes et en cas de succès Insoumis, on aura ses réponses en même tant qu’on sera acteur de son propre avenir et de celui de ses concitoyens.

  4. Invisible

    Attention de pas tomber dans des propos de fachosphère en opposant les « bobos » du train aux vertueux pauvres authentiques. Pour être significatif, il faut marteler les principes de bases, que les cotisations sociales ne sont une charge par exemple, mais un bien que l’on nous confisque, dès à présent. Notez également que France 2 a diffusé un reportage sur la Deutsche Bahn (chemin de fer allemand) qui va très mal : maintenant ils nous disent la vérité mais le mal est fait. Les cheminots apprécieront. Et Macron se débrouille très bien. A Saint-Martin, il se fait une popularité. Ça ne va pas si mal pour lui, allez… Il surfe sur une mentalité de comptoir qu’il prend plaisir à encourager. Le lepénisme se porte bien, il l’a adopté. On va diminuer la formation intellectuelle des BTS (langues, math) ce qui fera d’eux des travailleurs plus limités. Au Brésil les oligarques et les religieux ont repris la main. Le Venezuela est menacé également, en grand danger.

  5. Oxy

    Je pense que sur votre non signature du « manifeste pour l’accueille des migrants » il va falloir que vous soyez très très clair sur votre véritable positionnement sur le problème de l’immigration. Car vous savez ils vous attendent tous au tournant pour faire de vous un anti-migrants et vous assimiler aux idées de l’extrême droite. Ils le font déjà en vous accusant de courir derrière le FN pour récupérer des voix. Donc à la FI aussi il va falloir que l’on comprenne cette position que je partage encore que, pour clouer le bec à tous vos détracteurs n’aurait-il pas été souhaitable de signer ? sans plus… Et ensuite insister sur le fait que l’élection européenne n’a pas comme seul sujet l’immigration.

    1. René-Michel

      La position de la FI et de Kuzmanovic sur la crise migratoire, ses diverses causes, les nécessaires combats à mener et décisions internationales à mettre en oeuvre pour permettre aux migrants chassés de chez eux de rester et vivre au pays sont on ne peut plus claires et exposées noir sur blanc dans notre programme, au même titre que l’exigence de la régularisation et de l’égalité salariale pour les travailleurs immigrés ou détachés en France ce qui limite la surexploitation libérale sauvage nuisible à tous ! Avant d’exiger de la clarté encore faut il faire l’effort de se renseigner à la source et de ne pas se contenter de gober le fiel des média main stream et des faux « amis ».

    2. Isabelle G

      Le slogan développé pendant la campagne présidentielle « L’adversaire, c’est le banquier, pas l’immigré », c’est de la FI si je ne m’abuse, pas du PCF ni de Hamon. Alors je trouve toute cette polémique sur une soit-disant ambiguité de la FI fort mal placée de la part de ceux qui depuis longtemps naviguent à vue sur le sujet. Rappelons aussi que « Vivre et travailler au pays » était un slogan du PCF dans les années 80.

  6. BIBI

    Ce que l’on dit des dirigeants du PCF ne doit pas surprendre. J’ai été adhérent pendant 23 ans. Je connais les mécanismes employés c’est pour cela que je ne veux plus discuter avec eux. Dès qu’on les contredit la réponse est : « Respectez-nous ». Quand j’ai démissionné en expliquant mes raisons, j’ai reçu de la direction du PCF un long courrier qui m’expliquait que je me trompais… Mais l’histoire m’a donné raison. C’est vrai également que certains sont sincères, mais ceux qui restent sont ceux qui croient détenir la vérité sur tout. L’exemple de Ian Brossat et sa réponse à Adrien Quatennens est symptomatique d’une « pratique idéologique ». Il ne faut céder sur rien. Notre programme est le résultat de larges discussions. Il sera amélioré, mais sans magouille. Bon courage Jean Luc, on compte sur toi, tu peux compter sur nous.
    Pour ce qui est des discussions sur l’immigration je m’en tient au programme, mais peut-être faudrait-il faire une large conférence de presse.

  7. morfin

    En effet préciser encore un fois le plan A/plan B car certains craignent la suppression pure et simple du plan B. Ensuite sur l’accueil migrants je l’ai lu et n’ai rien vu qui soit fâcheux dans ce texte, signé par Rony Brauman toujours très fin dans ses analyses et qui correspond à la position de la libre pensée sur ce sujet. Que la compagne allemande de Lafontaine espère récupérer des voix de l’extrême droite vers elle c’est un sujet qui n’a rien à voir avec la FI.
    L’élection à la Réunion est en effet une débâcle pour nous qu’il va falloir analyser vite fait pour que çà ne fasse pas de petits ailleurs. Pour l’instant LREM-FN-Républicains tiennent bon.

    1. André

      « Que la compagne allemande de Lafontaine espère récupérer des voix de l’extrême droite vers elle c’est un sujet qui n’a rien à voir avec la FI. »
      Votre remarque démontre que vous n’avez pas une connaissance suffisante du sujet. Donc abstenez vous de relayer ces éléments de langage véhiculés par les médias « mainstream ». Le manifeste de Sarah Wagenknecht est disponible en français sur le site Médiapress si vous ne maîtrisez pas l’allemand.

  8. oxy

    @René Michel
    Je suis d’accord avec vous, ce que je veux dire en disant qu’il va falloir être clair, c’est par rapport aux gens qui n’ont, loin s’en faut, pas pris connaissance du programme « l’avenir en commun » et surtout aussi qui ne vont pas se renseigner sur le blog de JL Mélenchon pour connaître véritablement son avis et ses analyses toujours très intéressantes. Donc à chaque occasion d’intervention publique dire et redire la position de la FI sur l’immigration.

    1. René-Michel

      Dit comme cela on est d’accord et y a du boulot.

  9. D. Stourmovitch

    Il me semble qu’il faudrait demander à ceux qui, à gauche, dénigrent la FI comment il comptent mettre en oeuvre leur politique de frontières ouvertes. Car si on comprend bien, c’est ce qu’ils souhaitent : « no border ». Qu’ils nous expliquent les conséquences d’une telle politique. Et pourquoi (dans le cas de M. Hamon ou de Mme Taubira), les gouvernements PS ne l’ont jamais mise en oeuvre (ni aucun gouvernement sur la planète, il me semble).

  10. Ant

    Je ne comprends pas pourquoi vous critiquez M Macron car il n’a pas d’autre choix que d’exécuter les directives de la commission. La France n’est plus un pays indépendant. L’UE est une dictature et colonie des USA. La seule solution est d’en sortir. Le libre échange avec des pays à bas salaires, l’absence de contrôle des mouvements de capitaux et une monnaie commune pour des pays aux économies différentes sont incompatibles avec le progrès social. La seule « autre Europe » est celle de pays indépendants qui décident de leur politique. L’Européisme est un dogme qui veut nous faire croire que les pays Européens devraient fusionner pour quelle raison ? Le libre échange détruit notre pays, notre industrie (une usine ferme chaque jour) notre agriculture, nos acquis sociaux. Les Français seraient prêts à quitter l’UE si un vrai débat avait lieu et s’ils savaient que la sortie de l’Euro ne créerait une dévaluation que d’environ 10 % selon plusieurs études sérieuses.

    1. Invisible

      Macron obéit essentiellement à l’oligarchie. Même en quittant l’UE, l’oligarchie resterait là à imposer sa puissance.

  11. maxime vivas

    Il y a des discours qui hissent les orateurs sur des sommets, comme celui de Jean-Luc Mélenchon à Marseille sur l’immigration et son intervention dans l’Hémicycle sur Cuba. Son intérêt électoral aurait été de ne pas les prononcer. Mais il a fait passer ses convictions, marquées par l’amour des peuples, avant un calcul électoral.
    Sur Libération et du « Credo antisémite de Chavez », je vous invite à découvrir ici l’enfumage du journaliste, aujourd’hui rédacteur en chef de Courrier International, soutenu par Pierre Haski, aujourd’hui remplaçant de Bernard Guetta sur France Inter. Un ami, journaliste à Caracas, aujourd’hui revenu en France (et Insoumis) démontra le mensonge en retrouvant l’enregistrement du discours de Chavez. Il s’ensuivit une polémique jusque dans les colonnes de Libération. Les médias des milliardaires en eurent donc connaissance. Mais le clan est solidaire et n’a rien dit.

  12. morfin

    Le texte sur l’accueil des migrants (en fait des réfugiés) me semble en tout point correct. Ce qui manque est la face de l’autre coté des frontières et de la mer, à savoir pourquoi des personnes fuient et pourquoi ils sont prêts à vivre l’horreur qui les attend : vol, viol, esclavage, et mort pour quelques uns(unes), avec au bout un destin qui nous apparait misérable mais est préférable pour eux à celui attendu dans leur pays. J’incite à écouter RFI en soirée, radio tropicale, où une vaste campagne est menée en Afrique partout par les « conscientisés » pour alerter sur le risque pris dans cette aventure, et particulièrement les femmes qui déterminent quel enfant va partir (souvent à 17 ans), et celles qui partent avec bébés vers la mort. L’appel est en effet de rester au pays mais avec la perspective de changer la donne politique là-bas. Nous savons que l’argent envoyé par ceux qui s’en sortent est supérieur à l’aide au développement des occidentaux.

  13. BOUCHET

    Je trouve que certains commentaires sont bien trop critiques sur ce nouveau et habituel chef d’oeuvre qu’est ce billet de blog encore au dessus du summum habituel. Tout y est, la dénonciation de la misère des pauvres, l’attaque contre les chômeurs (j’en suis depuis presque huit ans). Aucun dirigeant politique que Monsieur Jean-Luc Mélenchon n’a aucun de courage à consacrer son temps à ces écrits, et sa diversité d’information. De même aucun groupe hormis LFI ne déploie autant d’énergie (Assemblée, RDLS, la Chaine télé). Tout cela ne mérite donc aucune critique mais au contraire un grand respect. Hamon peut juste se vanter d’avoir empêché la présence de Mr Jean-Luc Mélenchon au 2ème tour des présidentielles, quand au PCF n’en parlons pas : oui, non, oui, puis non. Seul bémol à ce magnifique travail, beaucoup des pauvres n’y ont pas accès faute d’ordinateur et connexion. Salut et Fraternité.

  14. François Lacoste

    A propos de votre article sur l’Aquarius, car ne pouvant donner mon sentiment sur ce sujet en pied d’article. Je pense que vos adversaires politiques vont adorer le retour du juriste du droit maritime, le pourfendeur des mauvais votants de tous pays et le donneur de leçon de maintient au reste de la planète. Ou pour le dire synthétiquement, le retour du socialiste. Le responsable politique doit élever notre vision du monde et de ses aléas et nous projeter dans la réalité. Il doit nous présenter les faits tels qu’ils sont, c’est à dire en l’occurrence tragiques, compliquées et sans solutions parfaites. Il n’y a pas à faire de calcul à Hollande ou à la Sarkozy sur un tel sujet.

  15. Poncet

    Dans les livres d’histoire, on pourra lire (si l’Histoire survit à la folie de ce présent et s’il existe encore des livres, bien sûr) que la graine de la belle Europe, la vraie, celle des peuples, de la solidarité et du goût du bonheur a été plantée en 2018 par une poignée de dirigeants de mouvements qu’on pouvait reconnaître à ceci que leurs noms étaient beaux : Insoumis, Podemos, etc…

  16. Victor

    Bonjour à tous,
    Concernant Cuba et le « vaccin » anti-cancer, nous voici rendu au fait que ce serait un mensonge de votre part selon les dires de votre interlocuteur, hormis le fait que ce vaccin existe bien sous sa dénomination plus fleurie d’immunothérapie administrée avant la chirurgie sous forme de « néo-adjuvant ». En d’autres termes, il s’agit de renforcer la réponse immunitaire provoquée par un vaccin (et oui) en lui adjoignant un stimulant appelé « adjuvant d’immunité ». Ce qui dérange évidemment c’est que ce traitement existerait déjà à Cuba. Et alors !
    Je ne peux que constater que vous êtes encore une fois le seul qui informe une majorité de gens de l’existence bien réelle de possibilité de non seulement soulager la souffrance, quoi que cela serait déjà bien, mais bien de l’éradiquer.

  17. xerri

    Vivre et travailler au pays était un slogan syndical des années 70. De quel syndicat, je ne pourrais le dire.

    1. arthur 2

      On peut le dire : la CFDT à laquelle j’adhérais entre autre sur la question des déchets et la « militarisation » inévitable des sites nucléaire.

  18. AUBLE

    EM, RN, LR, PS ne veulent plus d’immigrés et pour cause, ils n’en ont plus besoin et qui plus est vont sur les terres du RN pour préparer les européennes, d’autre part Macron et sa bande ont détruit le code du travail les acquis sociaux etc. De ce fait les emplois que l’on proposait à l’époque aux immigrés, le tour est joué maintenant ce sera pour les Français, dans le respect des nouvelles lois. Je soutiens à fond l’attitude de Jean-Luc Mélenchon.

  19. David Fontaine

    Votre billet parachève une nocturne lecture de l’actualité, où je re-découvrais pèle-mêle gràce à Mediapart, les « vertus » du capitalisme bancaire, quant à ses conseils de gestion de notre patrimoine commun, la fin du CCAS, la république moderne de Pierre-Mendès France. Je retiens par l’article 16 de notre Constitution, qui permet de « promulguer légalement la dictature » qu’une Le Pen ne s’en priverait point.
    Il est de nouveau grand temps de nous délivrer une vision, où la science aura sa part, positive, et dans laquelle l’Homme saura s’inscrire, avec la Nature, en harmonie. Ré-vo-lu-tion, ces quatre syllabes sonnent bien, sont simples comme le soleil, et n’incitent guère à jeter le bébé avec l’eau du bain. Il s’agit moins de re-écrire l’histoire que notre Constitution, même si les deux peuvent se confondre. L’urgence est plus qu’ absolue. Merci M. Mélenchon.

  20. educpop

    Il fut un temps ou il fallait voter PS pour maintenir une majorité de gauche dans les différentes instances du pouvoir. Ceux qui résistaient étaient soupçonnés de déviance militante et de traitrise à l’égard de l’intérêt général, mais c’était un vrai casse-tête.
    Maintenant c’est le PS qui empêche une majorité de gauche en se maintenant à des élections où tout se joue à des marges fines. Dont acte, il faut leur renvoyer l’argument avec force. Pour survivre, des organisations n’hésitent pas à briser l’élan qui pourrait se produirew, elles devraient savoir qu’elles seront mises en face des conséquences de leurs actes.

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