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Le jeudi 23 mai 2019, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Marina Mesure étaient en meeting à Lyon devant près de 900 personnes.
Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a expliqué que Macron était un « hologramme de la Commission européenne » qui mettait en place la politique de Bruxelles dans notre pays. Il a salué le courage et la combativité des Gilets Jaunes depuis 27 semaines. Jean-Luc Mélenchon a ensuite dénoncé les prises de position de Marine Le Pen, notamment sur la laïcité, puisque le Rassemblement national propose d’inscrire dans les textes européens une référence aux « racines chrétiennes ». Il a expliqué que la France insoumise proposait quant à elle d’y inscrire une référence à la laïcité. Le député des Bouches-du-Rhône a aussi expliqué que Marine Le Pen avait voté contre le référendum révocatoire des élus à l’Assemblée nationale, qu’elle était absente le jour du vote pour interdire le glyphosate et qu’elle s’oppose à une augmentation du SMIC. Jean-Luc Mélenchon a appelé Macron à décréter l’état d’urgence climatique, comme l’ont fait le Royaume-Uni et l’Irlande, et a dénoncé les mensonges de Macron sur l’écologie. Enfin, il a expliqué que les insoumis ne participeraient à aucune coalition avec les libéraux en Europe, contrairement à EELV et au PS.
Mathilde Panot a de son côté dénoncé les faux-semblants de la macronie sur les sujets écologiques, raillant la mise en place du « Conseil de défense écologique », 62e instance sur l’écologie en France où le blabla prime sur l’action. La députée insoumise du Val-de-Marne a aussi dit que le glyphosate était un poison et qu’il fallait l’interdire pour de bon. Face à la 6e extinction de masse des espèces, elle a aussi expliqué que l’inaction des gouvernants est criminelle.
Marina Mesure, n°7 sur la liste de la France insoumise aux élections européennes, a quant a elle appelé les citoyens à se mobiliser. Elle a dénoncé le programme antisocial de Marine Le Pen et de l’extrême droite en Europe d’une manière générale. Elle a aussi expliqué que la République en Marche défendait le statut de travailleurs détaché alors que la France insoumise en propose l’abolition.