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Le dimanche 17 novembre 2019, jour anniversaire du lancement du mouvement des Gilets jaunes, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « Dimanche en politique ». Il a dénoncé la gestion calamiteuse du maintien de l’ordre lors de la manifestation du 16 novembre pour l’acte 53 du mouvement des Gilets jaunes et a indiqué qu’il en tenait pour responsable le préfet Lallement et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Il a expliqué que le gouvernement, par la répression policière et judiciaire, essayait d’effrayer les citoyens et de les empêcher d’entrer dans l’action.
Jean-Luc Mélenchon était également interrogé sur plusieurs sujets ayant marqué l’actualité au cours de la semaine. Il a dénoncé la putschiste Jeanine Áñez en Bolivie et a appelé à un retour aux urnes et une assemblée constituante. Concernant la condamnation de Patrick Balkany, il a indiqué que celle-ci était l’arbre qui cachait la forêt du coût de la fraude et l’évasion fiscales : 80 milliards d’euros chaque année. Il a également parlé de la commission d’enquête de la France insoumise sur l’indépendance de la justice, expliquant par exemple qu’il avait fallu un an et demi pour découvrir que la disparition du coffre de Benalla constituait un délit et que cela arrivait au moment où Benalla sort un livre sur la macronie.
Jean-Luc Mélenchon a également appelé à participer à la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites et à la manifestation du 7 décembre aux côtés des Gilets jaunes. Il a expliqué que face à Macron, il ne fallait pas céder car ce dernier ne comprend que le rapport de force. Le député insoumis a enfin parlé des élections municipales et a redit qu’il était fier d’avoir marché le 10 novembre contre la haine des musulmans dans une manifestation d’unité nationale où il y avait des drapeaux tricolores et où on a chanté la Marseillaise.