Le 30 mars 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Gilles Bornstein pour l’émission « Votre instant politique ». Il a dénoncé la pagaille des décisions gouvernementales sur la pandémie, des ordres et contre-ordres sur le sujet qui font qu’aujourd’hui, plus personne n’a confiance dans la parole officielle et que les actes de désobéissance aux règles sanitaires commencent à se multiplier.
Le président du groupe parlementaire « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a rappelé les nombreuses propositions faites par les insoumis depuis le début de la pandémie : société par roulement, installation de purificateurs d’air partout où c’est possible, dédoublement des classes à l’école par le recrutement d’assistants d’éducation, plan pour les jeunes étudiants en galère. Il a expliqué que les macronistes n’avaient jamais donné suite à ces propositions, pourtant utiles à l’intérêt général. Il a aussi dénoncé le rôle néfaste de l’Union européenne dont la bureaucratie ralentit l’accès aux vaccins.
Jean-Luc Mélenchon était ensuite interrogé sur l’état de la gauche après la proposition de Yannick Jadot d’une rencontre entre les différentes forces de cet espace politique. Le député insoumis a expliqué que l’urgence était de faire front commun face aux attaques de l’extrême droite et des macronistes contre l’UNEF et contre les libertés publiques ; il a appelé à se retrouver lors d’une réunion sur ce sujet le 7 avril. Il a martelé que le problème de la gauche en 2022 ne serait pas tant l’union et la désunion que l’abstention.
Enfin, le député insoumis a répondu à plusieurs questions sur les groupes de parole, expliquant qu’ils constituent des outils pour lutter contre les discriminations en permettant de faire émerger les problèmes. Il a aussi répondu aux questions sur la polémique autour de la mosquée de Strasbourg, expliquant que le sujet ne se serait pas posé si on avait aboli le Concordat comme il le propose, et rappelant son opposition au financement des religions par l’argent public.