Dimanche 1er mars, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission « En toute franchise ». L’occasion pour lui de revenir sur le coup de force du gouvernement : l’utilisation de l’article 49.3 sur le projet de loi de réforme des retraites, pour bâillonner l’opposition. Il a annoncé à nouveau le dépôt d’une motion de censure à l’initiative du groupe de la France insoumise et co-signée par les députés communistes et socialistes pour contrer l’autoritarisme du pouvoir. Il a appelé à une riposte populaire contre ce passage en force et rappelé que la bataille était loin d’être terminée. Interrogé sur l’épidémie de Coronavirus, il a redit la disponibilité des insoumis pour contribuer à l’effort face à un péril. Il a défendu une autre politique permettant de mieux faire face ce genre de menaces : pôle public du médicament, reconstruction de l’hôpital public, etc. Dans ce domaine comme en matière de retraites, il a plaidé pour une politique de salut commun.
La semaine qui met le feu
Comme j’entrai dans la salle remplie jusqu’au plafond à Montpellier, je sentais la semaine hors pair que je venais de vivre danser autour de moi dans les applaudissements et les cris d’amitié qui me venaient du public. Avant moi, le parlement de l’Union Populaire avait produit vingt minutes d’émotions extrêmes avec les interventions de témoins des luttes, femmes et hommes tout à la fois hors du commun et si ordinaires pour le reste avant que des circonstances extraordinaires les aient amenés au bout d’eux-mêmes. Lire la suite…