Le mardi 18 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse sur les questions européennes.
Le député insoumis a dénoncé le fait qu’Emmanuel Macron n’ait pas modifié la date de la présidence Française de l’Union européenne, qui va enjamber l’élection présidentielle française. Il a expliqué qu’en tout état de cause, la présidence française avait un très faible pouvoir de décision, tous les projets étant déjà compris dans le Rolling agenda européen.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la directive proposée sur le SMIC européen et son absence de lien avec un quelconque revenu moyen. Il a expliqué que, pour sa part, s’il devait être aux responsabilités, il appliquerait une clause de non-régression sociale : ne pas appliquer de décision européenne qui soit un moins-disant par rapport au droit social d’un pays. Il a par ailleurs rappelé sa volonté de lutter contre les accords de libre-échange, ainsi que contre les élevages intensifs qui provoquent des zoonoses.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a également appelé à une annulation de la dette et à un changement du statut de la Banque centrale européenne. Il a répété sa proposition de levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19. Il a expliqué qu’il engagerait la discussion sur le pacte de stabilité puisque celui-ci est suspendu jusqu’en 2023. Il a par ailleurs rappelé sa volonté de faire avancer la question du salariat des personnes upérisées.
Jean-Luc Mélenchon a également expliqué sa stratégie européenne. Il a affirmé qu’il appliquerait son programme quoi qu’il en coûte en faisant un opt-out sur les dispositions des traités qui sont contraires aux propositions de ce programme. Il a expliqué qu’il chercherait des partenariats avec les pays du sud du continent européen, mais aussi qu’il pouvait compter sur l’appui des peuples d’Europe pour mettre en place une politique de progrès social. Il a dit avec force que ceux qui disent vouloir tout changer sans rien toucher aux traités européens sont des menteurs.