La rencontre de Macron avec Poutine est consternante. D’abord à l’amateurisme macroniste que révèlent les images. Pas d’accueil solennel à l’aéroport. C’était imprévu ? Comment est-ce possible, Puis cette table kilométrique ou chacun est assis à un bout dans une distanciation méprisante. C’était imprévu ? Comment est-ce possible ? Et si c’est ainsi pour ce qu’on nous a montré. Alors que s’est-il passé dans ce qu’on n’a pas vu ?
Quant aux discours de conclusions en conférence de presse le résultat est encore plus étrange. Deux discours dans deux couloirs, deux registres et pour ainsi dire deux vérités parallèles. Le propos de Macron est un assemblage de phrases creuses sans rapport avec les enjeux réels. Et pour cause. Pendant ce temps, les USA et l’Allemagne menaient la partie d’une nouvelle montée en tension. Dès lors, à ce moment, Macron est hors-jeu. Il ne compte pas. Poutine le sait. Et le traitement qu’il lui réserve en atteste. Le message est destiné au duo de Berlin. Et à ceux qui veulent jouer les malins.
En ce sens, la visite de Macron aggrave le contexte. Le mépris affiché par Poutine entre dans l’escalade. Pendant ce temps, la presse française propage un récit de rêve. Les besoins de la propagande de la campagne présidentielle commandent. Une pure fable. La vérité est toujours la première victime d’une guerre en préparation. D’où le danger. Prendre des décisions sur la base de la propagande est une mauvaise pente. Le pire étant bien sûr de croire à sa propre propagande. Macron s’est mis dans une mauvaise passe.