Le 15 février à 19h30, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du cycle de conférences de La Sorbonne.
Le candidat de l’Union populaire a l’élection présidentielle a d’abord dit être le candidat de la rupture avec le capitalisme financier et ses corollaires d’accumulation et de concurrence. Il a affirmé que la France peut jouer en ce sens un rôle singulier dans l’Histoire de l’humanité.
Il a affirmé que l’accumulation des richesses est telle qu’il y a de quoi offrir une vie digne à toute l’humanité. Le programme l’Avenir en Commun vise à organiser une transition pour rompre avec le capitalisme parasitaire et le productivisme. Jean-Luc Mélenchon a précisé qu’il s’agit de convaincre et d’entraîner, donc de générer une implication populaire.
Jean-Luc Mélenchon a dressé le tableau d’urgence sociale en France et dénoncé la logique économique de l’offre qui en est la cause. Au contraire, il a expliqué que le premier vecteur d’activité humaine c’est le travail et la consommation populaire. Il s’agit donc de gouverner à partir des besoins. Il a donc défendu ses propositions de hausse du SMIC à 1400 euros, d’allocation autonomie aux étudiants à hauteur de 1063 euros. Mais aussi la réduction du temps de travail et la retraite à 60 ans et 40 annuités afin de travailler moins pour travailler tous.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite détaillé les mesures que contiendrait le plan d’1 milliard pour en finir avec les violences faites aux femmes. Il a ensuite plaidé pour une police républicaine .
Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur le processus d’Assemblée Constituante. Il a plaidé pour la refondation du peuple français, totalement différent de ce qu’il était en 1958, par ce biais.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite été questionné sur sa politique internationale. Il a évoqué les perturbations géopolitiques induites par le déclin des États-Unis sur la scène internationale. Il a défendu sa vision d’une France indépendante et non-alignée. Jean-Luc Mélenchon a ensuite déployé sa vision de la Francophonie comme instrument nouveau de la puissance française et d’ouverture au monde. Il a enfin évoqué les nouvelles frontières de l’Humanité (espace, mer, numérique) comme horizon d’une diplomatie altermondialiste créatrice de droit nouveau au service de l’intérêt général humain.
Jean-Luc Mélenchon a défendu l’intérêt d’un apurement de la dette mondiale et dénoncé la multiplication des tribunaux d’arbitrage privés. Il a affirmé que l’ONU est le seul organe de sécurité collective qui doit être investi.
Le candidat de l’Union populaire a l’élection présidentielle a assumé sa vision d’une Université protégée des mécanismes de marché. Il a affirmé vouloir davantage d’étudiants francophones dans les universités françaises et défendu une égalité de traitement entre tous les étudiants, français et étrangers.
Pour finir, il a dénoncé la systématisation de la répression contre les musulmans dans le monde.