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97 commentaires


  1. Nicks

    La démarche de Jean-Luc Mélenchon est justement la seule qui puisse permettre d’envisager une victoire, pour des idées progressistes et républicaines. Nous ne gagnerons pas en voulant ne rassembler que les sympathisants de gauche. Il faut toucher les abstentionnistes et les égarés et ce n’est pas en comptant sur les vieilles tractations entre partis représentant la faillite démocratique que nous y arriverons.

  2. maximilienne elle

    Des chiffres et des lettres. L’économie sans philosophie n’est pas viable. Jean-Luc Mélenchon sait parler au peuple. Il raconte, avec humour, ces petites histoires simples que vivent les gens ordinaires. Il parle du temps nécessaire qu’il faut accorder aux actes quotidiens de nos vie. Des enfants heureux, parce que leur parents sont présents, pour préparer les repas, pour aider aux devoirs, pour le bain des petits. Une santé bien meilleure grâce au développement de l’agriculture bio pour tous, qui respecterait le bien-être humain, animal et végétal. Je suis profondément convaincu que c’est là où se situe notre foyer d’électeurs. Justement, dans les foyers, là où souvent les personnes se sentent abandonnées des politiques. Le programme « l’humain d’abord » doit venir à leur rencontre pour leur promettre un meilleur avenir. Un temps pour le travail, un temps pour le repos et un temps pour les loisirs. Pour s’instruire, se divertir, s’occuper des siens, visiter ses vieux parents, honorer ceux qui ont disparu, fêter les évènements heureux, organiser un repas du dimanche, avec sa famille, ses amis… En fait, proposer et répandre autour de nous, sur les réseaux sociaux en particulier, un projet de qualité de vie qui mise sur le capital humain, autant que sur le capital économique. Des réponses simples pour faire adhérer des gens simples qui ne demandent qu’à pouvoir vivre décemment.

    1. Xavier G.

      La description que vous faite des « du temps nécessaire qu’il faut accorder aux actes quotidiens de nos vies » correspond probablement à votre conception du bonheur. Pour moi, elle évoque l’image que je me fais de l’enfer ! Une sorte de meilleur de mondes façon Aldous Huxley qui prétend gommer toute différence et sur lequel se sont bâtis les plus beaux totalitarismes. D’autant que le ton moralisateur que vous employez pour l’évoquer (…visiter ses vieux parents, honorer ceux qui ont disparu… etc.) s’apparente plutôt à un prêche catho. Si j’ai envie de vivre autrement, me l’accorderez-vous, où bien vous pensez le rendre obligatoire ? Vous est-il même possible de comprendre que l’on puisse souhaiter vivre autrement ?
      Quelqu’un chez vous finira-t-il par admettre que ce que les gens attendent de la République, c’est qu’elle leur assure des conditions d’existence dignes et équitables, pas qu’elle leur explique comment vivre leurs vies ? Marre des lois sociétales qui nous imposent une manière de vivre à défaut de nous en donner les moyens. Marre des donneurs de leçons. Ce n’est pas ça, « la gauche ».

    2. ROLLAND

      J’ai bien peur que @Xavier qui commente ce billet fasse partie de ces « petits bourgeois », au sens politique du terme, fondamentalement individualistes mais sous une couverture proclamée et surtout protectrice « de gauche ». En opposant à ce qu’il appelle cette conception du bonheur « totalitaire » sa propre conception « vivre autrement » qu’il croit personnelle et légitime, il ne fait qu’opposer une généralité à une autre car tout le monde aspire à « vivre autrement » que dans ce monde-ci tellement impitoyable que même, aux dires de Macron, les patrons n’en peuvent plus et n’en veulent plus ! Ils en veulent davantage, comme Xavier en veut davantage sans se soucier des « vieux » parents ou pas, des enfants que l’on a ou pas, de considérations morales. Et c’est exactement ce qui existe aujourd’hui. Cet individualisme ne serait-il donc qu’une imposture ?

  3. Mayer Guy

    J’arrive de la manifestation des retraités à Bordeaux. Un bonheur d’avoir pu engager des discussions en vue de la présidentielle de 2017. La proposition de Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise a été un choix formidable. Chacun, chacune avec ou sans parti peut rejoindre le mouvement. Ne pas laisser le parti « attrape tout », les libéraux et les libéraux socialisants seuls, voilà une excellente décision. Courir derrière les frondeurs n’est pas sérieux. Mettre un pansement sur la gangrène n’évite pas l’amputation.

  4. Imagine

    Soutien de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, mais pour l’instant sans participation. Pourquoi ? Mélenchon doit dire clairement que la loi El Khomry est dictée par notre appartenance à l’euro. Que « lui » président de la république (en attendant la 6° république) proposera la sortie de l’euro. Jean-Luc, SVP, annoncez clairement la couleur et non des périphrases obscures telles que choisir entre la souveraineté et l’euro, je choisis la souveraineté (sauf que vous pourrez toujours dire après, mais non, vous avez mal compris, au cas où la souveraineté et l’euro seraient incompatibles, je choisirais l’euro, mais ils sont compatibles, en tout cas je vais faire en sorte qu’ils le soient). Non, une phrase claire, l’euro est une arme de destruction massive de la justice sociale et de l’emploi, sortons de l’euro. C’est à mon sens le seul point faible de Jean-Luc Mélenchon actuellement, son côté Tsipras, alors qu’on attend autre chose.

    1. Goissédé

      « Il faut construire une sortie positive pour notre pays »

      Le titre du blog est clair, il ne faut pas confondre le combat contre l’oligarchie et le combat contre une monnaie. En gros vous demandez à Jean-Luc Mélenchon de dévoiler le bâton avec lequel il va se faire taper dessus.

    2. Glières

      Je vous rejoins dans ce commentaire. Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon au sujet de l’Europe me paraissent encore bien trop floues, en tout cas pour emporter le suffrage des indécis ou des opposants à l’Europe de Bruxelles. Actualité oblige. Et toute imprécision, toute hésitation à ce sujet est un lourd handicap que seul Jean-Luc peut lever en annonçant dès à présent la tenue de deux référendums dès qu’il sera élu : le premier sur la convocation ou non d’une assemblée constituante, le second sur la sortie ou non de l’Europe de Bruxelles.
      Je pense que ce n’est pas à Jean-Luc d’en décider seul, fut-il élu, mais au peuple souverain.

    3. Xavier

      C’est tout l’enjeu des conférences pour un plan B. Préparer une possibilité de sortie de l’euro pour engager un rapport de force avec Bruxelles. Si on a un plan B, on sera crédibles dans la négociation. Il me semble au contraire que la stratégie est très claire, et qu’il n’y a rien à cacher. C’est une stratégie explicite, qui ne suppose pas qu’on affiche clairement qu’on veut sortir de l’euro à tout prix, mais qu’on convainque les partenaires que nous sommes prêts à le faire.

  5. Pierrot de Pont

    Après la première journée de mobilisation prometteuse, Hollande annonce « des » corrections à la loi El Khomri. Mais il n’a donc pas compris que les les jeunes et les travailleurs n’ont besoin que d’une seule, mais une bonne, correction, celle qu’ils vont lui infliger en l’obligeant à retirer définitivement sa loi scélérate et rétrograde.

  6. LECOCQ Jean-Pierre

    Concernant le débat sur la sortie de l’euro je pense que la position de Jean-Luc Mélenchon est claire. Lors d’un des ateliers de la conférence sur le plan B, Frédéric Lordon explique de façon imparable que d’un point de vue économique et fonctionnement démocratique de l’Europe il faut sortir de l’euro. Jean-Luc Mélenchon prend la parole et dit (en gros de mémoire) votre démonstration est juste d’un point de vue « technique » mais moi je dois avoir une action politique qui serait d’exiger de renégocier totalement les traités européens en vigueur et si cette renégociation ne se fait pas ou n’est pas satisfaisante, mon arme finale est la sortie de l’euro.
    Il me semble que c’est une position claire qui permet d’avoir un débat au sein du peuple, se concluant peut-être par un référendum. C’est aussi une position qui peut se partager avec d’autres pays européens pour peser plus lourd encore.

    1. Marie FABIEN

      D’accord avec @J.Pierre Lecoq. Jean-Luc Mélenchon ne peut pas dire d’emblée, en solo, qu’on va sortir de l’euro, avant même que le peuple se soit mobilisé pour le rapport de forces, même si nous avons tous les arguments. D’ailleurs les anglais, qui ont gardé leur monnaie, imposent bien leurs conditions, eux. La question de la sortie de l’euro découlera des autres (traités européens, Tafta…) Donc nous pourrons, et d’autres pays européens nous rejoindront alors.

    2. GRISEY

      Tout à fait d’accord ! Question de stratégie, il ne sera pas dit que nous n’avons rien fait pour préserver l’idée européenne.

  7. PIETRON

    Pour éviter de s’égarer c’est un choix de société qui doit prévaloir. Inutile d’entrer dans le détail. L’écosocialisme ne doit pas ressembler aux propos « d’avant élections » que tient le PS.
    Socialiste cela signifie un retour dans le giron public des grandes banques, des grandes sociétés d’assurance, de l’EDF GDF, du service de l’eau, des transports, de l’éducation nationale, universités incluses, de l’hôpital aujourd’hui gangrené par le secteur privé largement abondé par des fonds publics, de la poste aujourd’hui « société anonyme » et des grands moyens de production. L’ensemble géré, non pas comme en 1981 comme des sociétés privées, mais géré de manière publique sous contrôle public (dans l’intérêt général si vous préférez).
    Indemnisation des actionnaires me direz-vous ? Qu’ils aillent se faire pendre car leurs capitaux privés issus de leur pillage de biens publics sont suffisamment étoffés. Evasion des capitaux ? Les dépôts publics (épargnes diverses) représentent des milliers de milliards d’Euros. En Francs d’autant plus. En sus une harmonisation fiscale (14 tranches au lieu de 4), sans omettre l’imposition, comme les Américains, des Français qui se cassent à l’étranger.
    Un programme pour construire le socialisme et investir utilement dans les énergies nouvelles. Un programme audacieux « écosocialiste », c’est ça. En dehors, ça reste du blabla qui fait sourire les capitalistes et les bourgeois (c’est la même chose).

    1. semons la concorde

      Je suis tout à fait d’accord. J’ajouterais la monnaie dans les biens publics. C’est un outil d’échanges entre citoyens, et non un produit d’accumulation pour les financiers de tout poil. L’évasion fiscale, l’optimisation fiscale, les paradis fiscaux et le secret bancaire sont là pour permettre à certains d’accumuler. Si certains ont joué aux billes dans leur enfance, qu’ils imaginent seulement des parties dans lesquelles un ou deux gros malins ramassent toutes les billes. On joue comment, après ? Il ne reste plus aux gros malins qu’à redistribuer les billes ! Je crois qu’on en est là aujourd’hui, mais les gros malins ne l’ont pas encore compris.

  8. L. A.

    Ferme bio et vente locale pour éviter les circuits de la grande distribution et leurs prélèvements de rapaces au passage, ça semble une bonne idée. Moi, j’ai pris le temps de m’informer sur le site de la ferme citée par M. Mélenchon dans cet article. Et j’y ai lu (c’est un simple exemple) : « Yaourt nature 4x125g : 1.55 €. Ingrédients : lait demi-écrémé*, poudre de lait* 1.5%, ferments lactiques (* issus de l’agriculture biologique). »
    C’est d’accord, je suis tout à fait incompétent en agriculture et nul en élevage, mais je constate, outre le flou qui entoure l’expression « issus de », que le le tarif est à peu près le double de celui pratiqué dans la grande distribution pour un produit « non-bio » mais fabriqué avec les mêmes ingrédients (Yaourt nature 4x125g : 0.80 € chez Croisement de Routes). Ainsi, le prix de l’herbe qui pousse sur place sans engrais serait équivalent à deux fois les prix des désherbants, pesticides et conservateurs + deux fois le prix du collectage, stockage et transport du lait + deux fois les marges des requins et actionnaires de l’agroalimentaire et de la grande distribution ? Mon esprit sans doute limité est avide d’explications. Y compris pour le fait que dans cette ferme les vaches n’ont pas de cornes, comme chez n’importe quel beuliniste. Ce n’est pas parce que je soutiens Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise et la VIe République que je vais m’abstenir d’être parfois dubitatif.

    1. Francis

      Ben justement c’est parce que ses vaches mangent de l’herbe.

    2. cerise

      Effectivement tu as quelques lacunes comme tant de monde.
      Le tarif n’est pas le même parce que l’agriculture industrielle est hyper subventionnée et que le Mr il fait son yaourt tous seul avec ses petites mains, sans exploiter des travailleurs de l’industrie agro-alimentaire (également sur-subventionnée). Ça s’appelle en langage technocratique européen la concurrence libre et non faussée ! La différence de prix est là et si tu peux pas payer ton yaourt un poil plus cher…
      On pourrait également parler rendements, économie d’échelle, externalisations des problèmes environnementaux et des pertes, etc.
      `

    3. le révolté

      Et il ne faut pas oublier qu’il y a quand même 9 personnes qui vivent de cette exploitation, et que cette production n’est pas faite à grande échelle contrairement à toutes ces grandes entreprises de produits laitiers.

    4. Invisible

      C’est parce que les grandes surfaces saignent les producteurs qu’ils obtiennent des prix plancher.

      @Cerise
      L’éleveur bio touche aussi ses subventions. Tout n’est pas tout blanc ou tout noir.

      @Le révolté
      Ce qu’on peut observer dans le cas de cette entreprise agricole, c’est qu’il s’agit d’une structure 1 patron + 8 salariés. Rien à voir avec une association égalitaire ou une scop.

  9. constantinou

    Non ça ne va pas.
    J’ai signé pour votre candidature mais je refuse d’être une masse de manœuvre. Après l’échec de Syriza qui n’est que le point final d’un échec général des socialistes et communistes on ne peut plus faire faire comme si de rien n’était. Que fera-t-on au lendemain de la victoire ? Inutile de juxtaposer des petits machins sur des dizaines de pages électroniques. Il faut un changement structurel général, discuté précisément le crayon à la main dans des vraies séances de travail. On ne discute pas de ça par des « posts ».
    Il y a eu le sommet du plan B permanent. Déjà zappé ? Non vraiment toutes ces questions sont trop compliquées pour être traitées de cette manière. D’ailleurs ces quelques mots que j’ai pris la peine d’écrire seront tout aussitôt noyés, on comprend pourquoi.
    Bref si ça continue comme ça on est foutus. Ne prenez pas les gens pour des cons. Ils s’abstiendront tout simplement. Je veux bien vous aider mais là… Vous ne supporteriez pas un tel traitement massifiant. Pourquoi l’infliger aux autres.

    1. ant

      Monsieur Mélenchon.
      Je suis entièrement d’accord. Je vous soutiens mais vraiment ça ne va pas cet agglomérat de posts pour construire le programme ! Entourez vous de spécialistes et de personnes qualifiées dans tous les domaines pour réfléchir à tous ces sujets très complexes : le problème de l’emploi, le plan B, transition écologique, dette, retraites etc. Il faut une véritable stratégie de guerre pour ne pas se fracasser comme Syriza. Partez toujours du réel, travaillez avec des gens du terrain pour construire le projet. Quand vous parlez d’une politique de la demande au lieu de l’offre, je pense que ça n’est pas bon d’appliquer une idéologie de façon aveugle. Certes il faut remplir les carnets de commande en premier lieu mais ça n’empêche pas pour autant de réfléchir à une fiscalité plus progressive et mieux répartie pour les ménages comme pour les entreprises. Moi qui connais la vie de TPE ou celle de travailleurs indépendants, je sais que parfois il peut y avoir besoin d’embaucher mais que cela peut coûter trop cher. Ca c’est la réalité telle qu’elle est vécue sur le terrain. Pourquoi par exemple ne pas fiscaliser une partie du financement de la protection sociale pour une meilleure répartition au lieu de tout faire reposer sur le travail.

  10. Ardéchoise

    Monsieur Mélenchon, il y a quelques temps, lorsqu’on a commencé à parler de réformer le code du travail, vous aviez un argumentaire que je trouvais compréhensible par tout le monde, à savoir qu’il fallait que la loi continue à primer sur les accords de branche, et que ces derniers continuent à dicter les accords d’entreprise. Ce qu’on appelle le principe de « faveur » (allez savoir pourquoi). Les témoignages des jeunes sur « on vaut mieux que ça » montrent les injustices et les humiliations qu’ils subissent, malgré le code du travail. Qu’en sera-t-il lorsque les entreprises dicteront leurs propres lois ? Je sais que vous n’avez guère le temps de vous exprimer dans les médias, mais votre argument qui consiste à dire qu’on ne peut avoir un code de la route différent pour chaque rue ne me parait pas assez explicite.
    Ce que vous dites des paysans sur votre blog m’a beaucoup touchée. J’ai revu mon grand-père paysan, résistant, maire communiste à la libération, fier de cultiver des produits de bonne qualité. Vous montrez par vos exemples que les paysans peuvent vivre convenablement sans pour autant se soumettre aux banques et aux centrales d’achat de nourriture pour le bétail. Les paysans, les vrais, ceux qui ne recherchent pas le rendement ni les subventions méritent notre considération, et vous les défendez bien.

  11. Invisible

    Je vous rejoins. Je suis une femme et j’ai souvent le sentiment que cette zone de commentaires est une salle des gardes où les recrues devisent un peu de tout en attendant le combat. Je vois une grande salle voûtée au rez-de-chaussée du donjon fortifié !

  12. LECOCQ Jean-Pierre

    Je comprends celles et ceux qui s’inquiètent du fait qu’il n’y a que des commentaires qui se répondent plus ou moins. Allez sur le site jlm2017 où vous pourrez contribuer à l’un des 7 grands thèmes de mise à jour de « l’Humain d’abord » et vous intégrer dans l’un des groupes d’appui pour réfléchir et agir collectivement. Nous devons aussi « mouiller la chemise » car ce n’est pas JL Mélenchon tout seul qui pourra tout faire. Il ne le souhaite pas non plus je pense, ni sur la forme ni sur le fond !

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