Le Président du CRIF m’insulte ce matin. J’en suis profondément choqué.
Me comparer au parti d’extrême droite dont l’histoire européenne est mêlée aux pires atrocités commises contre les Juifs, est une faute morale et politique.
Je rappelle aux dirigeants de cette organisation que j’appartiens à un courant politique dont les membres ont été pourchassés, déportés, massacrés par les fascistes et les nazis.
Je veux leur rappeler que je mène et mènerai sans relâche le combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie d’où qu’ils viennent.
L’attitude du CRIF est antirépublicaine. Je ne considère pas que le CRIF représente les Français de confession juive.
Si le CRIF représente le gouvernement israélien et, pour cette raison, considère que j’en suis un opposant, je confirme que, comme beaucoup d’Israéliens d’ailleurs, je ne soutiens pas le gouvernement de Netanyahou, ni ceux qui ne s’offusquent pas de la violation des résolutions de l’ONU.