L’année reprend pour nous avec une série de petits bashings qui favorisent le trafic des pompes à clics. Cette fois-ci, ce sont mes comptes de campagne présidentielle qui permettent de jeter un peu de fiel et de doutes sur moi. Pourtant, mes comptes ont été rendus à l’heure. Et ils ont été validés par la Commission, je veux le souligner. Pour cela, j’ai dû répondre par écrit à des centaines de questions qui arrivaient par paquets au fil des semaines pendant trois mois. Je dis bien des centaines. Celui qui rapporte sur mes comptes est payé pour poser des questions sans reculer devant aucun détail. Il trouve sa paye insuffisante. C’est son droit. Personne autour de moi n’est payé par la Commission pour répondre, quel que soit le temps que prend la recherche de la réponse précise demandée.
Mes comptes ont été validés, je le répète. Mais le rapporteur de mon dossier a démissionné. Il aurait souhaité qu’on me rembourse un million et demi de moins. Une paille ! Je ne sais pas de quelle dépense il est question et, d’ailleurs, ce n’est pas mon affaire. Peut-être d’autres rapporteurs ont-ils démissionné de même ? On ne nous le dit pas. J’ignore absolument quelles dépenses ce rapporteur jugeait non remboursables et, dans ces conditions, je ne peux donner mon avis sur ses impressions. En tous cas, les échelons au-dessus de lui ont jugé comme c’est leur rôle. Et il n’a pas été suivi. Ce n’est pas de ma responsabilité. J’ai déclaré toutes mes dépenses sans exception car c’est une obligation de le faire. Le but de telles déclarations est certes le remboursement des frais jusqu’au plafond de 9 millions. Mais c’est surtout de montrer qu’on n’a pas dépassé le maximum de dépenses permises qui est fixé à 16,851 millions d’euros pour le premier tour de l’élection présidentielle.
J’ai donc déclaré absolument tout, tout jusqu’au détail, de ce que j’ai dépensé dans cette campagne, non dans l’espoir de voir tout remboursé mais pour prouver que j’ai respecté la loi. Mais c’est à la Commission de savoir ce qu’elle décide de rembourser ou non, je n’ai aucune part à ce type de décision. C’est une affaire qui concerne la Commission, ses normes, son fonctionnement et peut être les préférences politiques des rapporteurs (le mien a été directeur de cabinet du ministre PS Louis Mexandeau). Je ne suis nullement personnellement concerné. Mais Le Parisien m’a placé comme cerise sur un gâteau pour le reste totalement indigeste et assez ténébreux. Pour amorcer la pompe à clics, rien de mieux que mon nom. Aussitôt, la meute s’est mise en mouvement et on finirait par croire que la sincérité de mes comptes est en cause, que je suis concerné personnellement par le différend entre ce rapporteur et ses supérieurs dans cette Commission. Je le rappelle : mes comptes ont été validés. Et personne ne les met en cause. Nous allons donc maintenant éplucher chaque parution sur le sujet conformément à notre stratégie pour faire sanctionner la diffamation et tâcher de le faire payer aussi cher (au propre et au figuré) que possible à ceux qui auront participé si peu que ce soit à de la diffamation sur ce sujet. Je demande donc aux lecteurs de relever tout ce qu’ils voient passer sur ce sujet sur les réseaux, que cela vienne aussi bien de sites que des personnes privées, car la loi permet de punir les personnes privées qui prennent l’initiative de colporter de fausses nouvelles, diffamations et ainsi de suite, comme nous l’avons prouvé dans le passé en obtenant la condamnation de gugusses de ce type. À bon entendeur, salut !